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UNE NOUVELLE ÈRE POUR RPA ? RÉPONSE LE 13 JUIN

31/5/2025

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RPA : UNE RÉVOLUTION DANS L’AUDE QUI NE DIT PAS SON NOM

Chuchotements, regards appuyés, réunions tardives… Chez Réunis pour l’Aude (RPA), l’ambiance est aussi électrique qu’un soir d’élections. À l’approche de son Assemblée Générale Extraordinaire, prévue le 13 juin, l’association "indépendante de tout parti politique qui vise à encourager la participation citoyenne et favoriser le débat démocratique" s’agite dans un silence aussi épais qu’intrigant. La présidente, Nicole Mouche, se fait discrète. Trop discrète, diront certains. Une révolution serait en marche, mais rien ou presque ne filtre. Pourquoi tant de mystère ? Que mijote exactement RPA, si ce n’est une nouvelle ère pour la vie citoyenne dans le département ?
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Une orientation stratégique est en gestation, et les mots qui circulent – “cap”, “vision”, “citoyenneté”.

Depuis plusieurs semaines, les membres du bureau enchaînent les réunions confidentielles. Il y a, c’est sûr, un vent de renouveau. Le socle dirigeant veut se renforcer. On parle de rééquilibrer les rôles, d’élargir les cercles de décision. Mais l’essentiel reste dans l’ombre : une orientation stratégique est en gestation, et les mots qui circulent – “cap”, “vision”, “citoyenneté” – sont aussi flous que prometteurs. À entendre les proches du mouvement, il s’agirait de redonner du souffle à l’engagement local. De réveiller une dynamique associative parfois perçue comme routinière, voire essoufflée. La date du 13 juin cristallise toutes les attentes, car c’est ce jour-là que RPA dévoilera ses intentions. Un changement de gouvernance ? Une ouverture vers de nouveaux profils ? Une plateforme politique en gestation ?

L’enjeu est clair : à l’heure où la défiance vis-à-vis des institutions s’installe, où l’abstention devient chronique, il faut réinventer les cadres de la participation. Réunis pour l’Aude semble vouloir répondre à cet appel. Encore faut-il que cette transformation ne reste pas cosmétique. Dans un département où les fractures sociales et territoriales s’accentuent, les citoyens attendent plus qu’un simple réaménagement interne. Ils veulent des propositions, des actes, une parole forte. Le mutisme stratégique de Nicole Mouche intrigue, mais il pourrait aussi jouer contre elle si les annonces ne sont pas à la hauteur du suspense orchestré.

Derrière cette agitation feutrée, c’est une page qui pourrait se tourner pour Réunis pour l’Aude (RPA). La question, désormais, est de savoir si cette page s’écrira avec les citoyens… ou simplement en leur nom.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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RUBANS, ILLUSION ET ÉLECTIONS : LA VILLE JOUE LA COMÉDIE MAIS PERSONNE N’EST DUPE

31/5/2025

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LIMOUX : QUAND DES RUBANS MASQUENT LE DÉCLIN

Un ciel de rubans multicolores suffirait-il à redonner vie à une ville qui se vide lentement de sa substance ? À Limoux, l’embellie du centre-ville vantée à grands renforts de photos colorées et de déclarations enthousiastes cache une réalité moins chatoyante. Alors que les prochaines élections municipales s’approchent, cette opération de communication, financée conjointement par la mairie et l’Union des commerçants (UCAL), ressemble de plus en plus à un écran de fumée. Un habillage festif qui cherche à détourner l’attention d’un malaise plus profond : celui d’un centre-ville en perte de vitalité, d’un commerce en souffrance, et d’un sentiment d’abandon que partagent de nombreux Limouxins.
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Ces décorations donnent l’illusion d’un dynamisme retrouvé, mais tout est mensonge.

Certes, les rubans suspendus apportent une touche de fraîcheur et de gaieté. Mais que vaut une parure si elle ne masque qu’un corps affaibli ? Les trottoirs sont désertés, les vitrines vides se multiplient, et les infrastructures vieillissent sans véritable plan d’ensemble. Ces décorations estivales, aussi poétiques soient-elles, ne remplacent ni une stratégie urbaine cohérente ni une politique économique durable. Pire : elles deviennent un outil de diversion. Elles donnent l’illusion d’un dynamisme retrouvé, quand les chiffres et les témoignages racontent une toute autre histoire. Derrière les sourires officiels et les publications bien cadrées, combien d’habitants se demandent si cette mise en scène ne vise pas surtout à séduire, sinon tromper, les électeurs ?

Ce qui dérange, ce n’est pas tant l’idée de créer de la beauté en ville. Ce qui inquiète, c’est le silence qui l’accompagne. Aucun débat public, aucun regard critique dans la presse locale, pas même une mise en perspective de cette opération dans le contexte budgétaire actuel. Pourquoi ? Parce que la municipalité participe au financement de certains journaux ? Parce qu’à l’ère des réseaux sociaux et des médias indépendants, la vérité dérange ceux qui ont trop à perdre ? La connivence entre communication institutionnelle et relais médiatique ne fait plus de doute. La presse subventionnée, aux ordres par nécessité économique, peine à questionner le pouvoir local, de peur de mordre la main qui la nourrit. Et pendant ce temps, les citoyens s’habituent à ne plus rien attendre de ceux qui devraient les informer.

La ville mérite mieux qu’un décor. Elle mérite un avenir. Et celui-ci ne pourra naître que dans la transparence, la vérité, et une volonté politique sincère de regarder les problèmes en face. Ces rubans colorés flottent peut-être dans le vent, mais l’indifférence des décideurs, elle, reste solidement ancrée au sol.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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DE CARCASSONNE À COMPOSTELLE : UN VOYAGE EN VÉLO CONTRE LE TEMPS ET LES ÉLÉMENTS

31/5/2025

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À 78 ANS, ROLAND ALVARO RALLIE COMPOSTELLE À VÉLO : UNE LEÇON DE VOLONTÉ ET DE FOI

À l’heure où d’autres préfèrent ralentir le rythme, Roland Alvaro, lui, appuie sur les pédales. À 77 ans passés, l’ancien élu carcassonnais vient de boucler l’un des plus mythiques pèlerinages d’Europe : le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Non pas à pied, mais à vélo. Un VTT, plus précisément. Et 3 500 kilomètres dans les jambes. L’ex-déménageur, magistrat consulaire et figure locale de la vie publique n’a pas choisi la facilité. Ni la discrétion. En deux temps, à l’automne 2024 puis au printemps 2025, il a traversé l’Espagne, affrontant intempéries, imprévus logistiques et canicule. Son arrivée, ce jeudi 29 mai, jour de l’Ascension, coïncide avec l’arrivée massive de 2 700 pèlerins dans la capitale galicienne. Mais son exploit, lui, se distingue par la force d’un engagement personnel.
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L'ancien élu Carcassonnais vient de boucler l’un des plus mythiques pèlerinages d’Europe.

Tout commence à l’automne 2024. Roland Alvaro s’élance avec son beau-frère depuis le monastère de Montserrat, non loin de Barcelone. Ils suivent alors le "Camino Catalan", une route peu fréquentée mais exigeante. En huit étapes, ils rejoignent Pampelune : 530 kilomètres déjà derrière eux. Pour la suite, Roland choisit de partir seul. Nouveau point de départ : Irun, au Pays basque espagnol. Dès les premiers jours, le ciel se déchaîne. Des pluies torrentielles s’abattent sur les routes. Il doit adapter son parcours, redéfinir les étapes, faire preuve de souplesse sans jamais perdre de vue son but. De Guernica à Saint-Jacques, il enchaîne ensuite dix jours de route sous une chaleur écrasante, roulant en moyenne 80 kilomètres par jour. Son chemin croise celui de nombreux pèlerins, dont un groupe de Catalans qui connaissent son village natal, Fortià. Un clin d’œil qui l’accompagne jusqu’au bout du chemin.

Son récit, entre modestie et humilité, témoigne de la ténacité d’un homme qui a fait du dépassement de soi une habitude. Entre les pluies de San Sebastián, les difficultés d’hébergement à Bilbao à cause de la finale de l’Europa League, ou les longues étapes jusqu’à Santander, Roland Alvaro a su faire preuve d’adaptation. Son arrivée à Compostelle le jour de l’Ascension, dans une foule dense, n’a pas terni l’émotion. Au contraire. Ce voyage n’est pas une simple performance sportive : c’est une démarche intérieure, un hommage à la vie, à la foi, à l’endurance. Et peut-être, une invitation pour chacun à croire que, même à près de 80 ans, tout reste possible, si le cœur et l’esprit suivent.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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ABATTAGE RITUEL : CE QUE LA LOI AUTORISE, CE QU’ELLE INTERDIT

31/5/2025

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AÏD-EL-KÉBIR : L'ÉTAT RENFORCE LES CONTRÔLES SANITAIRES ET LÉGAUX AUTOUR DE LA FÊTE

Chaque année, la même question revient : comment concilier foi, tradition et législation ? À l’approche de l’Aïd-el-Kébir, célébrée cette année dans la nuit du 5 au 6 juin, la préfecture de l’Aude rappelle fermement les règles en vigueur concernant l’abattage rituel des moutons. Une pratique profondément ancrée dans la culture musulmane, qui ne peut plus s’exercer librement, à la maison ou dans une cour improvisée. Le cadre est strict, les contrôles renforcés. Le rite religieux, célébrant le sacrifice d’Abraham, doit aujourd’hui passer par les canaux d’un abattoir agréé. Et toute infraction peut coûter cher : jusqu’à six mois de prison et 15 000 euros d’amende.
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Aïd-el-Kébir : la Préfecture rappelle les règles en vigueur concernant l’abattage rituel des moutons.

