LES ÉLUS DE LA HAUTE VALLÉE DÉNONCENT LES INÉGALITÉS ENTRE RURAUX ET URBAINS FACE À LA RÉGION La question des transports scolaires, mise en lumière par les élus de la Haute Vallée de l’Aude, révèle une problématique plus large : le sentiment d’abandon des territoires ruraux face aux politiques régionales. Une étude réalisée par les Associations des Maires Ruraux (AMR) d’Occitanie pointe des disparités marquées avec les communes urbaines et un manque criant de communication entre les collectivités rurales et la Région. Selon cette enquête, près de 72 % des maires ruraux déclarent ne pas être suffisamment informés des outils mis à leur disposition par la Région, tandis qu’une proportion similaire n’a jamais mis les pieds dans l’une des 18 maisons régionales censées les soutenir. Plus préoccupant encore, la moitié des élus interrogés ne pense pas spontanément à la Région comme interlocuteur privilégié pour mener à bien leurs projets. Ce constat illustre une perte de confiance dans l’efficacité et la proximité des services régionaux.
Les représentants des Maires Ruraux soulignent la nécessité d’un virage radical dans la gestion régionale. Parmi les recommandations adressées à Carole Delga, présidente de la Région, figurent la simplification des dossiers d’instruction pour les petits projets et la réduction des délais pour les travaux de moins de 100 000 €. Ces ajustements, jugés cruciaux, visent à répondre rapidement aux besoins des communes rurales, souvent pénalisées par des lourdeurs administratives. "La suffisance des élites régionales alimente ce sentiment de fracture", déplore un élu de la Haute Vallée. Ce fossé entre territoires ruraux et urbains reflète une défaillance structurelle dans la gouvernance régionale. Les retards et la complexité des procédures exacerbent les inégalités et alimentent un sentiment d’abandon parmi les élus locaux. Simplifier les processus administratifs, renforcer la visibilité des maisons régionales et privilégier une approche de proximité ne sont pas seulement des attentes légitimes, mais des impératifs. Dans un contexte où les tensions politiques se font croissantes, ces mesures seront décisives pour rétablir un équilibre territorial et redonner confiance aux zones rurales. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CASTELNAUDARY SE MOBILISE POUR UNE 38E ÉDITION SOLIDAIRE DU TÉLÉTHON Castelnaudary célèbre la 38e édition du Téléthon avec une mobilisation exemplaire et une diversité d’événements pour soutenir la recherche contre les maladies génétiques rares. Pendant quatre journées, la commune audoise déploiera toute son énergie pour réunir des fonds au profit de l’AFM-Téléthon, fidèle à son engagement solidaire. Les festivités débutent ce dimanche 1er décembre à la Foire au gras avec le "Chocothon". Ce rendez-vous gourmand, porté par les boulangeries locales, propose croissants, crêpes et chocolatines, dont les ventes iront intégralement au Téléthon. Les majorettes et jeunes sapeurs-pompiers participent aussi à l’animation, insufflant dès le premier jour une dynamique conviviale. Le point d’orgue arrivera les 6 et 7 décembre avec une marche aux flambeaux illuminant les rues de Castelnaudary et un concert inédit des Trompes de l’Aude. Des défis sportifs, tels que 30 heures d’apnée et une épreuve d’aviron de six heures, témoignent de l’engagement des associations locales. Le samedi, une tournée à vélo couvrira sept villages environnants, avant une soirée dansante rassemblant plusieurs associations artistiques. Le week-end s’achèvera sur un thé dansant, renforçant l’aspect intergénérationnel de l’événement. Castelnaudary confirme son rôle de pilier de la solidarité locale en combinant activités festives et initiatives solidaires. Face aux 5 000 maladies rares encore en quête de traitements, chaque euro récolté compte. En 2022, la commune avait collecté 12 000 euros, un objectif que la générosité chaurienne pourrait bien surpasser cette année. Par son engagement, Castelnaudary incarne l’esprit du Téléthon : fédérer pour faire avancer la recherche et transformer l’espoir en réalité. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci Vendredi soir, le stade Domec de Carcassonne a accueilli près de 8 000 spectateurs venus assister au traditionnel derby entre l’USC et le RCN. Une rencontre au goût de déjà-vu, marquée par une rivalité vieille comme le rugby dans l’Aude, mais qui cette fois encore a offert une issue cruelle pour les Carcassonnais. Au bout d’un match pauvre en spectacle et en intensité, Narbonne a su arracher la victoire dans les dernières secondes, grâce à une pénalité salvatrice de Tom Chauvet. Les débuts de la soirée étaient pourtant à l’image de ces derbys qui s’écrivent autant dans les tribunes qu’au bord des terrains. À la buvette, l’humour était de rigueur, avec des piques échangées entre supporters dans une ambiance bon enfant. Mais une fois le coup d’envoi donné, l’excitation a laissé place à la torpeur. Peu d’intensité, des actions brouillonnes, et aucune des envolées que ces confrontations promettent pourtant souvent. Même les tribunes, d’ordinaire chauffées à blanc, sont restées timides. Tout s’est joué dans une fin de match tendue, presque au ralenti, jusqu’à cette ultime pénalité. Tom Chauvet, en véritable bourreau de Carcassonne, ne tremble pas et offre une victoire in extremis aux "orange et noir". Paul Belzons, capitaine narbonnais, a laissé éclater sa joie, entraînant avec lui ses coéquipiers vers le kop narbonnais, vibrant à l’unisson pour une victoire qui scelle une rivalité toujours aussi vive. Analyse : Si le RCN l’emporte au bout du suspense, ce derby illustre une problématique criante pour les deux équipes : l’absence d’une dynamique offensive et d’un spectacle à la hauteur des attentes. Loin des standards d’un Clasic’Aude, ce match met en lumière les limites actuelles des deux formations. Pour l’USC, la défaite à domicile ajoute une pression supplémentaire dans une saison déjà compliquée. Pour le RCN, cette victoire, bien que précieuse, ne doit pas masquer les défis à relever pour prétendre à des ambitions plus élevées. Une rivalité toujours passionnée, mais qui peine à retrouver son lustre d’antan. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : Philippe LEBLANC, L'indépendant 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci Edgar Montagné, figure montante du Rassemblement National (RN) à Carcassonne, entame une rentrée politique chargée. Conseiller municipal et communautaire, l’élu de la liste "Rassemblons Carcassonne" a profité de la dernière réunion du conseil municipal pour se livrer sans détour au micro de C11.MEDIA, offrant une analyse des dossiers clés discutés. Dans son rôle d’opposant, Montagné a détaillé une rétrospective de ses actions en 2024, dénonçant les "incohérences" de la majorité en place, tout en dessinant des perspectives ambitieuses pour 2025. Parmi ses priorités, l’élu évoque un projet de redynamisation du centre-ville, un plan ambitieux pour la transition écologique et un soutien renforcé aux commerces locaux. Mais le véritable coup de théâtre de cette rentrée réside dans l’annonce de sa candidature potentielle à la mairie de Carcassonne en mars 2026. Si sa démarche reste conditionnée à l’aval de l’instance d’investiture du RN, Edgar Montagné se dit "prêt à relever le défi". Toutefois, ce positionnement l’oppose directement à Christophe Barthès, député RN et candidat autoproclamé au fauteuil de maire. La rivalité entre les deux hommes s’intensifie, promettant une bataille interne qui pourrait redessiner les équilibres du parti à Carcassonne. En marge de cette rentrée, un autre sujet sensible vient de connaître son dénouement : le verdict du procès qui opposait Edgar Montagné à son ancien employeur. L’affaire, longtemps au cœur des débats locaux, a trouvé une conclusion ce jour. Ce jugement, bien qu’attendu, risque d’avoir des répercussions sur l’image et la stratégie politique de Montagné, alors qu’il s’apprête à s’engager dans une année décisive. Analyse : Edgar Montagné se positionne comme un opposant déterminé et un candidat potentiel sérieux pour 2026. Face à Christophe Barthès, il devra non seulement convaincre les instances de son parti, mais aussi rassembler un électorat sceptique dans un contexte politique local tendu. Le verdict judiciaire, bien qu’un épilogue nécessaire, pourrait devenir une arme à double tranchant, alimentant autant les critiques que la sympathie populaire. Une chose est sûre : la route vers la mairie de Carcassonne s’annonce tumultueuse. