MÉDIAS ET POLITIQUE : LA DROITE DÉBARQUE EN FORCE DANS LE STREAMING C’est un pari audacieux, presque provocateur, dans un paysage médiatique français en perpétuelle recomposition. Le 24 avril, la paisible salle du Paradis Squash de Carcassonne deviendra l’épicentre d’un lancement très politique : celui de **Frontières+**, plateforme de streaming autoproclamée « première de droite » en France. Une initiative née sous l’impulsion de l’association Réunis pour l’Aude (RPA) et portée par des figures connues du camp conservateur. Objectif annoncé : proposer un « contrechamp culturel » face à ce qu’ils qualifient d’uniformité progressiste dans les médias traditionnels. Ce projet, qui mêle communication digitale, stratégie politique et mise en récit idéologique, ambitionne de faire bouger les lignes. Et il ne s’en cache pas. Erik Tegnér, ex-chroniqueur sur CNEWS, et Baudouin Wisselmann, ancien de *Valeurs Actuelles*, incarnent la colonne vertébrale de cette nouvelle entreprise éditoriale. Le premier, fondateur du média *Frontières*, prend les rênes de la rédaction. Le second dirige désormais *Frontières+*, version étendue et ambitieuse de ce projet initial. Leur promesse : assumer une ligne éditoriale engagée, adressée à un public en quête de récits alternatifs. À travers des formats hybrides – reportages, documentaires, débats – et une esthétique résolument numérique, la plateforme entend se faire entendre dans une guerre des récits où chaque mot pèse. Le programme de la soirée de lancement, à la fois conférence sur « l’avenir du journalisme de droite » et moment de réseautage avec apéritif dînatoire, donne le ton : celui d’un média qui revendique autant qu’il rassemble. Le phénomène n’est pas anodin. À l’heure où les audiences se déplacent en ligne, où les médias d’opinion se multiplient, où l’influence se gagne à coups de vidéos virales et de formats courts, Frontières+ s’inscrit dans une dynamique de conquête. En s’implantant à Carcassonne, loin des grands centres urbains, la démarche se veut aussi symbolique : ancrer la parole conservatrice au plus près des territoires. Reste à savoir si ce nouveau média saura convaincre au-delà de son cercle de convaincus. La promesse d’un journalisme « non aligné » peut-elle être tenue sans tomber dans la logique militante ? Et surtout, jusqu’où ce média peut-il peser dans le débat public à l’aube de nouvelles échéances électorales ? Car derrière les caméras, c’est bel et bien une bataille culturelle qui se joue. Informations pratiques : 📍 Lieu : Salle du Paradis Squash, Route de Narbonne, Carcassonne 🕕 Heure : Conférence à 18 h, suivie d’un apéritif dînatoire (facultatif) 💶 Tarifs : 10 € pour la conférence / 25 € pour l’apéritif dînatoire 📅 Date limite d’inscription : avant le 20 avril 🏦 Paiement : Par IBAN : FR76 1660 7003 3758 2215 4783 757 Par chèque à l’ordre de RPA à envoyer à : Nicole Mouche – Villa 56, Clos Saint-Hubert, 2 bis chemin de la Chasse, 11000 Bériac 📱 Confirmation obligatoire par SMS au 06 22 64 08 55 ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television ________________
Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television FESTIVAL DU BONHEUR : QUAND LA DANSE DE FEMI RÉVEILLE L’AUDE ET LES CŒURS Et si le bonheur pouvait se cultiver comme une vigne ? C’est le pari un peu fou de Sophie et Richard Andreelli, propriétaires du château La Villatade à Sallèles-Cabardès, qui s’apprêtent à lancer, le 24 mai, le tout premier *Festival du Bonheur*. Dans un décor naturel d’exception, ils invitent les Audois à une soirée unique, mêlant vin, émotions et mouvements du corps. Au centre de cette fête : Femi, danseur solaire venu du Bénin, star montante sur les réseaux, qui promet de faire vibrer les cœurs aussi fort que les pieds. En ces temps moroses, c’est une promesse rare : celle d’un moment suspendu, hors du tumulte, pour célébrer ce qui nous relie. Depuis leur reconversion dans la viticulture il y a dix ans, les Andreelli n’ont cessé de transformer La Villatade en un lieu vivant, inspirant, ancré dans la terre mais tourné vers les autres. Ce festival est la dernière pierre de cet édifice humaniste. “On a tous besoin de se reconnecter à l’essentiel”, affirme le couple. D’où l’idée d’un évènement ouvert, joyeux, et profondément humain. Le choix de Femi comme tête d’affiche n’est pas un hasard : formé à Angers et Paris après une jeunesse à Cotonou, il a parcouru le monde avec une seule ambition — transmettre du bonheur. Sa danse spontanée, joyeuse, sans codification rigide, transforme la rue, les cafés, les places en scènes de partage. “Je veux créer du lien, inviter chacun à lâcher prise”, explique-t-il. En quelques instants, il rassemble des inconnus autour d’un même élan. À La Villatade, ce souffle promet d’être encore plus fort, porté par la beauté des lieux et une programmation ouverte à tous. Au-delà du spectacle, cet événement pose une question simple : comment retrouver la joie dans un monde saturé d’inquiétudes ? Loin des grandes salles aseptisées, le Festival du Bonheur parie sur l’authenticité, le contact direct, la simplicité retrouvée. Une soirée comme une parenthèse, mais aussi comme une déclaration. Il ne s’agit pas de fuir la réalité, mais de la transformer, même brièvement, en terre fertile d’émotions partagées. Dans une région où les initiatives culturelles rurales se battent pour exister, cette fête pourrait bien tracer un nouveau chemin. Rassembler, célébrer, espérer — tout un programme, à découvrir pieds nus ou en pas de danse. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television LFI DÉGAINE LA COMPARAISON AVEC HITLER : UNE ATTAQUE QUI FRAGILISE UN PEU PLUS LA GAUCHE C’est une phrase qui fait vaciller l’unité déjà fragile de la gauche. Dans son dernier bulletin d’information locale, la section audoise de la France insoumise (LFI) accuse le Parti socialiste (PS) de trahir les valeurs progressistes… en osant une comparaison avec l’Allemagne de 1933. Refusant de voter la censure contre le gouvernement Bayrou, les socialistes sont mis sur le même plan que les sociaux-démocrates allemands, accusés d’avoir permis l’ascension d’Hitler. Une analogie explosive, violemment rejetée par le PS, qui dénonce une dérive du débat démocratique. En ligne de mire : l’avenir d’une union de la gauche qui, à un an des municipales, paraît chaque jour plus improbable. Dans la rubrique « Réflexions » du journal *6e République*, envoyé aux élus du département de l’Aude, LFI signe un texte qui a immédiatement fait bondir la fédération socialiste. « En Allemagne en 1932, le parti social-démocrate a laissé réélire Hindenburg […] En 2025, en France, le Parti socialiste, en refusant de voter la censure (tout comme le RN), laisse en place un gouvernement proto-fasciste », peut-on lire noir sur blanc. La réaction des socialistes ne s’est pas fait attendre : communiqué cinglant, appel à des excuses publiques, et condamnation unanime de ce qu’ils qualifient de « falsification historique grossière ». Pour eux, comparer leur choix parlementaire à une complicité avec l’arrivée au pouvoir du nazisme est une offense à la mémoire et à l’histoire. De leur côté, les responsables locaux de LFI persistent : pas de regret, pas de retrait. Jacques Vieules, membre influent dans l’Aude, assume « une réflexion d’un camarade » tout en rappelant que « dans l’Histoire, Hitler n’aurait pas été nommé sans la passivité des forces de gauche ».