L’Aïd-el-Kébir n’est pas une fête comme les autres. Elle incarne, pour les musulmans, un acte de foi absolue, une résonance spirituelle avec l’histoire du patriarche Abraham, prêt à sacrifier son fils avant que Dieu ne remplace l’enfant par un bélier. De ce récit fondateur découle le rituel de l’abattage du mouton, dont une partie est destinée aux plus démunis. Mais ce symbole fort, qui fédère chaque année des milliers de fidèles, se heurte aux règles strictes du droit français. Dans l’Aude, les autorités rappellent que seuls les abattoirs agréés, encadrés par les services vétérinaires, sont habilités à pratiquer cet acte. Aucun abattage ne peut se faire ailleurs. Les viandes doivent porter une estampille, preuve de leur inspection sanitaire, et être issues d’un sacrificateur agréé par les instances religieuses.

Au-delà des enjeux de sécurité alimentaire, c’est une question de santé publique, de bien-être animal, mais aussi de respect de l’environnement. Pour prévenir les dérives, le préfet de l’Aude a signé un arrêté interdisant, jusqu’au 8 juin, la détention d’ovins à toute personne non déclarée auprès de l’établissement de l’élevage. Le transport des moutons vivants est également interdit, sauf dérogations précises : abattoirs agréés, cliniques vétérinaires ou exploitations déclarées. En filigrane, un double message : garantir le droit au culte dans le respect des règles communes, et éviter toute clandestinité aux marges de la loi. Si les tensions autour de ce rite sont parfois attisées par des polémiques sur la souffrance animale, l’État privilégie ici une ligne d’équilibre, entre liberté religieuse et ordre public. Une question demeure : cette stricte régulation ne risque-t-elle pas, à terme, de décourager les fidèles ou de faire naître un marché parallèle hors des radars ? À l’heure où les rites ancestraux doivent cohabiter avec les impératifs contemporains, la réponse appartient à la société tout entière.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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CASTELNAUDARY EN DEUIL : UN CONDUCTEUR DE 29 ANS TUÉ DANS UN ACCIDENT NOCTURNE

31/5/2025

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UN NOUVEAU DRAME SUR LA RD 6113 : UN JEUNE AUTOMOBILISTE DE 29 ANS TROUVE LA MORT À CASTELNAUDARY

Il était 2 h 19 ce vendredi 30 mai lorsqu’un appel a brisé le silence de la nuit. Sur la RD 6113, à hauteur de Castelnaudary, un homme de 29 ans venait de perdre la vie, seul au volant de sa voiture. Une série de tonneaux, un véhicule retrouvé sur le toit, un conducteur en arrêt cardio-respiratoire… Et au final, un constat tragique. La violence de l'accident ne laisse aucun doute sur l’issue fatale. Encore un décès sur les routes de l’Aude, département déjà endeuillé à vingt reprises depuis le début de l’année. Pourquoi un tel drame ? Que s’est-il passé sur cette portion de route que des milliers d'automobilistes empruntent chaque jour sans imaginer que le trajet pourrait devenir fatal ?
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Malgré tous les efforts, il n’a pas pu être réanimé.

Les secours ont agi vite. Moins de dix minutes après l’alerte, les pompiers de Castelnaudary étaient sur place, épaulés par les urgentistes du SMUR de Carcassonne et les agents du Département. Pourtant, malgré la rapidité et la coordination exemplaire des secours, l’issue ne pouvait être inversée. Le jeune Chaurien était coincé à l’intérieur, en arrêt cardio-respiratoire. Malgré tous les efforts, il n’a pas pu être réanimé. La gendarmerie, aussitôt présente, a mené les premières constatations : traces de freinage, état du véhicule, conditions météorologiques. L’hypothèse d’une vitesse excessive ou de la traversée d’un animal est envisagée. Les analyses toxicologiques permettront peut-être de mieux comprendre ce qui a fait basculer cette nuit dans l’irréparable.

Ce décès, tragique et brutal, s’ajoute à une longue liste de vies fauchées sur les routes audoises. Vingt morts en cinq mois. C’est un chiffre qui interroge, qui alerte, mais qui peine à mobiliser durablement les consciences. Sommes-nous devenus insensibles à ces bilans mensuels ? À force de se répéter, le mot “drame” perd-il de son poids ? Il est urgent de repenser notre rapport à la route : comportements individuels, infrastructures, prévention. Chaque accident est une tragédie pour une famille, un quartier, une ville. Celui de ce jeune homme de Castelnaudary ne doit pas être une simple statistique de plus. Il doit provoquer une réaction, une prise de conscience, une volonté collective de faire cesser l’hémorragie. L’enquête dira ce qu’il s’est passé. Mais dès aujourd’hui, il faut s’interroger : combien de morts faudra-t-il encore avant d’agir ?

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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LE RÉGIME MICRO ENTREPRISE EN SURSIS : LA FNAE MONTE AU FRONT

30/5/2025

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MICRO-ENTREPRENEURS : LA TVA À 25 000 € REJETÉE ? UNE BATAILLE DÉCISIVE SE JOUE LE 2 JUIN À L’ASSEMBLÉE

Le compte à rebours est lancé. Le 2 juin prochain, l’Assemblée nationale se penchera sur une proposition de loi explosive : celle qui vise à abroger l’abaissement du seuil de TVA à 25 000 euros pour les micro-entrepreneurs. Une mesure technique en apparence, mais dont les conséquences sont bien réelles pour près de deux millions d’indépendants. Derrière ce chiffre se cache une promesse : maintenir un régime simple, accessible, et moteur de création d’activités dans un pays où l’élan entrepreneurial peine à retrouver son souffle. Or, dans l’ombre du débat parlementaire, plusieurs amendements pourraient changer la donne — et fragiliser ce modèle déjà mis à mal par l’incertitude.
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la FNAE appelle à la mobilisation générale. Elle invite les auto-entrepreneurs à écrire aux députés.

Hier, la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE) était auditionnée à l’Assemblée. Un plaidoyer clair, chiffré, et sans équivoque. Pour ses représentants, la stabilité est l’ADN du régime : c’est sa simplicité fiscale et administrative qui le rend attractif. Or, aucune étude n’a démontré que les micro-entreprises, non soumises à la TVA sous un certain seuil, provoqueraient une quelconque distorsion de concurrence. Au contraire : l’introduction d’un seuil aussi bas que 25 000 € risque de décourager de nombreux entrepreneurs. L’Insee le confirme : au premier trimestre 2025, les créations de micro-entreprises ont chuté de 2,4 %. L’alerte est claire. Mais la menace ne vient pas seulement du texte initial : elle se cache dans les amendements.

Trois amendements proposent de maintenir un seuil de TVA abaissé, mais uniquement pour le secteur du bâtiment. Une brèche. Un précédent. Un traitement dérogatoire qui, s’il était adopté, introduirait une rupture d’égalité entre les professions. Un autre amendement, plus discret mais potentiellement lourd de conséquences, appelle à la rédaction d’un rapport global sur le régime des micro-entrepreneurs. Un geste en apparence neutre, mais que la FNAE perçoit comme une arme à double tranchant : en rouvrant le dossier, ce rapport pourrait nourrir les discours les plus hostiles à l’auto-entreprise. Et faire planer à nouveau le doute sur un modèle que les indépendants réclament à la fois simple, lisible et pérenne.

Alors que le débat s’intensifie, la FNAE appelle à la mobilisation générale. Elle invite les auto-entrepreneurs à écrire aux députés pour leur faire entendre la réalité du terrain, loin des fantasmes ou des calculs technocratiques. Le 2 juin, ce ne sera pas seulement une question de seuil. Ce sera un choix de société : celui d’encourager ou non une forme d’entrepreneuriat qui, depuis sa création, a permis à des milliers de Français de se lancer. De vivre. De rebondir. Reste à savoir si le Parlement entendra cet appel.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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QUAND LA LÉGION ÉTRANGÈRE PRÊTE SERMENT POUR LE CASSOULET

30/5/2025

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CASTELNAUDARY : LE CASSOULET SERT D’ARMURE À L’AMITIÉ ENTRE LA LÉGION ET LES TRADITIONS

Quand la tradition culinaire devient symbole d’unité, elle transcende les frontières, les uniformes et les générations. À Castelnaudary, le cassoulet n’est pas seulement une spécialité régionale : c’est un ciment social. À l’occasion du 284e chapitre de la Grande Confrérie du cassoulet, organisé exceptionnellement au château des Cheminières, cette alchimie entre mémoire gastronomique et fraternité militaire a pris tout son sens. Dans une mise en scène à la fois solennelle et chaleureuse, la célèbre confrérie a honoré cinq nouvelles personnalités, civiles et militaires, lors d’un rituel d’intronisation dont l’enjeu dépasse largement le folklore.
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Michel Koelh a remis un chèque de 2 000 euros au colonel Hervé-Bazin, destiné aux “fortes têtes”...

C’est le colonel François Hervé-Bazin qui a ouvert les portes de la cérémonie, en l'absence du chef de corps du 4e Régiment étranger. Le décor, choisi avec soin, avait des allures de passage de témoin : un château, un régiment, une confrérie. Tous unis autour du même plat, humble mais chargé de sens. Sous la houlette de Michel Koelh, grand maître de la confrérie, cinq nouveaux défenseurs du cassoulet ont été adoubés : des figures locales, mais aussi des représentants de la Légion étrangère, comme le caporal-chef Carlos Carstens Péna, le major Laurent Schwartz et le chef de bataillon David Cuvillier. Ces hommes ont prêté serment de défendre « toute leur vie la qualité et la gloire » du cassoulet chaurien. Une promesse symbolique, mais révélatrice de ce que Castelnaudary sait mieux que personne : faire de la convivialité un art de vivre, et de ses traditions, des ponts entre les mondes.

Le repas qui a suivi cette cérémonie a conforté cette alliance. Le cassoulet, préparé par la Maison Escudier, a été servi dans les règles de l’art, avant de céder sa place au célèbre cassoulet glacé signé Tarrade, clin d’œil sucré à une tradition sans cesse réinventée. Mais cette rencontre n’était pas qu’un hommage au terroir. À la fin du repas, Michel Koelh a remis un chèque de 2 000 euros au colonel Hervé-Bazin, destiné aux “fortes têtes”, soutenant ainsi les initiatives du régiment. Ce geste scelle une fois de plus les liens profonds entre la Légion et la ville, entre le devoir et la fête, entre le passé et le présent.

