NOUVEL ACCIDENT DRAMATIQUE SUR LES ROUTES DE L’AUDE : TROIS VIES EN SUSPENS, UN TERRITOIRE SOUS CHOC La scène est familière, trop familière. Une route départementale, un mardi après-midi, un bruit sourd de tôle froissée, puis des sirènes. Sur la RD49, à hauteur de Pont-Rouge, près de Carcassonne, le 15 juillet dernier, la routine a cédé la place à la tragédie. Trois véhicules, sept blessés, dont trois en urgence absolue. Parmi eux, un enfant de six ans, une femme de 72 ans et un homme de 35 ans. En quelques secondes, des destins ont basculé. La série noire se poursuit sur les routes audoises, et les questions affluent : pourquoi tant d’accidents ? Et surtout, que faire pour les prévenir ? Les faits sont lourds et précis. Il est 17 h 20 lorsqu’une collision en chaîne implique trois véhicules sur une portion de route pourtant connue des usagers. L’un des véhicules, occupé par quatre personnes, concentre la gravité du choc. Le garçon de six ans, gravement touché, est évacué en urgence. La septuagénaire, coincée dans l’habitacle, est désincarcérée par les pompiers, mobilisés en nombre : 24 soldats du feu, quatre ambulances, deux équipes médicales. L’hélicoptère du Samu 31 atterrit pour transférer l’une des victimes vers le CHU de Toulouse. Pendant ce temps, les secours s’activent dans un ballet millimétré. Deux autres personnes, un homme de 75 ans et un enfant de 10 ans, sont blessées plus légèrement. Mais le traumatisme est général, tant pour les victimes que pour les témoins. Cet accident n’est pas un fait isolé. Il s’inscrit dans une inquiétante récurrence d’accidents graves sur les routes secondaires de l’Aude. La RD49, comme tant d'autres axes ruraux, conjugue limitations de visibilité, absence de séparateurs de voies et vitesses parfois inadaptées. Faut-il revoir les infrastructures ? Intensifier les contrôles ? Renforcer la prévention ? Chaque drame repose la même question, cruelle et lancinante : combien de morts ou de blessés graves faudra-t-il encore pour qu’un sursaut collectif ait lieu ? Car au-delà de l'émotion, c’est bien de responsabilité publique et individuelle qu’il s’agit. Celle de conduire prudemment, bien sûr. Mais aussi celle d’un État et de collectivités locales qui doivent sécuriser, entretenir, anticiper. En attendant, trois vies sont suspendues à un fil. Trois familles, bouleversées. Et une communauté, celle de l’Aude, qui se réveille une fois de plus avec ce goût amer d’un drame évitable. Il ne suffit plus de compter les blessés : il faut agir pour qu’ils ne soient plus aussi nombreux. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci RÉGIS BANQUET DÉCORÉ : L’HOMME QUI CROIT EN L’UTILITÉ PLUS QU’EN L’IMPORTANCE C’est dans la chaleur d’un dimanche de juillet, au cœur du village d’Alzonne, que s’est joué un moment rare de reconnaissance publique. Le 13 juillet, Régis Banquet, président socialiste de Carcassonne Agglo et maire de cette commune de l’Aude, a été nommé chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une distinction officielle remise par le préfet Christian Pouget, devant une foule mêlant habitants, proches et élus, tous venus saluer un homme au parcours enraciné dans le territoire. Mais au-delà de la médaille, c’est une certaine idée de l’engagement public qui a été mise à l’honneur. Dans son discours, Régis Banquet n’a pas déroulé un palmarès de fonctions. Il a préféré faire parler le cœur. S’adressant à l’enfant qu’il fut, à « ce petit Banquet » encore émerveillé par le sens du devoir transmis par ses aînés, il a rendu hommage à ses grands-parents, à ses parents, « gens généreux, dévoués aux autres, dont la table était toujours ouverte ». Des mots simples, mais lourds de sens, qui ont résonné dans la cour de la mairie comme un rappel à ce qui fonde le mérite : la transmission, la fidélité aux autres, le lien communautaire. Loin d’un discours convenu, l’élu a esquissé une philosophie politique où l’utilité publique prime sur les honneurs. « On vit dans une société où les gens ne veulent plus être utiles, ils veulent être importants. Moi, je crois qu’il faut d’abord être utile. » Ce message, qui s’adresse autant à