Ce nouvel épisode marque une escalade dans la brutalisation du débat à gauche. La dénonciation d’une politique trop molle n’est pas nouvelle chez les Insoumis, mais l’usage d’analogies historiques aussi chargées émotionnellement est un seuil que beaucoup refusent de franchir. Au-delà du choc immédiat, cette querelle interroge : peut-on encore espérer une stratégie commune entre LFI et le PS en 2026, notamment dans des villes comme Carcassonne ? Ou assiste-t-on à une rupture consommée, irrémédiable, où les invectives remplacent les compromis ? En invoquant les heures les plus sombres de l’Histoire, les Insoumis prennent le risque de s’isoler, mais aussi de diviser profondément un électorat qui attend des solutions, pas des affrontements idéologiques stériles. La gauche saura-t-elle faire bloc face à ses adversaires, ou sombrera-t-elle dans un conflit d’ego et de symboles ? Le véritable danger pourrait bien être là. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television LE CASSOULET CHANGE DE RECETTE : LE CHAPITEAU DISPARAÎT, LA CONFRÉRIE RÉINVENTE LA FÊTE C’est un changement qui pourrait bouleverser l’âme de la fête. Pour la première fois depuis sa création, la 24e édition de la Fête du Cassoulet à Castelnaudary se tiendra sans son emblématique chapiteau dressé place de la Liberté. Une absence qui fait grincer des dents, notamment au sein de la Confrérie du Cassoulet, pour qui cet espace symbolisait bien plus qu’un simple lieu logistique. Privée de son « cœur battant », l’organisation se voit contrainte de repenser l’événement et d’innover pour préserver l’esprit festif. À l’heure où les contraintes budgétaires redessinent les contours des traditions, c’est toute une ville qui s’interroge sur l’avenir de ses symboles populaires. Le chapiteau, véritable totem de la fête, ne reviendra pas cette année. En cause, un contrat non renouvelé avec le prestataire et un coût devenu trop élevé, selon le comité d’organisation. Le vice-président Stéphane Bergerou l’assure : poursuivre aurait alourdi la facture de 10 %, une somme difficilement absorbable. Pourtant, pour Michel Koehl, grand maître de la Confrérie, la décision a été prise « unilatéralement », sans concertation, alors même que sa structure est membre du comité. Ce désaccord marque une rupture, alimentée par l’impossibilité de se rabattre sur la halle aux Grains, déjà réservée et jugée inadéquate pour des raisons acoustiques. Le repli vers le gymnase Pierre-de-Coubertin s’est donc imposé comme une solution par défaut. Un lieu jugé trop excentré, qui rompt, selon Koehl, « l’unité » et l’« identité » même de la fête. Face à ce constat, la Confrérie a décidé de transformer le coup dur en acte de renaissance. Le gymnase sera métamorphosé en salle de banquet habillée de lumières, avec une scène centrale sur laquelle se produira la violoniste Marie Cantagrill, accompagnée d’un orchestre à cordes. Un choix artistique audacieux, symbole de résilience et de créativité. Ce tournant pose une question essentielle : jusqu’où peut-on transformer une tradition sans la dénaturer ? Si l’adaptation est parfois nécessaire, elle peut aussi susciter des fractures entre ceux qui veulent préserver l’héritage et ceux qui en redéfinissent les contours. En bousculant les codes, la fête de 2025 pourrait bien servir de test. Une édition charnière où les initiatives de la Confrérie chercheront à prouver que l’essence du cassoulet ne tient pas qu’à un lieu, mais à une volonté commune de célébrer. Encore faudra-t-il que le public suive. Car si l’esprit de fête se veut vivant, il reste fragile, dépendant d’un équilibre subtil entre mémoire collective et renouveau. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television SPORT BOULES : FABIEN GAZEL, UNE PASSION ENRACINÉE POUR UN SPORT EN MARGE Dans un village où le sport rime souvent avec football ou rugby, Fabien Gazel trace un sillon singulier. À Villemoustaussou, c’est bien autour des terrains de boules que se cristallise une énergie rare, portée par cet homme de conviction. Dirigeant de l'association *La Boule Joyeuse*, mais aussi joueur passionné, il incarne une tradition qu’il défend avec ardeur. À l’heure où les disciplines dites “mineures” luttent pour leur survie face aux géants médiatiques du sport, il nous livre un entretien sans détour sur les réalités du terrain, les ambitions du club et l’esprit d’un jeu centenaire qu’il chérit comme un patrimoine vivant. Fabien Gazel n’est pas qu’un simple dirigeant. Il est avant tout un joueur habité par l’âme du sport boules, et un militant du quotidien. Depuis plusieurs années, La Boule Joyeuse s’impose comme un bastion de la boule lyonnaise dans l’Aude, discipline souvent marginalisée, mais qui trouve ici une seconde jeunesse. “Ce n’est pas qu’un loisir. C’est une école de rigueur, de tactique, de transmission”, martèle-t-il au micro de C11.MEDIA. Derrière les parties disputées sous le soleil du boulodrome, c’est tout un tissu social qui se tisse : des jeunes formés avec bienveillance, des anciens qui partagent leur savoir-faire, et un esprit d’équipe qui dépasse la simple performance. Fabien Gazel insiste sur le lien intergénérationnel que permet ce sport, dans une époque où l’individualisme gagne du terrain. Mais derrière cette passion vibrante, les défis sont immenses. Manque de reconnaissance, faible couverture médiatique, infrastructures vieillissantes… Le tableau est clair, et Fabien Gazel ne mâche pas ses mots : “Il faut arrêter de croire que la boule lyonnaise est un loisir de retraités. C’est un sport exigeant, avec ses codes, son histoire, ses talents. Il mérite mieux." Pour faire exister La Boule Joyeuse dans le paysage local, il faut convaincre les élus, animer les écoles, séduire de nouveaux adhérents. Une bataille culturelle autant que sportive. Et face aux incertitudes, Fabien Gazel reste debout, fidèle à ses valeurs : engagement, convivialité, excellence. La boule lyonnaise, ici, n’est pas une nostalgie. C’est un projet d’avenir. À travers le portrait de Fabien Gazel, c’est tout un modèle associatif qui s’esquisse : celui d’une pratique qui rassemble, éduque et structure le lien social. Dans une société en quête de repères, que nous dit le succès discret mais tenace de La Boule Joyeuse ? Et si, au fond, ce jeu de précision révélait bien plus que des points : une manière d’être ensemble, de prendre le temps, de respecter l’autre ? L’engagement de Fabien Gazel, sincère et entier, pose une question essentielle : à quoi tient la survie d’un sport ? Peut-être, simplement, à la passion de ceux qui refusent de le voir disparaître. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television MUNICIPALES À LIMOUX : FRÉDÉRIC GARRIGUE PRÉPARE-T-IL SON OFFENSIVE AVEC LES RÉPUBLICAINS ?16/4/2025 LIMOUX : FRÉDÉRIC GARRIGUE EN ORDRE DE MARCHE AVEC LES RÉPUBLICAINS ? La rencontre n’est pas passée inaperçue. Ce mardi 15 avril, à Carcassonne, le conseiller communautaire du Limouxin, Frédéric Garrigue, a pris part à un échange stratégique avec Othman Nasrou, ancien secrétaire d’État et actuel directeur de campagne de Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains. À quelques mois des municipales, cette entrevue soulève une question aussi simple que sensible : Frédéric Garrigue prépare-t-il une candidature à la mairie de Limoux sous l’étiquette LR ? Dans les locaux de la permanence départementale du parti, les échanges entre les deux hommes ont porté sur « la relance de la droite » dans l’Aude, selon les mots de Garrigue lui-même. Celui-ci a confié avoir exposé ses ambitions pour son territoire, saluant « la nouvelle dynamique portée par Bruno Retailleau, personnalité politique préférée des Français selon les derniers sondages ». Une déclaration qui en dit long sur l’alignement idéologique du conseiller limouxin. De son côté, Othman Nasrou a vanté les « 100 000 adhérents » fraîchement revendiqués par Les Républicains, avant d’annoncer un retour prochain dans le département pour mobiliser les militants. Si aucune annonce officielle n’a été formulée, cette apparition publique s’inscrit dans une séquence politique de clarification. Après des années de repli local et d’émiettement partisan, la droite audoise tente de retrouver une voix cohérente et audible. Limoux, bastion longtemps ancré à gauche, pourrait devenir un terrain d’expérimentation pour ce renouveau. Mais la question demeure : Frédéric Garrigue, jusqu’ici discret, se placera-t-il ouvertement sous la bannière LR ? Et si oui, ce choix suffira-t-il à rassembler au-delà du noyau militant, dans un territoire où les lignes idéologiques sont en pleine recomposition ? ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television IL FAIT UN MALAIS AU VOLANT ET PLONGE DANS LE CANAL DU MIDI : UN MIRACULÉ DE 72 ANS SAUVÉ IN EXTREMIS Ce mercredi après-midi, à Castelnaudary, un drame a été évité de justesse. Un automobiliste de 72 ans, victime d’un malaise au volant, a terminé sa course dans les eaux du canal du Midi, après avoir perdu le contrôle de sa voiture sur la D 113. Et pourtant, il s’en est sorti vivant. Une séquence sidérante, qui pose question sur la sécurité des routes en bord de canal et la manière dont sont pris en charge les conducteurs âgés, parfois vulnérables au volant. Selon les premiers éléments recueillis, l’homme circulait en direction de Castelnaudary lorsqu’il aurait été subitement pris d’un malaise à quelques centaines de mètres du rond-point du 4e Régiment Étranger. Inconscient, son véhicule a poursuivi sa trajectoire, franchi la voie opposée, avant de dévaler un talus pour finir dans le canal du Midi. Un miracle : aucun autre usager de la route n’a croisé sa trajectoire. Et un second miracle, plus personnel encore : le choc de la chute dans l’eau aurait ramené à lui le conducteur, lui permettant de se réveiller. Avec une lucidité remarquable, il serait parvenu à ramper jusqu’à l’arrière du véhicule pour ouvrir une portière et remonter le talus. C’est là qu’une automobiliste l’a aperçu et alerté les secours. Choqué, frigorifié mais indemne, le septuagénaire n’a finalement pas été hospitalisé. L’intervention des pompiers plongeurs de Castelnaudary, des gendarmes et des agents de Voies Navigables de France a permis de sécuriser la zone et d’extraire le véhicule, non sans interrompre la navigation sur le canal pendant plus d’une heure. Si cet accident s’est terminé sans blessé, il soulève plusieurs interrogations. Que se serait-il passé si le canal avait été plus profond, ou si le conducteur n’avait pas repris conscience à temps ? La présence d’axes routiers à proximité immédiate de plans d’eau impose-t-elle de nouvelles mesures de sécurité ? Et comment mieux prévenir les risques liés aux malaises au volant chez les seniors ? Autant de questions que les collectivités et les autorités devront se poser pour éviter que le prochain miracle ne devienne un drame. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television UN BUDGET SANS HAUSSE D’IMPÔTS, LE LIMOUXIN VEUT RASSURER ET TENIR LE CAP EN 2025 Il avait brillé par son absence à l’événement TOQUES ET CLOCHER 2025, ce week-end à Cournanel. Après plusieurs semaines éloigné de la scène publique pour raison de santé – une intervention chirurgicale qui a nécessité du repos –, Pierre Durand a signé son retour, ce lundi, pour la présentation du dernier budget de la mandature. Réunis au foyer de La Digne-d’Aval, les élus communautaires ont adopté un budget 2025 placé sous le signe de la responsabilité financière… et de la continuité politique. Avec un montant consolidé de 70,86 millions d’euros, en légère baisse de 3 %, la Communauté de communes du Limouxin entend maintenir le niveau et la qualité des services publics, sans augmenter la pression fiscale. Malgré un contexte tendu – notamment une baisse de 3,52 % de la fraction de TVA reversée par l’État – le président de la collectivité a défendu une trajectoire budgétaire "cohérente, équilibrée et tournée vers la proximité". Une ligne que traduit une capacité de désendettement très favorable de 1,74 année, signe d’une gestion qualifiée de "saine et rigoureuse" par l’exécutif. Les axes prioritaires ne changent pas : amélioration des services rendus à la population, poursuite de la transition écologique, et soutien à l’attractivité économique du territoire. Deux amendements, portés par le conseiller RN Maxime Bot, ont toutefois animé les débats. Il proposait de baisser la Cotisation foncière des entreprises et de supprimer la taxe foncière sur les terrains non bâtis. Les élus les ont rejetés à la majorité, estimant ces mesures irréalistes. "Faire croire qu’on peut baisser les impôts sans conséquences est une illusion", a tranché Pierre Durand, visiblement en forme, malgré une convalescence encore récente. Ce budget 2025, adopté dans un moment charnière, interroge sur la capacité des collectivités rurales à concilier ambition locale et stabilité fiscale. Comment continuer à investir sans dépendre totalement des dotations de l’État ? Jusqu’à quand pourra-t-on préserver ce modèle budgétaire sans recourir à de nouvelles ressources ? Dans un Limouxin en quête de perspectives, la majorité défend un cap : celui d’un service public renforcé et accessible, mais sans céder aux sirènes des annonces électorales. Une ligne de crête tenue avec fermeté, qui pourrait bien servir de socle au prochain mandat. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television À CARCASSONNE, OTHMAN NASROU TEND LA MAIN POUR RASSEMBLER LA DROITE C’est dans un contexte de recomposition à droite qu’Othman Nasrou s’est rendu à Carcassonne ce mardi 15 avril. En terrain militant, le directeur de campagne de Bruno Retailleau est venu porter la voix d’un candidat absent, mais bien décidé à peser face à Laurent Wauquiez lors de l’élection à la présidence des Républicains, prévue les 17 et 18 mai. Si le sénateur vendéen n’a pu faire le déplacement, son émissaire a su défendre une vision, une méthode et une stratégie : celle de l’unité et du rassemblement. Un message martelé avec gravité, dans une famille politique usée par les divisions internes et les échecs électoraux. La droite républicaine, longtemps fracturée entre courants et ambitions personnelles, cherche aujourd’hui un second souffle. Pour Othman Nasrou, ce souffle a un nom : Bruno Retailleau. Un homme d’expérience, selon lui, porteur d’une ligne politique « extrêmement claire », qui doit permettre de « capitaliser sur la dynamique actuelle ». Celle-ci se traduit par un regain d’adhésions : plus de 100 000 militants revendiqués. Une force vive que Nasrou souhaite fédérer autour d’un projet lisible et d’un leadership rassembleur. Face à un Laurent Wauquiez qui a récemment affiché sa proximité avec les territoires en venant lui-même à Carcassonne, la stratégie Retailleau mise davantage sur la clarté idéologique que sur la conquête locale. Deux lignes, deux tempéraments, une même ambition : redonner à la droite sa place dans le paysage politique. Mais au-delà de la bataille entre personnalités, c’est bien l’avenir des Républicains qui se joue. Que restera-t-il d’un parti affaibli, tiraillé entre son héritage gaulliste et la tentation d’un durcissement idéologique ? Nasrou, lui, en appelle à la complémentarité : « Nous avons des gens brillants dans notre famille politique », affirme-t-il, confiant en une coopération post-électorale entre Wauquiez et Retailleau. Si le ton se veut conciliant, la compétition n’en reste pas moins rude. Dans une époque marquée par la montée des extrêmes et le désenchantement démocratique, cette élection interne dépasse le simple cadre partisan : elle cristallise la quête d’un cap pour une droite en quête d’identité. La question demeure entière : l’unité proclamée sera-t-elle tenable au lendemain du scrutin ? ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television NARBONNE FAIT SA PREMIÈRE MARCHE DES FIERTÉS : UN ARC-EN-CIEL FACE AUX INTOLÉRANCES C’est une première qui fera date. Le 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, Narbonne accueillera sa toute première Marche des Fiertés. Un événement à la fois festif et résolument militant, dans une ville où la diversité veut désormais se vivre à visage découvert. Le cortège, aux couleurs de l’arc-en-ciel, s’élancera à 14 heures du parvis du Théâtre + Cinéma, pour faire battre le cœur de la ville au rythme de la tolérance. À l’initiative de cette mobilisation : le collectif Fiertés Narbonne, jeune mais déterminé, porté par des figures locales et un tissu associatif bien ancré. Dans un contexte politique tendu, cette marche se veut autant une célébration qu’un acte de résistance. Car derrière les sourires, les chars colorés et les DJ sets, il y a une réalité têtue. En 2023, 2 377 actes de LGBTIphobie ont été recensés en France. Un chiffre en hausse, qui dit l’urgence de la visibilité, de l’éducation et de l’engagement. Narbonne, marquée par une forte implantation de l’extrême droite, n’échappe pas à ces tensions. Organiser une Marche des Fiertés ici, c’est donc faire un pas courageux, presque politique. Les organisateurs l’assument : il s’agit de défendre une ville inclusive, loin des replis identitaires. Et pour incarner cette alliance du local et du militantisme, des viticulteurs de la région ouvriront le cortège, liant le patrimoine narbonnais à l’avenir de ses habitants. La soirée se poursuivra par une projection de courts-métrages et une nuit musicale, prouvant que culture et combat peuvent marcher main dans la main. La Marche des Fiertés de Narbonne ne sera pas qu’une parenthèse colorée. Elle porte en elle une mémoire, celle des combats menés depuis la dépénalisation de l’homosexualité en 1982, jusqu’au mariage pour tous en 2013. Elle pose aussi une question essentielle : quelle société voulons-nous bâtir pour les générations à venir ? Dans une époque marquée par les crispations identitaires et les discours de haine, faire le choix de la visibilité et de l’égalité n’a rien d’anodin. C’est un acte citoyen, un message d’unité lancé à une ville qui, entre tradition et modernité, doit choisir de quel côté de l’histoire elle souhaite se tenir. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television CARCASSONNE : UNE INTERPELLATION QUI INTERROGE SUR LE DÉSARROI D’UNE JEUNESSE EN PERDITION Il y a les faits, et il y a ce qu’ils disent en creux. À Carcassonne, depuis le début du mois d’avril, les interventions musclées de la police épaulée par la CRS 84 se sont multipliées dans les quartiers sensibles, notamment La Conte et Fleming. Mercredi 9 avril, une opération ciblée a permis plusieurs interpellations dans ce dernier secteur, accompagnées de saisies de drogues, d’armes et d’importantes sommes d’argent. Parmi les personnes arrêtées, un nom retient l’attention : Yacine, 22 ans, placé en détention provisoire depuis le 10 avril. Originaire d’Algérie, son visage est devenu malgré lui celui d’un malaise plus large, celui d’une jeunesse précaire, en rupture, qui glisse doucement vers les marges. À la barre du tribunal de Carcassonne, ce lundi 14 avril, Yacine a demandé un délai pour préparer sa défense, repoussant le jugement au 15 mai prochain. En attendant, le tribunal a décidé de le maintenir en détention. Ce jeune homme, sans emploi depuis septembre dernier, a expliqué avoir trouvé refuge dans la cité Fleming après avoir perdu son poste de serveur à Montpellier. Il y aurait, selon ses dires, cherché un nouveau départ. Il y a surtout trouvé un point de deal. Les accusations portées contre lui sont lourdes : détention et offre non autorisées de stupéfiants, violences sur deux policiers, refus de collaborer avec les autorités, notamment en refusant de déverrouiller son téléphone. Le tout, alors qu’il était déjà sous sursis probatoire pour des affaires similaires. Lors de l’audience, Yacine a exprimé ses regrets : "Je suis désolé et je regrette énormément. Je suis prêt à tout accepter." Mais le ministère public a insisté sur le flou de sa situation, évoquant une "activité particulièrement lucrative", preuve à l’appui avec les 790 euros retrouvés sur lui. Le cas de Yacine soulève une question essentielle : que faire de ces jeunes aux parcours cabossés, souvent étrangers ou issus de l’immigration, qui échouent dans des cités où la seule économie accessible est illégale ? Derrière le profil judiciaire se dessine une réalité sociale préoccupante. Celle d’une jeunesse déclassée, en quête de repères, parfois poussée par la nécessité, souvent rattrapée par la fatalité. L’action policière, nécessaire pour rétablir l’ordre, ne saurait à elle seule enrayer le cycle de la délinquance. Sans réponses sociales, sans accompagnement réel, ces interpellations, aussi nombreuses soient-elles, risquent de rester des solutions de court terme. Le visage de Yacine nous rappelle que derrière chaque procès, il y a une trajectoire, et que certaines de ces trajectoires, si rien ne change, finiront toujours au même endroit. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television TOQUES ET CLOCHERS À COURNANEL : QUAND UNE FÊTE DU VIN FAIT RIMER TRADITION ET MODERNITÉ Et si la vraie modernité consistait à faire revivre les traditions ? Ce week-end, Cournanel, paisible village de l’Aude, a vu affluer des milliers de visiteurs pour l’édition 2025 de Toques et Clochers, célébration emblématique du terroir et des vins de Limoux. Entre dégustations de chardonnay, restauration du clocher local et effervescence populaire, l’événement pose une question de fond : et si cette fête œnologique était, elle aussi, un rituel réinventé ? Créée en 1991, Toques et Clochers est bien plus qu’un rendez-vous viticole. Chaque année, un village différent accueille les festivités, organisées par la cave Sieur d’Arques, avec un double objectif : mettre à l’honneur les terroirs du Limouxin et financer la restauration du patrimoine local, notamment des clochers d’églises. Ce samedi, à Cournanel, la tradition a pris des airs de fête populaire. Chefs étoilés, vignerons passionnés, musiques de rue et ambiance conviviale : l’ancien et le nouveau ont cohabité avec une étonnante harmonie. Peut-on encore parler de "rituel" dans ce cadre festif ? À bien des égards, oui. Comme les fêtes d’autrefois, Toques et Clochers marque un temps fort de l’année, rassemble les habitants autour d’une mémoire collective et réaffirme un lien profond entre communauté et territoire. Mais à la différence de certaines traditions figées, l’événement évolue. Il s’ouvre à de nouveaux publics, valorise les pratiques durables dans la viticulture, et propose une lecture contemporaine de l’identité rurale. Un rituel vivant, en somme. En redonnant du sens à une fête populaire sans en gommer les racines, Toques et Clochers prouve qu’une tradition peut rester porteuse de sens dans un monde qui change. Elle interroge aussi sur notre besoin de repères, de rassemblement, de transmission. À l’heure où d’autres rituels s’effacent ou se banalisent, celui-ci rappelle qu’il est possible d’innover sans renier le passé. Et si c’était ça, la vraie modernité ? ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television CARCASSONNE : QUAND L’ABSTENTION MASQUE UNE MANŒUVRE POLITIQUE C’est un vote qui, à première vue, pourrait passer inaperçu. Et pourtant. Ce lundi après-midi, lors du conseil municipal de Carcassonne, trois élus se sont abstenus sur le vote du budget 2025 : Jean-Pierre Lecina, Philippe Marty, et surtout Édouard Jordan. Une première pour ce dernier, représentant local du Rassemblement pour la République (RPR), un mouvement satellite du Rassemblement National. Derrière ce geste a priori technique, se cache en réalité un signal politique. Car pour ces conseillers, la promesse d’investissements en hausse ne suffit pas à lever leurs doutes. Et surtout, à un an des élections municipales, cette abstention vaut prise de position. Le budget 2025 présenté par la majorité municipale marque un virage audacieux : augmentation des investissements, recours à l’emprunt, baisse — légère — des charges fiscales. Un tournant qui interroge : comment une ville déjà fragilisée budgétairement peut-elle supporter un tel effort ? Lecina, Marty et Jordan ne s’opposent pas par principe à l’investissement, mais appellent à plus de prudence. Car les taux d’intérêt volatils et l’incertitude économique rendent l’endettement risqué. Quant à la baisse des charges, ils la jugent insuffisante pour compenser la prise de risque financière. Le geste politique devient alors clair : montrer leur vigilance, tout en se distinguant de la majorité. Et dans le cas de Jordan, marquer sa différence… en pleine campagne. Car Édouard Jordan, soutien affiché du député RN Christophe Barthès, semble avoir revêtu les habits du candidat plus que ceux du conseiller. Jusqu’ici peu enclin à s’opposer frontalement, il vote pour la première fois contre un budget. Un changement de posture qui n’échappe à personne. Et voilà que Lecina et Marty, habituellement plus discrets, suivent le mouvement. Une abstention concertée ? Possible. Mais au fond, c’est surtout l’annonce d’un affrontement politique qui commence à s’esquisser pour 2026. La question n’est plus seulement de savoir si ce budget est soutenable. Elle est aussi de comprendre qui veut incarner l’alternative. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television À NARBONNE, DES JEUNES À LA RENCONTRE DU POUVOIR POUR REPRENDRE GOÛT À LA POLITIQUE Et si la démocratie se rejouait dans une salle de réunion à Narbonne, entre des collégiens curieux et la présidente d’un conseil départemental ? Ce lundi 14 avril, seize adolescents de la quatrième promotion du projet *Apprentis citoyens* ont rencontré Hélène Sandragné, présidente du département de l’Aude. À travers des échanges sans langue de bois, ces jeunes issus de quartiers populaires ont tenté de comprendre le fonctionnement d’une institution souvent perçue comme lointaine, voire opaque. Une étape inaugurale avant un voyage à Paris, Strasbourg et Genève, pour toucher du doigt le cœur battant des institutions démocratiques. Leur ambition : mieux comprendre pour mieux s'engager. Un pari audacieux dans un pays où l'abstention des jeunes atteint des sommets. Ce projet, né en 2019 à l’initiative de l’association L’Arche, s’inscrit dans une logique claire : réconcilier la jeunesse avec la chose publique. "Nous avons été frappés par le désintérêt massif des jeunes pour la politique, et par leur méconnaissance des institutions", explique Samir Boumediene, directeur de la structure. Concrètement, les participants sont sélectionnés, formés, accompagnés sur plusieurs mois. Ils apprennent les grands principes de la République, explorent les rouages des différentes institutions, perfectionnent leur prise de parole. La pédagogie est exigeante, le cadre bienveillant, et les objectifs ambitieux : former des citoyens éclairés capables de poser des questions pertinentes et de se forger une opinion. Preuve en est, lors de la rencontre avec Hélène Sandragné, les jeunes n’ont pas hésité à interroger frontalement la présidente : “Comment préserver une démocratie en crise ?”, “Quel rôle jouent les élus face aux inégalités sociales ?”. Des questions profondes, souvent éludées dans les débats publics. Mais au-delà de l’émotion et de l’énergie de ces jeunes, une interrogation demeure : ce type de projet peut-il avoir un impact durable ? L’Arche va lancer une enquête pour suivre le parcours de ses anciens participants. Si certains s'engagent dans des conseils municipaux jeunes ou dans des actions associatives, peut-on parler d’une reconquête politique ? Ou s’agit-il d’expériences isolées, symboliques, mais peu transformatrices ? L’ampleur du défi est immense, car le fossé entre la jeunesse et la sphère politique ne cesse de se creuser. Pourtant, l’initiative narbonnaise dessine une autre voie, celle d’une pédagogie de l’engagement, ancrée dans le réel et tournée vers l’avenir. Une graine de citoyenneté plantée dans les territoires. Reste à savoir si elle prendra racine durablement. _______________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television FRONTIÈRES+ : LA DROITE VEUT REPRENDRE LA MAIN PAR L’IMAGE Carcassonne s’apprête à devenir le théâtre d’un événement médiatico-politique singulier. Le 24 avril, à 18 h, la salle du Paradis Squash accueillera le lancement officiel de Frontières+, une plateforme de streaming revendiquée comme « la première de droite » en France. Une initiative portée par l’association Réunis pour l’Aude (RPA) et soutenue par des figures bien identifiées de la droite conservatrice. Objectif affiché : offrir un « contrechamp culturel » dans un paysage audiovisuel jugé trop uniformément progressiste. À travers reportages, documentaires et débats, Frontières+ entend peser dans l’espace public en s’appuyant sur des formats digitaux et une ligne éditoriale affirmée. Un projet qui ne cache pas ses ambitions politiques, dans un contexte où l’audiovisuel devient un levier stratégique pour les courants d’opinion. Les têtes d’affiche de cette nouvelle aventure médiatique ne sont pas des inconnus. Erik Tegnér, ancien chroniqueur sur CNEWS et fondateur du média Frontières, prend la direction de la rédaction. À ses côtés, Baudouin Wisselmann, ex-rédacteur en chef de Valeurs Actuelles, récemment propulsé à la tête de Frontières+. Tous deux veulent créer une plateforme qui assume sa subjectivité, et entendent s’adresser à un public en demande de contenus « non alignés ». Le programme de la soirée de lancement illustre cette volonté : conférence sur « l’avenir du journalisme de droite », apéritif dînatoire en option, échanges avec les intervenants… Une mise en scène qui mêle militantisme, réseautage et communication bien rodée. La plateforme promet des formats courts et immersifs, portés par des journalistes comme Jordan Florentin, connu pour ses immersions dans les cortèges de Gilets Jaunes ou ses reportages dans les zones de tension, souvent relayés sur les réseaux sociaux. Cette stratégie de présence sur le terrain, doublée d’une diffusion numérique en libre accès ou sur abonnement, vise à fidéliser une audience souvent absente des circuits médiatiques classiques. Le soutien affiché de Droite Unie du Gard, une structure qui milite pour une refondation idéologique locale, ancre l’initiative dans un projet plus large : celui d’un renouveau militant passant par la culture et l’image. Pour ses initiateurs, Frontières+ ne se veut pas un simple média d’opinion, mais un véritable outil de reconquête intellectuelle. Cette irruption dans le champ audiovisuel soulève néanmoins plusieurs interrogations. Jusqu’où un média engagé peut-il aller sans franchir la ligne du militantisme partisan ? Comment garantir une exigence journalistique quand la ligne éditoriale épouse clairement un agenda idéologique ? Et quel impact sur les jeunes générations, premières consommatrices de contenus en ligne, souvent sensibles aux discours d’opposition ? En s’inspirant des modèles américains comme The Daily Wire ou PragerU, Frontières+ tente d’imposer une nouvelle manière de faire de la politique : par la narration, par l’image, par le récit. La droite française, longtemps critique du « pouvoir culturel » de la gauche, semble désormais décidée à investir elle aussi le terrain. Ce lancement à Carcassonne n’est peut-être qu’un premier pas, mais il révèle un tournant stratégique : celui d’un courant politique qui ne veut plus seulement réagir, mais proposer ses propres clés de lecture du réel. Reste à savoir si cette entreprise tiendra la distance. Car au-delà du buzz, Frontières+ devra construire une crédibilité, attirer un public durable, et éviter l’écueil du repli identitaire. Dans un contexte de défiance généralisée envers les médias, la création d’un espace d’expression pluraliste est une nécessité. Mais encore faut-il qu’il sache conjuguer engagement et rigueur, conviction et responsabilité. Informations pratiques : 📍 Lieu : Salle du Paradis Squash, Route de Narbonne, Carcassonne 🕕 Heure : Conférence à 18 h, suivie d’un apéritif dînatoire (facultatif) 💶 Tarifs : 10 € pour la conférence / 25 € pour l’apéritif dînatoire 📅 Date limite d’inscription : avant le 17 avril 🏦 Paiement : Par IBAN : FR76 1660 7003 3758 2215 4783 757 Par chèque à l’ordre de RPA à envoyer à : Nicole Mouche – Villa 56, Clos Saint-Hubert, 2 bis chemin de la Chasse, 11000 Bériac 📱 Confirmation obligatoire par SMS au 06 22 64 08 55 ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television UN MAÎTRE DU CRAYON À L’ÉCOLE : QUAND LA CARICATURE RÉVÈLE L’ÂME DES ENFANTS À Carcassonne, ce vendredi matin, les murs de l’école de la Gravette ont vibré d’un enthousiasme peu commun. Dans une classe de CP située aux abords de la Cité, le caricaturiste Laurent Malard, figure emblématique de la scène artistique locale, fêtait ses 35 ans de carrière en transmettant, bénévolement, son art aux plus jeunes. Un atelier pédagogique hors normes, à la croisée des chemins entre expression artistique, éveil émotionnel et mission civique. Le projet, à l’initiative du dessinateur, a séduit jusqu’à Magali Bardou, adjointe au maire de Carcassonne, venue constater l’impact de cette expérience inédite. Car au-delà des crayons et des rires, c’est bien d’éducation au regard, à l’écoute de soi et à l’autre dont il a été question. Laurent Malard n’est pas un simple dessinateur. Avec ses 35 années de coups de crayon mordants et de regards affûtés sur la société, il incarne cette forme rare d’artisan de la liberté