Dans un monde où les repères se brouillent, Castelnaudary réaffirme les siens avec constance. Par son cassoulet, elle raconte une histoire de résistance, d’amitié et de transmission. En intégrant des militaires dans sa confrérie, la ville élargit le cercle, mêle les voix, et rappelle qu’il n’y a pas de culture vivante sans partage. Cette alliance entre soldats et gardiens du goût n’est pas qu’anecdotique : elle illustre une manière de vivre ensemble, de défendre un territoire non pas par les armes, mais par les valeurs qu’on y cultive. Castelnaudary, une fois encore, prouve que sa richesse ne se limite ni à ses casseroles ni à ses casernes.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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Crédit photographique : DR, Image correspondant de la dépêche du midi, Buzee Prod 2025

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CARCASSONNE : UNE PROSTITUÉE DEVANT LA JUSTICE POUR AVOIR “AIDÉ PAR SOLIDARITÉ”

30/5/2025

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PROXÉNÉTISME DE “SOLIDARITÉ” À CARCASSONNE : UNE HISTOIRE D’ENTRAIDE QUI DÉRANGE LA JUSTICE

Peut-on aider d’autres prostituées sans être proxénète ? Hier matin, le tribunal correctionnel de Carcassonne s’est penché sur cette zone grise du droit, dans une affaire aux ramifications anciennes, complexes et transfrontalières. Deux femmes originaires d’Amérique latine — une Colombienne et une Vénézuélienne, toutes deux âgées de 47 ans — étaient appelées à comparaître pour des faits de proxénétisme aggravé remontant à plus de dix ans. Seule l’une d’elles a finalement été jugée. Et son profil, comme les faits reprochés, posent la question d’un “proxénétisme par solidarité”, revendiqué par la prévenue elle-même.
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Une organisation artisanale mais bien structurée, dans laquelle Catalina jouait un rôle clé.

Les faits débutent en août 2013 à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, avec l’interception d’un colis de cocaïne en provenance de Colombie. Cette saisie enclenche une série d’investigations qui mèneront à l’identification d’Angela, une Colombienne soupçonnée de trafic de stupéfiants et de proxénétisme. Écoutes téléphoniques, surveillance, recoupements : la justice met au jour un réseau informel de prostitution opérant dans le sud de la France et en Corse. Angela, mais aussi Catalina, une Vénézuélienne rencontrée à la Jonquera (Espagne), sont soupçonnées d’avoir aidé d’autres femmes à exercer leur activité en louant des appartements, en gérant les prises de rendez-vous avec les clients, et en percevant une rémunération en retour. Une organisation artisanale mais bien structurée, dans laquelle Catalina jouait un rôle clé grâce à sa maîtrise du français. Face au tribunal, elle ne nie pas les faits mais rejette l’étiquette de proxénète : « Ce n’était pas un business, mais de l’entraide entre filles », dit-elle. À la barre, elle insiste : aucune contrainte, aucune exploitation, simplement une organisation mutuelle dans un contexte de précarité partagée.

Ce qui interroge ici, c’est la lecture judiciaire d’un modèle d’autogestion entre prostituées migrantes, qui se disent solidaires, mais tombent sous le coup de la loi. Car le droit français est clair : toute forme d’aide à la prostitution d’autrui peut relever du proxénétisme, puni sévèrement. Pour Catalina, malgré un casier judiciaire vierge, le ministère public a requis six mois avec sursis. Le tribunal, lui, a finalement prononcé une peine de 10 000 € avec sursis. Une sanction symbolique, mais un message ferme. Cette affaire souligne les tensions entre législation pénale, réalités sociales et logiques migratoires. Elle interroge aussi la place laissée aux femmes étrangères dans la gestion de leur corps et de leur autonomie professionnelle. Jusqu’où l’État peut-il ou doit-il tolérer l’organisation de la prostitution entre pairs ? Et à partir de quel moment la solidarité devient-elle une infraction ? La justice, ici, a tranché. Mais le débat, lui, reste ouvert.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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CONGRÈS DU PS : L’AUDE DONNE L’AVANTAGE À FAURE, MAIS RIEN N’EST JOUÉ

30/5/2025

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FAURE PREND SA REVANCHE DANS L’AUDE : LE PS LOCAL REBAT LES CARTES

Le Parti socialiste cherche encore son souffle, mais dans l’Aude, l’élan semble donné. Ce mardi 27 mai, les militants étaient appelés à se prononcer sur les textes d’orientation en vue du congrès du PS. Et si, au niveau national, le duel entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol s’annonce des plus serrés, localement, la dynamique s’inverse. Pour la première fois depuis le congrès de Marseille, le premier secrétaire sortant l’emporte dans ce département historiquement disputé. Une victoire symbolique qui pourrait préfigurer un nouveau rapport de force interne. L’enjeu : la direction d’un parti en quête de clarté, de stratégie, et surtout, d’unité.
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Faure, contesté pour son positionnement ambigu à gauche, semble dans l’Aude avoir su convaincre.

Dans l’Aude, sur 496 inscrits, 490 militants ont voté. Olivier Faure y arrive en tête avec 243 voix, frôlant la majorité absolue (49,6 %). Derrière, son principal rival, Nicolas Mayer-Rossignol, récolte 229 voix (46,7 %). Troisième homme, discret mais non négligeable, Boris Vallaud ne recueille que 18 suffrages (3,7 %), mais son positionnement central pourrait peser dans l’équilibre du second tour. Ce résultat local tranche avec celui du congrès précédent, où Mayer-Rossignol avait devancé Faure dans ce même département. À l’époque, ce dernier n’avait convaincu que 44,9 % des votants, contre 48,5 % pour le maire de Rouen. En un an, les lignes ont donc bougé, et c’est bien Faure qui semble avoir regagné du terrain, notamment grâce au soutien d’élus locaux influents.

C’est peut-être là l’enseignement principal : les alliances comptent plus que les discours. Le secrétaire fédéral Alix Soler-Alcaraz, qui a soutenu Faure, peut se prévaloir d’un taux d’approbation impressionnant (82,6 %) sur son rapport d’activité fédéral. Il est appuyé par des figures départementales comme Hélène Sandragné ou Nicolas Sainte-Cluque. En face, Mayer-Rossignol n’est pas isolé, bénéficiant de l’appui du président de Carcassonne Agglo, Régis Banquet, et de plusieurs figures régionales. Mais l’absence de dynamique nationale, doublée d’une certaine fragmentation des soutiens, pourrait peser. Dans ce contexte, Boris Vallaud se présente en faiseur de roi potentiel. Proposant une ligne de rassemblement, il incarne une voie médiane qui pourrait séduire ceux échaudés par les divisions internes, notamment après le traumatisme du 80ᵉ congrès.

Alors, que nous dit ce vote ? D’abord, que le PS, même affaibli, reste un parti vivant, capable de mobiliser presque la totalité de ses militants. Ensuite, que les équilibres locaux ne sont jamais figés : ils se recomposent au gré des alliances, des stratégies, mais aussi des ressentis. Faure, contesté pour son positionnement ambigu à gauche, semble dans l’Aude avoir su convaincre qu’il reste le mieux placé pour tenir la maison rose. Mais la question demeure : cette dynamique locale peut-elle se traduire au niveau national ? Et surtout, quelle orientation prendra le PS au sortir de ce congrès ? Rassembler, trancher ou réinventer ? À l’heure où la gauche cherche désespérément un cap, les réponses viendront peut-être, paradoxalement, des fédérations les plus enracinées. Comme celle de l’Aude.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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PAVILLON BLEU 2025 : CASTELNAUDARY CONSTRUIT UN TOURISME QUI PREND SON TEMPS

30/5/2025

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CASTELNAUDARY DÉROULE SON PAVILLON BLEU 2025 ET AFFIRME SON VIRAGE ÉCO-TOURISTIQUE

Derrière la bannière bleue, une ambition claire : celle de faire du port de Castelnaudary une vitrine du tourisme durable, ancrée dans la vie locale autant que dans les exigences écologiques contemporaines. Cette semaine, les élus Sabine Chabert et Philippe Guiraud ont hissé le Pavillon bleu 2025, un label exigeant qui consacre une nouvelle fois les efforts engagés. Car derrière le symbole, c’est un projet de fond qui se dessine : attirer, séduire, fidéliser — sans compromettre l’environnement ni l’âme du canal.
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Le Pavillon bleu récompense justement cet équilibre entre attractivité et sobriété.

Le port de Castelnaudary ne se contente plus d’être une escale sur le Canal du Midi. Il est devenu un véritable point de convergence : des touristes à vélo ou en bateau, des animations culturelles, un accueil amélioré, une sécurité accrue. Le Pavillon bleu récompense justement cet équilibre entre attractivité et sobriété. Grâce à un travail rigoureux des équipes municipales et intercommunales, des aménagements ont vu le jour — comme l’installation d’échelles flottantes pour prévenir les chutes accidentelles. L’enjeu est de taille : avec ses 51 anneaux, le port équivaut à l’activité d’un hôtel de 35 chambres à l’année. En 2024, il a généré plus de 7 200 nuitées, apportant une respiration économique précieuse à l’écosystème local.

Mais au-delà des chiffres, c’est une vision du tourisme qui est à l’œuvre. Un tourisme moins rapide, plus respectueux, enraciné dans le patrimoine. Le canal, inscrit à l’UNESCO, n’est pas qu’un décor : il est une colonne vertébrale identitaire et économique. Les événements populaires — les Apéros quai, la Fête du Canal, ou encore le port en lumières — traduisent cette volonté de lier plaisir et durabilité. Pour 2025, le programme s’annonce dense : retour des apéros chaque premier mercredi du mois, escale du festival Convivencia le 11 juillet, et illuminations hivernales prévues le 12 décembre. Reste à savoir si cette dynamique peut encore s’amplifier, sans basculer dans une fréquentation trop massive qui diluerait la qualité de l’expérience.

Dans un contexte où les destinations touristiques rivalisent pour afficher leur “verdissement”, Castelnaudary trace sa propre route, entre authenticité locale et labellisation stratégique. Le Pavillon bleu n’est pas une fin en soi, mais un levier pour repenser la relation entre ville, canal et visiteurs. La clé du succès ? Continuer à associer habitants, commerçants et institutions dans un récit partagé. Car le tourisme durable n’existe que s’il profite à tous et s’inscrit dans la durée. Castelnaudary semble l’avoir compris. Reste à transformer cette intuition en modèle reproductible.

