À BERCY, LA FRANCHISE TVA MET EN DANGER LA MICRO-ÉCONOMIE Ils sont graphistes, artisans, professeurs de yoga ou livreurs à vélo. Invisibles dans les couloirs du pouvoir, mais essentiels à la vie économique du pays. Ce mardi 6 mai, à partir de 9h30, ces travailleurs indépendants sont appelés à se rassembler devant le ministère de l'Économie à Paris. En ligne de mire : la réforme du seuil de franchise en base de TVA, que le gouvernement veut abaisser à 25 000 euros de chiffre d'affaires. Une réunion de concertation est prévue à 10 h entre le cabinet de la ministre déléguée Véronique Louwagie et plusieurs députés. Pendant ce temps, dans la rue, les manifestants entendent bien faire entendre leur désaccord. La mesure, encore au stade de la concertation, inquiète fortement une large part des auto-entrepreneurs. Aujourd’hui, ils peuvent facturer jusqu’à 36 800 € sans avoir à collecter la TVA. Avec un seuil abaissé à 25 000 €, ils devraient reverser une part non négligeable de leurs revenus à l’État, tout en augmentant leurs prix – au risque de devenir moins compétitifs face aux entreprises assujetties plus tôt à la TVA, mais mieux structurées. « C’est une réforme qui pénalise les plus petits et risque de précipiter une vague de cessations d’activité », alerte l’un des collectifs à l’initiative de la mobilisation. Derrière cette protestation, se joue en réalité un rapport de force plus large : celui entre l’administration fiscale et une économie de plus en plus atomisée, portée par des travailleurs qui cumulent parfois plusieurs statuts pour survivre. Le gouvernement justifie cette réforme au nom de l’équité fiscale au sein de l’Union européenne. Mais de nombreux parlementaires – dont Hadrien Clouet (LFI), Charles de Courson (Liot) ou Christine Pires-Beaune (PS) – ont déjà fait savoir qu’ils s’y opposeraient. Pour eux, l’application uniforme de seuils de TVA ne prend pas en compte les réalités sociales et économiques françaises. À l’approche du débat, les regards sont braqués sur Bercy, où se jouera une part du sort de milliers de travailleurs. Reste à savoir si cette mobilisation citoyenne, portée par un tissu entrepreneurial précaire mais résilient, sera suffisante pour infléchir le cap gouvernemental. Le 6 mai sera un test. Un test de solidarité, mais aussi un test de reconnaissance pour ceux qui, bien qu’indépendants, refusent de rester isolés. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci JEUNESSE, SPORT ET VALEURS : LA RECETTE GAGNANTE DU HBCC Il y a des stages qui marquent bien plus qu’une progression sportive. Celui du Handball Club Carcassonnais (HBCC), qui s’est achevé ce vendredi, en fait partie. Une semaine intense, entre entraînements, ateliers éducatifs et défis collectifs, pensée pour faire grandir les jeunes bien au-delà du terrain. En clôture, une séance d’escalade chez UNIBLOC a permis aux participants de repousser une dernière fois leurs limites. Une image forte, à l’image d’un stage où sport et engagement citoyen s’entrelacent, dans un contexte où les valeurs du collectif, du respect et de l’effort trouvent un écho toujours plus nécessaire. Encadrés par une équipe d’entraîneurs dévoués, de services civiques engagés et d’intervenants passionnés, les jeunes stagiaires ont vécu bien plus qu’un simple programme sportif. Au fil des jours, ils ont alterné entre travail physique et échanges sur des sujets concrets : hygiène de vie, gestion du stress, respect des règles et vivre-ensemble. Loin d’un entraînement technique isolé, le HBCC propose une vraie pédagogie de la citoyenneté, avec le handball comme support. Ce stage d’avril s’inscrit ainsi dans une dynamique de transmission, où chaque activité devient un prétexte pour apprendre à coopérer, à persévérer, à s’exprimer. Dans une époque où les écrans captent l’attention et où l’individualisme progresse, ces initiatives prennent tout leur sens. Elles offrent aux jeunes un cadre structurant, porteur de valeurs, loin des pressions sociales habituelles. Le HBCC ne se contente pas d’entraîner, il éduque, accompagne, valorise. L’attente autour du stage d’été est déjà forte, preuve que cette formule séduit. Reste désormais à pérenniser ces actions, à leur donner plus de moyens et de visibilité. Car c’est aussi sur ces terrains-là que se joue l’avenir d’une jeunesse à la recherche de repères, d’écoute et de confiance. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merc CARCASSONNE RÉACTIVE SA LÉGENDE ÉQUESTRE À LA FAJEOLLE Dans un monde où les traditions ont parfois du mal à tenir le rythme, Carcassonne fait figure d’exception. Le 1er mai prochain, l’hippodrome de la Fajeolle s’apprête à renouer avec l’un de ses plus anciens rendez-vous populaires : les courses hippiques. Un événement à la fois sportif, patrimonial et familial, qui fêtera cette année près de 160 ans de galop et de trot, dans une ambiance où le cheval est roi et où l’enjeu dépasse le simple pari. Car ici, c’est toute une mémoire collective qui court. La Fajeolle, unique hippodrome entre Toulouse et Nîmes, attire chaque printemps un public fidèle venu de tout le sud de la France. Entre 1 500 et 2 000 visiteurs sont attendus pour cette édition, preuve que l’ancrage local de l’événement reste solide. Au programme : huit courses, ouvertes aux jeunes jockeys en apprentissage, encadrés par des professionnels. Un choix assumé, qui offre une véritable rampe de lancement à la nouvelle génération des sports équestres. “Ils restent des pros, mais on leur permet de se faire un nom”, insiste François Cazaux, président de l’association organisatrice, qui tient à maintenir cette tradition accessible et porteuse d’avenir. À l’heure où de nombreux petits hippodromes ferment faute de fréquentation ou de moyens, Carcassonne mise sur un format équilibré : sport, jeu modéré et ambiance familiale. Un bon de jeu de 2 euros est même offert sur présentation du flyer officiel, et des animations sont prévues pour les enfants, rappelant que l’hippodrome n’est pas réservé aux initiés. Mais au-delà de la fête, c’est un pan de patrimoine vivant que défend l’événement : celui d’un lien historique entre une ville et ses chevaux, entre le monde rural et la passion équestre. Dans un territoire souvent à la recherche de projets fédérateurs, La Fajeolle rappelle que parfois, il suffit de tendre l’oreille au galop du passé pour dessiner l’avenir. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LA « MAFIA DES VIGNES » FACE À LA JUSTICE : UNE FILIÈRE D’EXPLOITATION AGRICOLE EN PLEINE LUMIÈRE À Camplong et La Digne-d’Aval, ce ne sont pas les ceps de vigne qui posent problème, mais les mains qui les récoltent. Ce lundi 28 avril, le tribunal correctionnel de Narbonne s’est penché sur deux affaires mêlant travail dissimulé, faux papiers et transferts d’argent illégaux, mettant au jour une mécanique bien huilée d’exploitation de la misère humaine. En ligne de mire : trois ressortissants marocains, poursuivis pour avoir orchestré, selon le parquet, un véritable système de servitude moderne. Le ministère public n’hésite plus à parler de « mafia marocaine des vignes », une expression choc qui traduit l’ampleur et la gravité des faits. Le cœur du dossier repose sur une réalité sociale bien connue mais rarement poursuivie avec autant de vigueur. Dans un secteur viticole en mal de bras, la tentation est grande de recourir à une main-d’œuvre peu coûteuse et peu protégée. Ces dernières années, les affaires de travail illégal se sont multipliées dans l’Aude comme ailleurs. Mais à en croire les enquêteurs, ici, ce n’est plus une dérive ponctuelle : c’est une organisation. Fausse promesse d’un avenir meilleur, sociétés écran, cotisations sociales non versées, papiers d’identité falsifiés… Tout est bon pour faire venir des travailleurs dans des conditions indignes. "C’est une vraie criminalité fondée sur l’exploitation des plus vulnérables", a martelé le procureur Éric Camous, appelant à "mettre fin à l’indulgence". Et pour la MSA, partie civile, les conséquences sont claires : un préjudice financier majeur, mais surtout une trahison du modèle social français. Face à des réquisitions lourdes — jusqu’à trois ans de prison et des confiscations de biens —, les avocats de la défense ont plaidé la modération, dénonçant une justice rendue "à titre d’exemple". L’un d’eux a même parlé d’une vision "surnaturelle" des faits. Si le jugement est attendu pour le 19 mai, l’affaire soulève une question plus vaste : celle du modèle agricole français et de son recours croissant à une main-d’œuvre étrangère, précarisée et parfois exploitée. Le système est-il complice par silence ? Le politique peut-il continuer à détourner les yeux ? Et surtout : à quel prix acceptons-nous de remplir nos caves à vin ? __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci NARBONNE, LE 1ER MAI EN LIGNE DE FRONT CONTRE L’EXTRÊME DROITE Ce jeudi 1er mai, Narbonne ne sera pas seulement le théâtre du traditionnel défilé social. Dans l’Aude, département où le Rassemblement national aligne ses députés et affirme son implantation, cette journée prend des allures de confrontation politique. Tandis que Marine Le Pen et Jordan Bardella tiendront un "grand meeting" à l’Arena, les opposants se rassembleront à l’appel du Collectif 1er-Mai pour une riposte antifasciste et sociale. Une mobilisation à laquelle prendra part le porte-voix du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, qui entend faire de Narbonne le symbole d’un sursaut face à la montée de l’extrême droite. La date est tout sauf anodine. Historiquement dédiée aux luttes sociales, le 1er mai est ici réapproprié par deux visions du monde opposées. D’un côté, un parti qui s’affiche en conquérant sur des terres populaires longtemps ancrées à gauche. De l’autre, une coalition de syndicats, d’associations – de la FSU à Attac, de la Ligue des droits de l’homme à Greenpeace – et de militants politiques réunis dans un même cri d’alarme. La présence de Philippe Poutou souligne l’enjeu : "Il faut contrebalancer, montrer qu’il y a une résistance, et reconstruire un cadre unitaire", plaide l’ex-candidat à la présidentielle. Dans un territoire où l’extrême droite engrange les suffrages sur fond de colère sociale, de services publics délaissés et de promesses brisées, le rassemblement du 1er mai cherche à ouvrir une alternative collective et solidaire. Car au-delà du symbole, c’est un rapport de force qui s’installe. Dans l’Aude, le RN a su capter les frustrations : trois députés sur trois, des scores inédits dans des bastions ouvriers ou viticoles. "Ils sont chez eux, disent-ils", déplore Philippe Poutou, tout en pointant un paradoxe glaçant : "Comment en est-on arrivés là, dans un département longtemps terre d’accueil et de luttes ?" La réponse, il la voit dans la casse sociale, les trahisons politiques et l’isolement croissant des citoyens. À quelques mois des municipales de 2026, la bataille s’annonce décisive. "Ce 1er mai doit être un signal", conclut-il. Pas seulement une protestation, mais l’amorce d’un mouvement. Frémissant, fragile, mais nécessaire. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci UN ENGAGEMENT CLAIR POUR LE RASSEMBLEMENT NATIONAL DANS L'AUDE Le lancement de Frontières+, la première plateforme de streaming dédiée à la droite, a attiré de nombreuses personnalités politiques. Cette initiative, visant à promouvoir une droite sécuritaire et plus proche des préoccupations des Français, semblait être l’occasion idéale pour marquer une forte présence des élus du Rassemblement National (RN) dans l'Aude. C'est donc Edgar Montagné qui a pris la parole, illustrant une fois de plus son engagement pour les valeurs du mouvement. L'invitation à Frontières+ ne venait pas d'une décision hiérarchique du parti, mais bien de la Présidente de l’association Réunis pour l’Aude, organisatrice de la rencontre. Edgar Montagné a poliment accepté cette invitation de son plein gré, avec un objectif clair : défendre les valeurs du RN, porter les couleurs de Marine Le Pen et Jordan Bardella, et réaffirmer son engagement envers une droite forte et unie. Par sa participation, il a non seulement mis en avant ses convictions, mais aussi consolidé sa place en tant que représentant déterminé du RN dans la région. L'absence de nombreux élus de droite locaux, en particulier ceux de villes comme Castelnaudary, Limoux, Lézignan, Carcassonne ou Narbonne, soulève des questions. Le lancement de Frontières+ était une occasion unique se de fédérer autour des enjeux locaux et nationaux, mais aussi de démontrer l’unité et la capacité de la droite à s’affirmer. Si les élus locaux ont brillé par leur absence, d'autres figures politiques de droite ont marqué l'événement par leur présence, comme des représentants de Florian Philippot, de Nicolas Dupont-Aignan, Marion Maréchal, ainsi que du RN de Montpellier. Cette diversité de soutiens venus de différents territoires met en lumière l’attrait croissant de la plateforme pour les courants de droite, tout en soulignant le manque de présence de certains élus Audois pourtant appelés à se positionner. Fidèle au Rassemblement National, Edgar Montagné incarne une nouvelle génération politique tournée vers l’avenir. Jeune, dynamique et profondément engagé, il représente un renouveau qui bouscule certains élus installés, parfois plus soucieux de préserver leur position que de répondre aux véritables attentes. En participant au lancement de Frontières+, il a confirmé son rôle de porte-voix du RN dans l’Aude et rappelé qu’il est l’un des visages prometteurs de l’alternance politique locale. Loyal et déterminé, Edgar Montagné s’affirme comme une figure montante d’une droite authentique, à l’écoute des aspirations populaires et prête à incarner le changement. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci NARBONNE : KAYLAH, 12 ANS, PORTÉE DISPARUE DEPUIS CINQ JOURS, L’ÉMOTION GRANDIT Cinq jours sans nouvelles. Cinq jours d’angoisse pour une famille, une ville, un territoire. Kaylah, 12 ans, a disparu le mercredi 23 avril à Narbonne après une dispute avec sa mère. Depuis, aucune trace. Ni appel, ni message. Juste ce silence insoutenable. L’adolescente aurait quitté le domicile familial avec un sac noir Eastpak, un coussin Hello Kitty, un jean bleu foncé et un pull rouge et gris. Depuis cette fugue supposée, son absence s’étire, et l’inquiétude se transforme peu à peu en une onde de choc dans la commune audoise. À quoi tient une disparition ? À un instant de colère ? À une fragilité adolescente ? Ou à un danger plus profond ? Les forces de l’ordre confirment que Kaylah est toujours considérée en fugue, mais ne relâchent pas pour autant la pression. Le commissariat de Narbonne, en lien avec la brigade de protection des mineurs, multiplie les investigations. Quartiers passés au crible, témoignages collectés, images de vidéosurveillance examinées : chaque détail compte. La relation supposée entre la jeune fille et un homme de 18 ans, découverte peu avant sa disparition, est au cœur des préoccupations. Est-elle partie volontairement avec lui ? Est-elle en sécurité ? Ces questions hantent les enquêteurs autant que la mère de Kaylah, bouleversée mais déterminée à alerter l’opinion publique. Sur les réseaux sociaux, les appels à l’aide se multiplient, les partages aussi. Car plus les heures passent, plus la menace de basculement grandit. Au-delà du cas de Kaylah, ce drame soulève un enjeu plus vaste : celui de la vulnérabilité des mineurs et de la réactivité des institutions. Combien de fugues dégénèrent en disparitions inquiétantes ? Quelle prévention, quels soutiens existent face à la détresse adolescente ? Si la majorité des fugues se résolvent en quelques heures, certaines deviennent le point de départ de trajectoires brisées. Il est donc urgent d’agir, de renforcer les dispositifs d’écoute, d’alerte et de protection. Et surtout, de ne jamais banaliser une absence. Car chaque disparition, aussi « probable » soit-elle, mérite une mobilisation totale. Kaylah est peut-être quelque part, en vie, en attente d’un signe. Ce signe, c’est peut-être vous. Toute personne disposant d’informations est invitée à contacter le commissariat de Narbonne au 04 34 36 38 50. __________________________ Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci UN SALON POUR LES COMMUNES, UN SOUFFLE NOUVEAU POUR LES TERRITOIRES C’est un chiffre qui interpelle : 2 000 participants attendus à Limoux, ce vendredi 7 novembre 2025, pour le 4ᵉ salon des communes et des territoires. Un événement d’ampleur départementale, mais à portée nationale, tant il cristallise les enjeux de demain pour les territoires ruraux. Derrière cette mobilisation impressionnante, un objectif clair : replacer la ruralité au cœur du dialogue entre élus, institutions et acteurs économiques. En choisissant Limoux comme point de ralliement, l’Association des Maires de l’Aude (AMA) fait le pari audacieux de l’ancrage local et du décloisonnement. Et si, enfin, la ruralité cessait d’être un angle mort des politiques publiques pour devenir un terrain d’innovation et de solutions ? Le programme, s’il reste partiellement confidentiel, s’annonce déjà riche et structurant. Une centaine d’exposants, des thématiques précises – logement, communication préélectorale, lutte contre la vacance – et surtout une volonté manifeste d’échange. Ce n’est pas un salon vitrine, mais un laboratoire de proximité. "C’est une manière de mettre en commun nos compétences", insiste Éric Ménassi, président de l’AMA. À l’image des précédentes éditions à Carcassonne et Narbonne, Limoux ne servira pas uniquement de décor : le choix du nouveau pôle culturel intercommunal comme lieu d’accueil symbolise cette ambition de long terme. Le maire Pierre Durand, malgré les polémiques autour du coût du projet, y voit une démonstration concrète de l’utilité de tels équipements pour "irriguer" un territoire encore trop souvent sous-doté. Mais l’enjeu dépasse largement les murs. Ce salon est un révélateur. Révélateur d’une volonté politique locale de se rassembler, de se projeter, de s’armer face aux défis contemporains : désertification, fracture numérique, désengagement de l’État. Il est aussi le reflet d’une nouvelle dynamique : celle d’une ruralité qui n’attend plus d’être défendue mais revendique sa place, son rôle, son avenir. En cela, l’édition 2025 à Limoux pourrait bien faire date. Car au fond, la vraie question est là : et si le renouveau de nos territoires passait enfin par ceux que l’on croyait oubliés ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Jou rnaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DRAME AU GOUFFRE DE CABRESPINE : UN HOMME DE 29 ANS TROUVE LA MORT APRÈS UNE CHUTE MORTELLE La beauté majestueuse du gouffre de Cabrespine s’est transformée en théâtre du drame ce lundi 28 avril. Aux alentours de 11 heures, un homme de 29 ans, originaire de Carcassonne, a perdu la vie après avoir chuté d’une passerelle suspendue à près de cent mètres de hauteur. Un geste brutal, peut-être prémédité selon les premiers éléments, qui interroge sur la sécurité de ces lieux spectaculaires et sur les failles invisibles de la détresse humaine. Les secours ont été déployés en urgence : ambulance, hélicoptère du Smur, équipes du Grimp, membres de Spéléo Secours France… tout a été tenté, mais en vain. Le jeune homme, qui visitait le gouffre en compagnie de son père, se serait assis sur la rambarde avant de basculer dans le vide, selon des témoins présents sur place. Le père, effondré, n’a pas assisté à la scène. Pris en charge par les secours et une cellule médico-psychologique, il a été hospitalisé à Carcassonne. Le site a été immédiatement évacué sur ordre du maire et directeur du gouffre, Philippe Clergue, tandis que le plan Orsec niveau 2 était déclenché pour coordonner une opération de secours complexe, mobilisant près de cinquante intervenants. Au-delà de la tragédie humaine, cet événement met en lumière des interrogations majeures. Si la sécurité technique du gouffre de Cabrespine n’est pas remise en cause à ce stade, l’accessibilité des passerelles spectaculaires interpelle. Doit-on renforcer davantage les dispositifs de prévention ? Comment accompagner psychologiquement les visiteurs confrontés à de tels vertiges ? Ce drame rappelle, avec brutalité, que la fascination pour les lieux extrêmes, pourtant magnifiquement aménagés, ne saurait occulter les fragilités humaines parfois invisibles aux regards. À Cabrespine, l'abîme est devenu, le temps d’un instant tragique, le miroir d’un désespoir silencieux. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PRENDRA-T-ELLE LE CONTRÔLE DE NOS VIES ? L’idée relève encore pour certains de la science-fiction. Et pourtant, dans notre quotidien, l’intelligence artificielle s’impose déjà avec une discrétion redoutable. Des assistants vocaux à la reconnaissance faciale, des recommandations sur les réseaux sociaux aux diagnostics médicaux, l’IA infiltre nos vies sans que nous en mesurions toujours l’ampleur. Faut-il s’en réjouir ou commencer à s’en inquiéter ? La promesse d’un monde plus efficace cache-t-elle un glissement vers une société pilotée par des algorithmes ? Derrière les prouesses technologiques, une question s’impose : qui contrôle réellement la machine ? À travers le monde, l’IA façonne de nouveaux usages à une vitesse vertigineuse. Dans les entreprises, elle automatise des tâches, optimise la production et anticipe les comportements des consommateurs. Dans les hôpitaux, elle soutient les médecins dans les diagnostics, parfois avec une précision supérieure à celle de l’humain. Même les administrations publiques s’y mettent, avec des systèmes capables d’évaluer les risques de fraude ou de gérer des flux logistiques complexes. Mais à mesure que les algorithmes apprennent et décident, le rôle de l’humain s’efface. En Chine, le crédit social évalue les citoyens grâce à une IA omniprésente. En France, des logiciels sont déjà utilisés pour orienter les dossiers Parcoursup ou détecter les allocataires supposés frauduleux. À force de déléguer, ne risque-t-on pas d’abandonner notre libre arbitre ? L’IA ne contrôle pas encore nos vies, mais elle en dessine les contours. Derrière chaque avancée se cache une décision politique, économique ou morale. Qui programme ces outils ? Avec quelles intentions ? Et selon quelles valeurs ? L’urgence est là : réguler, encadrer, poser des limites éthiques avant que les logiques économiques ou autoritaires ne prennent le pas. Il ne s’agit pas de refuser le progrès, mais de le gouverner. Car si nous ne reprenons pas la main, c’est bien l’intelligence artificielle — ou plutôt ceux qui la dirigent — qui décideront pour nous. L’avenir n’est pas écrit, mais il se code déjà, ligne par ligne. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LOGEMENTS SOCIAUX À LIMOUX : 3 MILLIONS D'EUROS POUR 12 APPARTEMENTS, UN COÛT QUI FAIT GRINCER DES DENTS À Limoux, la rénovation tant attendue du site historique de la Tour des Marronniers vient de prendre une tournure qui interroge. Avec un budget vertigineux de près de trois millions d’euros pour la construction de seulement douze logements sociaux, le projet porté par Marcou Habitat soulève la polémique. Derrière l’affichage de bonnes intentions, la logique économique semble s’effacer au profit d’intérêts politiques bien placés. Peut-on encore parler de véritable mission sociale quand chaque appartement financé par de généreuses subventions publiques atteint le prix d’un T3 de standing en centre-ville ? Le constat est sans appel. À l’automne 2025, Miguel Beltran, directeur général de Marcou Habitat, lancera les premiers travaux sur un bâtiment historique cédé par la commune il y a quelques années. Coût prévisionnel TTC : 3 millions d'euros, dépassements inclus. Cela représente environ 250 000 euros par logement, quand dans le cœur de Limoux, des appartements subventionnables, parfois en bon état, se vendent autour de 50 000 euros l'unité. De quoi envisager, avec le même budget, la création de 30 logements sociaux plutôt que 12, dans une ville où la demande ne cesse de croître. Les liens personnels entre Jean-Pierre Munich, président de Marcou Habitat et proche du réseau politique local, et Pierre Durand, actuel maire de Limoux, soulèvent des questions légitimes. À travers ce projet, se dessine une opération doublement profitable : revaloriser un patrimoine communal emblématique avant les élections municipales de 2026 tout en sécurisant des subventions du Fonds Vert. Pendant ce temps, ceux qui espèrent un logement social restent sur le carreau. La question dépasse de loin les frontières de Limoux. Le cas des Marronniers illustre un mal français : celui d’une gestion opaque des fonds publics censés soutenir l’habitat social. Lorsque la priorité semble donnée à la restauration du bâti historique plutôt qu’à l’augmentation réelle du nombre de logements accessibles, c’est la finalité même de la mission sociale qui est trahie. Peut-on s'étonner ensuite des retards et du déficit abyssal de logements en France ? À Limoux, comme ailleurs, il serait peut-être temps de se demander si les logeurs sociaux servent d'abord les citoyens... ou les stratégies politiques. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LES FRÈRES KARABATIC À CASTELNAUDARY : UNE SOIRÉE D'EXCEPTION AU SERVICE DE LA JEUNESSE ET DU SPORT À Castelnaudary, le 7 mai prochain, une parenthèse hors du temps s’ouvrira pour les amoureux du handball et les passionnés de parcours inspirants. Deux légendes vivantes du sport français, Luka et Nikola Karabatic, feront escale dans la salle de la communauté de communes pour une soirée unique, mêlant échanges intimes, partage d'expérience et engagement solidaire. Une opportunité rare, à l'heure où les modèles sportifs authentiques se font plus précieux que jamais, de côtoyer ceux qui ont porté haut les couleurs du handball tricolore. La question est posée : qui osera manquer ce rendez-vous d'exception ? Derrière l'événement, une volonté claire : transmettre des valeurs fortes. Organisée à partir de 19 h 30, la conférence débutera à 20 heures avant de se poursuivre, dès 21 h 15, par un cocktail dînatoire au Twickenham Pub, où chacun pourra échanger librement avec les frères Karabatic. Au-delà de la simple rencontre, cette soirée s’inscrit dans un élan solidaire : une grande partie des recettes sera reversée au Fonds de dotation Karabatic Demain, qui œuvre pour des projets dédiés à la jeunesse et au sport, deux piliers d’une société plus inclusive. À 50 euros par personne, le tarif se veut accessible, surtout au regard de la double promesse : vivre un moment privilégié et agir concrètement pour des causes essentielles. Dans une époque marquée par la perte de repères, la parole de champions comme Nikola et Luka, eux-mêmes engagés au-delà des terrains, prend une résonance particulière. Au-delà de l’émotion attendue, cette soirée soulève une interrogation profonde : comment renouer durablement avec des modèles de réussite fondés sur l’effort, la solidarité et la transmission ? En mettant leur notoriété au service d’un projet d’intérêt général, les frères Karabatic donnent une leçon de responsabilité à une jeunesse parfois en quête de direction. Leur venue à Castelnaudary ne sera pas seulement une fête pour les amateurs de sport ; elle sera aussi une invitation à réfléchir sur le rôle que chacun peut jouer pour faire émerger un avenir plus solidaire et engagé. À chacun, désormais, de choisir d’être acteur de cette dynamique ou simple spectateur. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE PEN CONDAMNÉE, BARDIELLA EN RENFORT : LE RASSEMBLEMENT NATIONAL SE MONTRE EN FORCE À NARBONNE Ce jeudi 1er mai, l’Arena de Narbonne accueillera un meeting majeur du Rassemblement National. Marine Le Pen et Jordan Bardella y sont attendus pour galvaniser leurs partisans. Mais derrière les discours et les drapeaux tricolores, une ombre plane sur l’événement : la récente condamnation de Marine Le Pen par le Parlement européen dans une affaire de détournement de fonds publics. À l’approche de l’élection présidentielle de 2027, cette décision pourrait changer la donne. Marine Le Pen pourrait être déclarée inéligible. Et cela fait débat. Dans les rues de Narbonne, l’équipe de *C11.MEDIA* est allée à la rencontre des habitants. Dix citoyens, interrogés de façon aléatoire, ont accepté de se prononcer sur la question : « Marine Le Pen vient d’être lourdement condamnée pour détournement d’argent public. Que pensez-vous d’une éventuelle inéligibilité ? » Leurs réponses, sans filtre, révèlent une société à la fois divisée et exigeante. Certains voient dans cette décision une forme de harcèlement politique, quand d’autres y lisent un signal fort envoyé à tous les responsables publics. « C’est un principe de base : quand on gère l’argent public, on doit être irréprochable », tranche Lucien, artisan. D’autres, comme Camille, mère de famille, s’inquiètent du climat : « Qu’on soit pour ou contre elle, la justice doit rester indépendante. Mais il faut aussi écouter les électeurs. » Ce rendez-vous du 1er mai sera donc bien plus qu’un simple meeting politique. Pour Marine Le Pen, il s’agira de démontrer qu’elle reste la figure centrale de son parti, malgré les obstacles judiciaires. Pour Jordan Bardella, la scène narbonnaise pourrait ressembler à un test grandeur nature : celui d’un possible passage de relais. Dans une région où le Rassemblement National a multiplié les scores élevés aux dernières élections, le pari est clair : montrer que la base militante est intacte, que le combat continue, et que la condamnation n’éteint pas l’élan. Mais une question de fond persiste : peut-on aspirer à la présidence de la République tout en étant frappé par une sanction européenne ? Ce 1er mai à Narbonne, les discours ne manqueront pas d’emphase. Reste à savoir s’ils suffiront à rassurer une opinion publique en quête de clarté, de probité… et de réponses. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’ASIAM : UNE ANNÉE BLANCHE POUR TENTER DE RECONSTRUIRE CE QUI A ÉTÉ BRISÉ. Coup d’arrêt brutal pour l’un des rendez-vous culturels les plus emblématiques du Limouxin. L’association L’Art s’invite à Magrie (Asiam), organisatrice de la manifestation du même nom, a décidé de faire une pause en 2025. La décision, actée le 28 mars à une large majorité (22 voix pour, 2 contre), s’apparente moins à une respiration volontaire qu’à un aveu d’impuissance. Officiellement, il s’agit d’une "année de reconstruction". Officieusement, c’est l’aboutissement d’un lent processus d’effritement : crises internes, épuisement des bénévoles, conflits de gouvernance et soupçons de gestion opaque ont eu raison de l’élan fondateur. En apparence, tout semblait encore possible. Les candidatures d’artistes pour la 23e édition étaient déjà ouvertes. Mais en coulisses, l’Asiam tanguait. Le bureau a été renouvelé à trois reprises en quelques mois. La fatigue, la démobilisation, mais aussi les dissensions profondes ont vidé les rangs. Le départ fracassant de la présidente Christine Barelly, la dénonciation de dysfonctionnements par l’ancien trésorier, les accusations de collusion avec certains médias et la politisation croissante de l’événement ont accentué les fractures. Loin d’un simple manque d’enthousiasme, c’est tout un modèle d’organisation associative qui semble aujourd’hui à bout de souffle. Pourtant, l’Asiam n’a pas dit son dernier mot. L’équipe actuelle assure vouloir repenser le projet, "remettre à plat" son fonctionnement et retrouver l’esprit originel d’une manifestation populaire, ouverte, ancrée dans son territoire. Le 16 avril, une première rencontre artistique autour d’une œuvre de Degas a montré qu’un autre format, plus modeste mais plus sincère, était possible. Ce retour à l’intime pourrait, à terme, réconcilier l’association avec son public. Encore faut-il qu’elle parvienne à restaurer la confiance. Car derrière la suspension de l’édition 2025, c’est bien l’avenir même de l’Asiam qui se joue. Reste une vérité que certains préféreraient taire : cette pause sonne aussi comme un échec personnel pour ses anciens dirigeants. Christine Barelly, présidente démissionnaire et désormais installée en Vendée, n’a jamais caché qu’elle pensait l’Asiam condamnée sans elle. À l’en croire, elle en était la seule garante. Les faits lui donnent aujourd’hui raison. Après un troisième président en moins d’un an, l’association s’effondre sous le poids de ses contradictions. Hélas, là où Barelly passe, l’herbe trépasse. Affaire à suivre… __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci À NOTRE-DAME DE MARCEILLE, DES OLIVIERS MULTICENTENAIRES RETROUVENT UNE NOUVELLE JEUNESSE Peut-on vraiment préserver un patrimoine sans prendre soin de ses racines ? À Limoux, derrière les murs majestueux de la basilique Notre-Dame de Marceille, ce questionnement a trouvé une réponse concrète ce mercredi 23 avril. Une équipe de passionnés s’est donnée rendez-vous pour redonner vie à une quarantaine d’oliviers oubliés, témoins discrets d’une histoire remontant au XVIIe siècle. Entre tradition, transmission et respect de la nature, c’est tout un pan de mémoire locale qui renaît sous les cisailles expertes des oléiculteurs. À l’origine de cette opération, un échange entre l’association des Amis de Notre-Dame de Marceille et la Cavale, la coopérative agricole de Limoux. Ensemble, ils ont voulu conjuguer la préservation patrimoniale et la formation agricole. Les techniciens du Moulin du Sou ont ainsi profité d’une journée de stage pour initier une nouvelle génération d’oléiculteurs aux gestes précis de la taille. Jusqu’ici, les oliviers servaient surtout d’ornement ; désormais, ils sont appelés à produire des fruits à nouveau. Il a fallu alléger, éclaircir, et surtout abaisser des arbres devenus trop hauts pour une récolte efficace. Ce geste technique, loin d’être anodin, vise à rendre les oliviers productifs tout en respectant leur silhouette ancienne. Francis Pagès, président de la Cavale, s’est félicité de ce partenariat, rappelant que ces arbres, mentionnés dès 1660, faisaient jadis partie intégrante des pèlerinages. Au-delà de l’acte agricole, l’enjeu est symbolique : restaurer un patrimoine vivant au cœur d’un site chargé de spiritualité et d’histoire. À l’heure où les campagnes peinent parfois à mobiliser autour de leurs trésors, cette initiative montre qu’un lien entre passé et avenir est encore possible, pour peu qu’on accepte d’y investir temps, énergie et passion. Les fruits pressés donneront naissance à une cuvée spéciale d’huile d’olive, dont les bénéfices serviront à financer la restauration continue de la basilique. Une manière habile et engagée de conjuguer économie locale, formation, et sauvegarde d'un héritage commun. Reste à espérer que cette dynamique inspirera d'autres initiatives pour que, partout, les racines de notre histoire ne soient jamais abandonnées. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DEMANDEURS D’EMPLOI : CE QUI VA CHANGER DANS LES PROCÉDURES DE SANCTION DÈS JUIN C’était une sanction jugée brutale, parfois vécue comme une double peine par les demandeurs d’emploi. Dès le 1er juin, une réforme va changer la donne : l’absence à un rendez-vous ne suffira plus à justifier une radiation automatique. En plaçant la recherche effective d’emploi au cœur du contrôle, France Travail promet un traitement plus équitable et plus humain. Mais cette évolution soulève aussi des questions : comment mesurer objectivement l’implication d’un chômeur dans sa quête de travail ? Jusqu’à présent, manquer une convocation, sans explication immédiate, conduisait à une radiation quasi systématique. Un mécanisme jugé « rude » et « parfois injuste » par Jean-Pierre Tabeur, directeur des parcours d’accompagnement à France Travail. Désormais, le décret introduit la possibilité d’évaluer l’ensemble des efforts fournis par le demandeur d’emploi. S’il peut produire des éléments prouvant sa recherche active – candidatures, entretiens, démarches ciblées –, il pourra éviter la sanction. En lieu et place de la radiation automatique, une "suspension-remobilisation" sera appliquée : une retenue temporaire sur l’allocation, levée dès que les démarches actives reprennent. Cette approche, testée depuis juillet dans huit régions, a montré des premiers résultats encourageants : pas d’augmentation du taux de sanctions, des délais de traitement réduits, et une meilleure productivité constatée au sein de l’organisme. En toile de fond, cette réforme traduit une volonté de refonder la relation entre chômeurs et service public de l’emploi sur une logique de confiance et de responsabilité. Mais elle pose aussi la question délicate de l’équité : comment garantir que les contrôles restent impartiaux, sans créer de nouvelles inégalités entre demandeurs ? Alors que 17 % des chômeurs contrôlés en 2024 ont été radiés, et que la pression demeure forte sur les publics en reconversion ou dans les métiers en tension, l’équilibre entre accompagnement et exigence reste fragile. Si cette réforme constitue une avancée vers un contrôle plus humain, elle impose surtout de renforcer l’accompagnement personnalisé pour éviter que la sanction ne devienne, à terme, une simple formalité administrative déguisée. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE BLOGUEUR AQABABE À LA CHASSE DE XAVIER DUPONT DE LIGONNÈS : QUAND LA FOLIE DES RÉSEAUX S’INVITE DANS UNE ENQUÊTE D’ÉTAT Et si la quête du fugitif le plus célèbre de France basculait dans une traque digne d’un feuilleton numérique ? C’est le pari que s’est lancé Aqababe, blogueur star des réseaux sociaux, en annonçant son intention de retrouver Xavier Dupont de Ligonnès. Avec ses "chipies" — ses abonnés —, il promet de mener sa propre enquête, mobilisant Instagram, mails et voyages à Malte. Mais derrière l’effervescence médiatique, la justice s'inquiète : cette initiative amateur risque surtout d’encombrer une enquête aussi sensible que complexe. Depuis son message posté le 18 avril sur X (ex-Twitter), Aqababe — de son vrai nom Aniss Zitouni — a vu affluer près de 25 000 messages en quelques jours. Encouragés par l’enthousiasme du blogueur, ses fans transmettent photos, témoignages, rumeurs… Des informations qu’il assure filtrer avant de les transmettre aux autorités. Convaincu que Xavier Dupont de Ligonnès a été repéré à Malte, il prépare même un déplacement sur l’île pour "traquer" l’homme soupçonné d’avoir assassiné sa femme et ses quatre enfants en 2011, avant de disparaître dans la nature. Une entreprise qui pourrait sembler anodine, voire louable, si elle n'entraînait pas un flot d’informations parasites pour les enquêteurs officiels. Le procureur de Nantes ne cache plus son irritation, dénonçant une surcharge de travail contre-productive pour la police judiciaire déjà confrontée à l’une des affaires criminelles les plus mystérieuses de France. Au-delà de l’anecdote, cette initiative soulève une question de fond : quelle place donner aux citoyens dans la résolution d’affaires judiciaires ? Si la mobilisation populaire peut parfois relancer des enquêtes, l’amateurisme numérique brouille ici les pistes plus qu’il ne les éclaire. Dans un dossier aussi sensible, où chaque faux témoignage peut ralentir la vérité, l’irruption d’influenceurs transforme la quête de justice en spectacle. À l’heure où la frontière entre information et divertissement devient de plus en plus floue, il est urgent de rappeler que l’enquête criminelle, elle, n’est pas un jeu. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci WEEK-END NOIR DANS L’AUDE : TROIS MORTS SUR LES ROUTES EN QUARANTE-HUIT HEURES Ils étaient livreur, automobiliste ou motard. Ce week-end, trois hommes ont perdu la vie sur les routes audoises, fauchés par des tragédies brutales en l’espace de quarante-huit heures. À Carcassonne, Cuxac-d’Aude et dans les Corbières, leurs destins se sont arrêtés net, rappelant avec violence que l’hécatombe routière, loin de reculer, continue d’endeuiller le département. Depuis le début de l’année, ce sont déjà quinze vies qui se sont éteintes sur l’asphalte de l’Aude, nourrissant un triste bilan. La question est désormais posée : que faire pour enrayer cette série noire ? Samedi 19 avril, à l’aube, un drame a brisé le silence des rues de Carcassonne. Vers 4 heures du matin, un livreur de journaux a violemment percuté un mur devant le Conseil départemental. Les premiers éléments laissent penser à un malaise ayant entraîné la perte de contrôle du véhicule. Malgré l'intervention rapide des secours, l’homme n’a pas survécu à ses blessures. Le même jour, à 19 heures, à Cuxac-d’Aude, c’est une voiture utilitaire qui a quitté brutalement la route dans le quartier des Garrigots, terminant sa course après plusieurs tonneaux dans les vignes. Le conducteur, un jeune Coursannais de 24 ans, a été éjecté et tué sur le coup. Un passager, blessé et sous le choc, a quitté les lieux à pied avant d’être retrouvé par les gendarmes après une vaste opération de recherche mobilisant dix militaires, un maître-chien et un hélicoptère. Enfin, dimanche midi, un motard a perdu la vie sur la D611, près du Château Haut-Gléon dans les Corbières. Pour des raisons encore indéterminées, il a chuté mortellement sans qu'aucun autre véhicule ne soit en cause. Les secours, malgré tous leurs efforts, n’ont pu que constater son décès sur place. Ces accidents successifs, survenus dans des contextes variés, soulignent une réalité alarmante : la route reste un piège mortel, même en l’absence de tiers responsables. Malaise, perte de contrôle, isolement sur les axes secondaires… les causes sont multiples et traduisent à la fois la fragilité humaine et les dangers structurels de certaines infrastructures. Face à ce lourd tribut, les autorités locales sont appelées à redoubler d'efforts en matière de prévention, de sécurisation des axes et de sensibilisation des conducteurs. Chaque accident n'est pas qu'une statistique : c’est une vie fauchée, des familles brisées, une communauté endeuillée. Alors que la belle saison approche, apportant son lot de déplacements et d'insouciance, la vigilance de tous devient plus que jamais une nécessité vitale. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci ÉVASION VIOLENTE À CARCASSONNE : TROIS POLICIERS BLESSÉS PAR DES MINEURS EN GARDE À VUE Scène d'une violence rare ce vendredi 25 avril au commissariat de Carcassonne. Deux mineurs, initialement placés en garde à vue, ont agressé plusieurs policiers avant de réussir à s’enfuir dans un climat de chaos. Rattrapés peu après dans un champ voisin grâce à l'intervention de renforts, ils ont été réincarcérés. Trois fonctionnaires ont été blessés lors de cet affrontement, révélant une nouvelle fois la fragilité des forces de l’ordre face à une violence juvénile de plus en plus décomplexée. Selon les informations recueillies, l'un des policiers présente une fracture du nez, une officier de police judiciaire souffre de blessures au plexus et aux cervicales, tandis qu'un troisième a été violemment frappé au visage. Tous ont été examinés médicalement samedi pour établir la durée de leurs incapacités temporaires de travail (ITT). En fin d’après-midi, les deux adolescents ont été déférés devant le parquet. La réaction du syndicat Alliance Police Nationale 11, par la voix de sa secrétaire départementale Valérie Soum, est sans appel : « Nos collègues ont fait preuve d'un sang-froid exemplaire face à des violences inacceptables. » Elle réclame une réponse pénale « ferme et dissuasive » pour éviter la répétition de tels dérapages. Cette affaire soulève une inquiétude persistante : les commissariats sont-ils encore des lieux sûrs pour ceux qui y exercent leur mission de service public ? L'incident de Carcassonne révèle un malaise plus profond : la multiplication des violences contre les forces de l’ordre, y compris par des mineurs, questionne l'efficacité du système judiciaire face à des actes de plus en plus graves. Faut-il revoir la gestion des gardes à vue pour les mineurs ? Renforcer les dispositifs de sécurité dans les commissariats ? Ou encore repenser la sanction pénale pour envoyer un message clair ? Derrière cet épisode dramatique, c’est toute une société qui se trouve confrontée au défi de restaurer l’autorité et de réaffirmer la valeur du respect des institutions. La réponse judiciaire attendue sera observée de près, car elle conditionnera peut-être, au-delà du simple cas de Carcassonne, la confiance que policiers et citoyens peuvent encore accorder à l'État de droit. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci AUTO-ENTREPRENEURS : NON, ILS NE SONT PAS PRIVÉS DE RETRAITE C’est une idée qui circule encore trop souvent. Celle que les auto-entrepreneurs, ces travailleurs indépendants aux profils multiples, ne cotiseraient pas pour leur retraite. Une perception tenace, alimentée par une méconnaissance des règles sociales et un flou persistant autour du statut. Pourtant, la réalité est tout autre : oui, les auto-entrepreneurs participent bien au financement de leur protection sociale, y compris pour leurs vieux jours. Et dans certains cas, ils y consacrent même la majorité de leurs cotisations. Prenons un exemple concret. Un auto-entrepreneur affilié au régime général – comme c’est le cas pour nombre de professions libérales non réglementées – déclare un chiffre d’affaires mensuel de 1 000 euros. Sur cette base, il devra s’acquitter de 246 euros de cotisations sociales, soit un taux global de 24,6 %. Derrière ce chiffre, une répartition précise : près de 60,6 % de ce montant sont directement destinés à sa retraite. Cela inclut l’assurance vieillesse de base (117,09 €) et la retraite complémentaire (31,98 €), deux piliers qui garantissent, au fil des trimestres, la constitution de droits futurs. Le reste finance la maladie, l’invalidité, la maternité ou encore la CSG/CRDS, comme pour n’importe quel salarié ou travailleur indépendant. Alors pourquoi cette confusion persiste-t-elle ? D’abord parce que les montants cotisés, souvent modestes, reflètent un revenu faible. Un chiffre d’affaires de 1 000 euros ne génère pas, mécaniquement, une retraite pleine. Ensuite, parce que les auto-entrepreneurs ne valident pas toujours quatre trimestres par an – un critère pourtant essentiel pour une retraite complète. Résultat : la perception d’un « trou noir » social alors qu’il s’agit surtout d’un déficit de communication et de compréhension. Il ne s’agit pas d’un vide juridique ou d’un oubli de l’État, mais d’un fonctionnement proportionnel aux revenus, logique mais parfois mal compris. À l’heure où le statut d’auto-entrepreneur séduit de plus en plus de Français – étudiants, retraités actifs, salariés en reconversion – une meilleure information est indispensable. Oui, ce régime est souple. Oui, il implique une certaine précarité. Mais non, il ne condamne pas à une vieillesse sans ressources. Pour que chacun puisse anticiper et compléter sa couverture, des outils existent : rachats de trimestres, cotisations volontaires, épargne retraite. Encore faut-il que ces possibilités soient connues et accessibles. Dans une société où l’indépendance devient un choix professionnel de plus en plus courant, garantir la lisibilité du système est un enjeu de justice sociale. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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À la mi-journée, les quarts de finale annonçaient un duel particulièrement relevé entre les représentants de Pamiers, Cabestany, Libron, Balaruc-les-Bains, Argelès et Béziers. Très vite, la domination catalane s’est imposée, illustrant l’excellence d'une tradition sportive vivace. Après une pause conviviale réunissant plus de 60 convives autour d’un repas chaleureux, la compétition a repris avec sérieux sous les applaudissements. Concentration extrême, stratégies affûtées, gestes millimétrés : chaque joueur semblait animé par l’envie d’inscrire son nom au palmarès d'un tournoi devenu une véritable institution locale. La finale, déplacée sous le boulodrome couvert à cause d'une pluie venue s’inviter à la fête, a offert un suspense haletant. Si Antony Guix et Hugo Caulo, favoris argelésiens, semblaient tenir leur victoire, c'était sans compter sur la pugnacité remarquable de Thierry Rigal et Loïc Sanchez de Cabestany. Au terme d’une bataille intense, menée point par point avec une précision d'orfèvre, ce sont finalement les outsiders qui ont triomphé, dans une explosion de joie légitime. Plus qu'une victoire, cette journée fut un hommage vibrant au sport boules, porté par une organisation sans faille et l'engagement sans relâche des bénévoles de "La Boule Joyeuse". Villemoustaussou, une fois encore, prouve que le sport est aussi un creuset de liens humains, de dépassement et de traditions à préserver. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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En face, une autre équipe catalane, elle aussi affûtée par des heures de compétition, qui a arraché son billet pour la finale dans un dernier match haletant. Dans cet écrin de sport et de tradition, la précision, la tactique et le sang-froid feront la différence.
