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FESTIVAL DE CARCASSONNE : UN MOIS DE MAGIE ENTRE STARS MONDIALES ET SCÈNES GRATUITES Dans les ruelles pavées d’une cité millénaire, le passé et le présent s’accordent chaque été pour écrire une nouvelle partition culturelle. À Carcassonne, le mois de juillet n’est pas un mois comme les autres. Chaque soir, dans les pierres dorées de la Cité ou sur les places ombragées de la Bastide, un rideau se lève, un projecteur s’allume, et les voix du monde résonnent. Rock, flamenco, théâtre classique ou reggae engagé, le Festival de Carcassonne est devenu bien plus qu’un simple rendez-vous culturel : c’est un territoire d’expression pour tous, une vitrine du spectacle vivant qui attire près de 200 000 spectateurs chaque année. Un exploit, à l’échelle d’une ville de 46 000 habitants. Démarré fin juin, l’événement s’étire jusqu’au 31 juillet. En un peu plus d’un mois, près de 100 spectacles se succéderont sur les scènes du festival. Parmi eux, des têtes d’affiche internationales comme Gojira, Alanis Morissette, Ben Harper, Robert Plant, ou encore Isabelle Adjani et Francis Huster. Des noms qui, d’ordinaire, remplissent Bercy ou les arènes de Nîmes, mais qui ici se produisent dans le cadre presque intime du théâtre Jean-Deschamps, à ciel ouvert, niché au cœur des remparts classés de la Cité médiévale. Un décor unique en France, où l’histoire devient décor et amplifie l’émotion. Mais la force du festival ne tient pas seulement à son prestige. Ce qui fait sa singularité, c’est ce subtil équilibre entre le "In", prestigieux et payant, et le "Off", entièrement gratuit et populaire. Cette année, plus de 60 spectacles gratuits sont programmés dans toute la ville : concerts place Carnot, pièces de théâtre à l’Hôtel de Rolland, performances en rue Trivalle, ou encore déambulations musicales dans les allées du centre. Et les têtes d’affiche ne sont pas réservées au "In" : JoeyStarr, Electro Deluxe, Caravan Palace, Tiken Jah Fakoly, Kimberose ou les Fatals Picards jouent gratuitement, en plein air, devant un public mêlé de familles, de curieux et de passionnés. Ce parti pris d'ouverture culturelle, revendiqué par la mairie, remonte à vingt ans. "Tout le monde a le droit d’accéder à la culture, de sortir de l’ordinaire", rappelle le maire Gérard Larrat, qui porte cette philosophie inclusive. Le festival devient alors un véritable ciment social, en faisant se croiser des publics qui ne se rencontrent jamais ailleurs. Gratuité, accessibilité, diversité, trois principes qui, dans une société souvent fragmentée, résonnent comme des actes politiques. Cette diversité se lit aussi dans la programmation. Danse, théâtre, musique classique, chanson française, humour, électro ou reggae : tous les styles s’y côtoient. Le 4 juillet, la danseuse Sara Baras rend hommage à Paco de Lucia ; le 8, Sofiane Pamart ensorcelle le théâtre avec son piano. Et si le 13, Alanis Morissette joue à guichets fermés, Solann, révélation féminine des Victoires de la musique, se produira le même soir place Carnot, gratuitement. Reste que l’engouement est tel que certains spectacles du "In" affichent complet depuis des mois. Jean-Louis Aubert, Julien Doré, Souchon et Voulzy, Soprano, Gims : impossible de trouver un billet pour ces soirées. Mais l’organisation l’assume : « On ne peut pas pousser les murs, mais on peut multiplier les scènes. » Et c’est ce qu’elle fait, année après année, en misant sur la ville entière comme théâtre vivant. Un festival étalé sur plus d’un mois, c’est rare. Mais c’est aussi un pari logistique, économique et artistique. L’enjeu : préserver l’équilibre entre excellence et accessibilité. Entre tourisme et vie locale. Car si le festival est un moteur économique évident – hôtels pleins, restaurants bondés, rues animées – il reste aussi un événement porté par une volonté culturelle forte. Ce n’est pas un produit de consommation rapide, c’est un projet d’ancrage culturel, dans une ville où l’été rime avec effervescence. Et si l’on doit s’interroger, c’est sur l’avenir d’un tel modèle. Peut-on encore, en 2025, concilier gratuité, exigence artistique, et attractivité touristique sans céder à la marchandisation ? Peut-on continuer à accueillir gratuitement des artistes de renom sans creuser les finances publiques ? Peut-on garantir cet accès populaire à la culture dans une époque où tout a un prix ? La réponse se joue peut-être ici, à Carcassonne. Car ce festival, par sa longévité et son audace, démontre qu’il est possible de créer du lien à travers l’art, de faire vibrer une ville entière sans exclure. Et si certaines dates sont déjà complètes, il reste bien plus que des billets à prendre : il reste l’expérience, la rencontre, le partage. Billeterie : https://www.festivaldecarcassonne.fr/article-page/comment-reserver-ses-places __________________________ Alicia BREITMAN, Journaliste indépendante pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juillet 2025
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