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Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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Crédit photographique : DR, Image Castelnaudary Tourisme © Coline Avargues,  Buzee Prod 2025

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LIMOUX SORT SA MOBYLETTE POUR UN WEEK-END HORS DU TEMPS

29/5/2025

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DEUX TEMPS, MILLE SOUVENIRS : LIMOUX ACCUEILLE LES FANS DE MOB

C’est un vrombissement à peine étouffé, une odeur d’essence mêlée à celle des souvenirs. À Limoux, les 7 et 8 juin prochains, les mobylettes vont reprendre la route, comme au temps des années lycée. Organisé par l’association Moto Quad Passion, le week-end « Sors ta mob » promet une immersion dans un univers vintage où l’on ne célèbre pas seulement une mécanique, mais tout un mode de vie. Une cinquantaine de kilomètres de balades, des moteurs qui pétaradent, des pilotes au sourire franc : cette cinquième édition réunit bien plus que des passionnés de 49,9 cm³. Elle célèbre une époque, une liberté, une jeunesse.
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On partait en virée, sac à dos en bandoulière, l’esprit léger, les cheveux au vent...

Peugeot, Motobécane, Piaggio, Cadix… Ces marques jadis populaires, aujourd’hui nostalgiques, racontent une autre France. Celle où la « mob » était bien plus qu’un véhicule : un rite de passage. À la fois outil de mobilité et symbole d’indépendance, elle fut le premier deux-roues de millions d’adolescents. On l’achetait, on la réparait, on la customisait. On partait en virée, sac à dos en bandoulière, l’esprit léger, les cheveux au vent. Aujourd’hui encore, dans les remises des campagnes ou les garages de passionnés, elles dorment, un peu rouillées, couvertes de poussière, mais jamais oubliées. Régulièrement réveillées par ceux qui n’ont jamais cessé de croire à leur charme d’antan, elles renaissent pour ces rendez-vous à part, entre mécanique et mémoire.

Ce week-end, plus de 200 mobylettes venues des quatre coins de l’Occitanie sont attendues à Limoux. Le point de ralliement ? Le camping municipal, transformé pour l’occasion en village d’animation. Concert gratuit le samedi soir, buvette, restauration, et surtout, trois longues balades encadrées, dans les paysages bucoliques de l’Aude. Régis Gilis, organisateur enthousiaste, compte bien faire vibrer moteurs et cœurs : « Ce n’est pas qu’un rassemblement de motards, c’est une ambiance, une convivialité rare. On revit, on partage, on sourit. » À l’heure où l’on parle de mobilité douce, de retour au local, et de patrimoine populaire, la mobylette réapparaît comme un trait d’union. Elle n’oppose pas passé et futur : elle les relie. Dans ce Limoux à deux temps, c’est la mémoire collective qui redémarre.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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Crédit photographique : DR, Image : Eric Malherbe/Peugeot Motocycles, Buzee Prod 2025

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TRAVAILLER POUR L’INFO LOCALE SANS RÉDACTION : MODE D’EMPLOI

29/5/2025

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DE NOUVELLES VOIX POUR L’INFO : LES JOURNALISTES INDÉPENDANTS EN QUÊTE DE RECONNAISSANCE

Ils ne sont rattachés à aucune rédaction, n’obéissent à aucune ligne éditoriale imposée, et pourtant, ils informent, enquêtent, racontent le monde. Les journalistes indépendants, longtemps considérés comme des figures périphériques, deviennent aujourd’hui des acteurs centraux du paysage médiatique. C’est à eux que Ludovic Beuzeron consacre son Guide pratique des journalistes indépendants, un ouvrage inédit qui dresse un panorama clair et engagé de cette profession en mutation.

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Cet ouvrage vous explique que la pratique du journalisme indépendant ne signifie pas amateurisme.

Au fil des pages, l’auteur explore les réalités concrètes du journalisme non salarié. Qui sont ces professionnels qui travaillent pour leur propre compte, souvent en tant qu’auto-entrepreneurs ou membres de collectifs ? Comment exercent-ils leur métier sans être intégrés à une entreprise de presse ? Ludovic Beuzeron répond en s’appuyant sur des exemples concrets et des cas de figure variés, en montrant que la pratique indépendante ne signifie pas amateurisme. Bien au contraire. Ces journalistes sont animés par une exigence de rigueur et un attachement profond aux principes éthiques du métier. Leur indépendance, parfois contrainte, devient un choix assumé, en lien avec un besoin croissant de liberté éditoriale.

Le livre aborde également les défis structurels auxquels sont confrontés ces professionnels : précarité des revenus, reconnaissance institutionnelle, accès à la carte de presse. Face à ces difficultés, des réponses émergent. La création récente de la Fédération Nationale des Journalistes Non-Salariés et Médias Indépendants (FNJMI) en est une illustration concrète. Ce syndicat entend défendre les droits de ces travailleurs de l’information, souvent isolés, en leur offrant un cadre collectif et des ressources pour pérenniser leur activité. L’ouvrage de Beuzeron s’impose ainsi comme un outil de formation, mais aussi comme un manifeste pour une profession en quête de nouveaux repères.

En filigrane, c’est toute la question du journalisme contemporain qui se dessine : comment continuer à exercer ce métier avec rigueur, indépendance et impact, dans un environnement économique et numérique en constante évolution ? Le Guide pratique ne se contente pas d’y répondre. Il invite chacun, professionnel ou citoyen, à repenser le rôle de l’information dans notre société, et à reconnaître la diversité des formes d’engagement journalistique qui en découlent.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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SPORT BOULES : LE TRIOMPHE ÉMOUVANT DE LA BOULE JOYEUSE DE VILLEMOUSTAUSSOU

29/5/2025

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LE BOUCLIER DES AS EST DE RETOUR : VILLEMOUSTAUSSOU RÉÉCRIT L’HISTOIRE DU SPORT BOULES

Ils l’ont fait. Vingt-sept ans après leur premier exploit, les joueurs de La Boule Joyeuse de Villemoustaussou (BJV) ramènent une nouvelle fois le Bouclier des AS à la maison. Cette sixième victoire historique dans le championnat départemental de Sport Boules n’est pas qu’un simple trophée : c’est un acte de mémoire, un cri du cœur et un symbole d’une passion transmise de génération en génération. Dans la chaleur d’un samedi Narbonnais, sur des terrains gorgés d’émotion, Villemoustaussou a écrit l’une des plus belles pages de son histoire sportive.
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Cette victoire est un hommage à Jean Louis Gazel, mon ami de longue date souligne Albert Escoute.
Le club, détenteur du record absolu de la compétition toutes catégories confondues, signe cette saison un retour en grâce éclatant. L'équipe de la BJV, emmenée par Cédrique Jové, a dominé avec brio la finale du championnat des AS. Une victoire au goût singulier, marquée par l'absence d’un pilier de toujours : Jean Louis Gazel, décédé en novembre dernier. Présent lors des premiers matchs de poule, il devait jouer en duo à Narbonne avec son ami Albert Escoute le jour même de sa disparition. L’émotion, vive et partagée, a traversé toute la compétition. Pour Fabien, responsable des relations presse du club, la victoire est un hommage : « C’est une victoire pour mon père. Même absent, il était là. Je remercie mes coéquipiers d’avoir accepté de porter les tee-shirts à son nom. » Un geste simple, mais fort, initié par Cédrique et Sylvain, qui résume l’état d’esprit du groupe : solidarité, respect, mémoire.

Dans l’arène, les gestes ont parlé d’eux-mêmes. Albert Escoute, dernier partenaire de Jean Louis et ami de plus de 25 ans, n’a pas pu retenir ses larmes après sa victoire décisive au point ciblé, remportée 7 à 3. Ce moment d’intense émotion a trouvé son écho dans la remise du Bouclier, cérémonie teintée de souvenirs et de silences éloquents. Et pourtant, malgré les absents, l’équipe n’est pas orpheline. La relève est là, bien ancrée, avec Régis, Fabien, et la jeune Mathilde, promesse de demain. Cette cohésion intergénérationnelle donne à la BJV un supplément d’âme. Le club n’est pas qu’un groupe de joueurs : c’est une famille sportive, une communauté tissée de souvenirs et d’avenir.

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Le club, détenteur du record absolu de la compétition toutes catégories confondues.

Mais derrière la victoire, une question s’impose : que représente encore un club comme La Boule Joyeuse aujourd’hui ? Dans un monde sportif de plus en plus formaté, où la performance écrase parfois le sens, la BJV incarne une autre voie. Celle d’un sport populaire, enraciné, qui donne du temps au lien humain. Un club où l’on apprend à perdre ensemble, à gagner pour les autres, à transmettre sans relâche. À l’approche du championnat régional à Nîmes, prévu le 29 juin, l’équipe avance forte de cette dynamique. Elle portera haut les couleurs de Villemoustaussou, mais aussi celles d’un modèle associatif vivant, où chaque victoire est celle d’un village tout entier. Car oui, dans la liesse comme dans le deuil, la Boule Joyeuse continue de rouler. Et tant qu’il y aura des terrains, elle ne s’arrêtera pas.
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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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UN AIR DE FÊTE ET DE TERROIR POUR LE RETOUR DE LA CERISE À TRAUSSE

29/5/2025

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À TRAUSSE-MINERVOIS, LA CERISE FAIT SON GRAND RETOUR CE DIMANCHE

Un noyau de tradition, un cœur de terroir. Ce dimanche 1er juin, la petite commune de Trausse-Minervois, nichée entre Carcassonne et Narbonne, renouera avec l’un de ses rendez-vous les plus attendus : la Fête de la Cerise. Depuis dix-huit ans, ce moment festif rassemble habitants, producteurs et visiteurs autour d’un fruit rouge devenu emblème local. Mais au-delà de la convivialité, cette fête révèle une volonté claire : défendre l’agriculture de proximité et rappeler que derrière chaque cerise, il y a des visages, des savoir-faire et des territoires à préserver.
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Une cinquantaine de producteurs seront présents ce dimanche, dès 9 h.