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE : 300 GRAMMES DE CANNABIS DÉCOUVERTS GRÂCE À UNE ODEUR SUSPECTE Mercredi après-midi, dans le quartier sensible de La Conte à Carcassonne, une patrouille pédestre de police a transformé une simple promenade en une opération fructueuse. Attirés par une odeur persistante de cannabis émanant d’un appartement situé rue Le Corbusier, les policiers n’ont pas tardé à agir. Ce qui aurait pu rester une intervention de routine s’est avéré être une prise notable : 300 grammes de résine de cannabis ont été saisis, entraînant l’interpellation d’un suspect de 24 ans. La scène a débuté lorsque les policiers, intrigués par l’odeur caractéristique, ont frappé à la porte du logement. L’occupant, visiblement pris de panique, a tenté une fuite désespérée avant d’être immédiatement maîtrisé. À l’intérieur, les agents ont découvert une importante quantité de drogue : 200 grammes de résine soigneusement emballés et une plaquette entamée de près de 100 grammes. Rapidement transporté au commissariat, le jeune homme a été placé en garde à vue. Jugé dès le lendemain en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), il a écopé d’une peine de douze mois de prison, dont six avec sursis. Une sanction qui reflète à la fois la gravité des faits et la volonté de la justice de marquer un coup dans la lutte contre les trafics de stupéfiants. En attendant l’exécution de sa peine ferme, l’individu est ressorti libre du tribunal. Cette opération, bien que modeste à l’échelle des grandes saisies, illustre l’importance du travail de proximité mené par les forces de l’ordre dans des quartiers parfois marqués par l’économie parallèle des stupéfiants. Toutefois, cette intervention pose la question récurrente des sanctions et de leur efficacité à endiguer ces trafics. Si les peines mêlant sursis et prison ferme visent à dissuader les contrevenants, elles peinent parfois à enrayer un phénomène profondément ancré dans certains territoires. Un défi que les autorités devront relever avec fermeté et constance. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci Un vent venu tout droit d’outre-Manche souffle à Cornèze : la pantomime, tradition théâtrale britannique mêlant humour, chants et danse, s’installe pour trois jours au Théâtre dans les vignes. Cette année, l’événement, porté par une communauté anglophone dynamique, promet un moment festif et décalé avec une version revisitée de La Belle au bois dormant. UNE TRADITION AUX ACCENTS HILARANTS Née dans les théâtres anglais, la pantomime est un mélange unique d’absurde, de parodie et d’interactivité. Ce style théâtral singulier a su conquérir le public local, galvanisé par l’énergie contagieuse d’une troupe britannique qui met un point d’honneur à faire rire petits et grands. La recette reste la même : des costumes extravagants, des dialogues pleins de dérision et des numéros musicaux qui transportent le spectateur dans une parenthèse de légèreté. Pour cette édition 2024, le spectacle s’annonce encore plus audacieux. Avec des décors renouvelés et l’arrivée de nouveaux comédiens, la troupe promet un cocktail détonnant d’humour british, agrémenté de sous-titres en français pour garantir une accessibilité totale. "C’est une tradition que nous chérissons et que nous voulons partager avec toute la population, quel que soit leur âge ou leur niveau d’anglais", explique l’un des metteurs en scène. UNE INVITATION AU RIRE ET À LA PARTAGE La Belle au bois dormant, revisité à la sauce pantomime, sera joué sur trois jours :
Accessible, joyeux et participatif, ce rendez-vous théâtral est une occasion parfaite pour découvrir un pan de la culture britannique tout en soutenant une initiative locale. Les billets sont d’ores et déjà disponibles en ligne sur www.tbdl.fr. Nul doute que le public repartira de Cornèze avec le sourire et une touche de flegme so british. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci La ville de Carcassonne durcit sa réglementation pour les trottinettes électriques, face à une recrudescence des comportements dangereux et des accidents. Les nouvelles règles, annoncées lors d’un point presse le 22 novembre, visent à sécuriser l’usage de ces engins en plein essor. Amendes salées, interdictions renforcées et exigences techniques accrues : la municipalité a décidé de frapper fort. UNE RÉGLEMENTATION STRICTE POUR PLUS DE SÉCURITÉ Les nouvelles règles imposent aux usagers de trottinettes électriques de respecter des normes strictes. La circulation sur les trottoirs et dans les places principales est désormais interdite, tout comme les trajets à contresens. La vitesse est limitée à 10 km/h en centre-ville et à 25 km/h ailleurs. L'âge minimal pour conduire une trottinette électrique est fixé à 14 ans, et chaque engin doit être assuré sous peine d’une amende maximale de 3 750 euros. Les équipements obligatoires comprennent des freins fonctionnels, des feux avant et arrière, un avertisseur sonore et des dispositifs réfléchissants. Bien que le port du casque ne soit pas rendu obligatoire, des règles strictes encadrent l’usage des équipements audio : le port d’écouteurs ou d’un casque audio est passible d’une amende de 135 euros. DES SANCTIONS DISSUASIVES Le détail des amendes illustre la sévérité des mesures adoptées :
UNE TENDANCE RÉGIONALECarcassonne rejoint d’autres villes comme Toulouse, qui avait instauré un "Code de la rue" en mai 2024, visant à harmoniser la cohabitation entre les différents usagers de l’espace public. Ces initiatives illustrent une prise de conscience des collectivités face à la popularité grandissante des trottinettes électriques, mais aussi aux défis qu’elles posent en matière de sécurité. Avec cette nouvelle réglementation, la cité audoise entend conjuguer modernité et respect des règles. Les usagers sont invités à se conformer rapidement à ces nouvelles exigences, sous peine de sanctions dissuasives. Pour les élus, c’est un pas nécessaire pour rétablir l’ordre et garantir une meilleure cohabitation dans l’espace urbain. _____________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’élection de neuf administrateurs à l’Union départementale des sapeurs-pompiers de l’Aude (UDSP 11), ce vendredi 29 novembre, suscite une agitation peu commune pour un scrutin associatif. Derrière le duel entre Sandra d’Angelo, présidente sortante, et Nicolas Delort, candidat rival, se dessine une bataille d’influences mêlant enjeux locaux et soupçons de politisation autour du Rassemblement national. L'UDSP 11, association regroupant 2 457 membres, a pour vocation de soutenir les sapeurs-pompiers et leurs familles, de promouvoir le secourisme et d’organiser des événements. Pourtant, cette noble mission s’est trouvée éclipsée par des tensions croissantes entre les deux camps. Les accusations fusent : d’un côté, Nicolas Delort dénonce une présidence "autoritaire", tandis que Sandra d’Angelo défend son bilan. Mais