d’expression. Ce matin-là, il n’avait pourtant rien d’un caricaturiste de presse : devant une classe aux yeux grands ouverts, il s’est lancé dans un atelier sensible, presque intime. « Nous allons dessiner notre visage à partir de nos émotions, et cela depuis un miroir », annonce-t-il. L’exercice, surprenant de simplicité, agit comme un révélateur. Joie, colère, tristesse, surprise : les enfants mettent des mots sur leurs ressentis, puis les tracent. Sans peur du ridicule, sans filtre, avec cette sincérité que les adultes oublient trop souvent. Dans la salle, la maîtresse, Carole Coll, veille avec bienveillance. Infatigable et souriante, elle jongle entre agitation et concentration, avec ce calme habité des enseignants passionnés. On parle souvent de vocation : ici, elle se voit, elle se ressent. L’atelier devient un espace d’expression libérée, d’apprentissage de soi et des autres. Les visages se dessinent, les émotions s’illustrent, et chacun repart un peu plus riche, un peu plus conscient. Ce type d’initiative interroge. Et si l’art, au-delà des salles d’exposition, retrouvait une place pleine et entière dans les écoles ? Si l’expression graphique devenait un outil pédagogique pour mieux comprendre le monde intérieur des enfants, leur offrir un langage alternatif au verbal ? L’atelier de Laurent Malard a eu cette vertu : démontrer qu’un simple crayon peut ouvrir des portes sur soi et sur les autres. Que la caricature, loin de la moquerie, peut devenir un miroir bienveillant. L’expérience, saluée par l’équipe éducative, a séduit les enfants, les élus, et tous les témoins présents. Elle mérite d’être renouvelée, étendue, valorisée. Car au cœur d’une époque parfois sourde à l’émotion et à l’imaginaire, ce sont bien ces espaces de respiration, de création et de partage qui redonnent tout son sens à l’école républicaine. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television MUNICIPALES 2026 À CARCASSONNE : UNE UNION DE LA GAUCHE QUI SE CHERCHE ENCORE Ils étaient plusieurs autour de la table, mais aucun n’est reparti avec un accord. À moins de deux ans des élections municipales, la gauche carcassonnaise peine à parler d’une seule voix. Le 7 avril dernier, une nouvelle réunion rassemblait les représentants du PS, du PCF, de LFI et d'autres forces se réclamant d'une gauche citoyenne et écologique. Objectif affiché : jeter les bases d’une candidature commune. Résultat : pas de rupture officielle, mais pas de pacte non plus. Alors que le PS a déjà désigné sa tête de liste en la personne d’Alix Soler-Alcaraz, l’union reste pour l’instant un vœu pieux, minée par des désaccords profonds et des tensions nationales qui déteignent sur les négociations locales. Le point de friction principal se cristallise autour de la France insoumise et du Parti socialiste, deux formations que tout oppose, de la stratégie électorale aux orientations programmatiques. Si la réunion du 7 avril, organisée dans les locaux du Parti communiste, s’est déroulée dans un climat courtois, elle a surtout mis en lumière les clivages persistants. Les insoumis, échaudés par la faiblesse d’une alliance jugée bancale à l’échelle nationale, rechignent à s’effacer localement derrière un leadership socialiste. De son côté, le PS, fort de son ancrage carcassonnais, peine à concevoir une coalition sans être aux commandes. Pour tenter de relancer le dialogue, les communistes tentent de jouer les médiateurs, organisant des échanges bilatéraux et appelant à la raison. "Ils essayent de rassembler et de fluidifier les discussions", observe un participant. Mais la présence incomplète des forces en présence à la dernière réunion – certaines formations comme CCES (Carcassonne citoyenne, écologique et sociale) n’étaient pas là – laisse planer le doute sur la capacité à construire un socle commun solide. Derrière ces tractations, une question de fond : quelle gauche pour Carcassonne en 2026 ? Faute d’accord, le risque d’une dispersion des candidatures est bien réel. Certains envisagent déjà que LFI se présente seule ou avec le NPA, pendant que d’autres formations cultivent leur spécificité à l’écart des négociations. Une désunion qui ferait mécaniquement le jeu du maire sortant et de la droite. L’urgence est là, mais la gauche semble s’enliser dans des logiques d’appareils plus que dans la recherche d’un projet partagé. La dynamique d’union, si elle veut voir le jour, devra dépasser les étiquettes et les ego pour se recentrer sur une question essentielle : quelle alternative offrir aux Carcassonnais ? Il reste du temps, mais il file vite. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television NARBONNE : L’ESCROQUERIE À LA CARTE BANCAIRE FRAPPE ENCORE DANS UNE STATION-SERVICE C’est une arnaque vieille comme les terminaux de paiement, mais elle continue de faire des victimes. Samedi 12 avril, un homme a été interpellé à Narbonne en flagrant délit d’escroquerie dans une station-service de la zone de Croix-Sud. Son mode opératoire : le "collet marseillais", un piège redoutablement simple consistant à bloquer une carte bancaire dans une borne pour en soutirer le code. L’escroc présumé, en garde à vue depuis ce week-end, doit comparaître ce lundi à 14 heures devant le tribunal. Une affaire qui relance la question de la sécurité dans ces lieux de passage aussi communs qu’exposés. L’arnaque repose sur un mécanisme bien rodé. L’individu insère un dispositif dans la fente de la borne, ce qui bloque la carte de la victime. Sous couvert d’aide, il l’encourage à recomposer son code, tout en faisant croire à une simple erreur technique. Une fois le code mémorisé, il attend que la victime s’éloigne, pensant que la machine a avalé sa carte. C’est alors qu’il récupère à la fois le plastique et les quatre chiffres qui permettent de vider le compte en quelques minutes. Ce type d’arnaque sévit généralement le week-end, dans des lieux isolés ou peu surveillés, comme certaines stations-service de périphérie. L’homme interpellé aurait reconnu une précédente escroquerie selon les policiers de Narbonne. Mais cette fois, le plan a échoué. Le routier ciblé a flairé le piège et, dans un réflexe salutaire, a arraché le dispositif, récupérant sa carte sur le champ. Alertée, la police est intervenue immédiatement et a appréhendé l’escroc présumé sur place. L’affaire rappelle que, malgré les campagnes de sensibilisation, ce genre de stratagème continue de faire des victimes. Le "collet marseillais", discret et efficace, profite encore trop souvent de la surprise et de la méconnaissance des usagers. Les autorités rappellent que si une carte est retenue sans trois tentatives erronées de code, il faut agir vite : faire opposition et signaler les faits immédiatement. Reste à savoir si les stations, notamment celles ouvertes sans personnel, peuvent mieux se prémunir contre ces manipulations, ou si la vigilance individuelle reste notre seul véritable rempart. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television LE PATRON S’ÉVAPORE, LE GARAGE S’EFFONDRE : À CASTELNAUDARY, UN SCANDALE AUX PORTES OUVERTES Le rideau est baissé, mais les questions restent grandes ouvertes. À Castelnaudary, dans l’Aude, la disparition soudaine de Gaël Tisserand, propriétaire du garage Peugeot local, laisse un goût amer. Depuis une semaine, l’établissement est en redressement judiciaire. Derrière la façade du seul garage estampillé au lion de la ville, ce sont des dettes colossales, des pratiques douteuses et dix salariés livrés à eux-mêmes. Le garage, qui devait incarner une dynamique nouvelle depuis sa reprise en 2022, s’est transformé en naufrage. Et son capitaine, lui, semble avoir quitté le navire sans rendre de comptes. Au moment de la reprise par Gaël Tisserand, le garage bénéficiait d’une solide réputation. Mais rapidement, les premiers signes d’instabilité sont apparus. Des fournisseurs impayés, des démarches administratives bloquées, des soupçons d’interdiction de gestion : l’édifice s’est fissuré en silence. L’homme, décrit comme charmeur et persuasif, a su donner le change. Pourtant, dès le printemps 2023, le malaise était palpable. Une employée découvre que le garage ne peut plus effectuer les changements de carte grise. En cause ? Le casier judiciaire de Tisserand, sur lequel la préfecture garde le silence, mais qui alimente de lourdes suspicions. Au fil des mois, la situation financière