Au pied de la Tour Trencavel, symbole historique du village, élus et organisateurs ont donné le ton. La maire de Trausse a souligné "le côté convivial" de l'événement, où se rencontrent les producteurs et les consommateurs dans une ambiance populaire. De son côté, André Bonnet, vice-président de Carcassonne Agglo, a insisté sur le soutien apporté par l’intercommunalité à l’agriculture locale, malgré une compétence qui n’est pas obligatoire. "C’est une volonté forte du président Régis Banquet", a-t-il affirmé, évoquant le projet alimentaire territorial comme preuve de cet engagement. Une cinquantaine de producteurs seront présents ce dimanche, dès 9 heures, pour proposer cerises, fruits, légumes, fromages, vins et autres produits du cru. À leurs côtés, des artisans-créateurs enrichiront le marché de leur talent. L’association organisatrice, par la voix de Sophie Taillefer, promet une journée festive ponctuée par les bandas, des animations gratuites et, point d’orgue immanquable, le célèbre concours de lancer de noyaux.

Au-delà du folklore, cette fête incarne un enjeu crucial : valoriser les circuits courts et soutenir une agriculture en mutation. Face aux pressions économiques, climatiques et sociétales, les producteurs doivent sans cesse s’adapter. Ces événements offrent une visibilité précieuse à leur travail, mais posent aussi une question de fond : comment garantir l’avenir de l’agriculture locale dans un monde globalisé ? En maintenant ces rendez-vous, les communes rurales affirment leur rôle dans la cohésion sociale, le développement économique et la préservation du patrimoine. À Trausse, la cerise ne tombe pas loin de l’arbre : elle rappelle que le goût, l’engagement et la tradition peuvent encore faire recette.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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L’ASCENSION : UNE FÊTE CHRÉTIENNE QUI RÉSISTE AU TEMPS LAÏC

29/5/2025

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POURQUOI L’ASCENSION RESTE UN JOUR FÉRIÉ MAJEUR EN FRANCE

Chaque année, le jeudi de l’Ascension vide les écoles, ralentit les services publics et remplit les routes de vacanciers. Mais que signifie réellement cette journée que la République, pourtant laïque, continue de sanctuariser dans son calendrier ? L’Ascension, célébrée quarante jours après Pâques, commémore l’élévation du Christ au ciel. Une fête chrétienne parmi d’autres. Pourtant, elle reste ancrée dans notre vie quotidienne, autant que le 14-Juillet ou le 1er-Mai. Pourquoi une célébration religieuse bénéficie-t-elle encore aujourd’hui d’un statut si particulier dans un pays qui proclame la séparation de l’Église et de l’État depuis 1905 ?
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L’Ascension incarne le paradoxe français entre mémoire religieuse et société laïque.

L’origine de l’Ascension remonte aux premiers siècles du christianisme. Elle marque la fin de la présence terrestre du Christ, selon les évangiles, et ouvre le temps de l’Église guidée par l'Esprit. Pour les croyants, cette montée au ciel symbolise l’espérance d’un salut universel. Dans les faits, la fête s’est rapidement imposée dans la tradition chrétienne occidentale. Dès le IVe siècle, elle figure dans les grandes célébrations liturgiques. En France, son inscription dans les jours chômés est bien plus récente. Il faut attendre le Concordat de 1801, accord passé entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, pour voir officiellement fixés quatre jours fériés catholiques : Noël, l’Assomption, la Toussaint et l’Ascension. Bien que la loi de 1905 ait mis fin au Concordat sur l’ensemble du territoire français (à l’exception de l’Alsace-Moselle), le calendrier civil a conservé ces jours, par héritage et par habitude.

Aujourd’hui, la question de leur légitimité revient régulièrement dans le débat public. Pourquoi un jour férié religieux, chrétien, est-il maintenu dans une société multiculturelle, voire sécularisée ? Certains défendent une neutralité stricte de l’État, qui passerait par la suppression de ces jours chômés d’origine confessionnelle. D'autres y voient au contraire une tradition culturelle à préserver, au-delà de toute considération spirituelle. Pour les syndicats, c’est surtout un jour de repos bienvenu, souvent accolé au week-end, qui favorise les départs en famille. Dans certaines écoles ou entreprises, l’Ascension devient le prétexte d’un « pont » prolongé. Le sens religieux se dissout peu à peu dans une pratique sociale et économique, preuve que les symboles évoluent avec le temps. Mais cette évolution pose question : un jour férié sans signification claire conserve-t-il sa place légitime dans le calendrier national ?

L’Ascension incarne le paradoxe français entre mémoire religieuse et société laïque. Sa présence dans le calendrier soulève des interrogations profondes sur ce que nous voulons transmettre : une culture partagée, une histoire spirituelle, ou une simple tradition reposante ? Faut-il revoir notre conception des jours fériés pour les adapter à une société plus diverse, plus égalitaire ? Ou faut-il accepter que certaines traces du passé religieux puissent perdurer sans menacer l’équilibre républicain ? Loin d’un simple jour de congé, l’Ascension nous rappelle que le rapport au temps, à la foi et à la mémoire collective est aussi une affaire politique.

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LEUC SUR ORBIEU : QUAND LA VARIÉTÉ FRANÇAISE SE FAIT POP ET LUMIÈRE

28/5/2025

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LES 2 TÊTES : UN DUO, DEUX VOIX, MILLE ÉMOTIONS

C’est un spectacle qui intrigue autant qu’il captive. Deux artistes. Deux univers. Deux têtes, et un seul souffle musical. Ce soir à Luc-sur-Orbieu, dans l’Aude, s’ouvre une tournée d’été pas comme les autres : celle du duo « Les Deux Têtes », formé par Kevin Alisson et Geoffrey Not. Le premier est pianiste, percussionniste, arrangeur et chanteur. Le second est guitariste et chanteur. Ensemble, ils bousculent les codes du concert classique et signent une expérience scénique à la croisée des genres. Entre nostalgie, énergie et poésie, ils offrent un hommage vibrant à la chanson française, tout en l’inscrivant résolument dans l’air du temps. À l’heure où l’industrie musicale peine parfois à se renouveler sans se renier, leur proposition artistique sonne juste.

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Deux voix différentes mais parfaitement complémentaires, portées par une mise en scène sobre.

Car si la fusion musicale est devenue une mode, chez Les 2 Têtes, elle devient une évidence. Créé en 2022, le duo s’est construit sans artifices, nourri par les parcours solo de chacun, par l'exigence artistique partagée et la volonté de faire résonner des voix singulières dans une harmonie authentique. Leur set est un voyage : de la pop aux racines funk, en passant par un rock léger aux accents feutrés. Mais c’est dans la variété française qu’ils puisent leur essence. Non pas pour reproduire, mais pour réinventer. Entre compositions originales et réadaptations soignées de titres phares des années 60 et 70, le public redécouvre un patrimoine musical sous un nouveau jour. On pense à Polnareff, à Dutronc, à Gainsbourg, sans jamais tomber dans le pastiche. Les arrangements, précis et audacieux, révèlent des détails oubliés, des émotions intactes.

Sur scène, l’alchimie est immédiate. Deux voix différentes mais parfaitement complémentaires, portées par une mise en scène sobre et lumineuse. Le lightshow, pensé comme un fil conducteur narratif, enveloppe le spectateur dans un cocon sensoriel. Loin des effets tape-à-l’œil, il sublime l’interprétation. Ce n’est plus un concert, c’est un moment suspendu. Un théâtre d’émotions. À la croisée du spectacle vivant et du récital intimiste. Dans cette ouverture de tournée, prévue dans le cadre bucolique de Luc-sur-Orbieu, c’est tout un territoire qui s’éveille à une proposition artistique rare, généreuse, accessible. Un vent du Sud, doux et vibrant, porté par deux artistes sincères.
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L’enjeu dépasse le simple concert. Il interroge notre rapport à la mémoire musicale, à la scène locale, à la façon dont les artistes peuvent réconcilier tradition et innovation. Peut-on aujourd’hui toucher un large public sans céder à la facilité ? Les 2 Têtes répondent par la nuance, par le respect des textes et l’amour du son juste. En donnant un second souffle aux chansons qui ont marqué des générations, ils les rendent actuelles, nécessaires même. Alors que la tournée démarre, une chose est sûre : ce duo-là n’a pas fini de faire parler de lui. Il est rare de voir un spectacle capable d’unir autant les âges, les goûts, les sensibilités. Et c’est peut-être là leur plus grande force : offrir à chacun une part d’émotion commune, dans un monde où l’on en manque tant.

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FACE AUX MUNICIPALES DE 2026, LES RADICAUX DE L’AUDE AFFÛTENT LEUR PROJET

28/5/2025

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LE PARTI RADICAL AUDOIS FAIT PEAU NEUVE À CARCASSONNE POUR MIEUX PESER EN 2026

Peu de partis peuvent revendiquer plus d’un siècle d’existence tout en affirmant une ambition de modernité. C’est pourtant le pari que s’efforce de relever le Parti Radical, fondé en 1901, à travers sa délégation audoise. Ce samedi 24 mai, dans le décor symbolique de Carcassonne, les militants radicaux se sont retrouvés en Assemblée Générale pour élire un nouveau bureau. Derrière cette élection, une volonté claire : inscrire durablement le parti dans le paysage politique local, en lui donnant un visage renouvelé, ancré dans les territoires, et prêt à porter la voix d’un social-libéralisme indépendant dans les débats à venir.
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Les Radicaux espèrent attirer de nouveaux visages, notamment chez les jeunes.

Philippe Besset, élu président de la fédération audoise, sera épaulé par Gabriel Belloc au secrétariat général, Gaël Cutillas à la trésorerie, et deux vice-présidents : Laure-Éline Faure et Laurent Alozy. Cinq personnalités issues des quatre coins de l’Aude – Lauragais, Corbières, Limouxin, Haute Vallée – qui illustrent à elles seules la diversité géographique et générationnelle d’une fédération en quête de cohérence locale. Ce nouveau bureau se veut à l’image d’un territoire contrasté : rural, vivant, attaché à la République et avide de renouveau démocratique. Car c’est bien ce fil conducteur que tous les intervenants de l’assemblée ont tissé : celui d’un engagement au service du quotidien, fondé sur des convictions mais dépourvu de dogmatisme.