c’est la proximité perçue entre cette dernière et le député RN Julien Rancoule qui fait couler de l’encre. La présence régulière de l’élu lors des événements de l’Union et le relais des interventions du RN sur les réseaux sociaux de l’association alimentent les critiques. UNE ÉLECTION AU GOÛT AMER Dans les coulisses, le climat est électrique. Les acteurs politiques locaux s’inquiètent d’une politisation croissante de l’élection. En "off", certains évoquent une présidente qui "jongle avec les alliances" pour des ambitions personnelles, rappelant son flirt passé avec En Marche. Julien Rancoule, quant à lui, rejette ces accusations, préférant mettre en avant son engagement en tant que sapeur-pompier volontaire et invité démocratique des événements de l’Union. Le candidat rival, Nicolas Delort, cherche à se positionner comme un contrepoint à cette dynamique. Fort d’un soutien affiché dans certains cercles, il incarne une opposition qui souhaite recentrer l’UDSP sur ses missions premières, loin des polémiques. ENTRE LIGNES DE FRONT ET MISSIONS ASSOCIATIVES Cette élection, initialement technique, symbolise une fracture plus profonde : celle de la place de la politique dans des structures associatives censées être apolitiques. Le département, principal financeur du SDIS, observe avec prudence, redoutant que ces tensions n’altèrent l’image des sapeurs-pompiers de l’Aude. Loin de l’arène politique, les pompiers attendent des élus de l’Union qu’ils se recentrent sur l’essentiel : leur bien-être et celui des familles qu’ils servent. Mais ce vendredi, le scrutin pourrait bien marquer un tournant, où ambitions personnelles et alliances partisanes redéfiniront le paysage associatif local. LES PARTISANS DU RAIL FUSTIGENT LE "PROGRAMME FANTÔME" DE PIERRE CASTEL La querelle autour de l’avenir de la ligne ferroviaire Limoux-Quillan prend un nouveau tournant. Le maire de Quillan, Pierre Castel, a provoqué une onde de choc en symbolisant son projet de voie verte en peignant les rails en vert, malgré l’interdiction de la SNCF. Pour les partisans de la réouverture ferroviaire, cet acte, qualifié de "provocation", illustre une vision unilatérale et contestée du développement territorial. Pierre Castel, bien qu’il ait renoncé à arracher les rails comme il l’avait annoncé, persiste dans son ambition de transformer l’ancienne ligne en une piste cyclable reliant Axat à Belvèze-du-Razès. Cette initiative divise. Patrick Bacot, président de l’ALF, dénonce une intrusion illégale sur une emprise ferroviaire protégée et appelle à des sanctions judiciaires. De son côté, Marie-Ange Larruy, élue et militante pro-rail, ironise sur les priorités du maire : "Qu’il s’emploie donc à réhabiliter la ligne plutôt qu’à alimenter des polémiques stériles." ENTRE MOBILITÉ LOCALE ET TOURISME : UNE FAUSSE OPPOSITIONAu cœur du débat, deux visions s’affrontent. La première, incarnée par Pierre Castel, mise sur le développement touristique avec une voie verte dédiée aux cyclistes. La seconde, défendue par de nombreux élus et associations, plaide pour une réhabilitation de la ligne ferroviaire. Pour Philippe Andrieu, conseiller régional, cette opposition est artificielle : "Le train et le vélo répondent à des besoins distincts mais complémentaires. Leur cohabitation est non seulement possible, mais nécessaire pour un aménagement équilibré." Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 155 000 voyages enregistrés sur la ligne d’autocar de substitution en un an démontrent un véritable besoin de transport quotidien. UN CHOIX DÉCISIF POUR L’AVENIR DE LA HAUTE VALLÉELes critiques à l’encontre de Pierre Castel ne se limitent pas à la méthode. Les partisans du rail redoutent que ses initiatives décrédibilisent Quillan et éloignent des investissements massifs prévus par la Région pour le rail. Alors que 4 milliards d’euros sont programmés entre 2025 et 2032 pour développer les infrastructures ferroviaires, l’inaction ou les provocations locales risquent de priver la Haute Vallée d’un outil vital pour son désenclavement. Au-delà des symboles et des discours, ce débat met en lumière des enjeux cruciaux : l’urgence climatique, le développement économique et le droit à la mobilité. Une voie verte ou une voie ferrée ? Pour beaucoup, le choix ne devrait pas être une exclusion, mais une complémentarité. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2024 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci
LES AGRICULTEURS EN COLÈRE FONT ENTENDRE LEUR VOIX : RENCONTRE AVEC M. GAZEL AU ROND-POINT DE CASTELNAUDARY
Mercredi 27 novembre, au rond-point de Castelnaudary, une effervescence inhabituelle attire l’attention. Sous une lumière froide de fin d’automne, des agriculteurs déterminés, épaulés par des tracteurs, palettes enflammées et banderoles, dénoncent l’inaction des pouvoirs publics face à la détresse du monde paysan. À la tête de cette mobilisation baptisée « Les feux de la colère », Monsieur Gazel, représentant du collectif des agriculteurs, livre au micro de C11.MEDIA un témoignage poignant. « Nous sommes à bout, mais pas à terre », commence-t-il, les traits marqués mais la voix ferme. Ce mouvement, explique-t-il, ne se limite pas à une simple démonstration de force : il est l’expression d’un cri d’alarme. Entre la flambée des coûts de production, une inflation galopante sur les intrants agricoles, et des politiques européennes jugées « déconnectées des réalités de terrain », les agriculteurs se sentent abandonnés. « On parle de transition écologique, mais on oublie que la transition, c’est nous qui la vivons, souvent à nos dépens. Subventions réduites, normes incohérentes : comment nourrir la population dans ces conditions ? », s’insurge-t-il. Mais ce n’est pas seulement un plaidoyer pour leur survie économique que les manifestants expriment. Selon M. Gazel, l’agriculture est un bien commun, pilier de la souveraineté alimentaire française. « Ce n’est pas juste notre métier qui est en jeu, mais l’avenir de nos campagnes, de notre culture, de notre identité. Si l’on continue ainsi, qui cultivera vos champs demain ? », alerte-t-il, les flammes des feux de palettes dansant derrière lui comme un symbole des tensions vives. Au-delà de la colère, le collectif porte des propositions concrètes : une révision des politiques agricoles, des aides ciblées pour la transition écologique, mais surtout, un dialogue ouvert avec les décideurs. Si le brasier est une image forte, il reflète une urgence que nul ne peut ignorer. Alors que le crépuscule tombe sur Castelnaudary, les revendications des agriculteurs résonnent comme un rappel : l’avenir de l’agriculture ne peut se décider sans ses acteurs. Ludovic BEUZERON Ce lundi 27 novembre, le rond-point de l'autoroute à Castelnaudary s'est transformé en bastion de la colère paysanne. À l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs de l'Aude, de nombreux agriculteurs ont investi le lieu pour dénoncer les accords de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur. Leur message est clair : ces accords, perçus comme une menace directe pour l’agriculture française, suscitent une vive inquiétude. Affaire à suivre...Dans une action coup de poing baptisée "Les feux de la colère", des bûchers ont été allumés sur le rond-point, symbolisant la souffrance et l'exaspération d’un secteur qu’ils estiment sacrifié. "Nous sommes ici pour dire non à un projet injuste, qui met nos exploitations en péril face à une concurrence déloyale", a déclaré l'un des manifestants. Selon eux, l'importation massive de produits agricoles issus du Mercosur, souvent produits selon des normes moins strictes, menace la viabilité économique de leurs exploitations et compromet la souveraineté alimentaire de l'Europe.
