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ENTRE PASSION ET MÉTHODE : UN GUIDE POUR DEVENIR JOURNALISTE

30/6/2025

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LE GUIDE PRATIQUE DES JOURNALISTES INDÉPENDANTS : UNE CLÉ POUR OUVRIR LES PORTES D’UN MÉTIER EN MUTATION

C’est un ouvrage qui se lit comme une promesse. Celle de rendre le journalisme accessible, compréhensible, et profondément humain. *Le Guide Pratique des Journalistes Indépendants*, tout juste paru, se veut plus qu’un manuel : une passerelle vers un métier en pleine transformation. Derrière ses 380 pages, sept grandes parties, et une démarche pragmatique, se cache une ambition claire : transmettre un savoir utile, à ceux qui veulent s’informer, se former ou se réinventer. Car aujourd’hui, face à une profession souvent idéalisée, parfois décriée, ce guide propose un regard à hauteur d’homme, loin des théories inaccessibles ou des promesses creuses.

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Loin des généralités, ce livre puise dans la réalité de l’exercice et va bien au delà de la théorie.

Le livre aborde avec rigueur les fondamentaux du journalisme, les droits et devoirs des indépendants, la question de la déontologie, les réalités du terrain, les obligations contractuelles avec les médias, et même la montée du journalisme citoyen. Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer romantique, mais bien d’un outil conçu pour répondre à des besoins concrets. Son auteur assume d’ailleurs une volonté claire : offrir une méthode de travail, un mode d’emploi simplifié, fondé sur l’expérience, la recherche et la pratique. Loin des généralités, le livre puise dans la réalité de l’exercice, dans les réussites et les erreurs, dans les témoignages de ceux qui, grâce à lui, ont trouvé leur voie. Il propose des exemples concrets, des modèles de contrats, des conseils professionnels immédiatement utilisables. Le style, clair et accessible, s’adresse à tous : étudiants, reconvertis, ou curieux désireux de comprendre le métier derrière l’image.

Mais au-delà du contenu, une question traverse tout l’ouvrage : quel rôle pour le journaliste indépendant dans notre démocratie ? À l’heure où la défiance envers les grands médias s’accroît, où les réseaux sociaux bousculent les hiérarchies, ce manuel soulève une réflexion profonde : celle de la responsabilité individuelle face à l’information. En défendant un journalisme libre mais encadré, engagé mais rigoureux, ce guide prend parti pour une profession exigeante, indispensable et plus ouverte qu’on ne le croit. Il rappelle qu’informer n’est pas seulement un métier, mais un engagement. Et qu’avant d’être une carte de presse, c’est une éthique qu’on porte en soi.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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L’AUDE BRÛLE, L’IMPRUDENCE EN ACCUSATION

30/6/2025

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FEU DANS L’AUDE : UN BRASERO, 400 HECTARES DÉVASTÉS ET UNE MENACE QUI PERSISTE

Tout est parti d’un simple brasero, mal éteint, transporté dans une remorque. Dimanche 29 juin, sept départs de feu se déclarent soudainement le long de l’autoroute A61, entre Narbonne et Lézignan-Corbières. En quelques heures, les flammes ravagent plus de 400 hectares du massif des Corbières. Le brasier mobilise plus de 600 sapeurs-pompiers, appuyés par des moyens aériens lourds, tandis que les automobilistes restent bloqués dans des conditions éprouvantes. Ce lundi matin, les autorités annoncent un feu « fixé » – mais pas totalement éteint. Car si les flammes ont reculé, la menace, elle, reste entière.

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a nuit a été longue et éprouvante pour les secours, engagés dans une lutte contre le feu.

L’incendie, qualifié par le préfet de l’Aude de « premier grand feu de l’année », dépasse déjà à lui seul le bilan total des surfaces brûlées en 2024 dans le département. La nuit a été longue et éprouvante pour les secours, engagés dans une lutte au sol acharnée pour maîtriser des foyers multiples, souvent souterrains. Des Canadair, des Dash et un hélicoptère Dragon ont sillonné le ciel du Sud, tandis que des centaines de soldats du feu, venus parfois de départements voisins, intervenaient sans relâche. À Bizanet, un camping a été évacué. L’abbaye de Fontfroide, joyau patrimonial, a aussi été mise en sécurité. Par chance, aucune victime n’est à déplorer.

Mais l’origine de ce désastre interroge. L’homme suspecté d’avoir déclenché l’incendie a été placé en garde à vue pour « destruction involontaire par incendie ». Il s’agirait d’un commerçant qui, de retour d’un marché, aurait mal éteint son brasero artisanal. Dans une remorque, l’objet encore chaud aurait semé des étincelles sur plusieurs kilomètres, au fil de l’autoroute. Une imprudence lourde de conséquences. L’A61 a dû être coupée, provoquant une pagaille monstre et la mise en place d’une distribution d’eau d’urgence pour les automobilistes coincés dans la chaleur.

Alors que les pompiers restent vigilants face aux risques de reprises, une question demeure : comment un acte si banal peut-il mener à un tel désastre ? Dans un contexte de sécheresse extrême, où chaque étincelle peut devenir brasier, cette affaire rappelle avec brutalité que la prévention doit primer. Peut-on encore se permettre la moindre négligence, quand les sols sont aussi secs que du papier, quand la moindre flamme peut tout emporter ? Plus que jamais, la saison estivale s’annonce sous haute tension dans l’Aude, et ailleurs. Les moyens de lutte contre les incendies sont là, mais face à des phénomènes de plus en plus fréquents, leur efficacité dépend aussi – et surtout – de la conscience de chacun.
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LA PAIX COMME MÉTIER, L’HUMILITÉ COMME FORCE

30/6/2025

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ILS FONT LA PAIX AUTOUR D’EUX : LES NOUVEAUX ARTISANS D’UNE FRATERNITÉ OUBLIÉE

Ils ne crient pas. Ils n’imposent rien. Mais ils changent tout. À contre-courant d’un monde saturé de conflits, de tensions et de divisions, ils bâtissent, sans bruit, des ponts là où d’autres dressent des murs. Ils sont de toutes origines, de toutes convictions, souvent invisibles, parfois critiqués. Ils s’appellent éducateur, infirmière, médiateur, bénévole, voisin attentif. Et sans le savoir toujours, ils incarnent cette promesse lumineuse : « Heureux ceux qui font la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils » (Matthieu 5:9). Une phrase vieille de deux mille ans, mais d’une brûlante actualité. Dans une société où la fracture sociale s’aggrave, où le vivre-ensemble semble vaciller, ces artisans de paix deviennent une réponse, une alternative, une urgence.
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Que voulons-nous transmettre ? Une société soudée ou morcelée ?

Dans les quartiers sensibles, des collectifs de jeunes désamorcent les rixes avant qu’elles n’éclatent. Dans les établissements scolaires, des enseignants favorisent la médiation plutôt que l’exclusion. Dans les familles déchirées, des tiers de confiance rétablissent le dialogue. À Marseille, l’association "13 En Paix" accompagne depuis 2020 les jeunes exposés à la violence urbaine par des ateliers d’expression et de reconstruction. À Paris, "Voisins Solidaires" multiplie les initiatives pour briser l’isolement et tisser des liens dans les immeubles anonymes. Ces actions ne font pas toujours la une, mais elles redonnent sens au mot "paix" dans son acception la plus concrète. Une paix qui ne se décrète pas mais se cultive, au quotidien, dans la patience, l’écoute et l’humilité.

À l’heure où la haine prospère sur les réseaux, où les logiques de confrontation gagnent le débat public, une question s’impose : que voulons-nous transmettre ? Une société soudée ou morcelée ? Faire la paix, ce n’est pas renoncer à ses convictions. C’est accepter la rencontre. Ce n’est pas fuir le conflit. C’est refuser qu’il devienne permanent. Et si faire la paix autour de soi, c’était aussi commencer par soi ? Cette béatitude de l’Évangile, loin d’être une douce utopie, invite à un engagement concret, ici et maintenant. Il ne s’agit pas de religion, mais d’humanité. Il ne s’agit pas de morale, mais d’espérance. Et dans ce monde inquiet, il se pourrait bien que les vrais héros soient ceux qui, sans gloire ni armes, choisissent chaque jour d’éteindre l’incendie plutôt que d’attiser les braises.

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1er JUILLET 2025 : LES CHANGEMENTS QUI VONT PESER SUR VOTRE QUOTIDIEN

30/6/2025

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FUMER INTERDIT, CHÔMAGE AJUSTÉ, BONUS MODIFIÉ : LE 1er JUILLET 2025, UNE VAGUE DE CHANGEMENTS POUR TOUS

À chaque premier juillet, son lot de réformes. Mais celui de 2025 n’échappe pas à la règle. Ce mardi marque l’entrée en vigueur de plusieurs mesures qui, pour certaines, impacteront concrètement le quotidien de millions de Français. Santé publique, emploi, transition écologique : les domaines touchés sont aussi variés que stratégiques. Derrière ces évolutions réglementaires, c’est une volonté politique claire qui se dessine : adapter le pays à de nouveaux défis sociaux, économiques et environnementaux. Mais à quels changements faut-il se préparer dès maintenant ? Et comment ces décisions vont-elles peser sur nos vies ?
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Reste à savoir si l’ensemble de ces mesures sera perçu comme un progrès.

Commençons par la santé. À compter de ce 1er juillet, l’interdiction de fumer s’étend à de nombreux lieux publics extérieurs. Fini les cigarettes dans les parcs pour enfants, sur certaines plages, ou à proximité des établissements scolaires. Une mesure attendue, motivée par la lutte contre le tabagisme passif et la volonté d’assainir l’espace public. Le gouvernement s’appuie sur les recommandations de la Ligue contre le cancer et de Santé publique France pour justifier cette interdiction, déjà en place dans plusieurs communes depuis plusieurs années. Elle devient désormais nationale. Une étape symbolique, mais aussi concrète : des amendes pourront être infligées aux contrevenants, jusqu’à 135 euros.

