CYRIL HANOUNA TOURNE LA PAGE C8 ET REBONDIT SUR W9 ET FUN RADIO

Cyril Hanouna et C8, c’est fini. Après plus d’une décennie à la tête de "Touche pas à mon poste", l’animateur emblématique du groupe Canal+ a tiré sa révérence jeudi soir lors d’une émission spéciale. La chaîne cessera définitivement d’émettre ce vendredi à minuit, marquant ainsi la fin d’une ère pour le trublion du PAF. Mais Hanouna n’a pas tardé à annoncer son avenir médiatique : dès septembre, il rejoindra le groupe M6 pour animer deux émissions quotidiennes, l’une sur W9 et l’autre sur Fun Radio. Une transition qui s’opère alors que son influence médiatique, notamment sur les sujets sociétaux et politiques, n’a cessé de croître ces dernières années.

Loin d’un départ improvisé, cette nouvelle collaboration était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines. Régis Ravanas, directeur général des activités audio du groupe M6, avait d’ailleurs précisé qu’il ne s’agissait "pas d’un projet sociétal ou politique, mais bien de divertissement". Un virage stratégique pour Hanouna, dont l’émission phare sur C8 mélangeait information, débats musclés et séquences de pure comédie. Avec ce changement de cap, l’animateur semble vouloir revenir à un format plus léger, loin des polémiques et des controverses qui ont marqué ses dernières années.

Si cette arrivée dans le groupe M6 marque un nouveau chapitre, Hanouna n’oublie pas son passé. Lors de son dernier "TPMP", il a rendu un hommage appuyé à Vincent Bolloré, actionnaire principal de Canal+, qu’il considère comme "un homme solide, sans qui rien n’aurait été possible". Pourtant, il a choisi de partir, après des semaines de spéculations sur une possible installation sur CStar, autre chaîne du groupe. En parallèle, il a également clarifié sa position politique, écartant toute candidature à la présidentielle de 2027, tout en affirmant que "la France a besoin d’un dirigeant prêt à tout remettre à plat".

En attendant son arrivée sur W9 et Fun Radio, Hanouna n’abandonne pas complètement ses fidèles téléspectateurs. "TPMP" continuera d’exister en streaming sur YouTube et Dailymotion dès le 3 mars, preuve que l’animateur entend bien conserver une place centrale dans le paysage audiovisuel français. Reste à savoir si son transfert vers M6 sera à la hauteur des attentes et si son nouveau positionnement séduira autant que son ancien rendez-vous quotidien.

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LA ROUTE DE L’AUDE DISPARUE, LES ESCALES EN CÔTE DU MIDI PRENNENT LE RELAIS

La "Route de l’Aude", rendez-vous incontournable des amateurs de voile pendant près d’une décennie, a été brutalement stoppée en 2020 par la crise sanitaire. Quatre ans plus tard, un nouvel événement nautique voit le jour sous une autre identité : "Escales en Côte du Midi". Du 8 au 10 mai 2025, cet événement reprendra le large, fidèle à l’esprit d’origine, mais avec une ambition renouvelée.

Lancée en 2011 par René Delsol pour le Centre Nautique de Narbonne-Plage (CNCP), la "Route de l’Aude" s’était imposée comme une croisière conviviale et gastronomique, mêlant passion de la mer et moments de partage. Son succès ne s’était jamais démenti jusqu’à ce que la pandémie de Covid-19 en interrompe brutalement le cours. L’arrêt forcé a eu raison de l’événement, et son créateur a choisi de ne pas relancer l’aventure. Mais l’idée, elle, n’a jamais sombré. C’est aujourd’hui Patrick Larose, navigateur chevronné et administrateur du CNCP, qui remet les voiles en lançant "Escales en Côte du Midi". Avec le soutien de Claude Lebessou, adjoint au maire délégué aux ports, il a imaginé une nouvelle mouture de cette croisière nautique, respectueuse de l’héritage de Delsol, tout en l’adaptant aux attentes actuelles des plaisanciers.

Fidèle à son ADN, l’événement restera une navigation sans compétition, favorisant les échanges entre marins de tous horizons. L’itinéraire prévoit des escales dans les ports de Port-La Nouvelle, Leucate, Guissan et Narbonne, avec un détour par Fleury-d’Aude. L’objectif est clair : raviver la passion du nautisme et encourager la mise à l’eau des bateaux, comme le préconisent les Ports d’Occitanie et la commission navigation de l’Union des Villes Portuaires d’Occitanie (UVPO). "Nous voulons maintenir cet esprit de solidarité en mer, où chacun peut apprendre de l’autre, partager ses expériences et retrouver le plaisir de naviguer ensemble", insiste Patrick Larose. Au-delà de la navigation, la gastronomie occupera une place de choix, chaque journée étant rythmée par un événement culinaire orchestré par des restaurants et traiteurs locaux.

Les inscriptions sont ouvertes, mais limitées à trente bateaux pouvant accueillir entre deux et six personnes chacun. La date butoir est fixée au 9 mars 2025. Le retour de cette aventure en mer signe une volonté forte : celle de préserver l’esprit de convivialité et d’évasion qui a fait le succès de la "Route de l’Aude". Reste à voir si cette nouvelle édition saura retrouver l’enthousiasme d’antan et séduire une nouvelle génération de plaisanciers


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LE TIVOLI AU CARNAVAL DE LIMOUX : UNE BANDE, UNE HISTOIRE, UN SPECTACLE

Dimanche, le carnaval de Limoux s’apprête à vivre un moment haut en couleur avec la sortie de la bande du Tivoli. Depuis 1958, cette bande intergénérationnelle perpétue avec passion une tradition profondément ancrée dans la cité Blanquetière. Formée par des jeunes du quartier, elle s’est imposée au fil des décennies comme un pilier incontournable du carnaval, alliant folklore et créativité sans extravagance excessive.

Chaque année, les membres de la bande du Tivoli préparent dans le plus grand secret le thème qui marquera leur apparition dominicale. Entre convivialité et mystère, l’élaboration du spectacle est un rituel immuable. Si quelques rumeurs circulent parfois sur le sujet choisi, le public découvre réellement l’œuvre collective le jour J, souvent avec émerveillement et amusement. En 2011, la bande s’était notamment illustrée en rendant hommage au Tour de France, dont une étape était partie de Limoux.

Ce jour-là, les carnavaliers s’étaient mués en coureurs cyclistes fantasques, offrant une parodie hilarante d’un peloton aussi mal préparé qu’enthousiaste, multipliant chutes et erreurs sur la ligne de départ. Une prestation qui avait marqué les esprits et confirmé le sens de l’autodérision propre au Tivoli.