la population qu’à la classe politique, prend une dimension particulière à l’orée des élections municipales de 2026. Dans un contexte de défiance croissante envers les élus, cette parole – aussi personnelle que collective – soulève une question essentielle : à quoi reconnaît-on un bon serviteur de la République ? À son titre, ou à son utilité ? À travers cette cérémonie, c’est aussi la figure du maire-rassembleur, enraciné, accessible, qui est célébrée. Le parcours de Régis Banquet, marqué par un attachement constant à son territoire et à l’action publique, entre en résonance avec les attentes d’un pays en quête de repères et de proximité. En honorant un élu local pour son mérite, l’État rend hommage à un engagement quotidien, souvent discret, mais vital pour la cohésion sociale. Reste à savoir si cette reconnaissance symbolique suffira à réconcilier les citoyens avec leurs représentants. Car si le mérite a encore un sens, il appelle aussi une responsabilité : celle d’agir, de rester utile, et de ne jamais se contenter d’être décoré. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 14 JUILLET À CARCASSONNE : UNE CÉRÉMONIE ENTRE MÉMOIRE, FIERTÉ ET UNITÉ RÉPUBLICAINE Chaque 14 juillet, la République française se réaffirme à travers des célébrations mêlant tradition, respect et rassemblement. Cette année, à Carcassonne, le square André Chénier s’est transformé en un théâtre vibrant d’émotions et de symboles, où les habitants, autorités et associations se sont retrouvés pour honorer la mémoire collective et les valeurs républicaines. Dans un contexte national marqué par des tensions sociales et politiques, cette matinée a offert un temps suspendu, un rappel solennel que la République se nourrit de son histoire et de l’engagement de chacun. Dès 10 heures, la scène s’est organisée avec précision : gendarmes, pompiers, élus locaux et anciens combattants, figures majeures de ce rendez-vous, se sont rassemblés sous un ciel dégagé. La prise d’armes, pièce maîtresse du protocole, a déroulé son cérémonial avec rigueur, honorant notamment les anciens combattants et les porte-drapeaux, véritables gardiens vivants de la mémoire nationale. La remise des décorations, moment chargé d’émotion, a reconnu l’engagement des militaires et citoyens, soulignant le lien indissoluble entre service à la nation et valeurs républicaines. La Marseillaise, magnifiquement interprétée par les Chœurs de Carcassonne, a transcendé l’instant, rassemblant spontanément la foule dans un chant d’unité et de fierté partagée. Présence symbolique et engagement concret se sont ainsi conjugués, avec la participation du préfet Christian Pouget, du maire Gérard Larrat, de la présidente du département Hélène Sandragné, et d’élus de terrain. Ce rassemblement, à la fois officiel et populaire, rappelle que la République se vit localement, au plus près des citoyens. Au-delà de la solennité, cette cérémonie pose une question majeure : comment faire perdurer ces valeurs dans un monde en mutation, où le sentiment d’appartenance semble parfois fragilisé ? À Carcassonne, la réponse se trouve dans cette communion entre générations, dans l’échange entre institutions et habitants, dans la transmission d’un héritage républicain qui ne peut se réduire à un simple rituel. En 2025, le 14 Juillet reste un repère, un moment d’ancrage essentiel pour une démocratie vivante. La fête nationale, symbole de cohésion, appelle à réfléchir sur la nécessité d’un engagement renouvelé, face aux défis sociaux et politiques actuels. Et ce soir, lorsque le ciel s’embrasera au-dessus de la cité médiévale, ce sera aussi la célébration d’un avenir commun, éclairé par la mémoire et l’espoir. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci À LIMOUX, UN 14 JUILLET HAUT EN COULEURS… ET EN TENSIONS POLITIQUES La République a été honorée, mais l’unité affichée sur le parvis de l’Hôtel de Ville n’a pas complètement masqué les rivalités locales. Ce lundi 14 juillet 2025, à Limoux, la traditionnelle Fête nationale a rassemblé autorités, associations, agents de sécurité et citoyens autour du maire Pierre Durand. Dépôt de gerbes, défilé, fanfare de la Lyre, vin d’honneur place de la République : tous les ingrédients étaient réunis pour une commémoration républicaine classique. Pourtant, un invité s’est imposé comme le centre d’attention : Julien Rancoule, jeune député du territoire, dont la présence remarquée a éclipsé celle du premier magistrat de la ville, ravivant une tension politique de plus en plus palpable. Dès son arrivée, le député Rancoule a attiré les regards. Saluant les pompiers, les gendarmes, les anciens combattants, posant avec les porte-drapeaux et échangeant avec les habitants, il s’est montré à l’aise, disponible et visiblement en terrain conquis. Un contraste saisissant avec Pierre Durand, qui, malgré sa position d’hôte officiel, est resté plus en retrait, concentré sur le protocole. Si les discours ont été mesurés, les regards et les positionnements dans le cortège n’ont échappé à personne. À Limoux, chacun connaît les différends entre les deux hommes, qui incarnent deux visions de l’engagement local. Et ce 14 juillet, la rue l’a ressentie. La cérémonie, censée symboliser l’unité républicaine, a paradoxalement révélé les lignes de fracture de la vie politique locale. Si la population, elle, semble avoir profité pleinement de l’événement, la mise en scène de cette dualité entre Durand et Rancoule pose question. L’un, enraciné dans la tradition municipale. L’autre, porté par une dynamique nationale. Cette concurrence, à peine voilée, pourrait-elle freiner des projets collectifs à venir ? Le message du 14 juillet, celui d’une République une et indivisible, mérite-t-il d’être dilué dans des jeux de pouvoir ? Face aux défis démocratiques actuels, c’est peut-être dans leur capacité à dépasser ces rivalités que les élus locaux regagneront la confiance des citoyens. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DRAME SUR LA RD6113 : UNE SEPTUAGÉNAIRE TUÉE DANS UNE COLLISION FRONTALE À TRÈBES Une route familière. Un jour d’été ordinaire. Et puis le choc. Brutal. Définitif. Ce jeudi 10 juillet, une femme de 74 ans a perdu la vie dans un accident d’une rare violence sur la RD6113, à la sortie de Trèbes, dans l’Aude. Originaire de Barbaira, la conductrice roulait en direction de son domicile lorsqu’elle a percuté de plein fouet un poids lourd transportant du blé. Une collision frontale, sans échappatoire. À l’arrivée des secours, elle était déjà en arrêt cardiorespiratoire. Malgré les tentatives de réanimation des sapeurs-pompiers, elle a été déclarée morte sur place. Le drame s’est joué en pleine journée, au niveau du rond-point de l’Europe, un axe connu pour sa fréquentation dense et ses manœuvres délicates. Les premières constatations révèlent que le véhicule léger a quitté sa voie pour une raison encore inconnue. Étourdissement ? Malaise ? Défaillance mécanique ? Pour l’instant, l’hypothèse d’une erreur humaine n’est ni confirmée ni écartée. L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Trèbes, qui s’efforce de reconstituer les faits. Le chauffeur du camion, blessé mais conscient, a été pris en charge. Son témoignage pourrait être décisif pour éclairer les circonstances exactes de la collision. Sur les lieux, l’émotion était palpable. Les pompiers ont déployé deux ambulances et un véhicule de secours routier. La police municipale, présente en soutien, a dû réguler une circulation bloquée durant plusieurs heures. La RD6113, artère vitale entre Trèbes et Barbaira, a été coupée le temps des opérations. Tandis que la voiture de la victime a pu être évacuée rapidement, le camion, couché sur le bas-côté, a nécessité un long travail de déchargement partiel avant d’être relevé. Résultat : des bouchons en cascade, des automobilistes déroutés, et un silence pesant dans le secteur. Cet accident remet une fois de plus sur le devant de la scène les enjeux cruciaux de la sécurité routière sur les axes secondaires, souvent moins surveillés, mais tout aussi accidentogènes. La RD6113, ancienne nationale très fréquentée, voit passer chaque jour un trafic mixte : voitures, camions, engins agricoles. Si elle ne figure pas parmi les routes les plus accidentées de l’Aude, elle a déjà été le