Côté emploi, le 1er juillet 2025 marque l’ajustement de plusieurs paramètres des allocations chômage. L’allocation minimale d’aide au retour à l’emploi (ARE) passe de 31,97 € à 32,13 € par jour, et le salaire journalier de référence (SJR) est revalorisé de 0,5 %. Un coup de pouce modeste mais bienvenu dans un contexte d’inflation persistante. Par ailleurs, de nouvelles dispositions encadrant les clauses restrictives de travail entrent en vigueur, limitant notamment les abus liés aux clauses de non-concurrence. D’autres mesures ciblent le travail des mineurs et renforcent le contrôle sur les emplois précaires, dans un souci de protection des plus jeunes et de régulation du marché du travail. La philosophie de ces réformes ? Rétablir un certain équilibre entre droits sociaux et réalité économique, tout en limitant les effets d’aubaine.

Enfin, en matière d’écologie, les critères d’attribution du bonus écologique évoluent. L’aide à l’achat de véhicules propres sera recentrée sur les foyers les plus modestes, et les modèles les plus polluants ou les moins efficaces énergétiquement en seront désormais exclus. Cette nouvelle mouture vise à renforcer l’impact environnemental du dispositif, tout en évitant les dérives constatées par le passé. Moins de véhicules de luxe subventionnés, plus d’aide pour les familles modestes : c’est le pari du gouvernement pour verdir le parc automobile français.

Reste à savoir si l’ensemble de ces mesures sera perçu comme un progrès ou un empilement de contraintes. Certaines décisions, bien qu’objectivement justifiées, suscitent déjà des interrogations. Interdire de fumer dans les lieux publics est salué pour ses bénéfices sanitaires, mais certains y voient une restriction de liberté de plus. Les ajustements du chômage, eux, ne répondent pas à la grogne des demandeurs d’emploi confrontés à des règles toujours plus strictes. Quant au bonus écologique, il devra prouver son efficacité sur le long terme, au risque de n’être qu’un effet d’annonce.

Derrière ces changements du 1er juillet 2025, c’est une certaine vision de la société française qui s’exprime. Plus protectrice, plus régulée, plus écologique. Mais cette vision repose sur un équilibre fragile entre incitation et contrainte, entre accompagnement et responsabilité. À l’heure où les attentes citoyennes sont fortes, et parfois contradictoires, chaque mesure devient un test. Celui de leur utilité réelle. Et surtout, de leur acceptation collective.

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FAMILLE EN CAVALE, TRIBUNAL EN ÉBULLITION : UNE AFFAIRE DE VOLS SANS PRÉCÉDENT

30/6/2025

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VOL EN FAMILLE, CAVALE ET CONVOIS VOLÉS : LE TRIBUNAL DE NARBONNE FACE À UNE AFFAIRE HORS NORME

Une salle comble, une audience marathon de plus de huit heures, et une affaire tentaculaire digne d’un polar. Ce lundi 23 juin, le tribunal correctionnel de Narbonne s’est retrouvé plongé dans un dossier hors norme : vols en série, recel organisé, évasion de prison et logistique quasi militaire. Six prévenus, tous liés par des liens familiaux ou de proximité, ont comparu pour 34 infractions commises dans trois départements. À la clé : 155 000 euros de préjudice, une enquête hors échelle, et des peines de prison ferme prononcées tard dans la soirée.
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À bord de l'auto ; un couple. Lui, le concubin évadé. Elle, au volant. Trois neveux, un cousin et...

Tout commence en octobre 2024. Les gendarmes de l’Aude et de l’Hérault enregistrent une série inquiétante de vols de véhicules, motos, quads et matériel professionnel. Les cibles : des particuliers comme des entreprises. La méthode : toujours la même. Vols nocturnes, voitures « ouvreuses » pour sécuriser les convois, véhicules stockés ou déplacés sur commande. Une mécanique bien huilée. Rapidement, les enquêteurs identifient une organisation familiale, dont le cerveau présumé est un homme évadé du centre pénitentiaire de Perpignan. Il n’était jamais revenu d’une permission de sortie.

L’affaire bascule le 18 décembre 2024. Une voiture est interceptée par les gendarmes. Une herse est posée, les pneus crèvent, les passagers fuient, mais sont confondus par leur ADN. À bord, un couple. Lui, le concubin évadé. Elle, au volant. Trois neveux, un cousin, un « renfort » occasionnel : tous tombent dans les filets. Le dispositif de surveillance mis en place impressionne : écoutes téléphoniques, filatures, vidéos, balises GPS, produits de marquage. À Cuxac, Montady, Colombiers, Villedaigne… les preuves s’accumulent.

À l’audience, le ton est grave. Le tribunal interroge la prévenue, seule femme dans le box, sur sa présence récurrente près des scènes de vol. Sa réponse détonne : « Je me prostitue. Toute ma famille vient avec moi pour me protéger. » Les juges restent de marbre. À un autre, seul non membre de la famille, on demande pourquoi son ADN a été retrouvé sur le tableau de bord d’un véhicule volé. Il évoque l’auto-stop, le clignotant. Pas de quoi convaincre le ministère public.

Le procureur dépeint une organisation quasi mafieuse : hiérarchie interne, véhicules de repérage et de fuite, dizaines d'effractions avec dégradation de portails, toitures forcées. Les préjudices sont colossaux. Trente véhicules au total. Dans ses réquisitions, il demande des peines allant jusqu’à sept ans de prison. La défense, elle, dénonce un dossier trop vaste, mal préparé, bâclé. Certains avocats demandent un renvoi, d’autres contestent le fond. Mais le tribunal tranche.

À 22 heures, après une heure de délibéré, les peines tombent. Quatre ans de prison pour le chef présumé, auxquels s’ajoutent deux ans pour l’évasion. Trois ans pour sa compagne. Trente mois pour les neveux et le renfort. Dix-huit mois avec sursis pour le seul prévenu encore libre. Cinq restent derrière les barreaux.

Cette affaire interroge. Peut-on encore parler de petits larcins, quand la mécanique est si rodée, les moyens si élaborés ? La frontière entre délinquance opportuniste et criminalité organisée semble s’amincir. Derrière ces faits, se posent des questions plus larges sur la précarité, les dynamiques familiales, la répétition des délits et les capacités de la justice à répondre, efficacement, dans des délais raisonnables. À Narbonne, le choc est passé. Mais la trace laissée, elle, est durable.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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VOIR DIEU DANS UN MONDE DÉSENCHANTÉ : L’APPEL DES CŒURS PURS

29/6/2025

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ILS SONT HEUREUX, CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR : UN IDÉAL HUMAIN DANS UN MONDE EN QUÊTE DE SENS

Ils sont heureux, dit-on, ceux qui ont le cœur pur. Une promesse d'Évangile, formulée il y a deux mille ans, qui continue de résonner dans un monde bouleversé par la violence, l’hypocrisie et les faux-semblants. "Parce qu’ils verront Dieu", ajoute le texte biblique. À l’heure où la méfiance domine, où l’individualisme grignote la solidarité, que peut encore signifier la pureté de cœur ? Et pourquoi cette qualité, presque naïve aux yeux de certains, serait-elle la clé du bonheur ?
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Être pur de cœur, c’est aimer sans calcul, agir sans double fond.

La pureté de cœur, telle que formulée dans l’Évangile selon Matthieu (5:8), dépasse les dogmes. Elle touche à l’authenticité, à la droiture intérieure, à cette capacité de ne pas tricher ni avec les autres, ni avec soi-même. Dans un monde saturé d’images, de mensonges maquillés en vérités, cette idée fait figure de résistance silencieuse. Être pur de cœur, c’est aimer sans calcul, agir sans double fond, regarder le monde sans œillère idéologique. Des figures comme Mère Teresa, l’abbé Pierre, ou plus récemment l’activiste humanitaire Raphaël Pitti, incarnent cette droiture morale. Ils ont vu, à leur façon, une forme de divin dans chaque visage humain. Ce n’est pas une vision angélique, mais une posture volontaire face à l’injustice. Pourtant, cette exigence morale semble presque contre-culturelle dans une société où la réussite s’achète, où le cynisme est parfois valorisé comme preuve d’intelligence. Peut-on encore croire à la récompense spirituelle d’un cœur sincère quand le monde semble couronner les plus rusés ?

La phrase biblique pose une question essentielle : que voyons-nous, nous qui avons parfois le cœur fatigué ? Peut-être faut-il lire ce verset comme un appel, plus que comme une promesse. Car voir Dieu — ou voir le bien, le beau, le juste — exige une transformation du regard. Cela commence souvent dans le silence, dans la relation à l’autre, dans la compassion. Le cœur pur n’est pas un cœur parfait, mais un cœur ouvert. Il n’est pas exempt de doute ou de colère, mais il reste fidèle à l’idée que l’amour est une force active. Cette vision peut-elle inspirer l’action collective, la politique, l’éducation ? Peut-elle nourrir une forme de résistance éthique à la brutalité ambiante ? C’est là tout l’enjeu. Car si la pureté de cœur reste une utopie privée, elle risque de se perdre dans le vacarme du monde. Mais si elle devient boussole intérieure, alors elle peut transformer nos manières de vivre, d’aimer, de décider.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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À TRÈBES, LA GESTION MUNICIPALE FAIT SES COMPTES ET PARIE SUR L’AVENIR

29/6/2025

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ÉCOLE, ROUTES, POMPIERS : DES CHOIX FINANCIERS AU SERVICE DES HABITANTS


À l’heure où l’inflation grignote les marges de manœuvre des collectivités, certaines communes parviennent malgré tout à garder le cap. Mercredi soir, à Trèbes, c’était le temps des comptes et des chiffres, dans une ambiance studieuse mais tendue de responsabilité. Le compte administratif 2024 y était présenté, révélant une stratégie financière maîtrisée et résolument tournée vers l’avenir. Une ligne budgétaire prudente mais dynamique, qui cherche à équilibrer rigueur, investissement et solidarité. Car derrière les colonnes comptables, ce sont des choix politiques et humains qui se dessinent.
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Le maire Éric Ménassi a déroulé la liste des investissements prévus au second semestre 2025.