Autre marque distinctive de la bande : son audace vestimentaire. Innovateurs dans l’âme, ses membres ont été parmi les premiers à troquer la traditionnelle tunique de Pierrot contre des tenues aux couleurs vives, ajoutant des détails modernisés au costume emblématique du carnaval. Aujourd’hui, leur Pierrot satiné arbore des nuances variées et parfois surprenantes. Quel thème surprendra le public ce dimanche ? Réponse dès 11 heures en place publique.

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INCENDIE NOCTURNE À LIMOUX : UNE INTERVENTION HÉROÏQUE DES SECOURS

La nuit de jeudi à vendredi a viré au cauchemar pour les habitants du 29 rue Jean-Jaurès, à Limoux. Aux alentours de 22 h 30, un incendie s'est déclaré dans un appartement de cet immeuble de trois étages, semant la panique parmi les résidents. Selon les premiers éléments, le feu aurait été provoqué par un radiateur électrique défectueux. Face à une situation qualifiée d'"explosive" par les secouristes, la réactivité des sapeurs-pompiers a été déterminante.

Mobilisant deux véhicules incendie, une grande échelle et plusieurs unités de commandement, les secours ont réussi à contenir les flammes et à éviter une propagation dramatique du sinistre. Quatorze personnes ont été évacuées en urgence, certaines souffrant de légères intoxications dues aux fumées. Le bilan aurait pu être bien plus lourd si l'intervention n'avait pas été aussi rapide et coordonnée. Cet événement relance toutefois la question de la sécurité des installations électriques dans les logements anciens, où les risques d'incendie restent une préoccupation majeure.

Alors que les enquêteurs doivent encore déterminer avec précision l'origine du sinistre, cet incendie rappelle l'importance des vérifications régulières des équipements électriques et des dispositifs de prévention. Le drame évité de justesse pose une question essentielle : nos logements sont-ils suffisamment sécurisés contre le risque incendie ? Une interrogation qui résonne d'autant plus fort à Limoux, où plusieurs bâtiments anciens n'ont pas encore été mis aux normes de sécurité.

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PALOMBE : L’ARRÊTÉ QUI RELANCE LE DÉBAT SUR LA GESTION DES NUISIBLES

Un nouvel épisode s'ajoute au long feuilleton de la gestion du pigeon ramier dans l'Aude. Un arrêté préfectoral signé le 20 février 2025 classe une fois encore cette espèce dans la liste des "espèces susceptibles d’occasionner des dégâts" (ESOD) dans 85 communes du département. Conséquence : la destruction de ces volatiles est autorisée jusqu'au 31 juillet 2025 afin de limiter les dommages aux cultures. Une décision qui suscite autant de soutiens que de controverses.

85 communes de l'Aude autorisées à réguler le pigeon ramier jusqu'en 2025

Ce classement repose sur des données présentées par la Fédération départementale des chasseurs de l’Aude (FDC) lors de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, le 17 janvier dernier. L’argument central reste l'ampleur des pertes agricoles, évaluées à 1,5 million d'euros en 2022. Malgré les méthodes de protection mises en place, aucune alternative satisfaisante n'aurait permis de contenir les dégâts.

Dès lors, l'arrêté vise à cibler les exploitations les plus touchées, principalement situées dans la Piège, le Lauragais, le Carcassonnais et le littoral audois. Entre février et mars 2025, la destruction est permise sans formalité administrative. Du 1er avril au 31 juillet, elle n'est autorisée que sous validation préfectorale individuelle.

Derrière cette décision, une réalité persistante : celle d’un conflit d'intérêts entre agriculteurs et associations de protection de la faune. En 2022, le tribunal administratif de Montpellier avait partiellement suspendu un arrêté similaire après un recours d'une association animaliste. La préfecture et la FDC avaient alors trouvé un compromis en limitant progressivement le nombre de communes concernées.

Cette année encore, la question divise. Les défenseurs de l’environnement s’interrogent sur la pertinence d’une régulation aussi massive et sur ses conséquences écologiques. Les agriculteurs, eux, dénoncent des pertes économiques insoutenables. La régulation de la palombe reste un épineux dilemme : faut-il privilégier la protection des cultures ou celle de la biodiversité ?


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LIMOUX LABELLISÉE "VILLE PRUDENTE" : UN PREMIER PAS OU UN COUP DE COM ?

Lundi 24 février, Limoux a officiellement reçu un "cœur", premier niveau du label "Ville prudente", décerné par l'association Prévention routière. Une distinction qui récompense les efforts entrepris par la municipalité pour renforcer la sécurité routière. Ralentisseurs, voies partagées, marquages au sol… autant de mesures mises en avant par le maire Pierre Durand, fier du travail accompli.

Mais derrière la communication, les habitants s'interrogent : ces avancées sont-elles suffisantes face à l'urgence des infrastructures vieillissantes et aux attentes de la population ?

Chaque jour, près de 18 000 véhicules traversent Limoux, mettant à l'épreuve ses infrastructures. La municipalité a multiplié les initiatives : instauration de zones à 30 km/h, installation de ralentisseurs nouvelle génération près du parc de Cluny, dispositifs de limitation de vitesse route de Malras, et concertation citoyenne pour un aménagement plus sûr.

Un projet de voie pour les mobilités douces est également à l'étude. "Nous avons fait en sorte d'aborder chacun de ces sujets lors des réunions de quartiers pour que les habitants de Limoux soient constructeurs de leur propre sécurité", assure Pierre Durand.

Mais si ces mesures sont saluées, certains riverains estiment qu'elles restent insuffisantes. "C'est bien d'installer des ralentisseurs, mais quand va-t-on s'attaquer au problème des routes dégradées ?", s'interroge un commerçant du centre-ville. La question de la réfection des voiries, maintes fois soulevée, demeure un point sensible. "Les camions qui circulent et traversent Limoux par le Tivoly sont un vrai problème que l'o,n ne peut résoudre, s'exclame un habitant.

L'inauguration du panneau "Ville prudente" a rassemblé six élus, une présence jugée excessive par certains habitants. "Moins de mises en scène, plus d'actions", souffle un Limouxin exaspéré par l'état de certaines rues. "Moins de mises en scène, plus de travail monsieur le maire" poursuit-il.

Dans un contexte pré-électoral, cette distinction pourrait-elle être perçue comme un outil de communication plutôt qu'une réelle avancée ? À moins que le sujet de la prudence soit un message subliminal que Pierre Durand souhaite adresser à ses électeurs, à la veille des prochaines municipales ?

Si le label "Ville prudente" témoigne d'un engagement, il ne doit pas masquer les attentes persistantes en matière de voirie et de sécurité. Une réflexion plus globale et des actions concrètes seront nécessaires pour convaincre pleinement les habitants.