Alors que la fumée s’élevait au-dessus des axes routiers, les manifestants ont promis de ne pas relâcher la pression. À Castelnaudary, ce soir, les feux de la colère brillent comme un cri d'alarme lancé à Bruxelles, dans l’espoir d’être entendus avant qu’il ne soit trop tard. À suivre... ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, La dépêche du midi 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen ÉOLIENNES EN MER : LA MÉDITERRANÉE ENTRE ESPOIR ET TURBULENCES L’avenir énergétique du littoral audois se joue à 30 kilomètres de nos côtes. Après des mois d’analyses approfondies, 12 candidats ont été retenus par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour participer à la phase de dialogue concurrentiel en vue de l’implantation d’une ferme éolienne en mer au large de Port-La Nouvelle et Gruissan. Un projet d’envergure : 96 km² d’éoliennes flottantes destinées à produire 450 à 500 mégawatts d’électricité, soit de quoi alimenter plusieurs centaines de milliers de foyers. Si la mise en service reste lointaine – horizon 2031 ou 2032 –, le processus s’accélère avec des études environnementales sur le point d’être finalisées. La biodiversité marine, souvent mise à mal par les grandes infrastructures, est ici au cœur des préoccupations. Les prélèvements, mesures et suivis en cours visent à évaluer l’impact potentiel sur les habitats benthiques, les mammifères marins, l’avifaune, ou encore la qualité des eaux. Une exigence impérative pour rassurer les défenseurs de l’environnement, souvent sceptiques face à ces projets qui marient ambition écologique et industrialisation de la mer. À l’issue de ce dialogue concurrentiel, seuls deux projets en Méditerranée verront le jour, celui-ci et un autre au large de Fos-sur-Mer. Si ces fermes éoliennes représentent un pas vers la transition énergétique, elles posent une question cruciale : est-il possible de concilier impératifs écologiques, progrès technologique et acceptabilité sociale ? Les réponses viendront peut-être des premières turbines, mais le vent, lui, ne saurait attendre. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Clap de fin sur une 26e édition du Festival de la caricature et du dessin de presse qui restera gravée dans les mémoires. Castelnaudary, transformée en capitale de la satire, a accueilli du 21 au 24 novembre une foule de passionnés venus célébrer l’art du trait et de l’ironie. Organisé par l’infatigable association "Los Croquignous", ce rendez-vous est devenu un pilier pour les amateurs d’humour mordant et de réflexion graphique. Moment fort du festival, la journée du vendredi a vu des élèves des établissements scolaires de la ville plonger dans l’univers du dessin de presse, guidés par la cheville ouvrière du projet éducatif, Marie-France Coll. À la galerie Paul Sibra, vingt-cinq dessinateurs ont exposé leurs œuvres, sous le regard bienveillant de Marilena Nardi, présidente italienne de cette édition. Le thème de cette année, "Bienvenue chez nous", a rassemblé artistes et public dans une ambiance conviviale, où rires et émotions ont cohabité. Un hommage appuyé a été rendu à Cécile Bertrand, disparue en mars dernier. Ses dessins, engagés et porteurs de valeurs universelles, ont marqué l’histoire du festival. Sa mémoire a résonné comme un appel à perpétuer cet art, à la fois arme de réflexion et rempart contre l’uniformité des pensées. Alors que l’exposition se poursuit jusqu’au 1er décembre, une question se pose : dans un monde où le dessin de presse doit parfois lutter pour sa place, serons-nous toujours là pour défendre sa liberté et son rôle essentiel dans le débat démocratique ? ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, La dépêche du midi 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen LES VITICULTEURS EN GUERRE : LE VIN ESPAGNOL NE PASSERA PAS ! Dans l’Aude, la tension monte entre les Jeunes Agriculteurs et les grandes surfaces. Ce lundi 25 novembre, dès l’aube, une trentaine de viticulteurs du secteur narbonnais ont pris d’assaut le supermarché Aldi de Saint-Marcel-sur-Aude. Motif de leur colère : la mise en avant de vins espagnols en tête de gondole, au détriment des productions locales. Armés d’un tracteur, les manifestants ont bloqué l’entrée du magasin pour forcer un dialogue. Alexandre Garcia, porte-parole des Jeunes Agriculteurs de l’Aude, explique que cette action ciblée visait à dénoncer une "maladresse" de l’enseigne. "Nous avons demandé des explications après avoir constaté le remplacement des cubis ‘Terres du Midi’ par des vins espagnols vendus à 1,85 € le litre. Le gérant local a reconnu que cette décision venait de la direction nationale et a accepté de retirer les produits de leur emplacement", affirme-t-il. Si l’échange s’est déroulé dans un climat courtois, les viticulteurs ne comptent pas baisser la garde. Après leur incursion chez Aldi, ils ont poussé jusqu’à l’Intermarché voisin pour vérifier les rayons. Là, la satisfaction était de mise : seuls des vins français, majoritairement locaux, étaient proposés. "Nous restons vigilants", avertit Alexandre Garcia, rappelant que les producteurs locaux, leurs familles et amis surveillent désormais scrupuleusement le contenu des rayons dans l’Aude. Dans ce bras de fer entre producteurs et distributeurs, la question dépasse celle des étiquettes sur les bouteilles. Elle interroge sur la place donnée aux circuits courts et à la valorisation du savoir-faire local. Alors que les consommateurs se tournent de plus en plus vers des produits de proximité, les grandes enseignes seront-elles prêtes à ajuster leur stratégie pour préserver ce lien précieux entre terroir et table ? ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen CARCASSONNE : FRANÇOIS MOURAD ET ÉRIC MÉNASSI, UNE ALLIANCE POLITIQUE POUR L’AVENIR DE L’AUDE26/11/2024 François Mourad et Éric Ménassi, une alliance politique pour préparer l’avenir local La politique est avant tout une affaire de dialogue et de collaboration. C’est dans cet esprit que François Mourad, délégué départemental du mouvement Horizons dans l’Aude, a invité Éric Ménassi, maire de Trèbes et président de l’Association des Maires de l’Aude (AMA), à un échange constructif à Carcassonne. L’objectif : renforcer les liens entre élus locaux, préparer les échéances électorales et réfléchir à des solutions concrètes pour les défis régionaux. Lors de cet entretien, François Mourad a insisté sur l’importance de fédérer les élus autour d’une vision commune portée par Horizons, le parti fondé par Édouard Philippe. Ce dernier mise sur la proximité et l’écoute pour répondre aux attentes des citoyens. Éric Ménassi, quant à lui, a partagé son expérience en tant que maire d’une commune ayant traversé des crises majeures, comme les inondations de 2018. Il a souligné que « le mandat de maire est à la fois exigeant et passionnant », nécessitant un investissement total et une communication authentique avec les administrés. Un contexte politique chargé. L’un des points centraux abordés lors de cette rencontre concernait les prochaines élections municipales de 2026. François Mourad a exprimé sa volonté de voir émerger des projets ambitieux et ancrés dans les réalités locales. Éric Ménassi, reconnu pour son franc-parler, a insisté sur l’importance d’un « langage de vérité », affirmant qu’honnêteté et proximité sont les clés pour regagner la confiance des électeurs. Selon lui, « les électeurs ne se reconnaissent plus dans les discours creux » et attendent des élus qu’ils se préoccupent des enjeux concrets de leur quotidien, tels que les services publics, la sécurité et la transition écologique. Une dynamique collective pour l’Aude. Ce rendez-vous s’inscrit dans une dynamique plus large de préparation des élus locaux, encouragée par Horizons, qui ambitionne d’élargir son influence dans le département. Les deux hommes ont également échangé sur les défis à venir, notamment le développement économique, la revitalisation des centres-villes et l’amélioration des infrastructures locales. Pour Éric Ménassi, ces discussions permettent de poser les bases d’un avenir politique stable et constructif dans l’Aude, en mettant en avant des priorités claires et des propositions réalistes. Cette rencontre illustre une démarche pragmatique où l’action et la concertation priment. Dans un climat politique parfois marqué par la défiance, François Mourad et Éric Ménassi entendent démontrer que l’union des forces locales peut tracer une voie plus sereine et ambitieuse pour l’avenir. Une initiative prometteuse, à suivre de près dans les mois à venir. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen 1,6 MILLION D’EUROS POUR UN COMPLÈXE DE PADEL À LIMOUX : UN PARI AMBITIEUX POUR LA VILLE À Limoux, l’engouement pour le padel, ce sport dynamique et accessible, se concrétise avec l’annonce de la construction d’un nouveau complexe sportif. D’un coût de 1,6 million d’euros, ce projet promet de transformer le paysage sportif de la ville, avec la construction de quatre terrains couverts, à deux pas de la halle de tennis. Une initiative qui suscite à la fois enthousiasme et interrogations. Le padel, discipline originaire du Mexique, connaît un essor fulgurant en France. En 2024, 150 000 Français s’adonnent déjà à ce sport, dont les règles mêlent tennis et squash, avec un aspect ludique et convivial qui séduit un public de plus en plus large. Limoux, consciente de cette dynamique, a décidé de se positionner en acteur clé en matière d’offre sportive dans la région. Dès mars prochain, les Limouxins pourront fouler les terrains de padel grâce à un projet qui inclut des infrastructures modernes et accessibles. Pour Pascal Garrouste, président du club de tennis, cette initiative est un tournant majeur : "Quand on est venu taper à la porte de la mairie, on ne s’attendait pas à un projet aussi ambitieux." Le coût total de 1,6 million d’euros est un investissement conséquent pour la commune, dont 1,1 million d’euros seront alloués à la première tranche des travaux, financée par un emprunt. Cette somme a suscité des critiques, notamment de l’opposition, lors du vote du budget primitif en avril dernier. En effet, le coût de ce projet dépasse largement celui des terrains de padel de Carcassonne, où un investissement de 420 000 euros a suffi pour la construction de quatre terrains, sans inclure les bâtiments et aménagements supplémentaires que nécessite le projet limouxin. Mais les élus de Limoux défendent leur choix en soulignant que ce complexe ne se résume pas à de simples terrains. "Nous ne construisons pas seulement des terrains de padel, mais un espace complet avec des vestiaires, un club-house, et un parking", explique Pierre Durand, le maire de Limoux. En effet, la première tranche couvrira les bases de ce complexe, tandis que les phases suivantes, d’un coût estimé à 350 000 euros pour les vestiaires, 312 000 euros pour le club-house et 162 000 euros pour les extérieurs, seront financées par les recettes générées par l’exploitation des terrains. Ces revenus, conjugués à des soutiens externes comme ceux de la Fédération française de tennis, devraient permettre de boucler le financement du projet. La rentabilité de cette opération semble bien réfléchie. Selon le business plan, une occupation de seulement 45 % des créneaux disponibles suffira à rendre l’opération viable. De plus, le club pourra bénéficier de diverses sources de revenus, telles que le sponsoring, l’exploitation commerciale et les subventions. "Nous espérons que ces nouveaux terrains attireront de nouveaux licenciés et renforceront l'attractivité du club", précise Pascal Garrouste, qui voit dans ce projet une véritable opportunité de dynamiser les effectifs du club, actuellement de 167 licenciés. Cependant, ce projet à 1,6 million d’euros soulève des interrogations légitimes, notamment face aux investissements de communes similaires pour des terrains de padel, se contentant des seules infrastructures sportives sans l’ajout de bâtiments. L’écart de coût est donc difficile à justifier pour certains, qui remettent en question la réalité des facturations et des choix d’investissement. Les Limouxins, comme les observateurs extérieurs, peuvent se demander si un tel projet est réellement nécessaire à l’échelle locale, surtout à la veille des élections municipales. Les cyniques se demandent même si ce projet n’a pas une dimension politique, visant à marquer des points auprès des électeurs avant les scrutins à venir. La question qui revient inévitablement est : qui va réellement payer cette addition ? Loin de l’optimisme des porteurs du projet, certains s’inquiètent que ce soit les contribuables de Limoux qui, à terme, devront assumer les coûts de cet investissement colossal. Les électeurs devront-ils financer ce complexe à travers des hausses de taxes locales ? La réalité des finances municipales pourrait bien se confronter à la promesse d’un projet "rentable", et seuls les résultats à long terme permettront de juger de l’efficacité de cet investissement ambitieux. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen EMPLOI ET HANDICAP : L’AUDE DÉPASSE LES PRÉJUGÉS ET OUVRE LA VOIE À Carcassonne, dans le cadre de la Semaine européenne des personnes handicapées, le Cap emploi 11 a orchestré une mobilisation exemplaire pour promouvoir l’insertion et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap. Une semaine rythmée par des ateliers, des rencontres et des initiatives concrètes, avec un objectif clair : transformer les obstacles en opportunités. Dès le début de la semaine, Cap emploi 11 s’est attelé à préparer les participants à relever les défis du monde professionnel. Simulation d’entretiens, exploration des outils de mobilité européenne, formations adaptées, ou encore conseils pratiques pour aborder son handicap en entretien : les ateliers étaient conçus pour répondre aux besoins spécifiques des bénéficiaires. Ces initiatives ont permis de lever les appréhensions des candidats tout en sensibilisant les employeurs à des démarches inclusives. La visite de l’entreprise Sieur d’Arques a marqué un temps fort de la semaine, offrant aux participants une plongée au cœur des métiers, tandis que Lidl, via le dispositif Handiwork, a engagé un recrutement ciblé pour les personnes en situation de handicap. Une preuve tangible que des entreprises locales jouent un rôle moteur dans ce combat pour l’inclusion. Jeudi 21 novembre, le Duoday a été l’apogée de cette mobilisation. Cette journée, qui met en duo une personne en situation de handicap et un professionnel volontaire, a permis une immersion concrète dans le milieu professionnel. Dans l’Aude, les résultats sont impressionnants : 165 duos formés en 2024 contre 138 l’an dernier, impliquant 107 entreprises, soit une augmentation notable. Cette progression témoigne d’une prise de conscience grandissante des acteurs économiques du département. Le lendemain, les entreprises ayant participé au Duoday ont été accueillies dans les locaux de Cap emploi 11 à Carcassonne et Narbonne. L’objectif était de partager les retours d’expérience et d’évoquer les suites concrètes des rencontres de 2023, notamment les recrutements effectués. Ces échanges ont également mis en lumière les avancées technologiques dans l’aménagement de postes de travail. Les dispositifs ergonomiques et matériels adaptés, notamment pour compenser les troubles tels que la dyslexie, illustrent que l’innovation peut être un puissant levier pour l’inclusion. Cette semaine d’initiatives montre que l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap est non seulement réalisable, mais qu’elle enrichit aussi les entreprises et la société tout entière. Plus qu’une semaine d’actions, c’est un appel à transformer nos mentalités, car dépasser les préjugés ne devrait jamais être limité à un événement ponctuel, mais devenir une norme dans le monde professionnel. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Ce samedi, le gymnase de l’Olympie à Limoux accueillera un événement unique en son genre : le gala "Golden Belts". Sous la houlette d’Anthony Rea, figure emblématique des arts martiaux mixtes (MMA), cette soirée promet d’allier sport, émotion et hommage. À 48 ans, Anthony revient sur le devant de la scène pour rendre un vibrant hommage à son frère Christophe, son alter ego sur les rings, disparu il y a deux ans. Plus qu’une simple compétition, ce gala célèbre une vie marquée par la passion des arts martiaux et la fraternité. Anthony Rea n’est pas un inconnu dans le milieu du combat. Depuis son premier combat amateur à Limoux en 1993, il a enchaîné les succès, passant professionnel en 1997 et décrochant de nombreuses ceintures au fil des années. Avec son frère Christophe, ils ont parcouru le monde, affronté les plus grands, et marqué de leur empreinte l’univers du MMA. Leur complicité sur les rings et leur détermination à se dépasser étaient le moteur de leur carrière. Ce samedi, Anthony affrontera Shaun "The Legend" Lomas, un adversaire redoutable. Pour lui, cette rencontre pourrait bien marquer la fin d’une carrière exceptionnelle, mais aussi le point culminant d’une aventure sportive et personnelle hors du commun. Le gala "Golden Belts" proposera une soirée dense, avec pas moins de 11 combats au programme. Pendant quatre heures, le public assistera à des affrontements passionnants, où amateurs et professionnels rivaliseront de technicité et de détermination. Parmi eux, Océane Doucet, une figure locale, enseignante de judo au dojo de Limoux. Elle fera ses débuts en multi fight, prouvant que la passion du combat dépasse les disciplines traditionnelles. Jonathan Saradel, pur produit du club limouxin, aura également une chance de briller devant son public, tout comme Frankie Rollandt, ancien commando parachutiste, qui apportera son expérience militaire au service du ring. Ce dernier affrontera Jean Dutriaux, surnommé "Achille", un combattant aguerri issu de l’Académie Boulogne-sur-Mer. Outre les performances sportives, ce gala est aussi un geste fort de solidarité. Anthony Rea a annoncé qu’un euro par billet vendu serait reversé au Téléthon 2024, ainsi qu’à des associations soutenant les soldats blessés au combat. Cet engagement donne une portée supplémentaire à l’événement, rappelant que le sport peut être un vecteur de générosité et de rassemblement. Le gala suscite déjà un vif engouement. Les réservations vont bon train, et Anthony espère attirer un millier de spectateurs pour remplir le gymnase de l’Olympie, entièrement relooké pour l’occasion. Avec cette soirée, il ne s’agit pas seulement de se battre sur le ring, mais aussi de porter haut les valeurs d’humanité, de persévérance et de mémoire. Ce samedi, Limoux vibrera au rythme des coups, mais aussi des battements de cœur d’un homme qui, à travers le combat, rend un hommage poignant à son frère disparu et transmet un message universel : celui de ne jamais abandonner. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Les courts de tennis de Castelnaudary ont vibré ce week-end au rythme des rencontres opposant les équipes locales à leurs adversaires régionaux. Jeunes talents et vétérans passionnés se sont mobilisés pour porter haut les couleurs du club, avec des fortunes diverses. Chez les jeunes : promesses et apprentissage Les catégories 8/9/10 ans garçons ont fait face à une rude opposition à Narbonne Saint-Georges. Malgré leur détermination, Thimothée Latrasse et Raphaël Molina se sont inclinés en simples, et le double n’a pas inversé la tendance. Résultat : un 0/3 qui, loin d’être un échec, marque le début d’une expérience formatrice pour ces jeunes pousses. Dans la catégorie 11/12 garçons, le vent a soufflé en faveur des Chauriens. Quentin Krivobokow et Lorenzo Alcacer Maïa ont brillé, remportant leurs matchs en simples et en double, pour un score sans appel de 3/0 face au TC Lauragais. De quoi nourrir de belles ambitions pour la suite. Pour les 15/18 filles, le déplacement à l’ASPTT Carcassonne s’est soldé par une victoire précieuse. Bianca Brinzam a su imposer son jeu en simple, tandis que le duo Brinzam-Zandvliet a démontré une belle cohésion en double. Résultat final : 2/1, un succès qui souligne leur esprit d’équipe et leur persévérance. Chez les adultes : des duels acharnés Dans le challenge féminin 3e séries, les dames de Castelnaudary ont affronté une solide équipe narbonnaise. Pauline Lobel et Samantha Doya ont donné leur maximum, mais ont dû s’incliner, tout comme en double. Une défaite 0/3 qui, malgré tout, témoigne de leur combativité face à un adversaire redoutable. Les messieurs, en revanche, ont brillé lors de leur déplacement à Sallèles d’Aude en division 3. Codrut Brinzam, Laurent Schwartz et Jérôme Julia ont fait la différence en simples, soutenus par des victoires en double. Un large succès 5/1 qui place l’équipe en tête de sa poule, renforçant leur statut de favoris pour les phases finales. Enfin, en coupe mixte 4e séries, Castelnaudary recevait le TC Briolet pour un quart de finale à suspense. Si Maëva Chancrogne et William Marande ont apporté une victoire en double mixte, les défaites en simples, dont celle de Bianca Brinzam au terme d’un combat héroïque, ont scellé l’élimination. Un parcours néanmoins remarquable qui inspire la fierté. Entre victoires éclatantes et défaites honorables, ce week-end a offert un tableau contrasté, mais riche d’enseignements pour le Tennis Club de Castelnaudary. À travers l’effort et la persévérance, ces équipes écrivent une histoire qui dépasse les scores. Dans le sport comme dans la vie, ce sont les leçons tirées des épreuves qui forgent les champions de demain. Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, La dépêche 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen ANGE MULLER : L’ADONIS DE NARBONNE VISANT LE TRÔNE DE MISTER UNIVERS Dans un monde où la recherche du corps parfait s’affiche sur tous les réseaux sociaux, Ange Muller, Narbonnais d’adoption, défend une vision bien différente. À 51 ans, celui qui cumule plus de 35 ans de musculation et une soixantaine de compétitions se prépare pour un défi colossal : Mister Univers. En mai 2025, à Milan, il pourrait décrocher le titre suprême dans la catégorie des plus de 40 ans, affirmant ainsi une carrière impressionnante et atypique. Le parcours de Muller est celui d’un passionné rigoureux. Depuis sa première inscription dans une salle de sport à 17 ans, il n’a cessé de repousser ses limites. Champion de France à 19 ans, champion d’Europe en 2014, et récemment champion du monde en 2024, ce natif du centre de la France s’est forgé une discipline de fer. "Ce n’est pas une question de narcissisme", précise-t-il. "C’est une passion, un besoin de bien-être et de dépassement de soi." Contrairement à l’image de surface souvent associée au culturisme, Ange Muller rejette l’idée d’une quête purement esthétique. Pour lui, sculpter son corps relève davantage de la satisfaction personnelle que d’une exhibition. Cependant, Muller ne cache pas ses critiques envers l’évolution de sa discipline. Selon lui, la montée en popularité du fitness et des réseaux sociaux a transformé l’approche du culturisme. "Dans les années 1990, on avait peut-être moins de coachs et de compétiteurs, mais la qualité et la passion étaient au cœur de tout. Aujourd’hui, il y a trop d’apparence et moins d’engagement sincère." Malgré cela, il reste fidèle à son hygiène de vie, mêlant entraînements intensifs, alimentation stricte et organisation rigoureuse. "Sans cette structure, je serais perdu", confie-t-il. L’Olympia Gym de Narbonne est son sanctuaire, un lieu où, six jours par semaine, pendant 2 h 30, il se concentre sur son objectif ultime : être sacré Mister Univers. Pourtant, Ange Muller ne court pas après les trophées pour flatter son ego. Ce qui l’anime, c’est la satisfaction de voir son travail payer, de constater les fruits de sa détermination et de son amour pour cette discipline. Au-delà du défi sportif, la quête de Muller invite à une réflexion plus profonde : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour nous réaliser pleinement ? Ange Muller nous rappelle que, si la quête de perfection physique est souvent critiquée, elle peut aussi incarner une discipline et une passion capables de transcender les apparences. __________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, L'indépendant Narbonne 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen FIN DE L’ARGENT QUE NOUS CONNAISSONS ? L’époque où l’on échangeait coquillages et cuisses de mammouth contre quelques services semble bien loin, tout comme celle des pièces d’or et des billets froissés. Avec l’arrivée des cryptomonnaies, dont les pionniers comme Bitcoin, Ethereum et Ripple ont déjà bouleversé les marchés financiers, un nouveau chapitre économique s’ouvre. Mais ce progrès, tant vanté, marque-t-il une avancée pour tous ou une concentration de richesse et de pouvoir entre quelques mains ? Les cryptomonnaies séduisent par leur promesse : transactions rapides, anonymat, et contournement des systèmes bancaires traditionnels. Leur dématérialisation totale, fonctionnant via des blockchains, semble être l’antithèse des devises classiques ancrées dans une réalité tangible. Le bitcoin, qui valait à peine 8 euros en 2011, atteint aujourd’hui des sommets vertigineux avoisinant les 100 000 dollars, attirant investisseurs, rêveurs et opportunistes. Pourtant, cette montée en flèche est aussi synonyme de risques : ces monnaies numériques peuvent détruire des fortunes en un instant.