Didier Carbonnel, maire adjoint en charge des finances, a défendu une gestion marquée par trois axes : stabilité fiscale, baisse de la dette et contrôle des dépenses courantes. Depuis 2015, les impôts locaux n’ont pas augmenté, et l’encours de la dette est tombé à 5,3 millions d’euros, contre 8 millions dix ans plus tôt. Une marge de respiration qui a permis à la commune d’emprunter récemment 1,5 million d’euros auprès de la Banque des territoires pour financer la reconstruction de l’école de l’Aiguille. Pour l’équipe municipale, c’est un symbole : investir dans l’éducation, c’est bâtir les fondations de demain.

Mais l’école n’est qu’un des nombreux chantiers en cours. Le maire Éric Ménassi a déroulé la liste des investissements prévus au second semestre 2025 : maison de retraite, boulevard du Minervois, voirie, réhabilitation de la maison des Gardes, modernisation des écoles des Floralies… Une ambition urbaine qui vise à améliorer le cadre de vie tout en réaffirmant la présence publique dans chaque quartier. Autre geste concret, autre symbole fort : une subvention de près de 7 000 € a été accordée au Centre d’incendie et de secours de Trèbes pour l’aménagement d’une mezzanine. « Nous remercions nos pompiers dans les discours. Il est temps d’agir, même modestement », a plaidé le maire. Dans une période marquée par les crises et les catastrophes naturelles, soutenir les services de secours, c’est plus qu’un acte budgétaire : c’est une reconnaissance.

Enfin, plusieurs délibérations techniques, allant de l’aménagement de la route de Béziers à la création de nouveaux accès à la future maison de retraite, ont été votées à l’unanimité, à l’exception de l’opposition qui s’est abstenue sur les volets comptables. Ce consensus sur les projets d’infrastructure montre un conseil engagé, sinon toujours aligné, dans l’effort de transformation de la commune. À l’échelle locale, la gestion des deniers publics reste un exercice d’équilibriste. Mais à Trèbes, le choix semble fait : maîtriser pour mieux investir, planifier pour mieux servir. Reste à voir si ce modèle résistera à la pression du temps et aux exigences de demain.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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Crédit photographique : DR, La dépêche du midi / correspondant trèbes Buzee Prod 2025

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28 ANS PLUS TARD : LE RETOUR DU VIRUS QUI NOUS MET FACE À NOS PROPRES DÉMONS

29/6/2025

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SURVIVRE À TOUT PRIX : L’HORREUR HUMAINE SELON DANNY BOYLE

Vingt ans après 28 semaines plus tard, Danny Boyle et Alex Garland renouent avec l’horreur viscérale dans 28 ans plus tard. Un troisième volet attendu, redouté, et qui frappe fort. Le film, interdit aux moins de 16 ans, a pris l’affiche le 18 juin 2025 et ne fait aucune concession : 1h55 d’une tension implacable, d’une noirceur assumée. En pleine mer de peur, une île, une mission, et un virus plus violent que jamais. Mais au fond, ce qui terrifie le plus, ce n’est pas la mutation des infectés. C’est celle des survivants.
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Ce film impressionne — Boyle signe une réalisation d’un réalisme cauchemardesque.

Le Virus de la Fureur est de retour. Trente ans ont passé, mais le monde n’a pas guéri. Confinée, isolée, la société s’est fragmentée. Sur une île reliée au continent par une unique route, une poignée d’humains s’accrochent à une vie de survie stricte, militarisée. C’est là qu’Aaron Taylor-Johnson, impressionnant de sobriété, incarne un homme envoyé en reconnaissance. Ce qu’il découvre dépasse l’entendement : les infectés ont changé. Plus rapides, plus violents, presque organisés. Mais surtout, les rares survivants du continent, rongés par la peur et la violence, sont devenus tout aussi inquiétants. Jodie Comer et Ralph Fiennes livrent des performances glaçantes, entre humanité vacillante et brutalité assumée. Le monde post-apocalyptique devient une allégorie des dérives humaines : la survie comme unique boussole, la défiance comme religion.

Si le film impressionne par sa maîtrise visuelle — Boyle signe une réalisation fiévreuse, sensorielle, d’un réalisme cauchemardesque — il interroge surtout notre époque. Qu’avons-nous appris des crises sanitaires ? À quel point notre société peut-elle sombrer face à la peur ? Le scénario de Garland, tendu comme un fil de rasoir, refuse toute facilité. Il dresse un miroir brut, sans espoir immédiat. Car là où l’on attendait peut-être un film de monstres, *28 ans plus tard* nous rappelle que le vrai danger est souvent à l’intérieur : celui qui pousse à la violence, à l’isolement, à la perte de toute morale.

Le cinéma d’horreur, ici, joue son rôle plein et entier : choquer pour faire réfléchir. Cette suite n’est pas une redite, mais une réinvention. Elle pousse le spectateur à se demander : et si demain, nous étions cette île ? Cette route ? Ces survivants prêts à tout ? Un film qui ne laisse pas indemne, et dont la dernière image, terriblement ambiguë, hantera bien après le générique.

À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne.
🎟️ Programme et horaires sur  https://www.cgrcinemas.fr

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Alicia BREITMAN, Journaliste indépendant 
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REQUIEM ET FLÛTE ENCHANTÉE : L’AUDE FAIT VIBRER LE CŒUR DE MOZART

29/6/2025

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À CASTELNAUDARY, MOZART EN FLAMME : UNE ÉDITION DES MUSICALES QUI TOUCHE AU SUBLIME

Quand la musique réenchante l’espace public, l’émotion devient palpable. Castelnaudary, berceau d’histoire et de culture, a vibré du 26 au 28 juin au rythme des Musicales, festival devenu rendez-vous incontournable de la scène classique occitane. Pour cette onzième édition, le programme a frappé fort. En tête d’affiche : Mozart. Deux œuvres mythiques, deux soirées de grâce, un public transporté. Mais au-delà du succès, cette édition pose une question essentielle : et si la musique classique était l’un des derniers liens puissants entre les territoires et l’élévation de l’âme collective ?
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Le Requiem en ré mineur (K. 626), pièce ultime du génie autrichien, a trouvé à Castelnaudary une interprétation poignante. Les Chœurs du Lauragais, associés au quintette « Maestria », ont su révéler toute la tension dramatique et la ferveur mystique de cette œuvre inachevée. La veille, c’est *La Flûte Enchantée* qui avait ouvert le bal avec éclat. L’orchestre L’Enharmonie, sous la baguette précise de son chef, a accompagné une distribution d’excellence – Joan Martin-Rayo, Sonia Menen, Marlène Assayag, Matthieu Toulouse et François Pardailhé – dans une mise en scène à la fois sobre et féérique. Le public chaurien ne s’y est pas trompé : ovations, émotions et applaudissements nourris ont ponctué ces soirées. Deux autres moments de poésie ont également marqué les esprits. Le pianiste François-René Duchâble, figure libre et engagée du classique, a transformé la ville en salle de concert à ciel ouvert, en cheminant entre les places et les berges du Canal du Midi. Quant à Julie Haismann, jeune prodige occitane, elle a conquis les cœurs lors d’une masterclasse et d’un récital tout en finesse.

Cette édition, saluée pour sa qualité artistique, interroge sur le rôle d’un tel événement en territoire rural. Loin des grandes scènes parisiennes ou des opéras nationaux, Castelnaudary devient le théâtre d’un partage culturel exigeant mais accessible. La musique classique ne s’adresse pas qu’à une élite. Elle parle à tous. Aux passionnés comme aux curieux, aux anciens comme aux enfants. Elle ouvre des portes, crée des liens, offre du sens. Le succès populaire des Musicales en est la preuve : oui, l’émotion collective peut naître d’un chœur, d’une clarinette, d’une voix qui s’élève dans la nuit. Il reste maintenant à prolonger cette dynamique, à l’inscrire durablement dans le territoire. Pourquoi ne pas envisager une saison musicale régulière, des partenariats avec les écoles, une présence accrue dans les lieux de vie ? Quand Mozart triomphe à Castelnaudary, c’est l’idée même de culture comme bien commun qui se réaffirme avec force.
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Alicia BREITMAN, Journaliste indépendante
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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UNE FAMILLE PRISE EN OTAGE À QUILLAN : LE PROCÈS DE L’HORREUR JUGÉ DANS L’AUDE

29/6/2025

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DIX À DOUZE ANS DE PRISON POUR LE HOME-JACKING VIOLENT DE QUILLAN : UNE FAMILLE BRISÉE, UNE JUSTICE FERMEMENT RENDUE

Quillan, 2021. Une nuit d’effroi gravée à jamais dans la mémoire d’une famille prise au piège dans sa propre maison. Un home-jacking violent, suivi de l’enlèvement du père de famille. Trois accusés, un plan méthodiquement exécuté, des violences glaçantes, et aujourd’hui, des peines lourdes prononcées par la cour d’assises de l’Aude. L’épilogue judiciaire s’est écrit jeudi 27 mars, dans une salle d’audience tendue. Derrière les barreaux, Kevin Teissier, Tayrone Bacqueville et Sylvie Albet. Deux hommes qui ont avoué, une femme qui nie encore. Tous reconnus coupables. Tous condamnés. Mais au cœur de ce verdict, demeure une question : jusqu’où l’avidité peut-elle pousser à l’inhumanité ?
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Une intrusion planifiée. Ils ne sont pas là pour menacer : ils passent à l’acte.

Les faits sont graves. Déterminés à dérober des bijoux, Kevin Teissier et Tayrone Bacqueville pénètrent dans une maison de Quillan en pleine nuit. Une intrusion planifiée. Ils ne sont pas là pour menacer : ils passent à l’acte. La famille est brutalement malmenée, avant que le père ne soit kidnappé. L’objectif : obtenir davantage d’informations ou contraindre à la soumission. Les deux hommes admettent leur implication dès le début de l’enquête. Des aveux clairs. Aucune ambiguïté sur leur rôle : ils sont les mains de cette opération. En revanche, reste en suspens la tête présumée du plan : Sylvie Albet. Une femme d’une cinquantaine d’années, familière des lieux, qui y venait faire le ménage. Soupçonnée d’avoir tout orchestré, elle n’a cessé de clamer son innocence.