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INCENDIES RÉPÉTÉS À LIMOUX : UNE COÏNCIDENCE OU UN SIGNAL D’ALARME ?

Un bruit sourd, une lueur orangée et une rue plongée dans l’effroi. Ce soir, à 22h30, une explosion a secoué la rue Jean Jaurès, à quelques pas de l’établissement "Le BarJo". Un compteur électrique aurait cédé, provoquant une violente déflagration et un incendie qui a rapidement mobilisé les secours. Les sapeurs-pompiers s’activent pour maîtriser les flammes avant que le feu ne se propage aux habitations voisines, tandis que la gendarmerie veille à maintenir l’ordre face à la foule de curieux rassemblés.

Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Mais l’événement interroge. Depuis plusieurs mois, les incendies semblent se multiplier à Limoux. Pannes électriques, négligences, malveillance ? Si chaque sinistre a sa propre cause, leur répétition intrigue et inquiète. L’état des infrastructures locales est-il en cause ? Certaines installations vétustes pourraient-elles favoriser ces incidents ? Les autorités devront répondre à ces questions, tandis que les habitants expriment leur inquiétude croissante face à ces événements récurrents.

À travers ce nouveau drame évité de justesse, c’est toute la question de la prévention et de la modernisation des réseaux qui se pose. La municipalité, les services de secours et les gestionnaires de réseau ont un rôle clé à jouer pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise. L’explosion de ce soir met en lumière l’urgence d’un diagnostic précis des installations électriques en ville. Dans l’attente d’une enquête approfondie, une certitude demeure : la sécurité des citoyens doit être une priorité absolue.

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OUVERTURE DE LA PÊCHE À LA TRUITE : UNE SAISON MENACÉE PAR LE MANQUE D’EAU

À l’approche de l’ouverture de la pêche à la truite, ce samedi 8 mars, les amateurs devraient être sur le pied de guerre. Pourtant, l’enthousiasme est cette année teinté d’inquiétude. Le manque d’eau dans l’Aude met en péril la faune aquatique et complique la pratique de la pêche.

Claude Raynaud, membre du conseil d’administration de la Fédération audoise, dresse un constat alarmant : des rivières asséchées, des poissons en difficulté et des adhérents qui pourraient déserter les sociétés de pêche locales.

Le bassin-versant de l’Orbieu est particulièrement touché. "À certains endroits, la rivière est complètement sèche", alerte Claude Raynaud. Un phénomène qui s’accentue d’année en année, notamment en raison du pompage pour l’irrigation des vignes. Les espèces les plus fragiles, comme la Sophie, ont déjà disparu.

D’autres, plus résistantes, survivent grâce à des opérations de sauvetage en pêche électrique, permettant de transférer les poissons vers des zones encore en eau. En février, deux tonnes de poissons ont ainsi été récupérées au bief de l’Ognon. Mais ces efforts suffiront-ils à préserver la biodiversité locale ?

L’empoissonnement, lui, se poursuit tant bien que mal. Des lâchers de gardons, de brochets et de black-bass ont été réalisés dans les rares points d’eau encore viables. Pour la truite arc-en-ciel, les plages du Roucadous, Saint-Pierre-des-Champs ou Fabrezan restent les derniers refuges possibles. Mais pour combien de temps ?

Face à cette situation critique, certains pêcheurs pourraient se tourner vers d’autres territoires, mieux préservés, comme la Haute-Vallée. "Il va sûrement y avoir un gros coup de ciseaux dans le nombre d’adhérents", reconnaît Claude Raynaud. L’ouverture de la pêche à la truite s’annonce donc sous tension, avec une question en suspens : combien de temps les rivières de l’Aude pourront-elles encore accueillir des pêcheurs ?


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L'ÉCOLE DE FERRALS S'AGRANDIT : UNE CLASSE SUPPLÉMENTAIRE POUR ACCOMPAGNER LA CROISSANCE DU VILLAGE

L'école communale Arnaud-Beltrame de Ferrals-les-Corbières connaîtra un changement majeur à la rentrée 2025. Alors que plusieurs fermetures de classes sont annoncées dans l'Aude, cet établissement fait partie des rares à voir la création d'un nouveau poste d'enseignant. Une décision qui résulte d'un travail concerté entre la municipalité et la direction des services de l'Éducation nationale (DSDEN), mais surtout d'un constat évident : l'augmentation significative des effectifs scolaires.

En 2023, l'école comptait 80 élèves. Aujourd'hui, ce chiffre a grimpé à 112 inscriptions pour la prochaine année scolaire, porté notamment par l'arrivée de nouvelles familles dans la commune. "On parlait depuis plusieurs mois de cette ouverture de poste-classe", confirme Joël Laporte, directeur académique des services de l'Éducation nationale de l'Aude. Une augmentation des effectifs qui a poussé les enseignants à revoir l'organisation des classes, notamment pour respecter la loi qui interdit de dépasser 24 élèves en grande section, CP et CE1. "Nous avons dû composer avec une classe de CE2, CM1, CM2 à 30 élèves, une situation non viable ", explique le maire, Gérard Barthez.

Avec cette cinquième classe, la moyenne passera de 27 à 22 élèves par salle, une amélioration significative pour le confort des élèves et des enseignants. L'école, qui a déjà connu par le passé une ouverture puis une fermeture de classe, semble cette fois bien préparée à absorber ces fluctuations. Les locaux sont adaptés et peuvent accueillir jusqu'à six classes élémentaires et une de maternelle.

Au-delà de l'aspect purement scolaire, cette expansion est aussi le reflet du dynamisme de Ferrals-les-Corbières. En trois décennies, la population est passée de 1 000 à 1 400 habitants. Deux lotissements ont vu le jour, attirant de nouveaux résidents, dont des familles avec enfants. Si la décision de la DSDEN doit encore être validée le 7 mars, tout indique que cette nouvelle classe a de beaux jours devant elle.

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GUY MOTHE FAIT RIRE CASTELNAUDARY : UNE DÉDICACE PAS COMME LES AUTRES

Ce samedi 1er mars, l'Intermarché de Castelnaudary se transformera en salon du rire et des jeux de mots. L'auteur Guy Mothe, connu pour ses ouvrages humoristiques, sera présent à partir de 9 h 30 pour une séance de dédicace qui promet d'être placée sous le signe de la bonne humeur. Dix ans après avoir fait ses premières signatures à la librairie de la rue de l’Horloge, l’ancien Carcassonnais revient avec de nouveaux recueils aussi malicieux qu'instructifs.

