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CARTES GRISES : UNE AUGMENTATION INÉDITE DES TARIFS QUI RISQUE DE PESER LOURD SUR LES AUTOMOBILISTES27/1/2025 CARTES GRISES : VERS UNE HAUSSE HISTORIQUE DES TARIFS EN 2025 Les conducteurs français pourraient bientôt faire face à une augmentation significative du coût des certificats d’immatriculation. En cause, un projet gouvernemental visant à déplafonner la taxe régionale sur les cartes grises, actuellement limitée à 60 euros par cheval fiscal. Ce changement, inscrit dans les discussions budgétaires, pourrait bouleverser le budget des automobilistes et pose des questions sur son impact économique et environnemental. DES RÉGIONS AUTORISÉES À RÉVISER LES TARIFS À LA HAUSSE Jusqu’à présent, la taxe régionale sur les cartes grises restait encadrée par un plafond fixé à 60 euros par cheval fiscal. Ce montant concernait principalement les véhicules thermiques, tandis que les voitures électriques, encouragées par l’État, bénéficiaient d’une exonération totale. Cependant, selon le projet de loi de finances du gouvernement Michel Barnier, ce plafond pourrait passer à 80 euros, laissant aux régions la possibilité d’augmenter librement cette taxe. Certaines collectivités n’ont pas attendu le déplafonnement pour ajuster leurs tarifs. Depuis le 1er janvier 2025, la Normandie et le Centre-Val de Loire ont adopté le tarif maximal de 60 euros. À partir du 1er février, la Bretagne et le Grand-Est suivront cet exemple. Ces hausses s’inscrivent dans une stratégie visant à compenser les baisses de recettes fiscales, conséquence directe de l’essor des voitures électriques. ENTRE RECETTES FISCALES ET ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX La motivation derrière cette révision tarifaire est claire : les régions cherchent à pallier un manque à gagner croissant. Avec l’augmentation des ventes de voitures électriques – passées de 2 milliards d’unités en 2023 contre 2,3 milliards en 2019 –, le produit de cette taxe connaît une diminution structurelle. En Normandie, par exemple, les recettes additionnelles pourraient atteindre 36 millions d’euros dès 2025, selon Virginie Carolo-Lutrot, vice-présidente de la région. Toutefois, cette augmentation soulève des interrogations. Si l’objectif est de soutenir les budgets régionaux, ces mesures pourraient aussi dissuader l’achat de véhicules neufs ou plus récents, pourtant essentiels pour réduire les émissions polluantes. Par ailleurs, la hausse du coût des cartes grises risque de pénaliser davantage les ménages modestes, souvent contraints de conserver des véhicules anciens et polluants. UNE ÉQUATION POLITIQUE ET SOCIALE COMPLEXE Cette réforme annoncée met en lumière une tension entre les impératifs fiscaux et les ambitions écologiques. Si les voitures électriques continuent de bénéficier d’un traitement préférentiel, le poids croissant de ces exemptions sur les finances publiques pourrait à terme remettre en question cette stratégie incitative. En parallèle, les automobilistes thermiques, déjà impactés par des augmentations successives du prix des carburants, risquent de percevoir ces nouvelles taxes comme une surcharge supplémentaire. Alors que le débat sur le projet de loi de finances se poursuit, une question demeure : comment concilier les besoins financiers des régions, l’encouragement à l’électrification du parc automobile et la protection des ménages les plus vulnérables ? Le défi est d’autant plus crucial que ces décisions influenceront durablement les choix des consommateurs et l’évolution du marché automobile. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et de partager… Merci |
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