Malgré ses dénégations, la cour d’assises a tranché. La cohérence des témoignages, les éléments matériels, le contexte des visites répétées… autant d’indices qui ont convaincu les jurés. Les réquisitions de l’avocat général étaient lourdes : 12 ans pour Sylvie Albet, 16 pour Teissier et Bacqueville. Le verdict sera plus mesuré : 10 ans pour la première, 12 pour les deux autres. Un signal fort malgré tout. Car cette affaire ne se réduit pas à un simple cambriolage qui aurait mal tourné. Elle interroge sur la banalisation de la violence en milieu rural, sur la vulnérabilité de citoyens ordinaires face à des actes prémédités. Le traumatisme subi par les victimes est profond, durable, irréparable.

Derrière les barreaux, trois condamnés. Devant la justice, une affaire bouclée. Mais dans les esprits, une faille demeure. Comment une famille peut-elle se reconstruire après une telle intrusion dans son intimité ? Quelle prévention face à des actes aussi violents que ciblés ? Et surtout, jusqu’où la société est-elle prête à ouvrir les yeux sur ce type de délinquance, souvent sous-estimée lorsqu’elle surgit loin des grandes villes ? Cette affaire de Quillan rappelle que la violence peut frapper partout, et que le devoir de justice, lui, ne connaît ni zone blanche ni silence. Il agit, tranche, protège.
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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant 
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LES FLAMMES À NOS PORTES : PREMIER GRAND FEU DE L’ÉTÉ DANS L’AUDE

29/6/2025

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SIX HECTARES PARTENT EN FUMÉE DANS L’AUDE : LA MENACE DU FEU S’INTENSIFIE

Sous un ciel écrasé par la chaleur, le vent s’est chargé d’attiser les flammes. Hier, à 16 h 30, un incendie s’est brutalement déclaré aux abords de la route départementale D67, entre Mailhac et Bize-Minervois, dans le nord de l’Aude. En l’espace de quelques heures, six hectares de broussailles ont été réduits en cendres. Cette alerte, en apparence localisée, est pourtant le signe d’une tendance plus alarmante : le département, déjà accablé par des températures record, entre dans une zone de risque extrême. Une répétition générale inquiétante, alors que l’été ne fait que commencer.
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Grâce à cette mobilisation, le feu a été contenu en début de soirée.

Face au sinistre, les secours n’ont pas tardé à réagir. Trois groupes d’intervention spécialisés dans les feux de forêt ont été immédiatement dépêchés, rejoints dans l’urgence par un quatrième. Au total, 80 pompiers ont été mobilisés sur le terrain. Sur place, les conditions de lutte étaient particulièrement délicates, rendues complexes par un vent tournoyant et des végétaux desséchés. Le Dash, avion bombardier d’eau en reconnaissance dans la région, a pu être détourné pour effectuer des premiers largages décisifs. Grâce à cette mobilisation, le feu a été contenu en début de soirée, même si, à 19 h, il n’était pas encore complètement maîtrisé. La circulation a été coupée sur la RD67 par mesure de sécurité.

Mais au-delà de cet épisode, c’est tout un climat de tension qui s’installe. Mardi, le nord de l’Aude a été le premier secteur en France à franchir la barre symbolique des 40 °C. Ce seuil, inédit pour la saison, fait redouter une multiplication de ces incendies, attisés par la sécheresse, les rafales de vent et des pratiques humaines parfois imprudentes. Ce mercredi encore, le risque incendie est jugé « sévère » sur une large partie du territoire : de la zone littorale jusqu’aux Corbières centrales et à l’est du Minervois. Les autorités en appellent à la vigilance, restreignant les déplacements en pleine nature et interdisant les travaux mécaniques sur certains créneaux horaires.

Cet épisode, heureusement sans blessé, illustre la montée d’un péril silencieux : celui des feux dits « de transition », qui n’attendent plus l’apogée de l’été pour frapper. Leur fréquence et leur intensité interrogent sur notre préparation collective, mais aussi sur les gestes du quotidien. Comment adapter nos comportements face à ce climat devenu imprévisible ? Les interdictions ponctuelles suffisent-elles ou faut-il envisager une stratégie de prévention plus globale, impliquant élus, citoyens et professionnels ? Le feu de Mailhac, s’il est circonscrit, laisse dans son sillage une urgence brûlante : celle d’agir avant que les braises ne deviennent la norme.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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UN RATON-LAVEUR, UN TRAIN ET DES ENJEUX TRÈS HUMAINS

28/6/2025

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FALCON EXPRESS : UNE COURSE CONTRE LA MONTRE ANIMALIÈRE QUI VA FAIRE DU BRUIT

Un train lancé à toute vitesse. Des animaux domestiques piégés à bord. Un blaireau machiavélique aux commandes. Et au milieu de ce chaos à 300 km/h : un raton-laveur filou, courageux, un brin voyou, prêt à tout pour sauver ses compagnons d’infortune. Voilà le pitch survitaminé de Falcon Express, film d’animation 100 % français réalisé par Benoît Daffis et Jean-Christian Tassy, qui sortira dans les salles le 2 juillet prochain. Un divertissement familial d’1h30, drôle, haletant, et porteur de messages inattendus sur l’entraide, le pardon… et la résilience collective.
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Ce film s’adresse autant aux petits qu’aux grands, et réussit l’exploit de mêler l’action à la réflexion.

Sous ses allures de comédie animalière pour enfants, Falcon Express déroule un scénario tendu comme un câble de caténaire. Dès les premières minutes, le décor est planté : des animaux de compagnie embarqués malgré eux dans un train transformé en piège roulant. Aux commandes du sabotage : Hans, un blaireau au passé douloureux, mû par une vengeance froide. Face à lui, Falcon, un raton-laveur débrouillard, fait office de héros malgré lui. Il n’a ni cape, ni super-pouvoirs, mais il a la ruse, l’empathie, et ce flair unique pour fédérer autour de lui.

Si le film séduit d’abord par sa qualité visuelle — un soin particulier a été apporté à l’animation, fluide et expressive — il surprend par la profondeur de certains de ses personnages. Hans, notamment, est loin du méchant caricatural. On comprend peu à peu les blessures qui l’ont conduit à vouloir tout faire dérailler. À travers lui, les auteurs abordent des thématiques rarement traitées dans l’animation jeunesse : la solitude, le sentiment d’exclusion, et la manière dont une injustice mal digérée peut virer à l’obsession destructrice.

Mais la force du film réside surtout dans sa galerie de personnages secondaires, tous plus attachants les uns que les autres. Un perroquet hypocondriaque, une chatte aristocrate mais courageuse, un vieux chien sage à la voix rocailleuse… Chaque animal, avec ses défauts et ses qualités, incarne une facette de notre société. Et c’est dans leur union, dans leur capacité à dépasser leurs différences, que réside le cœur du film. Falcon Express derrière ses gags et son rythme effréné, délivre une leçon de cohésion, une ode à l’intelligence collective.

Ce n’est pas un hasard si ce film sort en plein été, saison des départs et des grandes traversées. Il s’adresse autant aux petits qu’aux grands, et réussit l’exploit de mêler l’action à la réflexion. Il nous interroge : comment réagissons-nous face au danger commun ? Sommes-nous capables de faire bloc, de nous écouter, de faire confiance aux plus inattendus d’entre nous ? Falcon, dans ses choix comme dans ses erreurs, nous tend un miroir.

En définitive, Falcon Express est bien plus qu’un divertissement familial. Il s’impose comme une belle surprise du cinéma d’animation français. Il prouve qu’on peut allier humour, rythme et réflexion, sans tomber dans la mièvrerie ni la morale facile. Un train à prendre sans hésiter, pour un voyage riche en émotions, en fous rires… et en enseignements.

À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne.
🎟️ Programme et horaires sur  https://www.cgrcinemas.fr

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Alicia BREITMAN, Journaliste indépendant 
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OPÉRATION CATHARE 25 : UN CHOC VISUEL ET MILITAIRE POUR LES HABITANTS

28/6/2025

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CARCASSONNE EN ÉTAT DE SIÈGE : QUAND LE 3e RPIMa TRANSFORME LA VILLE EN CHAMP DE BATAILLE

Une détonation claque rue Courtejaire. Puis une rafale. En quelques minutes, la Bastide de Carcassonne s’est figée. Ce vendredi 27 juin au matin, les passants n’en croyaient pas leurs yeux. Des militaires casqués, lourdement équipés, surgissent entre les terrasses de cafés et les étals de marché. Scène de guerre ? Non, théâtre d’un exercice militaire grandeur nature. Depuis trois jours, le 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), basé à Carcassonne, menait "l’opération Cathare 25", simulant un scénario de reconquête urbaine. Une immersion totale, menée au cœur de la ville, au plus près de ses habitants. Brutale, spectaculaire, déroutante.
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Des militaires casqués, lourdement équipés, surgissent entre les terrasses de cafés...

800 soldats déployés sur l’ensemble du département. Une centaine de véhicules blindés. Des tirs — à blanc — mais assourdissants. Du 24 au 27 juin, le "3" a mené une manœuvre d’envergure rare, mobilisant toutes ses compagnies pour tester sa réactivité, sa cohésion, sa capacité d’intervention dans des conditions extrêmes. L’objectif : montrer, dans un cadre réaliste, comment le régiment interviendrait en cas de conflit armé. "Nous avons simulé une reconquête de territoire face à une force ennemie installée en milieu urbain", explique le colonel Colomban de Poncharra. Le choix du terrain n’est pas anodin. Carcassonne, son tissu dense, ses rues étroites, ses bâtiments anciens, constitue un décor complexe. "C’est un vrai défi tactique", précise-t-il.

Mais ce sont surtout les réactions des civils qui donnent à cet exercice une portée inédite. Place Carnot, une dame âgée sursaute à chaque détonation. "C’est impressionnant… on sent que ce n’est pas un simple jeu." Thierry, touriste venu de l’Oise, reste un long moment à observer les déplacements des soldats : "Je pense à ceux qui vivent ça au quotidien, avec de vraies balles. Cela remet les choses en perspective." Conscients de l’impact sur la population, les militaires ont intégré à l’opération un dispositif d’arbitrage et de médiation. "On passe voir les commerçants, on explique aux gens ce qu’il se passe, on les rassure", indique le capitaine Nicolas, l’un des arbitres de terrain. Son rôle : encadrer, temporiser, interrompre les séquences de tirs lorsque l’un des camps prend l’avantage.

