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CARCASSONNE : LE LIEN ENTRE LE SUICIDE D’UNE INFIRMIÈRE ET SON TRAVAIL RECONNU PAR LA JUSTICE9/4/2025 LE SUICIDE D’UNE INFIRMIÈRE RECONNU COMME ACCIDENT DE SERVICE : UNE DÉCISION QUI INTERPELLE L’HÔPITAL PUBLIC Le geste était irréversible. Le silence, lui, pesait depuis deux ans. Ce 1er avril 2025, le tribunal administratif de Montpellier a brisé ce silence en annulant la décision du directeur du centre hospitalier de Carcassonne, qui refusait jusqu’alors de reconnaître le suicide d’une infirmière comme imputable au service. L’affaire, humaine et tragique, révèle les failles d’un système hospitalier en tension, où le lien entre souffrance au travail et responsabilités institutionnelles reste trop souvent nié. Le 8 mars 2023, cette infirmière diplômée, en poste depuis treize ans, mettait fin à ses jours à son domicile. Quelques mois plus tôt, en juin 2022, elle avait été transférée dans un nouveau service, sur sa propre demande. Ce changement, censé être un renouveau, devint un point de bascule. D’après les attestations de proches et d’une cadre de santé versées au dossier, l’infirmière exprimait un mal-être profond : surcharge de travail, difficulté à maîtriser les outils numériques, peur de ne pas être à la hauteur. Son état se dégradait visiblement. Une première tentative de suicide, en janvier 2023, aurait dû alerter l’institution. Mais le centre hospitalier plaidera, dans sa défense, l’absence de lien direct avec le service, arguant d’une amélioration passagère après un suivi psychiatrique et un nouveau changement d’affectation. Argument balayé par les magistrats. Pour le tribunal, les éléments convergent : le contexte professionnel était bien "pathogène", et le mal-être lié aux fonctions exercées dans l’établissement. Une reconnaissance lourde de sens, tant sur le plan humain que juridique. Car au-delà de ce cas précis, c’est toute la question du rapport entre souffrance psychologique et organisation du travail dans le secteur hospitalier qui refait surface. Que vaut un suivi psychiatrique ponctuel face à un environnement durablement toxique ? Pourquoi faut-il une décision de justice pour que la parole des victimes soit entendue ? En prenant parti, le tribunal pose un acte fort : il réaffirme que l’institution a un devoir de vigilance, et qu’elle ne peut se défausser derrière des logiques administratives lorsque la détresse est manifeste. Ce jugement pourrait faire jurisprudence, incitant d’autres familles à saisir la justice et d’autres hôpitaux à revoir leurs pratiques. La santé de ceux qui soignent ne peut plus être reléguée au second plan. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
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Avril 2025
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