Dans "Cent métiers à rire", Guy Mothe détourne avec finesse et dérision les professions du quotidien. Il joue sur les mots, accumule les situations burlesques et insère des expressions populaires pour mieux caricaturer les métiers. Pharmacien, boulanger, avocat : tous passent sous sa plume affûtée et ironique.

De son côté, "Nouvelles Fantaisies littéraires" propose un cocktail d'actualité revisite avec humour, des fables modernes aux conclusions piquantes et des recommandations littéraires détonantes. Un exercice de style où se mêlent intelligence et légèreté.

Mais Guy Mothe ne se contente pas d'écrire. Passionné par la transmission, il anime des ateliers d'écriture dans les écoles et collèges d'Occitanie, convaincu que la maîtrise de la langue passe par le jeu et la créativité. Son engagement en faveur des jeunes en difficulté fait de lui un auteur accessible, proche de son public.

Avec cette séance de dédicace, il offre aux lecteurs une occasion unique de découvrir son univers tout en partageant un moment de convivialité. Une manière ludique de rappeler que la littérature peut être un formidable terrain de jeu.


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CARCASSONNE : PREMIER FORUM DES ADOS, UN RENDEZ-VOUS ESSENTIEL POUR LA JEUNESSE

Le 7 mars prochain, 350 adolescents de Carcassonne et ses environs se réuniront à l’Hôtel du Département pour une première édition du Forum des Adolescents. Un événement inédit, organisé par la Maison des Adolescents de l’Aude (MDA 11) et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) du Bassin Carcassonnais, qui ambitionne d’apporter des réponses concrètes à une jeunesse en quête de repères. Alimentation, sexualité, santé mentale : autant de sujets cruciaux abordés dans un cadre pensé pour informer et sensibiliser sans culpabiliser.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les professionnels de santé, un adolescent sur cinq dans l’Aude présente des signes de détresse psychologique. Les demandes d’accompagnement ont bondi de 30 % en deux ans, révélant une jeunesse en proie à des angoisses grandissantes, amplifiées par l’isolement, les violences ou encore la précarité. Face à cette réalité, les organisateurs du Forum ont souhaité réunir une quinzaine de partenaires, incluant l’Éducation nationale, des associations locales et des collectivités territoriales, pour proposer une approche préventive et bienveillante.

Au programme : stands interactifs, échanges avec des professionnels, ateliers thématiques et la projection du court-métrage ZAC, traitant de la santé sexuelle et des dangers des addictions. Un débat suivra, animé par des spécialistes, afin d’inciter les jeunes à exprimer leurs doutes et préoccupations. L’objectif est clair : informer sans alarmer, accompagner sans moraliser.

Le Dr Anne Mandonnaud, présidente de la CPTS, insiste sur l’urgence de la prévention dans un territoire où le manque de médecins complique l’accès aux soins : "Ce forum est une opportunité unique de toucher directement les jeunes, de leur offrir des clés de compréhension et d’action pour préserver leur bien-être." Christelle Hortala, directrice de la MDA 11, rappelle quant à elle que nombre d’adolescents ignorent encore l’existence des structures d’aide. "Si nous pouvons leur éviter d’affronter seuls des situations difficiles, alors nous aurons rempli notre mission."

Mais la question demeure : un forum suffit-il pour enrayer les difficultés d’une génération confrontée à des défis sans précédent ? La sensibilisation est une première étape, mais elle doit s’inscrire dans une démarche plus large, impliquant familles, institutions et société. Ce premier Forum des Adolescents a le mérite d’ouvrir la voie. Reste à savoir si, demain, ces jeunes sauront où et à qui s’adresser lorsqu’ils en auront besoin.

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CASSOULET DE CASTELNAUDARY : UNE ENTRÉE TRIOMPHALE AUX GRANDS BUFFETS DE NARBONNE

Le cassoulet de Castelnaudary franchit un cap historique. Le 7 mars prochain, il fera officiellement son entrée aux Grands Buffets de Narbonne, institution gastronomique de renommée internationale. La Grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary sera présente pour célébrer cet événement, qui marque une reconnaissance sans précédent pour ce plat emblématique du terroir audois.

L’intégration de ce mets traditionnel à la carte des Grands Buffets est une victoire pour les défenseurs de son authenticité. Avec plus de 1 000 couverts servis quotidiennement, l’établissement devient un ambassadeur de premier plan pour cette spécialité culinaire. La confrérie a d’ailleurs supervisé avec rigueur le processus d’introduction du plat, organisant des dégustations à l’aveugle pour s’assurer du respect de la recette traditionnelle. Un premier essai n’ayant pas satisfait aux critères exigeants de la confrérie – notamment en raison de l’absence de canard gras – des ajustements ont été demandés avant qu’une seconde dégustation ne vienne valider l’entrée du cassoulet au menu.

Le 7 mars, une cérémonie officielle marquera cette consécration. Une conférence de presse sera suivie d’un chapitre exceptionnel de la confrérie, où Philippe Munos, chef des Grands Buffets, et Louis Privat, fondateur de l’établissement, seront intronisés membres d’honneur. Un banquet clôturera cette journée, mettant à l’honneur le cassoulet de Castelnaudary, désormais promu au rang des classiques incontournables de la gastronomie française.

Cet événement renforce l’attrait de Castelnaudary en tant que destination gastronomique. Située à seulement 45 minutes de Narbonne, la ville pourrait voir affluer de nouveaux visiteurs curieux de goûter ce plat à sa source. « Les gastronomes et épicuriens se déplacent », se réjouit Michel Koelh, grand maître de la confrérie, convaincu que cette reconnaissance propulsera encore davantage le cassoulet sur la scène culinaire nationale et internationale.


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LE DERNIER ADIEU D’UNE CHAÎNE QUI A MARQUÉ SON ÉPOQUE

Ce vendredi 28 février marquera la fin d’une ère pour C8. Après près de deux décennies d’existence, la chaîne du groupe Canal+ s’apprête à disparaître définitivement du paysage audiovisuel français. Condamnée par le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, C8 tirera sa révérence à minuit, laissant derrière elle un pan de télévision marqué par des émissions phares et des personnalités marquantes.

Pour cette ultime soirée, la chaîne mise sur un « zapping de légende », condensé de ses meilleurs moments, pour offrir un dernier adieu à son public fidèle.

Née en 2005 sous le nom de Direct 8 avant de devenir D8 en 2012, puis C8 en 2016, la chaîne a su s’imposer grâce à des programmes emblématiques, à commencer par « Touche Pas à Mon Poste » (TPMP). L’émission phare de Cyril Hanouna, qui a fait les belles heures de la chaîne, a déjà fait ses adieux la veille.