L’opération Cathare 25 soulève ainsi plusieurs questions. Peut-on concilier entraînement militaire intensif et vie urbaine sans générer d’angoisse ? Jusqu’où faut-il aller dans le réalisme pour former les forces d’élite ? Et comment éviter que ce type de manœuvre ne blesse symboliquement une ville attachée à la paix ? Le pari du 3e RPIMa était audacieux. Il a réussi, dans une certaine mesure, à créer un dialogue entre deux mondes qui, d’ordinaire, se côtoient sans se croiser : celui de la guerre, et celui du quotidien. La démonstration de force est aussi une démonstration de proximité. Mais elle doit rester encadrée, maîtrisée, expliquée. Car si les militaires sont là pour rassurer, il ne faudrait pas que la peur prenne le dessus sur la pédagogie.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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FLAMMES, RÈGLEMENTS DE COMPTES ET MARCHÉS LOCAUX : L’AFFAIRE QUI A ÉBRANLÉ FLEURY D’AUDE

28/6/2025

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INCENDIES CRIMINELS À FLEURY-D’AUDE : UNE VENGEANCE COMMERCIALE QUI VIRE AU CAUCHEMAR

L’affaire aurait pu rester un fait divers local. Elle est devenue un symbole des tensions économiques, sociales et humaines qui peuvent gangrener un territoire. Après plus d’un an d’incendies volontaires, de peurs nocturnes et de rumeurs persistantes, trois hommes ont été interpellés le 25 juin à l’aube. Parmi eux, un commerçant local, charcutier ambulant, exclu du marché de Saint-Pierre-la-Mer, soupçonné d’avoir voulu régler ses comptes… par le feu. Deux suspects sont désormais derrière les barreaux, le troisième placé sous contrôle judiciaire. Est-ce la fin d’un climat de terreur dans cette station balnéaire paisible du littoral audois ?
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Une spirale de violence motivée, par une "concurrence déloyale" et un "traitement injuste".

Quatre incendies ciblés. Des véhicules professionnels calcinés. Des outils de travail réduits en cendres. Et un mode opératoire rodé : des actions de nuit, des produits accélérants, une volonté manifeste de faire disparaître les preuves. Le profil de l’instigateur principal, âgé de 58 ans et multirécidiviste, lève un voile glaçant. Évincé des marchés municipaux pour non-respect des règles, il aurait décidé de se venger : d’abord contre un élu local, ensuite contre des concurrents directs. Une spirale de violence motivée, selon lui, par une "concurrence déloyale" et un "traitement injuste". Ses deux complices, âgés de 44 et 39 ans, ont reconnu leur implication. Si l’un est également connu de la justice, l’autre n’avait jusqu’alors aucun antécédent judiciaire.

Le dossier, désormais entre les mains de la justice, révèle aussi la complexité de l’affaire. Les enquêteurs ont travaillé dans l’ombre pendant des mois. Repérages, filatures, perquisitions minutieuses… Un long travail de terrain mené par la brigade de recherches de Narbonne, avec l’appui des unités locales. "Ils agissaient avec méthode et impunité", a déclaré le procureur de la République, Éric Camous, lors d’un point presse. "Il fallait les stopper. Ils pensaient être intouchables." Une course contre la montre, aussi, pour éviter qu’un nouveau feu ne vire au drame humain.

Au-delà des faits, cette affaire met en lumière des tensions latentes dans certaines zones économiques locales. Le monde des marchés ambulants, souvent perçu comme convivial et traditionnel, cache parfois une compétition féroce. Derrière les étals, il y a des enjeux de place, de clientèle, de territoire. Et quand les règles communes ne sont plus respectées, la violence peut surgir. À Fleury-d’Aude, la peur s’est installée. Les commerçants ont travaillé dans l’angoisse. Les clients ont déserté certains stands. Le tissu social, fragile, a été abîmé.

Aujourd’hui, la justice est en marche. Mais l’affaire doit aussi interroger les élus, les citoyens, les autorités locales : comment mieux prévenir ces dérives ? Comment réguler sans exclure ? Et comment maintenir un climat de confiance dans des espaces économiques de proximité ? La réponse n’est pas seulement pénale. Elle est aussi politique, humaine, sociale. À Saint-Pierre-la-Mer, on espère désormais tourner la page. Mais personne n’a oublié l’odeur du plastique brûlé au petit matin. Ni le silence, pesant, qui a suivi.
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Jean Michel JUMEAU,, Journaliste indépendant 
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FAIRE LE BIEN, MÊME QUAND LE MONDE NE VOUS REGARDE PAS

28/6/2025

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ILS SONT HEUREUX, CEUX QUI FONT DU BIEN : QUAND LA BONTÉ DEVIENT UNE FORCE QUI TRANSFORME LE MONDE

Dans une société souvent rythmée par l’indifférence, l’individualisme et l’urgence, cette phrase, extraite de l’Évangile selon Matthieu — « Ils sont heureux, ceux qui sont bons pour les autres, parce que Dieu sera bon pour eux » — résonne comme un contre-pied radical. Provoquante, presque naïve pour certains, cette parole vieille de plus de deux mille ans semble pourtant contenir une vérité dont notre époque a plus que jamais besoin. Et si la bonté, loin d’être une faiblesse, était en réalité un moteur puissant de justice, de résilience et de transformation sociale ?
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Faire preuve de bonté est un acte politique.

Derrière cette sentence biblique se cache une promesse simple : la bonté attire la bonté. Cette idée, présente dans toutes les grandes traditions religieuses et spirituelles, trouve aujourd’hui un écho dans des réalités bien concrètes. Les études en sciences sociales et en psychologie positive confirment qu’aider les autres procure un bien-être durable, autant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne. À Marseille, par exemple, une association de quartier a mis en place un “café suspendu” : chacun peut payer un café en plus pour une personne dans le besoin. En quelques mois, le dispositif a fait des émules dans d’autres villes. À Lyon, des jeunes en insertion offrent chaque semaine des repas chauds à des sans-abris. Leur motivation ? “Parce qu’on nous a tendu la main, alors on tend la nôtre”, expliquent-ils simplement. Ces gestes, modestes mais répétés, sont les pierres d’une nouvelle fraternité à l’échelle locale.

Et pourtant, le choix de la bonté n’est pas sans risque. Dans un monde où la compétition et la rentabilité priment, les “bons” sont souvent perçus comme des naïfs ou des perdants. Comment persévérer quand tout pousse à l’égoïsme ? Comment être bon sans se faire avoir ? Là encore, le message de Matthieu ne propose pas une récompense immédiate, mais une perspective : “Dieu sera bon pour eux.” Une forme de justice différée, spirituelle, mais pas moins réelle. La reconnaissance ne vient pas toujours du regard des autres, mais d’une paix intérieure, d’une cohérence entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Ce lien entre bonté et espérance est fondamental. Il dessine un horizon, une manière d’être au monde qui refuse le cynisme.

Dans une époque minée par la défiance et la peur de l’autre, faire preuve de bonté est un acte politique. Être bon, c’est croire encore en l’humanité. C’est affirmer que chacun compte. C’est construire du lien là où tout sépare. La bonté n’est donc pas un luxe moral, ni une option pour les seuls croyants : elle est un choix de société. À l’heure où le monde vacille entre replis identitaires, violences et fractures, cette béatitude invite à un sursaut. Elle interroge : et si la bonté, loin d’être une faiblesse, était en fait notre plus grande force ? Car ceux qui font le bien ne le font pas pour être vus, mais parce qu’ils savent, au fond d’eux, que le monde en a besoin. Et que ce bien-là revient toujours, d’une manière ou d’une autre.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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CES RETRAITÉS QUI HARCÈLENT EN LIGNE : UNE NOUVELLE SOLITUDE NUMÉRIQUE

28/6/2025

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QUAND LA HAINE EN LIGNE DEVIENT UNE OBSESSION : LE CAS D’UNE RETRAITÉE QUI S’ACHARNE SUR LES RÉSEAUX

Sur les réseaux sociaux, ils sont là. Cachés derrière un écran, actifs à chaque post, chaque publication. Mais pas pour soutenir, ni pour débattre. Leur objectif : critiquer, rabaisser, salir. Parmi eux, une figure intrigue, interroge, dérange. Une femme, retraitée, qui consacre désormais son temps libre à suivre les moindres faits et gestes d’une personnalité locale sur Facebook ou Instagram, uniquement pour la dénigrer. Une attitude qui soulève de vraies questions : jusqu'où peut aller la rancœur ? Est-ce une simple frustration ou les signes d’un mal plus profond ?
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Ce comportement, répété, intrusif, peut s’apparenter à du cyberharcèlement.

Le phénomène n’est pas isolé. Psychologues et sociologues s’accordent : la haine numérique n’a pas d’âge. Le profil de cette internaute, femme d’un certain âge, amère, seule, peut sembler atypique. Pourtant, il est révélateur d’un mal silencieux : celui du vide social, de la frustration, parfois d’un isolement extrême. Le passage à la retraite, surtout quand il est mal préparé ou vécu comme une mise à l’écart, peut entraîner des formes de repli ou de compensation. Internet devient alors un théâtre. Et certains y jouent le rôle qu’ils n’ont jamais pu tenir dans la vraie vie : celui du juge, du censeur, du donneur de leçons. En s’attaquant à plus visible qu’eux, ils existent. Pour de faux, mais suffisamment pour ressentir une forme de pouvoir.

Mais peut-on parler de pathologie ? Loin des diagnostics faciles, les spécialistes préfèrent évoquer une souffrance mal exprimée. Le besoin d’exister, de retrouver une place, fût-ce par la critique systématique. Ce comportement, répété, intrusif, peut s’apparenter à du cyberharcèlement. C’est grave. Et c’est puni par la loi. Pourtant, la société minimise souvent ce type d’attitudes lorsqu’elles viennent de personnes âgées. Comme si la vieillesse excusait tout. Comme si leur colère était un détail. Or, ces comportements toxiques ont des conséquences : anxiété, isolement, voire découragement de ceux qui en sont la cible. Pire : ils contaminent le débat public, déjà fragilisé.