Bien au-delà d'une simple victoire, cette ultime confrontation symbolise l’attachement d’un territoire à ses valeurs sportives. Ici, à Villemoustaussou, le sport-boules n'est pas qu'une passion : c'est une mémoire vivante, un art de jouer et de se retrouver. Qui, d'Argelès ou de ses voisins, inscrira son nom au palmarès du Challenge Gazel 2025 ? Réponse en direct et en images sur C11.MEDIA, pour un final que l’on promet déjà inoubliable. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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À coups de tirs précis et de stratégies millimétrées, les formations catalanes ont imposé leur supériorité. Leur avance dans les classements provisoires ne doit rien au hasard : elle s’explique par un entraînement rigoureux, une culture du sport-boules profondément ancrée, et une présence massive sur ce tournoi. Les équipes locales, bien qu’animées par une farouche envie de défendre leur sol, peinent à briser l'élan catalan. À l'heure d'entamer les quarts de finale, la question est désormais claire : qui pourra arrêter cette marée rouge et or ? Au-delà du spectacle sportif, ce "Challenge Gazel" révèle une autre réalité : l'importance vitale des événements locaux pour dynamiser les communes rurales. À Villemoustaussou, le sport-boules n'est pas qu'une compétition ; c’est un moment de cohésion, où jeunes talents et vétérans passionnés se retrouvent. En voyant la ferveur qui anime les terrains et les gradins, une certitude s’impose : au-delà des victoires et des défaites, c'est l'esprit de communauté qui sortira grand vainqueur. Reste à savoir si, à la faveur d’un sursaut d’orgueil, les outsiders sauront bousculer les favoris catalans. Réponse en fin de journée. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci VALÉRIE KRUG FACE À LA JUSTICE : MILITANTISME ÉCOLOGIQUE OU INFRACTION PÉNALE ? Le 2 mai prochain, le tribunal correctionnel de Carcassonne accueillera un procès qui cristallise les tensions entre engagement écologique et respect du droit. Valérie Krug, figure locale de la transition écologique, sera jugée pour avoir tagué un pont de la SNCF avec des slogans contre l’autoroute A69. Ce geste militant, revendiqué et assumé, soulève une question brûlante : jusqu’où peut-on aller au nom d’une cause jugée vitale pour l’avenir de la planète ? Les faits remontent au 17 février dernier. Sous l’arche grise d’un pont ferroviaire de Carcassonne, les mots "Stop A69" s’affichaient en grandes lettres. L’action, menée par Valérie Krug et un autre militant d'Extinction Rébellion, visait à dénoncer un projet d’infrastructure lourdement critiqué pour son impact environnemental. Pris en flagrant délit, les deux activistes avaient été interpellés et la SNCF, propriétaire des lieux, avait immédiatement déposé plainte pour dégradations légères. Le procès s'annonce tendu : d'un côté, des citoyens mobilisés pour l'urgence climatique ; de l'autre, la nécessité pour l'État et ses institutions de garantir l'intégrité du patrimoine public. Une mobilisation de soutien est prévue le jour de l'audience devant le palais de justice, mais elle reste pour l'heure discrète, le mouvement Extinction Rébellion n'ayant pas officiellement relayé l'appel. Ce procès interroge sur la frontière, de plus en plus ténue, entre désobéissance civile et transgression des lois. Si le combat de Valérie Krug pour une écologie plus radicale rencontre un écho croissant au sein de l'opinion publique, la question de la légitimité des moyens employés reste entière. Le droit doit-il évoluer face à l'urgence climatique ou l'État doit-il maintenir fermement le cadre républicain ? Au-delà du cas individuel, c’est toute une réflexion sur les formes modernes d’engagement citoyen qui s'impose, à l'heure où les actions de protestation se veulent de plus en plus visibles, percutantes, mais parfois aussi délictueuses. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television À VILLEMOUSTAUSSOU, LE CHALLENGE GAZEL DONNE LE COUP D'ENVOI SOUS UN CIEL INQUIET MAIS UNE AMBIANCE CHALEUREUSE Il est à peine 8h15 ce matin lorsque les premiers tirs résonnent sur les terrains du boulodrome Andrieu à Villemoustaussou. Sous un ciel lourd et menaçant, la 34e édition du Challenge Gazel débute sans attendre, et déjà, l'ambiance est à la fête. Trente-deux équipes, venues des quatre coins de l'Occitanie, sont au rendez-vous : d’Argelès à Millau, de Balaruc-les-Bains à Béziers, toutes ont répondu présent pour ce tournoi devenu incontournable dans le monde du sport boules régional. Sur les jeux extérieurs, les duels s'enchaînent à un rythme soutenu. Les spectateurs, installés autour des terrains, applaudissent les carreaux nets, s'enthousiasment pour les points disputés. Malgré quelques gouttes en début de matinée, la pluie a finalement épargné l’événement, permettant aux compétiteurs d'exprimer pleinement leur talent. Partout, la bonne humeur règne, même si une absence est dans toutes les conversations : celle de Fabien Gazel. Figure emblématique de la Boule Joyeuse, le club organisateur, il n’a pas pu être présent pour raisons de santé. Un moment d’émotion partagé lors du lancement du tournoi, avec une pensée collective et de chaleureux vœux de rétablissement adressés à ce pilier du sport boules local. Ce matin, notre équipe C11.MEDIA a pu mesurer sur place l'attachement profond des joueurs et des passionnés à cet événement, symbole d’une tradition sportive et d’une convivialité préservée. Une passion qui dépasse les frontières communales pour rassembler toute une région. Rendez-vous cet après-midi pour la suite des compétitions et nos premières interviews exclusives des participants, à suivre en direct sur C11.MEDIA. _______________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
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Mai 2025
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