Pour combler cette journée d’adieu, C8 enchaînera rediffusions et best-of, avant de laisser place, dès 19h35, à une grande rétrospective. « La Grande soirée de C8 » promet un retour sur des moments cultes, de « TPMP » au « Palmashow », en passant par « Very Bad Blagues » et « Chez Jordan ». Un choix stratégique qui vise à rassembler une dernière fois les fidèles de la chaîne autour des souvenirs télévisuels les plus marquants.

La disparition de C8 pose néanmoins la question de l’avenir de son animateur vedette, Cyril Hanouna. Si certaines rumeurs l’envoient déjà sur W9 ou Fun Radio, rien n’a encore été officialisé. Qu’adviendra-t-il de son équipe et des anciens chroniqueurs qui ont fait le succès de la chaîne ?

Cette dernière soirée est donc bien plus qu’un simple au revoir : elle symbolise la fin d’une époque pour une certaine idée du divertissement télévisuel populaire. Reste à voir comment ce vide sera comblé dans le paysage audiovisuel français.


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PÊCHE À LA MOUCHE : UN ART À DÉCOUVRIR SUR LE FLEUVE AUDE

La pêche à la mouche fascine par son esthétisme et sa technicité. Le 8 mars prochain, la Fédération Départementale de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de l’Aude (FDAAPPMA 11) offre l’opportunité aux amateurs de nature et de rivières de s’initier à cette pratique lors d’une journée spéciale sur le fleuve Aude. En partenariat avec Clément Coumes, guide de pêche reconnu, cet événement s’inscrit dans une démarche pédagogique et environnementale visant à promouvoir une pêche respectueuse des milieux aquatiques.

Depuis deux ans, la FDAAPPMA 11 multiplie les initiatives pour sensibiliser un public adulte aux différentes techniques de pêche, adaptées aux saisons et aux espèces ciblées. Avec l’ouverture de la pêche à la truite prévue le 8 mars, cette session de découverte arrive à point nommé pour les passionnés souhaitant s’immerger dans cet univers. Les participants bénéficieront d’une approche complète : présentation du matériel, apprentissage des techniques de lancer, explication sur la biologie des poissons et leur habitat. L’objectif est double : transmettre un savoir-faire tout en inculquant une sensibilisation essentielle à la préservation des écosystèmes aquatiques.

Encadrés par des professionnels passionnés, les stagiaires alterneront entre théorie et mise en pratique sur le terrain, adaptée à leur niveau. Une manière de garantir une progression efficace et de permettre à chacun d’acquérir l’autonomie nécessaire à une pratique responsable. Avec un tarif de 60 euros par personne, incluant le prêt du matériel, cette journée immersive s’annonce comme une expérience enrichissante. Les places étant limitées, les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes via la Fédération de Pêche de l’Aude.

À cette occasion, C11.MEDIA sera présent sur les berges de l’Aude, entre Campagne-sur-Aude et Quillan, auprès de Yannick Rivière, moniteur-guide de pêche spécialisé, pour évoquer l’ouverture de la pêche et l’impact des conditions environnementales sur la pratique. Un reportage à suivre pour mieux comprendre les enjeux actuels de la pêche dans l’Aude et le défi de la préservation des rivières.

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LES CARTES POKÉMON FONT TOUJOURS RÊVER : UNE BOURSE D’ÉCHANGE À CASTELNAUDARY

Les fans de Pokémon ont rendez-vous ce samedi 1er mars au magasin King Jouet de Castelnaudary. Comme chaque premier samedi du mois, l’enseigne organise une bourse d’échange de cartes, un événement qui attire petits et grands collectionneurs. Mais cette édition a une saveur particulière : elle intervient dans la foulée du Pokémon Day, célébré chaque 27 février en hommage à la sortie des premiers jeux au Japon en 1996. Une occasion en or pour les passionnés d’étoffer leur collection et de mesurer l’ampleur du phénomène.

Depuis quelques années, l’engouement pour les cartes Pokémon ne faiblit pas. King Jouet affirme avoir écoulé plus d’un million de cartes en 2024, confirmant ainsi l’attrait toujours plus fort pour ces petits morceaux de carton devenus objets de spéculation. Les bourses d’échange, lancées en 2023, ont rassemblé quelque 150 000 collectionneurs dans toute la France.

À Castelnaudary, l’événement se veut avant tout convivial, permettant aux amateurs d’échanger leurs précieuses cartes sans passer par le marché spéculatif parfois décrié. Pour certains enfants, c’est une première immersion dans un univers où la rareté d’une carte peut valoir de l’or. Pour les adultes, c’est parfois l’opportunité de retrouver les cartes de leur enfance et de revivre la fièvre des années 2000.

Ce succès interroge sur la pérennité de la folie Pokémon. Si les ventes explosent et que les collectionneurs se multiplient, la spéculation autour des cartes inquiète. Certains modèles s’arrachent à plusieurs milliers d’euros sur le marché secondaire, créant un écart grandissant entre les joueurs occasionnels et les investisseurs. Pourtant, ces bourses d’échange rappellent l’essence même du jeu : le plaisir de collectionner et de partager. À Castelnaudary comme ailleurs, le Pokémon Day est l’occasion de renouer avec cette passion dans un cadre ludique et accessible à tous.

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L'OULIBO : L'EXCELLENCE OLÉICOLE AU CŒUR DU SALON DE L'AGRICULTURE

Depuis deux ans, la coopérative du moulin oléicole l’Oulibo, véritable fierté de l’Aude, fait le voyage jusqu'à la Porte de Versailles pour représenter l’excellence de l’olive française. Forte de son savoir-faire et de ses 850 producteurs, elle incarne un modèle de coopération agricole qui allie tradition et modernité. Mais derrière ce succès se cachent des défis majeurs qui interrogent sur l’avenir de la production oléicole en France.

Reconnue comme la première confiserie d’olives de tables françaises, l’Oulibo produit près de 450 tonnes d’olives par an, dont une large part est consacrée à l’AOP Lucques du Languedoc. Cette variété, reconnaissable à sa forme allongée et à sa chair tendre, est un fleuron du terroir occitan. L’engagement de la coopérative ne s’arrête pas là : elle propose également entre 75 000 et 120 000 litres d’huile d’olive par an, exclusivement vierge extra, extraite à froid, et sans aucun additif. Une production qui lui a permis d’obtenir, en 2016, le prestigieux label "Entreprise du patrimoine vivant".