Alors, faut-il répondre à ces attaques ? Bloquer, ignorer, dialoguer ? La réponse tient peut-être dans une ligne de conduite plus large : refuser la haine, sans alimenter la spirale. Comprendre, sans justifier. La société vieillit, et elle devra trouver des formes de reconnaissance nouvelles pour celles et ceux qui se sentent laissés de côté. Quant à ceux qui subissent ces attaques, ils ne doivent pas rester seuls. Parler, alerter, faire bloc, c’est aussi refuser qu’une poignée d’aigris empoisonne l’espace commun. Derrière un écran, il y a toujours une personne. Blessée, peut-être. Mais cela ne donne pas tous les droits. Et sûrement pas celui de détruire ce que d’autres essaient de construire.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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EMBOUTEILLAGE D’OPINIONS AUTOUR DU PROJET D’ALET-LES-BAINS

28/6/2025

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EAUX D’ALET : UN PROJET D’EMBOUTEILLAGE QUI FAIT DES VAGUES

Sous la chaleur estivale, c’est dans le foyer communal de La Digne-d’Amont que les élus du Limouxin ont tenu leur dernier conseil communautaire avant la trêve de septembre. À l’ordre du jour : une trentaine de dossiers. Mais un sujet, en particulier, concentrait toutes les attentions – et les interrogations : le redémarrage de l’activité d’embouteillage des eaux d’Alet. Une décision stratégique, aux multiples facettes, qui mêle développement économique, gestion des ressources naturelles et aménagement du territoire.
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La salle communale de La Digne-d’Amont où ont siégé les conseillers de la CdC./ DDM.

Fermée depuis 2011, l’usine d’embouteillage d’Alet-les-Bains s’apprête à renaître sous une forme nouvelle. Faute de pouvoir accueillir l’infrastructure sur la commune historique, un partenariat a été lancé entre la CdC du Limouxin et la mairie d’Alet pour identifier une alternative viable. Résultat : c’est à Cournanel, en bordure de la départementale 118, que le projet va s’implanter. La société Elior Restauration France, principalement connue pour ses services de restauration collective, a été retenue. Non pour son nom, mais pour la qualité technique et l’aboutissement de son dossier. Elle devra assurer à la fois le captage, l’adduction, la transformation et la valorisation de cette eau minérale réputée, jusque-là sous-exploitée.

Mais le projet, en apparence consensuel, soulève plusieurs enjeux. D’abord environnementaux. Car cette source d’eau naturelle, unique par sa composition, nécessite un encadrement strict pour éviter tout prélèvement abusif. La canalisation d’acheminement – absente à Alet – devient alors un levier essentiel, mais aussi coûteux. Ensuite, sociaux et économiques. Avec 543 000 euros d’investissement, dont 335 400 € en autofinancement communautaire, l’opération mobilise des fonds publics conséquents. La CdC table sur des retombées économiques locales, des créations d’emplois et une valorisation du territoire. Mais à quel prix, et avec quelle gouvernance ? La question de la transparence, dans le suivi et la gestion du projet, devra être posée rapidement.

Dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion de l’eau — bien commun par excellence — la résurrection industrielle des eaux d’Alet illustre une tendance : celle de transformer des ressources naturelles en vecteurs de relance locale. Cela peut être une bonne nouvelle, si les équilibres sont respectés. Car entre attractivité économique et respect des territoires, la ligne est fine. Elle suppose rigueur, contrôle et implication citoyenne. Le défi est là : redonner vie à un fleuron local sans céder à la tentation du profit court-termiste. Une chose est certaine : les élus ont enclenché la machine. Aux citoyens, désormais, d’observer, d’interroger, et de rester vigilants.

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Christopher GREEN, Journaliste indépendant 
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PLUME LIBRE, STATUT PRÉCAIRE : LES DESSOUS D’UNE VOCATION

28/6/2025

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DEVENIR JOURNALISTE INDÉPENDANT : UN MÉTIER, UNE VIE, UNE MISSION

Le journalisme change, se transforme, se réinvente. Loin des grandes rédactions et des contrats à durée indéterminée, une autre forme d’écriture s’impose : celle des journalistes indépendants. Une voix libre, souvent seule, mais plus que jamais essentielle dans un monde où l’information est en crise de confiance. Un guide de 380 pages vient éclairer cette réalité méconnue, pourtant bien vivante. Clair, structuré, pédagogique, il s’impose comme un outil de référence pour comprendre les enjeux, les défis et les espoirs d’un métier en pleine mutation.
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Comment choisir entre la presse écrite, la radio, la télévision ou les nouveaux médias ?

Le livre est organisé en sept grandes parties, allant de l’histoire du journalisme à ses évolutions les plus récentes. Dès les premières pages, l’auteur plonge le lecteur dans l’univers complexe mais passionnant d’un métier fondamental pour la démocratie. Il y décrit le rôle du journaliste, ses responsabilités, son engagement éthique, sa place dans notre quotidien. Une plongée éclairante sur les fondements de cette activité qui, au-delà des clichés, réclame rigueur, curiosité et sens du bien commun.

Très vite, le guide pose les questions que se posent toutes celles et ceux qui veulent se lancer : quelle formation suivre ? Faut-il obligatoirement sortir d’une école reconnue ? Comment choisir entre la presse écrite, la radio, la télévision ou les nouveaux médias ? Le chapitre sur le cadre du journalisme propose des réponses concrètes, adaptées à tous les profils. Il explique aussi les différences entre journalistes salariés et indépendants, les obligations légales, les droits professionnels, les contraintes, les opportunités. Il ne s’agit pas d’un manuel scolaire, mais bien d’un véritable compagnon de route. Accessible, clair, réaliste.

Mais le cœur du livre bat surtout au rythme de l’engagement. Celui d’un métier qui se redéfinit face aux bouleversements technologiques, économiques et sociaux. Le guide insiste sur l’importance de la déontologie, des règles juridiques, du respect des sources. Il valorise la montée en puissance des journalistes non salariés, de plus en plus nombreux, parfois isolés, souvent mal reconnus. Et c’est ici que le message devient politique : il faut donner à ces professionnels les moyens d’exister pleinement. Cela passe par un cadre juridique adapté, une reconnaissance officielle, une protection sociale équitable.

L’ouvrage propose enfin une vision pour l’avenir : celle d’un journalisme indépendant fort, organisé, solidaire. Il met en lumière la naissance d’un syndicat des journalistes non salariés, symbole d’une profession qui entend faire entendre sa voix. Il défend l’idée qu’un journalisme libre ne se décrète pas, mais se construit, au fil du terrain, des reportages, des combats quotidiens. Le guide se veut ainsi une boîte à outils, mais aussi un manifeste. Il veut redonner confiance à ceux qui doutent, rassurer ceux qui hésitent, armer ceux qui s’engagent.

Ce livre n’a pas la prétention de faire des miracles. Mais il propose une voie. Celle de l’autonomie, de la responsabilité, de la liberté. Il rappelle une chose essentielle : devenir journaliste indépendant, c’est choisir une vie faite d’exigence, mais aussi de sens. Une vie où chaque mot compte, chaque enquête engage, chaque silence interroge. À l’heure où la défiance envers les médias grandit, cette voie mérite d’être connue, explorée, soutenue. Et peut-être choisie.

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William ESCORA,  Journaliste indépendant 
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DES JEUNES ACCROCHÉS À LEUR CANNE, PAS À LEUR ÉCRAN

27/6/2025

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CASTELNAUDARY À L’HEURE DES CANNES : LES JEUNES PÊCHEURS EN FINALE RÉGIONALE

Ils troquent les écrans pour les cannes, le bruit pour le silence, l’agitation pour la patience. Ce samedi 28 juin à Castelnaudary, des dizaines de jeunes venus des quatre coins d’Occitanie vont s’affronter au bord du Canal du Midi lors d’une finale régionale de pêche peu ordinaire. En toile de fond : une pratique en pleine mutation, qui séduit une nouvelle génération à contre-courant. Un phénomène que David Fernandez, président de la fédération de pêche de l’Aude, observe avec attention. À l’heure où la biodiversité aquatique subit de plein fouet les effets du changement climatique, les lignes jettent un pont entre tradition, sport et sensibilisation.
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Dans l’Aude, la pêche rassemble environ 10 000 adhérents.

Le rendez-vous est donné dès l’aube, au parking de la Piboulette. La journée s’annonce intense pour les jeunes finalistes, tous sélectionnés lors d’épreuves départementales. Le matin, place à la pêche au coup. L’après-midi, les concurrents enchaînent avec la pêche aux leurres. Mais ici, pas question de trophées sanglants : chaque prise est immédiatement relâchée. C’est la règle du « No Kill ». Une philosophie moderne et engagée, adoptée massivement depuis les années 2000. « Les jeunes ne consomment plus le poisson qu’ils attrapent. Ils le relâchent systématiquement. Cela change complètement le sens de la pratique », explique David Fernandez. Une évolution qui interroge : la pêche doit-elle rester un acte de subsistance ou devenir un sport de contemplation ?

Dans l’Aude, la pêche reste populaire. La fédération départementale rassemble environ 10 000 adhérents. Les jeunes y sont de plus en plus nombreux. Ils bouleversent les habitudes, s’adaptent aux contraintes d’un milieu aquatique fragile, et redéfinissent les contours de la pratique. Car les défis ne manquent pas. La truite fario, espèce reine des rivières de montagne, se fait plus rare. Le débit des rivières diminue, la température de l’eau grimpe. Une trentaine de sondes déployées dans les cours d’eau du département livrent un constat préoccupant : la qualité des milieux s’effondre, le réchauffement est rapide, et certaines espèces disparaissent. « Même sur une période de trois ou quatre ans, les effets sont nets », alerte David Fernandez. Le chabot commun, petit poisson discret, est devenu un indicateur-clé de ces bouleversements.