Au cœur des travaux de cette assemblée, un thème d’actualité a été abordé : le rythme de vie des enfants. La saisine récente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) par le Président de la République a offert un cadre pertinent pour réfléchir aux politiques publiques locales. Le Parti Radical Audois y a vu l’occasion de formuler des propositions concrètes : repenser les horaires scolaires, soutenir le tissu associatif périscolaire, mieux intégrer les familles aux décisions éducatives. Autant d’axes qui révèlent l’ambition du parti de se positionner non pas seulement comme une force électorale, mais comme un acteur de la réflexion citoyenne. À travers cette dynamique, les Radicaux espèrent attirer de nouveaux visages, notamment chez les jeunes, et bâtir une pépinière d’engagement local en vue des municipales de 2026.

Car c’est bien là l’enjeu de fond : faire émerger des candidatures utiles, ancrées, et fidèles à l’esprit de rassemblement hérité du radicalisme historique. Dans un paysage politique marqué par la défiance et l’abstention, le Parti Radical Audois entend incarner une troisième voie. Ni dans l’opposition systématique, ni dans le suivisme partisan, mais dans une démarche d’utilité publique. La route est encore longue, les défis nombreux. Mais une chose est certaine : cette fédération ne veut plus rester spectatrice. En se réorganisant, elle lance un signal clair à tous ceux qui, dans l’Aude, cherchent un espace de réflexion, d’action, et peut-être d’espoir politique.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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FOOTBALL AMATEUR AUDOIS : QUAND L’URGENCE MÉDICALE RENCONTRE LE SILENCE ARBITRAL

28/5/2025

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UN MATCH DE FOOT, UN MALAIS CARDIAQUE, ET UNE POLÉMIQUE QUI ÉBRANLE LE DISTRICT DE L’AUDE

Un dimanche comme tant d’autres. Un terrain de football de village, une poignée de supporters, des joueurs engagés dans un barrage tendu. Et soudain, tout bascule. À Cuxac-d’Aude, le 25 mai, lors d’un match de play-off entre la réserve du FA Carcassonne et le FC Corbières Méditerranée, un joueur du FAC, Ayoub, s’effondre dans les vestiaires, victime d’un malaise cardiaque à la mi-temps. La rencontre se poursuit. Et la polémique enfle.
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Ce drame, évité de justesse, doit servir d’électrochoc.

Alors que le joueur est pris en charge en urgence, qu’un hélicoptère du Samu se pose derrière les tribunes, la partie ne s’arrête pas. Christophe Lair, président du FAC, demande l’interruption du match à la 75e minute, mais l’arbitre, selon ses dires, refuse. Le match s’achève sur un score de 3-1 pour le FC Corbières. Mais le cœur n’y est plus. L’enjeu sportif semble dérisoire face à la gravité de la situation.

« Inconcevable et inhumain », tranche Lair. Il s’interroge : comment peut-on jouer quand, à quelques mètres, un coéquipier lutte pour sa vie ? Le club carcassonnais a déposé une réclamation officielle, espérant le report ou l’annulation de la rencontre. Du côté du District de l’Aude, son président Pierre Micheau temporise : « Nous attendons le rapport de l’arbitre. Tout dépend du moment où il a été informé. »

Car c’est bien là que tout se joue. Si l’arbitre ignorait l’état du joueur au moment de la reprise, sa décision peut s’expliquer. Mais s’il savait, et a malgré tout laissé le jeu continuer, alors c’est une faille grave dans la chaîne de responsabilité. L’incertitude reste, pour l’instant, totale.

Le drame d’Ayoub réveille une mémoire douloureuse. Il y a trois ans, un joueur du club local, l’Olympic Cuxac-d’Aude, est décédé sur ce même terrain, victime lui aussi d’un arrêt cardiaque. Ce 25 mai, l’histoire a failli se répéter. À une différence près : la réactivité des secours et les premiers gestes prodigués ont peut-être, cette fois, sauvé une vie.

Dans un communiqué empreint de gravité, le président de l’Olympic Cuxac-d’Aude a exprimé son soutien total au FA Carcassonne et à la famille d’Ayoub. « Ce que vivent aujourd’hui leurs licenciés, nous l’avons connu. Nous savons combien il est difficile d’y faire face », écrit-il. Il salue aussi l’action rapide des dirigeants du FAC, celle des deux responsables locaux Yohann et Juan, qui ont appelé les secours et pratiqué les premiers gestes. Des actes qui ont sans doute évité le pire.

Aujourd’hui, Ayoub est en soins intensifs au centre hospitalier de Carcassonne. Son état est stable. Il doit subir une opération mercredi, suite à son infarctus. Le club hôte a déjà pris des mesures d’urgence : amélioration de l’accès aux vestiaires, sécurisation de la zone, procédures d’accueil des secours renforcées. Un élu de la mairie était également mobilisé pour faciliter l’intervention.

Mais au-delà de la gestion exemplaire sur le terrain, c’est toute la logique sportive qui interroge. Le football amateur, souvent présenté comme le dernier bastion du lien social, peut-il encore ignorer la question de l’humanité dans l’urgence ? À quel moment doit-on arrêter de jouer ? Où placer la frontière entre compétition et compassion ?

Ce drame, évité de justesse, doit servir d’électrochoc. Il révèle un manque criant de protocoles adaptés à l’imprévu. Il interroge sur la formation des arbitres, sur les consignes de sécurité, sur la place donnée à l’humain dans les décisions sportives. Et il rappelle, avec une brutalité glaçante, que le football, même au niveau local, ne peut plus faire l’économie d’une réflexion éthique.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Image : https://www.ouest-france.fr/sport, Buzee Prod 2025

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LA PROVIDENCE PLONGE DANS LE MOYEN ÂGE POUR SA GRANDE KERMESSE

28/5/2025

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PLONGÉE MÉDIÉVALE À LA PROVIDENCE : UNE KERMESSE ENTRE FOI, TRADITION ET CONVIVIALITÉ

Sous le ciel déjà estival de ce mois de juin, l’école-collège La Providence à Bram se prépare à accueillir sa traditionnelle kermesse. Une fête scolaire en apparence, mais bien plus en réalité : un moment suspendu, pensé comme un pont entre générations, entre l’école et les familles, entre la foi et la fête. Cette année, la thématique choisie — le Moyen Âge — donne une couleur toute particulière à l’événement. Déguisements, jeux d’antan, ambiance chevaleresque… Derrière le folklore, se joue un temps fort de la vie scolaire, orchestré par une équipe enseignante unie, menée avec conviction par la directrice de l’établissement. Une journée festive, certes, mais aussi révélatrice d’une vision de l’éducation fondée sur le lien, l’enracinement et la transmission.
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Cette année, la thématique choisie — le Moyen Âge — donne une couleur toute particulière à l’événement.

Ce samedi, dès 10 h, les familles sont invitées à prendre part à une célébration eucharistique. Un choix assumé, en cohérence avec le caractère catholique de l’établissement, qui rappelle que La Providence ne sépare pas l’instruction de la spiritualité. Dans la foulée, les élèves monteront sur scène pour offrir un spectacle préparé avec soin, écho vivant à des semaines d’apprentissage. Suivront des animations médiévales pour petits et grands, une grande tombola, et des stands de jeux répartis sur le Domaine Sainte-Gemme, le tout dans une atmosphère conviviale et familiale. Le déjeuner, simple mais fédérateur — grillades et salades — sera servi contre une modeste participation, favorisant la mixité des publics et l’accessibilité à tous. Si cette fête peut sembler anecdotique, elle en dit pourtant long sur le rôle que joue aujourd’hui une école comme La Providence dans son territoire : un espace où se croisent les valeurs éducatives, le vivre-ensemble et l’ancrage local.

En filigrane de cette journée, une interrogation se dessine : l’école doit-elle encore être un lieu de rassemblement social ? À La Providence, la réponse semble claire. Oui, disent ces enseignants, ces parents, ces enfants rassemblés non par obligation, mais par adhésion. Dans une époque marquée par la fragmentation des liens sociaux, ce type de rendez-vous scolaire résonne comme une forme de résistance douce. Une manière de réaffirmer que l’éducation ne s’arrête pas aux murs de la classe. Elle s’incarne aussi dans ces instants partagés, dans ces fêtes où l’on se découvre autrement. Finalement, à travers cette kermesse médiévale, c’est une certaine idée de l’école qui se joue : celle d’un lieu où l’on apprend autant à grandir qu’à vivre ensemble. Et ce n’est pas rien.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

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Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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VIOLENCES CONJUGALES : LA JUSTICE FRAPPE FORT FACE À LA RÉCIDIVE

28/5/2025

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43 MOIS DE PRISON POUR UN MULTIRÉCIDIVISTE : L’ÉCLAT DE COLÈRE QUI DÉVOILE LE VRAI VISAGE DE L’ACCUSÉ

Il y a des instants où la vérité dépasse les mots. Lundi 26 mai, à Carcassonne, l’audience de comparution immédiate s’est achevée dans une tension presque irréelle. À la barre, Mickaël, bientôt 39 ans, tente de convaincre : larmes, introspection, promesse de changement. Mais au moment où la juge prononce sa peine — 43 mois de prison ferme —, l’homme craque. Il traverse la salle, lance un sarcastique "bravo, bravo" à son ex-compagne, avant de frapper violemment dans le mobilier. Le masque tombe. L’épisode, enregistré sur demande de la présidente, éclaire d’un jour cru une récidive devenue mécanique. Et pose une question centrale : jusqu’où tolérer les discours de rédemption quand les actes se répètent avec une constance glaçante ?
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L'explosion de colère en plein tribunal vient valider la sévérité du jugement.

