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ACCIDENT MORTEL À NARBONNE : LE SEXAGÉNAIRE HÉLIPORTÉ N’A PAS SURVÉCU Il aura lutté plusieurs jours entre la vie et la mort. Transporté en urgence absolue au CHU de Montpellier après le drame du 31 mai survenu sur le quai Vallière à Narbonne, l’un des blessés les plus gravement touchés est décédé ce jeudi 5 juin. Son pronostic vital était engagé dès son admission. Il n’a pas survécu aux multiples traumatismes infligés par l’accident, survenu alors qu’il déjeunait tranquillement en terrasse. Ce samedi midi, comme beaucoup d’autres, il s’était attablé au soleil, dans une rue commerçante animée du centre-ville. Quelques instants plus tard, une voiture de tourisme pilotée par un conducteur de 93 ans déviait brutalement de sa trajectoire, fonçait sur la terrasse et renversait plusieurs clients. Le choc, d’une violence inouïe, a provoqué un chaos immédiat. Les pompiers de l’Aude (Sdis 11) ont pris en charge treize personnes, dont plusieurs grièvement blessées. Dans l’immédiat, la priorité a été de sauver les vies. L’homme aujourd’hui décédé, un sexagénaire, avait été héliporté dans un état critique vers le trauma center du CHU Lapeyronie de Montpellier, centre régional de référence pour les polytraumatismes. Il y a été placé en réanimation. Son état n’a jamais permis un transfert vers un service de soins conventionnels. Son décès soulève aujourd’hui des questions plus larges. Que s’est-il passé exactement au volant de ce véhicule ? L’hypothèse d’un malaise du conducteur est sérieusement envisagée par les enquêteurs. Un bilan cardiovasculaire est actuellement en cours. L’objectif : déterminer si un trouble médical — passager ou chronique — a pu provoquer une perte de contrôle du véhicule. Si tel était le cas, cette information pourrait changer la qualification juridique des faits. Car le Code de la route, souvent ignoré sur ce point, est clair : conduire malgré une pathologie incompatible, ou sous l’effet de médicaments affectant la vigilance, peut constituer une infraction pénale, voire une circonstance aggravante. L’âge avancé du conducteur, 93 ans, relance aussi un débat ancien mais sensible : celui du contrôle médical des conducteurs âgés. En France, contrairement à d’autres pays européens, aucun examen médical régulier n’est obligatoire passé un certain âge. La validité du permis reste théoriquement illimitée, sauf contre-indication signalée par un médecin. Or, dans de nombreuses situations, des pathologies liées au vieillissement — troubles visuels, ralentissement des réflexes, problèmes cardiovasculaires — peuvent affecter la conduite, sans que cela ne soit formellement signalé aux autorités. Pour les proches de la victime, comme pour les autres blessés, la douleur s’ajoute à l’incompréhension. Comment un tel accident a-t-il pu se produire, en pleine journée, dans une zone piétonne fréquentée ? Et surtout, aurait-il pu être évité ? C’est à ces interrogations que l’enquête devra répondre. Elle déterminera également les responsabilités, et précisera les suites judiciaires. En attendant, ce drame rappelle à chacun que la sécurité routière ne concerne pas seulement les grandes infrastructures, la vitesse ou l’alcool. Elle passe aussi, parfois, par des décisions plus silencieuses : celles que l’on prend — ou que l’on devrait prendre — avant de tourner la clé de contact. Parfois, ne pas conduire est un acte de responsabilité. Peut-être même un geste de vie. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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