se dégrade : plus de 450 000 euros de dettes, des pièces Peugeot impossibles à commander, des clients floués, des salariés abandonnés. Et ce n’est pas la première fois que le nom de Gaël Tisserand apparaît dans des affaires douteuses. Dans la région toulousaine, le groupe qu’il dirigeait revendait des véhicules d’occasion sans reverser les fonds aux anciens propriétaires. Résultat : certains acheteurs se retrouvent avec deux crédits pour une seule voiture, victimes de montages aussi flous qu’illégaux. À Castelnaudary, le couperet tombe grâce à l’action d’une ancienne salariée. Privée de son indemnité de départ à la retraite, elle saisit les prud’hommes, obtient gain de cause… et pousse un commissaire de justice à faire bloquer les comptes. Un acte salutaire, mais aux conséquences lourdes : la mise en redressement judiciaire de l’entreprise, et la probable cessation d’activité dans les jours à venir. Pour les salariés, l’attente d’une indemnisation reste suspendue à la décision du mandataire judiciaire. Ce drame économique soulève une question de fond : comment un individu sous le coup d’une condamnation, possiblement frappé d’une interdiction de gérer, peut-il racheter une entreprise et plonger tout un écosystème local dans la tourmente ? L’affaire Tisserand met en lumière les failles du système de contrôle, les angles morts de la prévention des abus, mais aussi la fragilité des salariés face à l’opacité de certains dirigeants. Si le garage ferme ses portes, la leçon, elle, mérite d’être ouverte : il est urgent de mieux protéger les structures locales et ceux qui les font vivre, contre des prédateurs qui se présentent parfois en sauveurs. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television NARBONNE ACCUEILLE LE RETOUR DU COMTE DE MONTE-CRISTO EN VERSION MUSICALE GRANDIOSE Et si la plus célèbre vengeance de la littérature française prenait vie en musique, sous les projecteurs d’une scène spectaculaire ? Le samedi 18 avril 2026, Narbonne vivra une soirée hors du commun avec « La Légende de Monte-Cristo, le Musical », adaptation flamboyante du chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas. Un pari audacieux pour un monument littéraire, que les créateurs du spectacle promettent aussi épique qu’émouvant, mêlant drame historique, amour contrarié et quête de justice. L’Arena de Narbonne, habituée aux concerts et aux grandes représentations sportives, devient ainsi le théâtre d’une fresque musicale nationale dont le souffle s’annonce romanesque. Mis en scène par Serge Postigo, « La Légende de Monte-Cristo » s’inscrit dans une nouvelle génération de comédies musicales françaises à grand spectacle. Les producteurs promettent des décors somptueux, des chorégraphies dynamiques et une bande-son pensée pour marquer les esprits. Sur scène, le chanteur suisse Gjon’s Tears, révélé par l’Eurovision, prêtera sa voix au tourmenté Edmond Dantès, tandis que Philippine Lavrey incarnera la douce Mercédès. La distribution est ambitieuse, tout comme le projet, qui débutera sa tournée à travers les grandes villes françaises, avec un passage remarqué à Narbonne. Un choix loin d’être anodin : le territoire audois partage déjà une part d’histoire avec le Comte de Monte-Cristo. Le récent tournage de la version cinématographique avec Pierre Niney a investi le décor naturel du château Pech Redon, dans le massif de la Clape, à quelques kilomètres seulement de l’Arena. Une résonance locale qui renforce le lien entre fiction et territoire, patrimoine littéraire et mémoire vivante. Ce retour scénique d’un classique pose néanmoins une question contemporaine : la comédie musicale, art souvent associé au divertissement, peut-elle aussi porter avec justesse les thèmes profonds du roman — trahison, rédemption, justice sociale ? Par la force de la mise en scène et le charisme des interprètes, le spectacle pourrait offrir une relecture moderne de la vengeance éclairée, dans un monde toujours avide de justice. À l’heure où les récits d’injustices ressurgissent dans l’actualité, cette légende revisitée trouve un écho saisissant. En invitant à réfléchir sur les ressorts du pardon et du pouvoir, « La Légende de Monte-Cristo » promet plus qu’un divertissement : une expérience émotionnelle et esthétique, au cœur d’une ville qui devient, le temps d’une soirée, l’écrin d’un mythe éternel. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television LE HBCC FAIT CARTON PLEIN AVEC SON LOTO FESTIF Vendredi soir, au foyer de Montredon à Carcassonne, plus de 200 personnes ont répondu présent au traditionnel loto du Hand Ball Club Carcassonnais (HBCC). Entre tirages, éclats de rire et cris de victoire, l’événement a rassemblé licenciés, familles et amis dans une ambiance festive et chaleureusement intergénérationnelle. Porté par l’énergie communicative d’Olivier San Vicente, vice-président du club, ce rendez-vous s’est affirmé comme un moment phare de la vie associative carcassonnaise. Derrière les lots généreux — demi-agneaux, jambons, magrets, Air Fryer ou repas offerts par les commerçants locaux —, c’est toute une organisation bien huilée qui s’est mise en marche. Mais plus que les gains, c’est l’esprit d’équipe qui s’est illustré. En témoignent les sourires des joueuses venues en nombre, notamment autour de la table des féminines, victorieuses et rayonnantes. « C’est une autre façon de représenter le club, en dehors du terrain, dans une ambiance familiale », confient-elles à C11.MEDIA. Dans un contexte où les clubs amateurs peinent à joindre les deux bouts, ce type d’initiative prend tout son sens. En mêlant soutien financier et lien social, le HBCC prouve que la force d’un club ne réside pas uniquement dans les résultats sportifs, mais aussi dans sa capacité à rassembler, à créer du lien, et à faire vivre ses valeurs bien au-delà des limites du terrain. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television À CARCASSONNE, UNE MOBILISATION SILENCIEUSE POUR LA PALESTINE QUI NE DÉSARME PAS Chaque samedi, à Carcassonne, le portail des Jacobins devient le théâtre d’un rassemblement pacifique mais déterminé. Le Comité de paix audois y installe son stand, ses banderoles et sa conviction. Objectif : dénoncer ce qu’il qualifie de génocide en Palestine, interpeller l’opinion publique et collecter des fonds pour les familles touchées par le conflit. Dans une époque saturée d’images violentes, où les guerres paraissent lointaines et souvent banalisées, cette initiative locale veut remettre l’humain au centre. En pleine rue, face aux passants, les membres du Comité offrent un espace de dialogue, parfois de débat, mais toujours animé par un même mot d’ordre : la paix. Depuis plusieurs mois, cette action récurrente rassemble des dizaines de personnes chaque week-end. Une centaine au total, répartie dans tout le département, rejoint cette cause. À Carcassonne, les visages changent, mais l’engagement reste. Bernard Gils, président du Comité, revendique une mobilisation citoyenne, non partisane : « Ce que nous faisons ici, c’est pour éveiller les consciences. » Il ne s’agit pas d’un simple soutien idéologique, mais d’un appel concret à l’action : signature de pétitions, dons pour les familles palestiniennes, discussions engagées dans l’espace public. Loin des grandes manifestations nationales, cette présence constante sur le terrain traduit une volonté de faire vivre la solidarité à une échelle humaine. Le message, lui, dépasse les frontières : « Nous faisons partie d'une galaxie de pacifistes », affirme Bernard Gils, appelant chacun à rejoindre le mouvement. Cette mobilisation locale, ancrée dans un territoire rural, pose une question essentielle : quelle place pour les initiatives citoyennes dans le débat international ? À l’heure où les gouvernements peinent à trouver des solutions durables au conflit israélo-palestinien, ces gestes simples, portés par des anonymes, témoignent d’une résistance morale. Ils rappellent que la paix n’est pas une utopie, mais une construction patiente. Face à l’indifférence grandissante ou au découragement ambiant, le Comité de paix audois persiste, convaincu qu’un mot prononcé sur un trottoir peut valoir plus que mille discours diplomatiques. Peut-on encore croire à la puissance du local dans la marche vers une paix globale ? À Carcassonne, ils répondent par l’action. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television CARCASSONNE : UN RÉSEAU DE DROGUE DÉMANTELÉ AU CŒUR DU QUARTIER FLEMING Dans un quartier miné depuis des années par les trafics, l’opération policière de ce vendredi 11 avril marque un tournant. À Carcassonne, le commissariat a frappé un grand coup : un vaste réseau de stupéfiants, implanté dans la cité Fleming, a été démantelé après plusieurs mois d’enquête. Trois hommes et une femme, soupçonnés d’être au cœur de l’organisation, ont été mis en examen. Drogues, armes à feu, argent liquide… Les saisies sont impressionnantes. Une affaire qui jette une lumière crue sur l’emprise des réseaux criminels dans les quartiers populaires, et pose une fois de plus la question : jusqu’où laissera-t-on ces trafics gangrener le tissu social ? Près de 15 kilos de stupéfiants retrouvés : 11 kg de résine, 3 kg d’herbe, un demi-kilo de cocaïne. Mais ce n’est pas tout. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont mis la main sur quatre armes à feu de catégorie B — potentiellement létales —, 35 000 euros en espèces, et divers objets de valeur. Un butin qui témoigne du niveau d’organisation et des profits générés par ce trafic. Les suspects, âgés de 32 à 38 ans, affichaient un train de vie sans rapport avec leurs revenus officiels, certains touchant le RSA ou l’AAH. Un « grand écart » économique que la justice n’a pas manqué de relever. Trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire, le quatrième sous contrôle judiciaire. La procureure de la République, Géraldine Labialle, s’est félicitée de ce coup de filet, saluant « un travail de fond, patient et coordonné » entre la police judiciaire et le parquet. Ce démantèlement, s’il illustre l’efficacité des forces de l’ordre, rappelle aussi l’ancrage profond de la criminalité organisée dans certaines zones urbaines. Le quartier Fleming, comme tant d’autres, paie le prix d’un abandon progressif : chômage élevé, faible présence des institutions, habitat dégradé. Le trafic s’y installe comme une économie parallèle, parfois perçue comme la seule source de revenus stables. Faut-il continuer à traiter ces affaires comme des faits isolés, ou enfin s’attaquer aux causes structurelles qui permettent à ces réseaux de prospérer ? Car si la répression est nécessaire, elle ne suffit pas. La vraie victoire contre le narcotrafic ne viendra que lorsque ces quartiers auront retrouvé des perspectives durables. Emploi, éducation, sécurité : voilà les piliers d’une reconquête qui reste à bâtir. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television TOQUES ET CLOCHERS À LIMOUX : QUAND LE CLIMAT FAIT TREMBLER LES ENCHÈRES La fête était belle, mais l’enthousiasme n’a pas suffi. À Limoux, ce vendredi 11 avril, la 36e édition de Toques et Clochers s’est ouverte sur un constat amer : les ventes aux enchères, point d’orgue de l’événement œnologique, sont en baisse. En cause, une production fragilisée par les aléas climatiques, mais aussi une conjoncture économique tendue qui refroidit les acheteurs. Au total, 74 fûts ont été présentés cette année contre 82 en 2024, et 99 en 2023. Une érosion qui interroge : que restera-t-il demain de cette tradition, si la vigne elle-même chancelle ? Sur les hauteurs de Limoux, le stade de l’Olympie s’est transformé en théâtre éphémère du vin, entre tribunes, jeux de lumières et caméras en continu. Près de 85 acheteurs, venus de toute l’Europe, ont tenté d’acquérir les meilleurs crus de chardonnay du terroir. Mais les enchères ont souvent peiné à décoller. Si certains lots ont créé de belles envolées – à l’image de ceux acquis par le maire Pierre Durand (6 600 € puis 6 200 €) ou par le conseiller départemental Alain Ginies (5 800 €) – l’ambiance globale est restée prudente. À l’arrivée, le chiffre d’affaires plafonne à 440 000 €, soit 9 000 € de moins que l’an passé, et près de 47 000 € de moins qu’en 2023. Un repli significatif pour un événement qui, au fil des ans, s’est imposé comme une vitrine de l’excellence viticole audoise. Mais au-delà des chiffres, c’est un signal d’alarme que tirent les vignerons. "On dépend de la nature", a rappelé Pierre-Louis Farges, président de la cave coopérative Sieur d’Arques. Sécheresse persistante, épisodes de grêle à répétition, vendanges réduites… Les récoltes souffrent, et l’offre s’en ressent. Le vin se fait rare, plus cher à produire, plus difficile à vendre. Face à cela, la question n’est plus seulement économique, elle devient structurelle : comment maintenir une viticulture de qualité dans un contexte climatique de plus en plus instable ? Et quelles réponses collectives apporter pour préserver ce patrimoine rural et culturel ? Cette 36e édition, parrainée par trois figures emblématiques de l’art et de la gastronomie, aura su rappeler l’importance du lien entre terre, vin et culture. Mais elle laisse aussi entrevoir un avenir incertain, où la passion seule ne suffira plus à sauver les clochers. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television VIVRE MIEUX EN DÉPENSANT MOINS : CES PETITES COMMUNES OÙ LA VIE COÛTE (ENCORE) MOINS CHER Dans un pays rongé par l’inflation, où chaque ticket de caisse devient un bulletin de vote silencieux, certains territoires résistent encore à la spirale des prix. Loin des centres urbains saturés, des petites communes offrent une qualité de vie plus abordable. Moins de loyers exorbitants, une alimentation plus locale, des déplacements moins coûteux. Une réalité qui séduit de plus en plus de ménages en quête d’air pur… et d’équilibre budgétaire. Faut-il y voir un nouvel eldorado du quotidien ou une simple illusion rurale ? À Limoux, dans l’Aude, le prix du mètre carré flirte avec les 1 300 euros, contre plus de 4 000 à Toulouse, à deux heures de route. Pour le même budget, un foyer peut ici s’offrir une maison avec jardin plutôt qu’un simple deux-pièces en ville. « On a tout de suite vu la différence », témoigne Camille, 34 ans, venue s’installer avec sa famille après la crise sanitaire. « Loyer divisé par deux, panier de courses réduit de 20 %, et en prime, une vie moins stressante. » En zone rurale, le coût de l’alimentation reste globalement plus stable : circuits courts, productions locales, ventes directes réduisent les marges intermédiaires. Un plein de courses à la supérette du coin ou au marché revient souvent moins cher que dans un hypermarché de périphérie. Autre avantage : la mobilité. Si les transports publics sont plus rares, les distances à parcourir le sont aussi. Moins de bouchons, moins d’essence. À condition d’être véhiculé, le coût global des trajets quotidiens reste supportable. Dans certaines communes, les municipalités vont plus loin : aide à la mobilité, logements sociaux rénovés, fiscalité locale modérée. Mais derrière cette image apaisante, tout n’est pas si simple. Le manque d’emplois sur place oblige parfois à de longs trajets ou à une reconversion. L’accès aux soins ou aux services publics, plus complexe, peut vite devenir un casse-tête. « Il faut accepter de renoncer à certaines facilités pour faire baisser la facture », confie Thierry, retraité installé à Esperaza. Cette tendance révèle en creux une fracture territoriale qui ne dit pas son nom. Ces communes ne sont pas seulement moins chères : elles pallient les défaillances d’un modèle urbain devenu inaccessible. Et si demain, le pouvoir d’achat se mesurait moins en euros qu’en équilibre de vie ? Si ces territoires devenaient non plus un refuge par défaut, mais une alternative assumée au modèle métropolitain ? Reste à savoir si l’État saura accompagner ce mouvement, en investissant durablement dans les infrastructures rurales, plutôt que de laisser ces communes faire seules le pari d’un avenir plus vivable. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
Information, sport, musique, divertissement... Au delà de la fabrication et la diffusion de programmes originaux, notre mission est de former les publics à la maitrise de la communication (à partir de 11 ans) et de les faire participer aux pratiques de l'audiovisuel, en leur donnant la possibilité de s'exprimer via nos trois supports : presse, radio et télévision.
![]()
L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et télévision) et un puissant réseau communautaire. Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ; Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
Archives
Avril 2025
|