Face à ces menaces, la fédération collabore avec le SMMAR (Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières) et les services de l’État pour préserver l’équilibre écologique des rivières. Mais la pêche devient aussi un outil de sensibilisation. « Les parents nous disent que leurs enfants ont changé. Ils sont plus calmes, concentrés. La pêche les éloigne des écrans, leur apprend la patience. » Un apprentissage silencieux, loin de la frénésie numérique, qui reconnecte les jeunes à la nature. Et si la pêche, souvent vue comme un loisir d’un autre temps, devenait l’un des derniers remparts contre la déconnexion du vivant ?

L’avenir de la pêche se joue peut-être au bord de ce canal. Entre passion, transmission et écologie. Mais une question demeure : ces jeunes pêcheurs seront-ils les gardiens d’un monde aquatique menacé ou les derniers témoins d’une biodiversité en voie d’extinction ? La réponse se construit, ligne après ligne, au fil de l’eau.

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Christopher GREEN, Journaliste indépendant 
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EAUX D’ALET : LE PARI À 30 MILLIONS D’EUROS

27/6/2025

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LE GRAND RETOUR D’UNE SOURCE OUBLIÉE, L’EAUX D’ALET 

Quatorze ans de silence. Quatorze longues années durant lesquelles les bouteilles d’eau minérale d’Alet-les-Bains ont disparu des étals, reléguant cette ressource millénaire au rang de souvenir local. Mais à l’issue d’un interminable feuilleton administratif, économique et politique, le projet de relance vient enfin de trouver son dénouement. C’est le groupe Elior, géant de la restauration collective, qui a été désigné pour remettre en exploitation cette richesse du sous-sol audois. À l’horizon 2028, l’eau d’Alet devrait à nouveau couler dans nos verres. Une renaissance attendue avec impatience dans une Haute Vallée de l’Aude en quête de souffle économique.
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La source reste propriété de la commune d’Alet-les-Bain.

L’annonce officielle est tombée lors du conseil communautaire du 25 juin : après l’appel à manifestation d’intérêt lancé cette année, c’est Elior – filiale du groupe Derichebourg – qui a été retenu pour investir 30 millions d’euros dans la création d’une usine d’embouteillage à Cournanel. Le site, actuellement à l’état de friche, deviendra l’épicentre de la relance industrielle d’un produit naturel aux vertus reconnues depuis l’Antiquité. Mais au-delà du geste technique, c’est un véritable partenariat public-privé qui s’ébauche : la source reste propriété de la commune d’Alet-les-Bains, les canalisations appartiendront à l’intercommunalité, et l’usine sera bâtie sur un terrain public. De quoi garantir un ancrage local fort, tout en ouvrant la voie à une distribution à grande échelle.

Pour Elior, cette relance a du sens : maîtriser la chaîne d’approvisionnement en produits de qualité est stratégique pour un acteur de la restauration. D’autant que le groupe affiche des ambitions solides, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires semestriel et un réseau de 20 000 restaurants dans le monde. « Nous croyons au potentiel de l’eau d’Alet, à son goût, à son image, et aux bénéfices pour les territoires », a déclaré Patrick Campi, porte-parole du groupe. De son côté, le président de l’intercommunalité Pierre Durand a salué « une avancée majeure après des années de blocages », tandis que la maire d’Alet-les-Bains, Ghislaine Tafforeau, évoquait un projet « porteur d’avenir pour tout un territoire rural ».

Mais derrière l’enthousiasme, des défis persistent. Autorisations, délais de travaux, contraintes sanitaires : les trois années à venir seront décisives. La Haute Vallée de l’Aude, souvent confrontée à la désertification économique, voit renaître une espérance. Cette relance peut-elle durablement irriguer l’emploi local ? À quelles conditions cette eau minérale pourra-t-elle se différencier sur un marché ultra-concurrentiel ? Et surtout, comment faire en sorte que ce projet profite avant tout aux habitants de la vallée ? Autant de questions qui guideront les élus dans leur suivi du dossier. Une chose est certaine : ce retour de l’eau d’Alet est bien plus qu’un simple chantier industriel. Il symbolise une reconquête. Celle de l’identité d’un territoire qui veut, enfin, se donner les moyens de ses ambitions.

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Christopher GREEN,  Journaliste indépendant 
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QUAND LA FOI DÉFIE LES LOGIQUES DU MONDE

27/6/2025

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ILS ONT FAIM ET SOIF D’OBÉIR À DIEU : UNE QUÊTE INTÉRIEURE QUI DÉFIE LES LOGIQUES DU MONDE

Ils sont nombreux, souvent discrets, parfois incompris. Et pourtant, leur démarche s’enracine dans une foi solide, une conviction profonde. « Heureux ceux qui ont faim et soif d’obéir à Dieu, parce qu’ils seront satisfaits ! » (Matthieu 5:6, PDV 2017). Cette parole de l’Évangile, aussi énigmatique que puissante, interroge nos priorités dans un monde dominé par la performance, l’apparence et l’instantanéité. Qui sont ces hommes et ces femmes qui vivent selon une logique spirituelle exigeante ? À quoi ressemble leur quotidien, et quel sens donne-t-on aujourd’hui à l’obéissance à Dieu, à l’heure des doutes, des crises de foi et des sociétés sécularisées ?
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Il ne s’agit ni de confort matériel ni de reconnaissance sociale.

Dans une époque marquée par la quête d’autonomie et de liberté individuelle, le mot « obéir » peut surprendre, voire déranger. Pourtant, pour des croyants engagés, il ne s’agit pas de soumission aveugle, mais d’un acte volontaire, libre et intime. Obéir à Dieu, c’est choisir de suivre une voie exigeante, souvent à contre-courant, mais profondément nourrissante. « J’ai trouvé la paix en renonçant à moi-même », confie Mireille, 52 ans, catholique pratiquante de Carcassonne. Comme elle, beaucoup témoignent d’une transformation intérieure. Ce renoncement n’est pas une perte, mais un gain de sens. Des mouvements spirituels comme le renouveau charismatique ou des retraites silencieuses attirent aujourd’hui des foules en quête de profondeur. Dans les quartiers populaires comme dans les milieux aisés, cette soif de Dieu dépasse les clivages sociaux.

Les chiffres le confirment : malgré une baisse globale de la pratique religieuse en France, la recherche spirituelle reste vivace. Selon une étude de l’IFOP publiée en 2024, près d’un Français sur trois affirme prier régulièrement, indépendamment de toute institution religieuse. Obéir à Dieu, dans ce contexte, signifie souvent suivre une conscience éclairée, alignée avec une vision du bien, de la justice, du pardon. Des valeurs universelles qui résonnent même au-delà des cercles croyants. Mais cette obéissance, souvent invisible, implique des choix concrets : refuser une promotion jugée contraire à ses principes, pardonner l’impardonnable, servir sans attendre de retour. Des choix qui demandent force, humilité et persévérance.

Alors, de quelle satisfaction parle l’Évangile ? Il ne s’agit ni de confort matériel ni de reconnaissance sociale. La promesse est intérieure : une paix qui ne dépend pas des circonstances, une joie enracinée dans la fidélité à ses convictions. Cette béatitude évangélique est un défi lancé à chacun : que signifie réussir sa vie ? Que vaut une liberté sans vérité ? Dans un monde en perte de repères, la faim et la soif d’obéir à Dieu deviennent un acte de résistance paisible mais puissant, une manière de dire que l’essentiel ne se voit pas, mais se vit.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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DERRIÈRE LES MURS NEUFS, UN ÉTABLISSEMENT À L’ÉPREUVE

27/6/2025

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CARCASSONNE : L’HÔPITAL EN SOUFFRANCE MALGRÉ UNE ACTIVITÉ EN HAUSSE

Dix ans après son inauguration, le centre hospitalier de Carcassonne symbolise à la fois l’espoir et l’impasse d’un service public à bout de souffle. Avec une activité en progression et un rôle central pour les 164 000 habitants de l’ouest audois, l’établissement peine pourtant à répondre à ses missions. Deux obstacles majeurs freinent son redressement : une pénurie médicale alarmante et une dette écrasante héritée de sa reconstruction. Derrière les chiffres, ce sont des patients qui attendent, des rendez-vous qui s’annulent, et un hôpital qui, malgré ses efforts, voit sa vocation de service de proximité se diluer.
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La dette contractée pour la reconstruction du site – équivalente à 65 % des recettes.

Avec 364 lits, 29 places en médecine-chirurgie-obstétrique et plus de 1 900 équivalents temps plein, l’hôpital de Carcassonne devrait être un pilier sanitaire solide. Il affiche un budget annuel de 210 millions d’euros en 2023. Pourtant, la réalité est plus fragile. Le manque de médecins allonge les délais de consultation, oblige certaines spécialités à fermer temporairement ou à réorienter les patients vers des structures privées, voire vers Toulouse. Résultat : les plus précaires renoncent à se soigner. Cette « fuite » de la patientèle n’est pas anodine. Elle affaiblit la capacité de l’hôpital à financer son activité et remet en question l’égalité d’accès aux soins sur le territoire.

À cette crise humaine s’ajoute une tension budgétaire sévère. La dette contractée pour la reconstruction du site – équivalente à 65 % des recettes de l’établissement en 2023 – pèse lourdement sur ses marges de manœuvre. Elle freine les investissements et limite le renouvellement des équipements, souvent remplacé par de la location, plus coûteuse à long terme. Dans ce contexte contraint, certains leviers pourraient être mieux activés. L’amélioration du codage des actes médicaux, par exemple, permettrait de mieux valoriser l’activité réalisée et d’accroître les recettes. Le développement de la chirurgie ambulatoire, également, pourrait soulager les capacités d’hospitalisation tout en répondant à une demande croissante des patients.

Mais au-delà des solutions techniques, c’est la coordination à l’échelle du territoire qui interroge. Le groupement hospitalier de territoire de l’ouest audois (GHTOA), censé renforcer la coopération entre les établissements de Carcassonne, Castelnaudary et Limoux-Quillan, est en sommeil. Sa relance, portée par une stratégie médicale claire et des ressources partagées, pourrait redonner souffle et cohérence à un système en tension. En somme, l’hôpital de Carcassonne n’est pas à l’agonie, mais à un tournant. L’enjeu est clair : préserver un accès équitable aux soins dans l’Aude. Et cela passera autant par des moyens que par une volonté politique à la hauteur de l’urgence.