Si l’Oulibo attire plus de 100 000 visiteurs par an sur son site, signe d’un engouement pour les produits du terroir, elle n’est pas épargnée par les difficultés qui frappent le monde agricole. Le changement climatique, et notamment le manque d’eau, pèse lourdement sur la production d’huile d’olive. "Nous avons du mal à passer un cap en raison de la sécheresse", confie Jean-Bernard Gieules, président de la coopérative. Une réalité qui pose une question cruciale : comment pérenniser une production locale de qualité face à des aléas climatiques de plus en plus rudes ? L’avenir de l’olive française dépendra sans doute de la capacité des acteurs du secteur à innover et à trouver des solutions durables pour faire face à ces défis.


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UNE CRÈCHE FERMÉE À CARCASSONNE : UNE INFESTATION DE CAFARDS QUI INTERROGE  

L’information est passée presque inaperçue. Pourtant, depuis le 21 février, la crèche Jeanine Milhau, à Carcassonne, a dû fermer ses portes en urgence. Officiellement, la raison invoquée était un "problème technique". Mais selon nos informations, l’établissement aurait en réalité été envahi par des cafards, forçant les autorités à une désinfection complète. Un incident qui soulève des questions sur l’entretien des structures d’accueil de la petite enfance et les mesures de prévention en place.  

Dès la découverte de l’infestation, la direction de la crèche a mis en place un plan d’action rapide. Marine Cazeneuve, directrice générale déléguée à la petite enfance pour Carcassonne Agglo, assure que la situation était sous contrôle et que les nuisibles n’avaient pas atteint les espaces où évoluent les enfants. Toutefois, la décision de fermer l’établissement a été prise immédiatement, et une trentaine d’enfants ont été répartis dans d’autres crèches de la ville. Une mesure rassurante, mais qui interroge sur l’origine du problème. Comment une structure accueillant des enfants en bas âge a-t-elle pu être envahie de la sorte ? Une mauvaise gestion de l’hygiène ? Un problème structurel dans les bâtiments ? Ou un simple incident isolé ?  

Si les autorités locales se veulent rassurantes, l’affaire met en lumière une problématique plus large : celle de l’entretien des crèches et de la vigilance nécessaire pour éviter de telles situations. Le président de Carcassonne Agglo, Régis Banquet, a exigé un nettoyage "du sol au plafond" pour garantir une réouverture dans des conditions optimales dès le 3 mars. Mais cette crise pose une question essentielle : la transparence des établissements face à ce type d’incident. En qualifiant d’abord la fermeture de "problème technique", la communication municipale a-t-elle cherché à minimiser l’affaire ? Une meilleure information des parents et des citoyens ne serait-elle pas préférable pour renforcer la confiance dans ces structures essentielles à la petite enfance ? 


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LES ENFANTS À LA RENCONTRE DES GENDARMES : UNE IMMERSION PÉDAGOGIQUE ET CITOYENNE

À quoi ressemble le quotidien d’un gendarme ? Quels sont les défis qu’il affronte au quotidien ? Une dizaine d’enfants du centre de loisirs de l’école élémentaire Prosper Estieu, à Castelnaudary, a eu l’opportunité d’obtenir des réponses à ces questions lors d’une visite exceptionnelle de la brigade locale, le 20 février au matin. Une initiative qui vise à sensibiliser les plus jeunes aux valeurs de la République, tout en démystifiant une institution parfois perçue comme distante.

Encadrés par leurs accompagnateurs, les élèves ont été accueillis par le lieutenant Christophe Capon et le gendarme Sébastien, qui leur ont ouvert les portes de leur environnement de travail. Dans un échange spontané et interactif, les enfants se sont montrés particulièrement curieux, n’hésitant pas à interroger les militaires sur leur formation, leur équipement ou encore les interventions qu’ils sont amenés à réaliser. De la démonstration de menottes aux explications sur le gilet pare-balles, en passant par la présentation du véhicule de patrouille, chaque élément a suscité fascination et admiration chez ces jeunes visiteurs.

Au-delà de l’aspect ludique, cette rencontre revêt une dimension éducative essentielle. En expliquant leur rôle de protection et de maintien de l’ordre, les gendarmes ont voulu transmettre un message fondamental : la sécurité est l’affaire de tous. Un premier contact qui pourrait, qui sait, éveiller quelques vocations. Mais surtout, une immersion précieuse pour renforcer le lien entre la jeunesse et les forces de l’ordre, dans un climat de confiance et de respect mutuel.


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LIMOUX : L'INQUIÉTUDE GRIMPANTE DES USAGERS DE LA RUE BLÉRIOT FACE À L'INSÉCURITÉ DE LA VOIE PIÉTONNIÈRE

Les aménagements récents de la rue Blériot à Limoux devaient offrir une meilleure sécurité aux piétons, mais ils suscitent aujourd'hui plus de craintes que de soulagement. La fragilité des infrastructures inquiète riverains et usagers, qui pointent du doigt des installations jugées inadaptées face à un trafic routier intense.

Au cœur des critiques, l'utilisation de piquets en bois censés délimiter la zone piétonne. Trop légers, vulnérables aux chocs, ils ne rassurent guère ceux qui empruntent quotidiennement cette voie. "Ce n'est pas sérieux ! Ces piquets ne nous protègent pas du tout. Un véhicule un peu rapide les renverserait sans effort", s'exaspère une résidente. Comme elle, de nombreux habitants redoutent qu'un accident survienne avant qu'une solution durable ne soit mise en place. D'autant plus que la rue Blériot dessert le centre commercial Leclerc, très fréquenté, augmentant le risque d'incidents.

Face à la grogne montante, la municipalité menée par Pierre Durand promet une évaluation supplémentaire de la résistance des matériaux employés. Une analyse technique devrait déterminer si ces installations peuvent effectivement remplir leur rôle ou si des ajustements sont nécessaires.

Mais en attendant des mesures concrètes, l'inquiétude persiste. Une prise de conscience tardive pourrait coûter cher si la municipalité ne réagit pas à temps. Le débat est lancé : faut-il attendre un drame pour renforcer la sécurité de cette voie piétonne ?

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LISA CORTES : UNE ASCENSION PROMETTEUSE POUR LA JEUNE ARTISTE CARCASSONNAISE

Dans l’ombre des projecteurs, une nouvelle étoile de la scène musicale s’impose avec éclat. Lisa Cortes, auteure-compositrice-interprète et productrice originaire de Carcassonne, incarne le visage d’une génération d’artistes autodidactes et passionnés. Son parcours, marqué par une précocité artistique impressionnante, force le respect et suscite l’admiration. À seulement 24 ans, elle est déjà une figure montante de la scène pop française.