Originaire de Carcassonne mais domicilié à Montpellier, Mickaël n’en est pas à son premier passage devant la justice. Depuis 2011, cinq relations amoureuses, cinq condamnations pour violences conjugales. La dernière, en 2022, l’avait déjà conduit en détention pour 27 mois. Cette fois, l’affaire commence en mars, lorsqu’il entame une relation avec une nouvelle compagne. Deux mois plus tard, le 21 mai, elle dépose plainte après une scène de violence : des coups de poing dans la cuisse, un coup dans le nez, les cheveux tirés — le tout devant sa fille de deux ans. Les SMS à caractère menaçant, les insultes, le contrôle permanent, la surveillance numérique : Le jeune femme décrit un engrenage brutal. La domination s’installe au quotidien, sous une forme insidieuse autant que physique. "Je voulais qu’elle me dise la vérité", justifie l’homme lors de l’audience, admettant les faits avec une franchise qui ne dissipe rien du malaise. Il reconnaît aussi avoir cassé son téléphone, fouillé ses messages, interdit certains déplacements. "Je suis fautif à 100 %", répète-t-il.

Mais les regrets, cette fois, ne suffisent plus. À la barre, Me Nègre, avocat de la victime, demande une rupture nette : "Il faut que ma cliente soit la dernière victime." La procureure appuie : "Nous n’avons pas d’autre choix que de l’écarter de la société." Face à eux, la défense plaide le sursis. Tentative vaine. Les juges retiennent la gravité des faits et la récidive : 43 mois de prison, maintien en détention, 1 200 euros de dommages et intérêts à verser à la jeune victime et sa fille. L’explosion de colère qui suit, en plein tribunal, vient valider la sévérité du jugement.

Au-delà du fait divers, ce procès interroge. Que peut la justice face à la répétition des violences conjugales ? L’auteur, en larmes à la barre, peut-il être pris au sérieux quand ses actes trahissent ses paroles ? Faut-il croire au travail sur soi lorsqu’il est invoqué au pied du mur, ou préférer l’exclusion pour protéger les victimes ? Dans ce dossier, la justice a tranché avec fermeté. Non pour punir par principe, mais pour prévenir. Car l’enjeu est là : briser le cycle, empêcher que les excuses ne deviennent des armes. Et rappeler que face aux violences faites aux femmes, chaque geste compte. Surtout celui de dire : ça suffit.
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Christopher GREEN, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Image d'illustration, Buzee Prod 2025

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RIEN NE VA PLUS À LA MAIRIE DE MAGRIE : LE NAVIRE MUNICIPAL PREND L’EAU

27/5/2025

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ENTRE TENSIONS ET DÉMISSIONS, MAGRIE CHERCHE UN SECOND SOUFFLE

Le vent de la discorde souffle fort sur Magrie. Deux ans après avoir repris la barre de la commune, l’équipe municipale affiche déjà des signes inquiétants de fracture et d’essoufflement. L’unité promise au lendemain du départ de Didier Combis n’est plus qu’un souvenir fané. Les engagements initiaux – transparence, dévouement, réconciliation – se sont effacés, laissant place à des querelles internes, des ambitions personnelles et un inquiétant immobilisme. Le constat est sans appel : aucun projet majeur n’a émergé, pas même l’événement culturel phare de la commune, L’Art s’invite à Magrie, laissé à l’abandon. À l’approche des prochaines élections, le climat politique vire à la tempête. Les Magrians, désabusés, s’interrogent : comment une majorité née d’une volonté de renouveau a-t-elle pu si vite sombrer dans les travers qu’elle dénonçait hier ?
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Ce marasme politique illustre un malaise profond : celui d’une commune qui peine à retrouver un cap.

Le feuilleton municipal s’est intensifié avec le départ de Didier Combis en mai 2023, poussé vers la sortie par une manœuvre bien orchestrée. Magali Belotti, à la tête de la fronde, avait rassemblé une nouvelle majorité autour de Christiane Jeanfreu. L’illusion du calme n’a cependant été que passagère. Très vite, les tensions ont refait surface. Au sein du conseil, les dissensions se multiplient, et les reproches volent bas. En cause : des luttes d’influence, des rivalités mal contenues et un projet municipal devenu flou. Marc Sperandio, 1er adjoint, semblait un temps destiné à succéder à la maire, mais ses velléités de pouvoir se heurtent aujourd’hui à celles de Pierre Cancian, 3e adjoint, bien décidé lui aussi à prendre les rênes. De son côté, Christiane Jeanfreu, initialement réticente à briguer un nouveau mandat, se sent pousser des ailes, envisagerait finalement de constituer sa propre liste sous une bannière citoyenne. Une manœuvre interprétée comme une tentative de reprendre la main sur une équipe devenue incontrôlable. L’ombre de Pierre Durand, figure locale et parrain politique de cette majorité éclatée, plane toujours sur les arbitrages, mais semble de moins en moins en mesure de maintenir l’ordre.

Face à ce tumulte, Magali Belotti a pris ses distances. Elle reconnaît que l’ambiance est devenue « détestable » et laisse entendre qu’elle pourrait ne pas se représenter. Lassée des querelles, elle regarde désormais vers d’autres horizons, peut-être au département ou à la région. Pendant ce temps, la majorité s’effrite. Plusieurs élus ont démissionné ou quitté Magrie : Thierry Malet, Virginie Vieu. Isabelle Tailhan ne se représentera pas… autant d’abandon ou de départs qui rendent la constitution d’une future liste encore plus incertaine. Les habitants, eux, expriment leur amertume. Ils évoquent un village plus divisé que jamais, figé, sans perspective.

Certains en viennent même à regretter l’ancien maire : « Si Combis revenait, je voterais pour lui », glisse un riverain. Contacté à plusieurs reprises par notre rédaction, Didier Combis reste mesuré. Il dit apprécier la reconnaissance des Magrians, mais préfère aujourd’hui se consacrer à ses proches. Engagé désormais aux côtés de Gabriel Attal à Carcassonne, il reste discret sur un éventuel retour. Lors de notre échange, il esquisse un sourire en affirmant : « Je n’ai pris aucune décision. » Mais derrière son sourire, il ne ferme pas complètement la porte : son engagement auprès de Renaissance montre qu’il n’a pas tiré un trait sur la politique.

À Magrie, l’incertitude domine. L’échec de cette majorité soulève une question de fond : comment reconstruire la confiance et relancer l’action publique dans un village aujourd’hui divisé et désorienté ? Ce marasme politique illustre un malaise plus profond : celui d’une commune qui peine à retrouver un cap. Les promesses de renouveau se sont heurtées à la réalité des ambitions personnelles, révélant une équipe peu préparée à gouverner ensemble. Le bilan est lourd : des projets à l’arrêt, une population désabusée, et un conseil municipal au bord de l’explosion. À neuf mois des élections, la reconstruction s’annonce complexe. Quel avenir pour Magrie ? La question est posée. Et si, au fond, l’échec de cette mandature révélait l’urgence d’un véritable renouveau démocratique, fondé non sur les alliances de circonstance mais sur une vision partagée et durable pour le village ? Le prochain scrutin pourrait bien être celui de tous les dangers, mais aussi – peut-être – celui d’un nouveau départ.

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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
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Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, La dépêche du Midi /MAD, Buzee Prod 2025

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AGRICULTURE EN DANGER : LA LOI DUPLOMB CRÉE LA COLÈRE DES PAYSANS

27/5/2025

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PPL DUPLOMB : L’AGRICULTURE À LA CROISÉE DES CHEMINS, LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE TIRE LA SONNETTE D’ALARME

Hier, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, c’est moins une délibération démocratique qu’un bras de fer politique qui s’est joué. Une scène aux allures de coup de force : l’examen de la proposition de loi Duplomb a été bloqué sans débat de fond. En toile de fond, une pression inhabituelle et choquante : celle de deux membres du gouvernement, les ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur, venus jusqu’aux portes du Parlement, soutenant ouvertement les positions de la FNSEA. Un fait rare. Une méthode dénoncée par nombre d’observateurs comme une atteinte à l’indépendance du pouvoir législatif.
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Une manœuvre parlementaire qualifiée par certains députés de “déni démocratique”.

Car cette proposition de loi, portée par le député LR Laurent Duplomb, n’est pas neutre. Elle s’inscrit dans une vision productiviste de l’agriculture, soutenue par les puissants lobbies de l’agro-industrie, au détriment des exploitations à taille humaine. Pour la Confédération paysanne, cette orientation est non seulement erronée, mais dangereuse. Le syndicat agricole dénonce une “loi mortifère” pour les paysan·nes et une agriculture industrielle qui, sous couvert d’efficacité, accroît la concentration foncière, détruit les écosystèmes, et précarise toujours plus les exploitant·es.

La manœuvre parlementaire d’hier, qualifiée par certains députés de “déni démocratique”, intervient dans un contexte tendu. Celui d’une ruralité fracturée, d’une profession agricole en souffrance, et d’un monde paysan qui s’interroge sur sa propre survie. La France perd chaque semaine des dizaines de fermes. La moyenne d’âge des agriculteurs dépasse les 50 ans. Le renouvellement des générations est compromis, faute de perspectives viables. Et dans ce moment de bascule, aucune mesure concrète sur la sécurité des revenus, sur l’accompagnement des transmissions ou sur la transition agroécologique ne figure dans la proposition de loi Duplomb.

Pire : les mesures envisagées pourraient aggraver la situation. En réduisant les normes environnementales, en facilitant l’agrandissement des exploitations, en limitant les contrôles, cette loi donne carte blanche à une vision de l’agriculture tournée vers le passé. Une vision défendue par la FNSEA, organisation majoritaire, mais critiquée pour sa proximité avec les grandes firmes de l’agrochimie et son rôle ambigu dans le blocage des réformes. Le soutien du gouvernement à cette orientation, par la voix même de ses ministres, sonne comme une rupture. Entre l’État et une partie du monde agricole, celle qui, depuis des décennies, lutte pour des modèles alternatifs, durables, respectueux du vivant.