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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant 
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LA VILLE HISTORIQUE PASSE À L’HEURE ÉCOLOGIQUE

27/6/2025

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CARCASSONNE MET LE FEU VERT AU CHAUFFAGE DURABLE DE LA BASTIDE


Une ville peut-elle concilier exigence budgétaire, respect patrimonial et transition énergétique ? À Carcassonne, la réponse se dessine clairement depuis le dernier conseil municipal du jeudi 26 juin. La majorité municipale a validé deux projets structurants pour le cœur historique de la ville : la révision du Plan de sauvegarde de la Bastide et la création d’un réseau de chaleur, symbole d’une ambition écologique assumée. Dans un climat d’incertitudes économiques et environnementales, ces choix stratégiques interrogent : la Bastide, figée depuis trop longtemps, amorce-t-elle enfin son réveil ?
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"La bataille de l’énergie ne doit pas nous faire oublier la guerre climatique" explique Gérard Larrat

Sur le plan financier, la municipalité affiche un tableau rassurant. Tous les comptes administratifs de 2024 présentent un excédent, à l’exception de la Cité des Sports, qui accuse un déficit contenu de 37 491 euros. Un résultat globalement positif salué par Isabelle Chesa, première adjointe au maire, qui a insisté sur la solidité de la gestion municipale. Mais l’essentiel se jouait ailleurs : dans les orientations à long terme pour le centre ancien, où les enjeux sont multiples. Le Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), instauré en 2019 pour protéger le patrimoine de la Bastide, se révèle aujourd’hui trop rigide. "Il freine des projets essentiels, comme la rénovation des logements ou l’accessibilité", a expliqué l’élue. Une révision du plan est donc engagée, afin de permettre des interventions plus souples, mieux adaptées à la réalité du terrain, tout en conservant l’esprit du quartier.

Mais c’est surtout le vote en faveur du futur réseau de chaleur qui marque un tournant écologique majeur. Inspiré d’exemples comme Toulouse, où les réseaux urbains produisent déjà un tiers de l’énergie locale, Carcassonne va se doter d’un dispositif alimenté par une chaufferie biomasse principale et une unité d’appoint au gaz naturel. Située à la Patte d’Oie, cette installation distribuera de l’énergie à travers 5 km de canalisations, couvrant les quartiers de la Bastide, Capucins, La Prade, Gravette, Estagnol et Viguier. Le chantier, d’une durée estimée à plus d’un an, sera porté par une délégation de service public pour une durée de 27 ans à compter de juillet 2026. Gérard Larrat, le maire, a été clair : "La bataille de l’énergie ne doit pas nous faire oublier la guerre climatique."

Au croisement de l’urgence environnementale et de la revitalisation urbaine, ce double projet soulève des attentes fortes. Quels impacts concrets pour les habitants en termes de coûts, de confort et de cadre de vie ? Comment intégrer ces mutations sans dénaturer l’âme historique de la Bastide ? En alliant maîtrise des comptes et engagement durable, la municipalité semble vouloir montrer que transition écologique ne rime pas avec utopie budgétaire. Reste à transformer ces ambitions en résultats concrets. À Carcassonne, le futur du centre-ville ne se joue plus uniquement dans les vieilles pierres, mais aussi dans les réseaux souterrains et les choix d’aujourd’hui.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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LE CAFÉ DE L’AUDE BRAQUÉ : UNE COMMUNE EN ÉMOI

26/6/2025

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TRÈBES SOUS LE CHOC : UN BRAQUAGE AU COUTEAU SÈME LA PANIQUE AU CAFÉ DE L’AUDE

Mardi soir, à l’heure où les habitués s’attablaient tranquillement au Café de l’Aude, l’atmosphère familière de ce PMU de quartier a brutalement basculé dans l’effroi. Il est un peu plus de 20 heures quand un homme encapuchonné fait irruption dans l’établissement, un couteau à la main. Quelques secondes suffisent : des menaces claires, la caisse réclamée, des visages figés. Puis la fuite, rapide, laissant derrière lui la stupeur. Le malfaiteur s’évanouit dans la nuit avec près de 4 000 euros. Depuis, Trèbes retient son souffle.
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Ces derniers mois, plusieurs établissements de la région ont été la cible d’attaques similaires.

L’agression s’est déroulée avenue Pasteur, l’un des axes les plus fréquentés de cette commune de l’Aude. Selon nos informations, les deux gérants du bar, deux frères, étaient présents, tout comme deux clients. Personne n’a été blessé, mais tous sont profondément marqués. « C’était très rapide, il savait ce qu’il faisait », confie un habitué, encore sous le choc. L’assaillant, dont le visage était dissimulé sous une capuche et un masque, aurait parlé peu, mais avec fermeté. Il brandissait une lame visiblement bien affûtée. Les gendarmes, arrivés sur place en moins de dix minutes, ont immédiatement sécurisé la zone. Des relevés d’empreintes ont été effectués, les témoignages recueillis. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Carcassonne, qui évoque un acte "prémédité et ciblé".

Ce braquage n’est pas un fait isolé. Ces derniers mois, plusieurs établissements de la région ont été la cible d’attaques similaires. Bars, tabacs, stations-service : des lieux perçus comme vulnérables, faciles d’accès et peu protégés. La gendarmerie observe une recrudescence de petits braquages violents, souvent commis par des individus isolés, armés d’objets du quotidien : couteaux, marteaux, bombes lacrymogènes. Le phénomène interroge. Trèbes, déjà meurtrie par l’attentat de 2018, voit ressurgir des images de peur et d’insécurité. Faut-il renforcer la vidéosurveillance dans les lieux publics ? Faut-il durcir la législation sur la sécurité des commerces ? Ou repenser l’accompagnement psychologique des victimes et des commerçants ?

Au-delà des faits, ce braquage relance le débat sur le sentiment d’insécurité dans les petites villes. Si les statistiques nationales montrent une relative stabilité des atteintes aux biens, la brutalité de certains actes alimente une inquiétude diffuse. Comment restaurer la confiance ? Les gendarmes assurent maintenir une présence accrue sur le terrain, mais les commerçants, eux, demandent des réponses concrètes. À Trèbes, la violence de mardi soir restera longtemps gravée dans les esprits. Un rappel glaçant qu’aucune commune, aussi paisible soit-elle, n’est totalement à l’abri.

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Jean Michel JUMEAU,, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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EXPULSION EXPRESS À LÉZIGNAN : LES LIMITES D’UN MODÈLE À BOUT DE SOUFFLE

26/6/2025

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LÉZIGNAN-CORBIÈRES : UNE ÉVACUATION SOUS TENSION, LA COMMUNAUTÉ ÉVANGÉLISTE SOMMÉE DE QUITTER LES LIEUX

Installés depuis seulement trois jours sur un terrain de football de Lézignan-Corbières, ils pensaient rester deux semaines. Mais ce mercredi 25 juin, en milieu d’après-midi, la présence de la communauté évangéliste venue en quarantaine de caravanes s’est soldée par une évacuation menée tambour battant. Sur réquisition du préfet, une trentaine de gendarmes ont procédé à l’expulsion, dans le calme mais avec détermination. Un nouvel épisode qui remet en lumière la complexité de l’accueil des grands rassemblements itinérants sur les territoires, et la tension persistante entre légalité, hospitalité et capacité d’anticipation des pouvoirs publics.
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Ce mercredi, un impressionnant dispositif réunissant les compagnies de gendarmerie de Narbonne.

Dès leur arrivée le dimanche 22 juin sur le terrain du complexe de Gaujac, les responsables de la communauté avaient pourtant annoncé la couleur : ils souhaitaient rester quinze jours. Mais leur installation, jugée illégale par la municipalité, a déclenché une réaction rapide. Lundi, un arrêté municipal intimait un départ sous 24 heures, rapidement suivi d’un arrêté préfectoral autorisant l’usage de la force publique. Résultat : ce mercredi, un impressionnant dispositif réunissant les compagnies de gendarmerie de Narbonne, Limoux, Carcassonne, ainsi que la police municipale, a été déployé pour évacuer les lieux. Les négociations, engagées en parallèle, n’ont pas abouti. En quelques heures, la communauté a quitté le terrain sans incident majeur, en direction de Toulouse.

Si le maire Gérard Forcada se félicite de la « réactivité » de l’État et de l’action « exemplaire » des forces de l’ordre, cette opération soulève plusieurs interrogations. D’abord sur la capacité des collectivités locales à accueillir ce type de rassemblements spirituels, pourtant récurrents à la belle saison. Ensuite sur la saturation, voire l’inadaptation, des aires de grand passage : celle de Narbonne, mentionnée par la mairie, n’offre pas les conditions jugées acceptables par les communautés évangélistes, notamment en matière d’ombre ou de services. Enfin, sur l’équilibre à trouver entre respect des règles d’occupation du domaine public et reconnaissance des droits à la pratique religieuse et à la mobilité. Faut-il systématiquement opposer expulsion et dialogue ? À l’approche de l’été, et avec la multiplication annoncée des déplacements de groupes itinérants, les mairies risquent d’être confrontées à ces dilemmes dans une tension croissante.

Cette évacuation, menée sans heurt mais avec fermeté, révèle une vérité peu confortable : la France peine toujours à intégrer les populations itinérantes dans son modèle d’organisation territoriale. Malgré l’existence de dispositifs réglementaires, malgré des décennies de débats, les points de friction se répètent. Le cas de Lézignan n’est ni un incident isolé, ni une surprise. Il interroge notre capacité collective à faire cohabiter les libertés individuelles avec les règles d’usage des espaces publics. À force de réponses uniquement sécuritaires, le risque est de renforcer l’incompréhension, voire l’exclusion. Reste à savoir si l’État et les collectivités oseront, un jour, construire une politique d’accueil véritablement adaptée, humaine et partagée.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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