Tout commence dès l’enfance pour Lisa. Bercée par un univers musical où se croisent talents locaux et influences internationales, elle compose ses premiers textes à six ans. Inspirée par des artistes comme Mylène Farmer, Kyo ou encore Lady Gaga, elle affine son style et façonne son identité artistique. Son premier véritable tremplin, elle le doit à l’orchestre audois « Chris And Co », qu’elle rejoint à l’âge de dix ans. Cette immersion dans le monde du spectacle forge son expérience scénique et nourrit son ambition. En 2016, sa troisième place au tremplin Jeunes Talents de Carcassonne confirme son potentiel. Elle n’a alors que quinze ans, mais déjà une voix et une plume qui interpellent.

Après un passage formateur à l’Académie Internationale de Comédies Musicales, Lisa se lance en solo en 2022 avec son premier single « Sans toi ». Ce titre, dévoilé en avant-première lors d’un concert de cinq mille personnes, marque le début officiel de sa carrière. En mai 2023, elle franchit une nouvelle étape avec son premier album, « Vendetta », un projet personnel et audacieux. Ses textes, empreints de sincérité, abordent des thématiques fortes, à l’image du harcèlement scolaire qu’elle a elle-même subi. Son clip « Fallait pas », tourné dans son ancien lycée et financé par un crowdfunding, en est l’illustration poignante. Soutenu par Carcassonne Agglo et plusieurs entreprises, ce projet allie engagement et musique, prouvant que Lisa n’est pas seulement une artiste, mais aussi une voix porteuse de messages.

Aujourd’hui épaulée par son agent Christophe Cortes, Lisa continue son ascension. Avec des influences allant de Dua Lipa à Izïa, elle façonne une pop énergique et sensible, bien ancrée dans son époque. Son authenticité et son talent brut séduisent un public grandissant. Si son parcours est encore jeune, il témoigne déjà d’une détermination sans faille. La scène musicale française peut-elle voir en elle l’une de ses futures têtes d’affiche ? L’avenir le dira, mais une chose est certaine : Lisa Cortes est une artiste à suivre de près.

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AGRESSION AU COUTEAU À CARCASSONNE : UNE CHASSE À L’HOMME EST LANCÉE

L’insécurité nocturne frappe encore. Samedi 22 février 2025, aux alentours de 6 heures du matin, trois hommes ont été violemment agressés à l’arme blanche rue Tourtel, en plein centre de Carcassonne. Tous sortaient d’une boîte de nuit lorsqu’ils ont été attaqués. Rapidement, l’enquête a permis d’identifier un suspect, qui reste activement recherché par les forces de l’ordre. Mais que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?

Les faits sont glaçants. Les trois victimes, des militaires du 3e régiment de parachutistes d’infanterie marine (3e RPIMa) de Carcassonne, ont été prises pour cible alors qu’elles quittaient l’établissement de nuit. Si deux d’entre elles ont pu être soignées sur place, le troisième a dû être transporté à l’hôpital. Heureusement, son état n’inspire pas d’inquiétude. Très vite, le parquet de Carcassonne a ouvert une enquête pour violences avec arme. L’identité du principal suspect a été établie, mais ce dernier demeure insaisissable. Une traque est en cours, mobilisant policiers et gendarmes sur le terrain.

Pour l’heure, le mystère reste entier quant aux motivations de l’agresseur. Un simple différend qui aurait dégénéré après une altercation dans la boîte de nuit ? Une rencontre hasardeuse qui aurait mal tourné ? Toutes les pistes restent ouvertes, et l’enquête devra répondre à ces interrogations. Cet acte de violence relance aussi le débat sur la sécurité nocturne dans les centres-villes. Faut-il renforcer la présence policière à la sortie des établissements festifs ? Face à cette montée de l’insécurité, les autorités devront apporter des réponses concrètes.


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BILAN DES SAPEURS-POMPIERS DE L’AUDE : UNE ANNÉE D’ENGAGEMENT ET DE MODERNISATION

La mairie de Castelnaudary a récemment accueilli la présentation du bilan des sapeurs-pompiers du département de l’Aude et du centre de secours de Castelnaudary. Cet événement, présidé par le colonel Magny, chef du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Aude, et le capitaine Thibault Paraire, chef de corps de la brigade de Castelnaudary, a mis en lumière une année d’activité intense et des perspectives ambitieuses pour les secours.

Avec 30 000 interventions en 2024, les sapeurs-pompiers de l’Aude ont fait face à une forte demande, notamment en matière de secours à la personne, qui représente 80 % de leurs missions. Le SDIS repose sur l’engagement de 2 383 agents, dont 2 118 volontaires, 217 professionnels et 49 personnels administratifs et techniques. Pour maintenir un niveau d’excellence, 62 000 heures de formation ont été dispensées en 2024. "Le pompier, soit il se forme, soit il intervient, soit il entretient sa condition physique", rappelle le colonel Magny.

Le budget du SDIS, d’un montant de 45 millions d’euros, est financé en grande partie par le Conseil départemental et soutenu par les communes, avec un apport de 700 000 euros pour la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois.

L’entretien des infrastructures et des équipements demeure une priorité. Le SDIS gère 500 véhicules, 45 centres de secours, ainsi qu’un parc informatique conséquent. La modernisation des systèmes d’alerte et de communication est en cours pour garantir une réactivité optimale.

Le Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) fixe les objectifs des cinq prochaines années : améliorer la disponibilité des pompiers, instaurer des gardes postées dans les centres les plus sollicités, répondre aux défis climatiques et industriels, et adapter l’offre de secours aux évolutions démographiques et médicales. "Les infirmiers protocolisés pourront bientôt réaliser des électrocardiogrammes et mesurer les taux de glycémie et d’intoxication au monoxyde de carbone", précise le colonel Magny.

Le centre de secours de Castelnaudary, quatrième du département en termes d’interventions, a enregistré 1 800 interventions en 2024. Composé d’une centaine de sapeurs-pompiers, dont 80 volontaires, il accueille également 24 jeunes sapeurs-pompiers et plusieurs cadres de la sécurité civile. Environ 2 200 sorties d’engins de secours ont été comptabilisées sur l’année.

Face à l’augmentation des risques, un camion-citerne grande capacité (13 000 litres) sera livré avant l’été 2025. Cet engin, doté d’un démousseur et d’une lance télécommandable atteignant 40 mètres, renforcera la lutte contre les incendies majeurs. Par ailleurs, une formation aux gestes de premiers secours est dispensée à une dizaine d’élèves du lycée Germaine Tillion.

Le centre de secours de Castelnaudary verra aussi ses effectifs renforcés en mars avec l’arrivée d’un sergent et d’un caporal supplémentaires. Une évolution saluée par le maire Patrick Maugard, qui rappelle que la départementalisation du SDIS en 1998 a permis une montée en puissance significative. "Trente ans auparavant, Castelnaudary comptait 4 pompiers professionnels et 40 volontaires. C’est une évolution extraordinaire", souligne-t-il.