Face à cette menace, la Confédération paysanne appelle à une mobilisation nationale. Dans les jours à venir, des actions sont prévues partout en France. Le syndicat entend faire pression sur les membres de la commission mixte paritaire, prochain maillon de la chaîne législative, pour éviter l’adoption définitive d’un texte qui, selon ses mots, “acte la disparition programmée de milliers d’exploitations”. Car au-delà du clivage politique, c’est d’un choix de société dont il est question. Faut-il continuer à soutenir une agriculture standardisée, industrielle, déconnectée des territoires, ou faut-il, au contraire, investir dans des fermes vivantes, ancrées localement, capables de nourrir et de préserver ?

L’affaire Duplomb dépasse le simple affrontement parlementaire. Elle révèle une fracture profonde dans la représentation du monde agricole, et une tension croissante entre deux visions irréconciliables de l’avenir. En cédant à la pression des lobbys, le gouvernement prend le risque de sacrifier les paysans sur l’autel de la productivité. Or, sans eux, sans une agriculture de proximité, diversifiée, humaine, quel avenir pour nos campagnes, notre alimentation, notre souveraineté alimentaire ? Loin des slogans, c’est cette question cruciale que les citoyens sont en droit de poser aujourd’hui.
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Christopher GREEN, Journaliste indépendant
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ÉLUS DE L’AUDE : SILENCE RADIO FACE À LA PAROLE CITOYENNE

27/5/2025

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UN ÉLU PEUT-IL IGNORER LES QUESTIONS D’UN JOURNALISTE CITOYEN ?

Un micro tendu. Une question claire. Et, face à elle, le silence, l’esquive ou, pire, le mépris. Scène désormais fréquente dans l’espace public, où des élus, parfois haut placés, choisissent de ne pas répondre aux interrogations de journalistes citoyens. Ces derniers, loin d’être militants, se veulent avant tout médiateurs. Ni adversaires politiques, ni activistes partisans, ils incarnent une volonté simple mais essentielle : ouvrir le débat, offrir un canal de discussion alternatif, et faire entendre des voix souvent écartées des grands circuits médiatiques. Ce silence des élus face à eux soulève une question centrale : un représentant de la République peut-il, en conscience, ignorer une parole citoyenne dès lors qu’elle est posée publiquement et avec respect ?
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Ce silence politique, c’est une certaine conception de la démocratie locale qui vacille.

Sur l’ensemble du territoire audois, il est frappant de constater que cette posture de refus, d’évitement, transcende les appartenances politiques. À droite comme à gauche, nombreux sont ceux qui s’y adonnent. Lors des dernières élections législatives, c’est Philippe Andrieu, conseiller départemental et maire de Cépie, qui s’était malencontreusement illustré au micro de notre rédaction. En plein marché, face à une question sur son programme, il avait préféré fuir le dialogue. Plus récemment, c’est Christophe Barthès, député Rassemblement National, qui a choisi de se taire, invoquant un différend avec C11.MEDIA. En cause : notre régularité à donner la parole à Edgar Montagné, son ancien attaché parlementaire, qui intervient régulièrement sur notre antenne. Un interlocuteur apprécié pour sa clarté, sa franchise et, devons-nous l’admettre, sa maîtrise de l’exercice médiatique. Mais est-ce une raison suffisante pour fermer la porte au dialogue ?

Au-delà des susceptibilités personnelles, c’est une certaine conception de la démocratie locale qui vacille. Le rôle de l’élu est d’écouter, de répondre, d’échanger. Refuser une question, c’est refuser une partie du peuple. Le journalisme citoyen, dans sa forme la plus honnête, n’a pas vocation à piéger ou à déstabiliser, mais à rapprocher. Il représente une voix directe, authentique, et précieuse dans un paysage politique marqué par la défiance. En se détournant de ces micros de terrain, certains élus prennent le risque d’accentuer la rupture entre institutions et citoyens. Une rupture que seule la parole, libre, ouverte et réciproque, peut aujourd’hui réparer.

Face à ces silences répétés, nous en appelons à la raison et au sens des responsabilités de nos élus. Oser répondre à ses détracteurs, c’est honorer le débat démocratique et faire vivre l’esprit républicain. Dans une époque où la parole politique est de plus en plus scrutée, fuir le dialogue n’est plus une option. Le respect mutuel et la confrontation des idées, même vives, doivent rester les fondements de notre vie publique.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TOURISME DANS L'AUDE : LE DÉCLIN EST-IL DÉJÀ EN MARCHE ?

27/5/2025

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VACANCES DANS L’AUDE : POURQUOI LE DÉPARTEMENT DÉCROCHE FACE À SES VOISINS ?


Le charme de l’Aude ne fait aucun doute. Des remparts de Carcassonne aux plages de Leucate, en passant par les vignobles du Minervois, le département concentre une diversité rare. Et pourtant, les chiffres sont là, implacables : en 2024, la fréquentation touristique a reculé de 6 %. Une baisse significative dans un contexte de reprise post-Covid, alors que d’autres territoires du sud de la France enregistrent une dynamique inverse. Faut-il y voir un simple accident de parcours ou les premiers signes d’un affaiblissement structurel ? L’Aude, à force de s’appuyer sur ses acquis, ne risque-t-elle pas de décrocher face à une concurrence plus agressive et mieux armée ?
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L’Aude souffre d’un déficit de stratégie.

Les causes de ce repli sont multiples, mais elles convergent toutes vers une même urgence : celle de repenser le modèle touristique du territoire. L’inflation galopante pèse sur les ménages, poussant les vacanciers à réduire la durée de leur séjour ou à privilégier des destinations moins onéreuses. Dans le même temps, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales ou encore le Vaucluse investissent massivement pour attirer une clientèle plus jeune, plus connectée, plus exigeante. Montpellier séduit par sa vie culturelle et ses infrastructures modernes ; la côte catalane joue la carte du tourisme festif et nature. Face à cela, l’Aude peine à se renouveler. À Carcassonne, les professionnels misent sur la diversification des offres, mais peinent à rallonger la durée moyenne des séjours. Gruissan et Leucate tentent le virage du tourisme durable, mais l’impact reste marginal, freiné par un manque de coordination et de moyens.

Le diagnostic est clair : l’Aude souffre d’un déficit de stratégie. La richesse de son patrimoine, si précieuse soit-elle, ne suffit plus. Il manque une vision d’ensemble, une volonté politique forte pour structurer une offre cohérente, moderne et attractive. Plusieurs acteurs locaux plaident pour un plan de relance ambitieux : aides à la rénovation hôtelière, investissements dans les mobilités douces, campagnes de communication ciblées. Car au-delà des infrastructures, c’est l’image du département qu’il faut dépoussiérer. L’Aude doit cesser de se penser uniquement comme un décor de carte postale. Elle a les atouts pour devenir une destination d’expériences, d’authenticité et d’innovation. À condition de s’en donner les moyens.

Car la question n’est plus seulement de savoir comment freiner la chute. Elle est de savoir si l’Aude veut redevenir un moteur du tourisme régional, ou rester en marge. Le territoire doit renouer avec l’audace, s’adresser à de nouveaux publics, valoriser ce qui le distingue vraiment : son histoire, ses savoir-faire, ses paysages, sa douceur de vivre. Ce travail prendra du temps. Mais sans un virage stratégique rapide, le risque est grand de voir s’installer une lente érosion, qui n’épargnera ni les professionnels, ni les habitants. Plus qu’un défi économique, c’est une question de fierté collective.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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UN MANUEL POUR RÉAPPRENDRE À INFORMER AUTREMENT

27/5/2025

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LE JOURNALISME COMME ARME CITOYENNE : UN GUIDE QUI FORME, ENGAGE ET LIBÈRE LA PAROLE

Dans un climat où la défiance envers les médias grandit, un livre tente de réconcilier les citoyens avec le journalisme en les y impliquant directement. Ce Guide Pratique ne s’adresse pas seulement aux professionnels. Il vise aussi celles et ceux qui, sur le terrain, veulent comprendre les mécanismes de l’information, s’en emparer et en faire un outil de transformation. Derrière sa couverture sobre, une ambition claire : réarmer intellectuellement les futurs journalistes, amateurs comme confirmés, pour une presse plus juste, plus indépendante, plus humaine.
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Un ouvrage pour celles et ceux qui souhaitent décoder la fabrication de l'info.

Le contenu est dense, précis, accessible. Il déroule les fondamentaux du métier : collecte rigoureuse de l'information, tri des sources, hiérarchisation des faits, maîtrise de la narration. Mais surtout, il insiste sur l’éthique. Celle qui guide chaque choix éditorial. Celle qui refuse les raccourcis, les généralisations, les effets de manche. À travers des études de cas, des récits d’enquête, des témoignages de terrain, le lecteur découvre comment s’exerce un journalisme exigeant, ancré dans le réel, loin des tribunes confortables et des plateaux parisiens. Chaque exemple éclaire une problématique actuelle : la désinformation, le poids des algorithmes, la crise de confiance ou encore la difficulté d’enquêter sur des sujets sensibles sans être exposé.

Mais ce guide va plus loin. Il assume un parti pris fort : celui de faire du journalisme un acte citoyen. Non pas une tour d’ivoire, mais une pratique vivante, partagée, mise au service des causes collectives. Justice sociale, égalité femmes-hommes, défense de l’environnement, lutte contre les discriminations… Il s’agit de documenter, mais aussi d’interpeller. Raconter sans trahir, alerter sans hurler, porter des voix invisibilisées. Une manière de renouer avec le rôle premier de la presse : être le contre-pouvoir des pouvoirs.

Ce positionnement trouve un prolongement naturel dans la mise en lumière de la FNJMI, la Fédération Nationale des Journalistes Non-Salariés et Médias Indépendants. Nouveau syndicat, nouvelle force, nouvelle énergie. À rebours des structures traditionnelles, cette fédération donne une voix à celles et ceux que l’on oublie souvent : les indépendants, les pigistes, les créateurs de médias alternatifs. Elle plaide pour une meilleure reconnaissance, des droits renforcés, une liberté éditoriale préservée. Elle incarne une forme de résistance professionnelle, mais aussi un renouveau générationnel.

Dans un monde saturé d’images et de contenus, ce guide rappelle une chose essentielle : l’information de qualité ne naît pas par hasard. Elle s’apprend, se construit, se cultive. Et surtout, elle s’exerce avec conscience. Ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité démocratique.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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