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GRÈVE DES CONTRÔLEURS AÉRIENS : UNE PROFESSION SOUS PRESSION… MAIS AUX AVANTAGES HORS NORMES Ils sont peu nombreux, mais leur grève fait du bruit jusque dans les couloirs de Bruxelles. Ce 3 juillet, alors que des millions de Français préparent leurs valises, une poignée de contrôleurs aériens, à l’appel de deux syndicats minoritaires, cloue une partie du ciel européen au sol. Derrière ce nouvel épisode de mobilisation, des revendications sur le sous-effectif, le matériel vétuste et un "management toxique". Mais à y regarder de plus près, cette profession, stratégique et complexe, bénéficie déjà de conditions de travail exceptionnelles. À l’heure où d'autres secteurs publics souffrent d’un manque criant de moyens, les privilèges des aiguilleurs du ciel interrogent. En France, les contrôleurs aériens sont 3 500. Une force discrète mais déterminante : la moindre grève désorganise le trafic national et international. Pourtant, ces agents de l’État – catégorie A – démarrent leur carrière à 5 500 euros brut mensuels après une formation de haut niveau. Très vite, leur rémunération grimpe. Le salaire moyen dépasse les 8 000 euros brut, et peut atteindre 9 000 euros net pour les plus expérimentés, grâce à un système de primes particulièrement généreux. Autre avantage méconnu : les primes acquises dans les grands centres urbains (comme Roissy) sont conservées à vie, même après mutation vers des aéroports moins fréquentés. Le rythme de travail, lui aussi, est à part. Théoriquement fixé à 32 heures hebdomadaires, il inclut huit heures de pause obligatoires. Sur le terrain, la flexibilité est maximale : certains agents peuvent adapter leur planning sans contrôle strict, profitant d’un système de "clairance" interne. "On s’organise entre nous, il n’y a pas de badge", confiait un ancien contrôleur au *Point* en 2024. Si la pression peut être intense lors de pics de trafic ou d’événements météorologiques, elle varie fortement selon les périodes. En heures creuses, l’activité est parfois réduite à peau de chagrin. Le rapport de force entre l’administration et les syndicats est bien établi. Tous les trois ans, des négociations protocolaires permettent d’ajuster salaires, primes et conditions de travail. Et ce, souvent au prix fort : la seule "prime de flexibilité" a coûté 45 millions d’euros entre 2016 et 2019, selon la Cour des comptes. Les dernières hausses de rémunération, votées en avril 2024, représentent à elles seules 100 millions d’euros par an. Pendant ce temps, les compagnies aériennes doivent annuler des vols et les passagers, eux, faire preuve de patience. Faut-il pour autant remettre en cause ces acquis ? L’administration rappelle les exigences médicales et techniques du métier, et justifie le départ à la retraite à 59 ans – inchangé malgré la réforme de 2023 – par la réglementation européenne. Mais le contraste est saisissant avec d'autres professions publiques, souvent en souffrance. Dans un contexte budgétaire tendu, et alors que la justice, l’hôpital ou l’école peinent à recruter, la situation des contrôleurs aériens interroge. Leur rôle est indéniablement crucial. Mais jusqu’à quel point leur singularité doit-elle primer sur l’équité entre agents de l’État ? __________________________ William ESCORA, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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