L’engagement financier du département en faveur des secours se traduit par une augmentation budgétaire de 18 %, portant à 3 millions d’euros l’apport alloué au SDIS. "La protection de la population est une priorité essentielle", insiste Patrick Maugard, confirmant ainsi le soutien indéfectible des collectivités aux services de secours.


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CARNAVAL DE LIMOUX : QUAND LES MASQUES TOMBENT DANS UNE FRESQUE SATIRIQUE INATTENDUE

Chaque année, le carnaval de Limoux pousse plus loin les limites de la dérision et de la mise en scène humoristique. Cette édition n’a pas failli à la règle : entre un hommage pour le moins surprenant à Bob Marley et une reconstitution scoute détournée avec panache, les Coudenos et Estabousits ont régalé les spectateurs d’une satire haute en couleur. Le réalisme poussé de ces performances interroge sur la frontière entre tradition festive et message subversif.

Les Coudenos ont donné le ton en ressuscitant Bob Marley sur la place de la République, transformée en un temple improvisé du reggae. Au cœur de la scène, la silhouette iconique du chanteur s’est levée de son cercueil, sous les acclamations d’une foule envoûtée par les effluves et les rythmes de "Jamming". Loin d’une simple caricature, ce tableau festif a mis en lumière l’empreinte culturelle persistante du rasta sur plusieurs générations. Un clin d’œil audacieux, teinté d’une douce provocation, qui montre que le carnaval demeure un espace où l’absurde et la nostalgie se croisent habilement.

De leur côté, les Estabousits ont proposé un pastiche des camps scouts, en dressant toiles de tente et feux de camp en plein centre-ville. Ce décor bon enfant a vite basculé dans une farce burlesque, lorsqu'un personnage trouble s’est immiscé dans leur communauté fictive. La panique feinte a donné lieu à une scène désopilante où un cortège de gardes pontificaux, de prêlats et du Pape lui-même sont venus remettre de l’ordre. Un jeu d’ombres et de lumières sur les figures d’autoréférence, qui laisse entrevoir une réflexion plus large sur l’ordre moral et les figures de pouvoir.

Le carnaval de Limoux continue ainsi d’être une scène où l’ironie et le spectacle se mêlent pour mieux interroger notre époque. Si l’exagération est la clé de la tradition carnavalesque, la justesse de certaines mises en scène révèle une société en perpétuel questionnement. Faut-il voir dans ces mascarades une simple réjouissance populaire ou une critique déguisée ? Une chose est sûre : à Limoux, la dérision a encore de beaux jours devant elle.


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CASTELNAUDARY MET LE CAP SUR LE SALON DE L’AGRICULTURE : UNE VITRINE POUR L’AUDE

L’Office de tourisme intercommunal de Castelnaudary s’apprête à faire son grand retour au Salon de l’Agriculture de Paris, les 26 et 27 février. Une opportunité stratégique pour promouvoir un territoire riche et authentique, encore trop souvent réduit à son emblématique cassoulet. Cette participation, menée aux côtés de la Chambre d’Agriculture de l’Aude et de l’Agence du Développement Touristique du département, vise à mettre en lumière l’Aude sous toutes ses facettes.

Avec sa situation privilégiée entre Toulouse et Carcassonne, au carrefour des Pyrénées, du littoral méditerranéen et de la Montagne Noire, Castelnaudary ne manque pas d’atouts. Ce salon, véritable vitrine nationale, sera l’occasion de valoriser son patrimoine naturel, son art de vivre et ses activités touristiques estivales. À travers la nouvelle marque de destination « L’Aude, l’Âme Sud », le département veut séduire un public en quête d’authenticité et d’expériences locales.

L’un des points forts de cette présence sera la mise en avant du terroir audois. Neuf producteurs représenteront les savoir-faire locaux, dont huit labellisés « Marque Pays Cathare ». Des amandes d’Ornaisons aux vins de Fabrezan et Limoux, en passant par les olives de Bize-Minervois et les miels de Montséret, les visiteurs pourront goûter à l’âme gastronomique du territoire. Le célèbre cassoulet de la Maison Escudier sera bien sûr à l’honneur, accompagné de dégustations et d’animations interactives comme un quiz culinaire offrant des bons d’achat aux gagnants.

Cette participation s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance pour l’Aude, où agriculture et tourisme forment un duo indissociable. « L’année dernière, nous avons ressenti un véritable engouement du public pour ces destinations encore méconnues mais qui séduisent par leur diversité », confie l’Office de tourisme de Castelnaudary. Une opportunité à saisir pour inscrire durablement le territoire chaurien sur la carte des destinations incontournables.


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CARCASSONNE : ILS MARCHENT EN ROND POUR DÉNONCER LES ZONES À FAIBLES ÉMISSIONS

Une scène insolite a intrigué les passants ce samedi 22 février devant l’ancienne mairie de Carcassonne. Une douzaine de personnes marchant en rond, l’un derrière l’autre, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Derrière cette mise en scène, un message : s’opposer aux zones à faibles émissions (ZFE) qui restreignent la circulation des véhicules jugés trop polluants.

L’initiative, lancée au niveau national par l'écrivain Alexandre Jardin et le chanteur Daniel Guichard sous le hashtag #çavamarcher, vise à interpeller les élus et l’opinion publique sur les conséquences de cette mesure. "Nous voulons faire réfléchir sur l’atteinte au droit de circuler librement", explique Catherine, une participante. Carcassonne n’est pas directement concernée par la ZFE, qui s’applique aux villes de plus de 150 000 habitants, mais les manifestants s’inquiètent des répercussions pour les habitants des zones rurales ou des petites communes qui doivent se rendre dans ces métropoles. "On va à Toulouse, et là-bas, on n’a plus le droit de rouler avec notre voiture. On fait quoi, on reste chez nous ?", s’interroge Catherine.

Chaque samedi, de 10 heures à midi, ce rassemblement pacifique devrait se répéter devant la mairie. Aucun slogan, aucune pancarte, juste une marche silencieuse pour provoquer le dialogue avec les élus locaux. "Ce n’est pas une manifestation, donc nous n’avons pas besoin d’autorisation. Marcher n’est pas encore interdit", ironise un participant.

Si la ZFE vise réduire la pollution urbaine et encourager des modes de transport plus durables, elle suscite un débat grandissant. Entre nécessité écologique et contraintes pour les automobilistes les plus modestes, la mesure divise. Les marches silencieuses comme celle de Carcassonne pourraient-elles influer sur la politique environnementale ? Le combat de ces marcheurs en rond ne fait que commencer.


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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
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