De nouveaux acteurs s’insèrent dans ce paysage : Pi Network, une cryptomonnaie lancée en 2019, fait le pari de la simplicité. Grâce à son application mobile, elle permet à quiconque de miner des jetons Pi sans consommer d’énergie excessive. Si le projet a conquis des millions d’adeptes dans le monde, il reste entouré de mystères. Sa blockchain, encore en développement, n’a pas encore rendu ses transactions publiques. Pi incarne la promesse d’une économie numérique plus accessible, mais soulève des interrogations : révolution communautaire ou mirage financier ? Derrière cette effervescence, les manœuvres de grandes figures comme Elon Musk ou Donald Trump ajoutent une dimension politique et économique troublante. Quand le Salvador a adopté le bitcoin comme monnaie officielle en 2021, cela ressemblait à une audace exotique. Mais lorsque les États-Unis envisagent de déréguler pour faciliter l’essor des cryptomonnaies, l’enjeu devient global. Pendant ce temps, l’Europe et la France, prudentes, peinent à définir leur stratégie. Une absence de régulation claire pourrait bien laisser les géants du numérique dominer un secteur qui redéfinit les rapports de pouvoir économiques. Les cryptomonnaies ouvrent une voie inédite, mais elles posent une question cruciale : qui seront les vrais bénéficiaires de cette révolution ? Si leur décentralisation promet théoriquement de redonner du pouvoir aux individus, l’histoire montre que les outils économiques finissent souvent par servir les intérêts des plus puissants. Ce futur numérique sera-t-il celui de l’émancipation ou de la dépendance accrue ? PS : Pour réclamer vos Pi, suivez ce lien https://minepi.com/Ludovicbeuzeron et utilisez mon pseudo (Ludovicbeuzeron) comme code d'invitation. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Dans l’Aude, les premiers soutiens d’Emmanuel Macron continuent de porter haut les valeurs de la Macronie, malgré les tumultes d’un second mandat complexe. Danièle Hérin, ex-députée et figure de proue de l’engagement macroniste dans le département, illustre cette fidélité inébranlable à un projet politique qu’elle juge toujours porteur d’avenir. Le mouvement En Marche ! avait séduit dès 2017 par sa promesse de dépassement des clivages partisans. Face à une scène politique fragmentée et en quête de renouveau, les "marcheurs" de l’Aude ont été les fers de lance de cette ambition. Ils ont permis de hisser leur leader à la présidence et de constituer une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, malgré les départs et les désillusions, ceux qui restent refusent de renier ce qui a fait leur engagement : la modernisation de la France et l’idée d’un rassemblement des énergies au-delà des querelles politiques traditionnelles. Ces dernières années, les crises ont mis à rude épreuve leur conviction. Les Gilets jaunes, la pandémie, et les remous provoqués par des réformes controversées ont largement secoué le pays. Mais dans l’Aude, les "marcheurs" ont continué à défendre des avancées majeures, comme le soutien aux entreprises, la transformation numérique de l’administration et la transition écologique amorcée sous ce quinquennat. "Nous croyons toujours à la nécessité d’agir pour que la France reste forte dans un monde en mutation", confie un ancien cadre local du mouvement. Le second mandat présidentiel, bien que plus clivant, n’a pas fait vaciller les convictions des soutiens audois. Pour eux, la dissolution de l’Assemblée nationale et la formation d’un gouvernement d’union marquée par des tensions inédites ne doivent pas masquer les réformes structurelles en cours. Le cap reste, disent-ils, celui d’une France tournée vers l’innovation, l’équité sociale et un rayonnement international retrouvé. Face à une opposition grandissante et parfois virulente, ces militants préfèrent parler de résilience et de fidélité à une vision. "Être marcheur, c’est croire en une politique qui dépasse les divisions et qui ose regarder l’avenir", résume un ancien élu audois. Leur engagement, loin de s’effriter, pourrait bien être l’un des piliers d’une Macronie qui aspire encore à influencer le cours politique du pays. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Le Figaro 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen La ville de Limoux a réuni élus, habitants, et experts techniques pour une réunion publique dédiée à la sécurisation de la voirie. Une priorité devenue urgente face à l’augmentation du trafic dans des lotissements en pleine expansion, notamment les Ménestrels (haut, bas et Prat Diches). À l’ordre du jour, une série de mesures visant à réduire les risques routiers et le bruit dans ces quartiers. , La dépeche Avec une croissance urbaine annuelle d’environ 5 %, Limoux voit son réseau routier soumis à une pression croissante. La réunion, tenue dans la salle du quartier de Chalabre, a permis d’établir un dialogue constructif entre riverains et responsables municipaux. Le maire Pierre Durand, accompagné de son directeur général des services, Romain Trilles, a détaillé un plan d’actions : zones à 30 km/h, installation de stops, cédez-le-passage, coussins berlinois, dos-d’âne et signalisation horizontale aux intersections stratégiques. Ces initiatives visent à apaiser la circulation tout en garantissant la sécurité des piétons et des automobilistes.
Ces dispositifs, bien que prometteurs, suscitent encore quelques interrogations chez les résidents, notamment sur leur mise en œuvre et leur efficacité à long terme. La municipalité a toutefois rappelé son engagement à surveiller et ajuster ces mesures si nécessaire. Cette rencontre témoigne d’une volonté partagée de conjuguer développement urbain et qualité de vie, dans une Limoux où la sécurité routière reste une priorité essentielle. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : Image d'illustration la dépêche 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Depuis vendredi, les associations solidaires de Castelnaudary se tiennent à l’entrée des supermarchés pour la traditionnelle collecte de la Banque Alimentaire. Pendant deux jours, bénévoles et passants participent à cet élan de générosité visant à recueillir des denrées non périssables et des produits d’hygiène. L’objectif est clair : apporter un soutien vital aux personnes touchées par la précarité croissante. Des dizaines de caddies se remplissent peu à peu, malgré des dons en baisse par rapport aux années précédentes. "La hausse des prix rend les gestes de solidarité plus difficiles pour beaucoup", témoigne Sandrine, bénévole. Pourtant, l’espoir demeure, porté par des anecdotes touchantes : un généreux donateur a récemment offert une douzaine de produits, un geste qui redonne foi en la solidarité. Les besoins, eux, ne faiblissent pas. La Croix-Rouge de Castelnaudary observe une augmentation de bénéficiaires ces derniers mois, soutenant désormais 120 personnes régulièrement. Pour les bénévoles, chaque geste compte. "Même un petit don peut faire une grande différence", insiste Jacqueline, une retraitée engagée. Alors que la précarité s’intensifie, la mobilisation solidaire reste essentielle. Ce week-end à Castelnaudary, c’est tout un réseau associatif qui se lève pour rappeler une vérité : chaque acte de générosité est un pas vers un monde plus juste. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, La dépêche du midi 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen Le parking François-Mitterrand, au pied du Dôme de Carcassonne, s’est transformé en musée roulant ce samedi. Une trentaine de voitures anciennes, des sportives des années 60 aux modèles emblématiques des années 90, ont pris le départ du rallye à la boussole, organisé par le club des 5A (Association Audoise des Amateurs d’Automobiles Anciennes). Dès 8 heures, les participants se sont élancés à intervalle d’une minute, armés d’un road book et de leur sens de l’orientation. L’épreuve, non chronométrée, proposait un itinéraire caché à travers la montagne Noire et les Corbières, sur un parcours totalisant 300 kilomètres. De Carcassonne à Montlaur, en passant par Lézignan, chaque équipage devait respecter les points de contrôle des cinq étapes réparties sur la journée. Relancé il y a quelques années à une échelle locale, le rallye à la boussole prend désormais une dimension régionale. "C’est une autre manière de célébrer l’automobile ancienne, en mettant l’accent sur le plaisir de conduire et la découverte du territoire," confie un membre de l’organisation. Une philosophie qui séduit de plus en plus d’adeptes, ravis de conjuguer patrimoine mécanique et paysages audois. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11. MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration 📱Téléchargez notre application C 11 . MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude, c’est le média qui vous donne la parole 📌 Découvrez notre filactu 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #aude #citoyen |
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Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et télévision) et un puissant réseau communautaire. Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ; Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
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Janvier 2025
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