théâtre de plusieurs accidents mortels. Ce jeudi, elle a vu la vie d’une femme s’éteindre sans bruit, laissant derrière elle une famille bouleversée et une communauté en deuil. À l’heure où les bilans de sécurité routière restent préoccupants en zone rurale, cette tragédie interroge. Les infrastructures sont-elles adaptées à la densité du trafic actuel ? Les conducteurs sont-ils suffisamment préparés aux risques spécifiques de ces axes ? Et surtout, que faire pour éviter que ce genre de drame se reproduise ? Car au-delà des chiffres, il y a des vies. Celle d’une septuagénaire partie sans adieu, sur une route qu’elle croyait connaître par cœur. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DEUX POIDS, DEUX MESURES : À CASTELNAUDARY, L’ANNULATION DU FEU DU 14 JUILLET FAIT L’ÉFFET D’UNE DOUCHE FROIDE Un feu d’artifice annulé, une fête écourtée, des restaurateurs en colère, des habitants déconcertés. Castelnaudary, comme de nombreuses communes de l’Aude, ne verra pas son ciel s’illuminer ce 14 juillet. En cause : une décision préfectorale tombée le 10 juillet, interdisant l’ensemble des feux d’artifice dans le département, du 12 au 31 juillet, en raison du "risque certain" d’incendie. Tous ? Non. Celui de Carcassonne est maintenu. Une exception qui enflamme les esprits et alimente le sentiment d’injustice. À Castelnaudary, la fête nationale s’annonce cette année bien amère. "Je suis en colère", confie Patrick Maugard, maire de Castelnaudary, qui dénonce une décision "injuste" et incohérente. L’élu pointe une mesure trop générale, sans prise en compte des spécificités locales. Le feu devait être tiré au-dessus du Grand bassin du Canal du Midi, loin des zones boisées, avec une surveillance renforcée. Une précaution jugée insuffisante face à la logique préfectorale. "Si celui de Carcassonne peut être maintenu, pourquoi pas le nôtre ?", interroge-t-il. L’émotion est d’autant plus vive que la ville peut compter sur une caserne de pompiers de cent hommes, jugée "désavouée" par cette interdiction. Pour les habitants, la pilule passe mal. "C’est tout ou rien. Là, on a l’impression qu’il y a deux poids, deux mesures", résume un riverain, désabusé. La colère, mêlée d’incompréhension, se répand dans les rues comme une traînée de poudre. Mais l’impact de cette décision dépasse le simple ressenti populaire : il est aussi économique. Castelnaudary n’a pas seulement perdu un spectacle, elle a vu s’envoler l’une des soirées les plus lucratives de son été. Dylan, serveur au restaurant La Cybelle, parle d’un coup dur : "L’an dernier, on faisait 130 à 160 couverts ce soir-là. On a dû décommander un extra. C’est une perte sèche." Le constat est le même du côté des commerçants du port ou du centre-ville. Réservations annulées, espoirs envolés. "Déjà que la saison est lente à démarrer, là on perd encore un événement majeur", souffle un caviste. À l’évidence, le feu d’artifice, ce n’est pas qu’un moment de fête : c’est un moteur d’activité, un soutien indirect à l’économie locale, surtout en période estivale. Une équation que certains jugent oubliée par la préfecture. Dans ce contexte tendu, la mairie a tenté de sauver les meubles. Le programme du 13 juillet est maintenu, avec une prise d’armes, un défilé républicain et un bal populaire. Le groupe Magnifico, hommage musical à Queen, viendra faire vibrer la place de la République. Un effort pour conserver l’esprit de la fête. Mais pour beaucoup, le cœur n’y est plus. Car derrière cette annulation, c’est une forme de fracture qui se dessine : entre la technocratie et le terrain, entre les décisions générales et les réalités locales. Pourquoi Carcassonne et pas Castelnaudary ? La question reste sans réponse claire. Cette affaire souligne, une fois de plus, les limites d’une gestion uniforme des risques dans un territoire pourtant divers. Si la prévention des incendies est évidemment prioritaire, faut-il pour autant ignorer les initiatives locales, les mesures de sécurité anticipées, les contextes différents ? La décision préfectorale, justifiée dans son principe, pose question dans son application. Et nourrit une frustration qui dépasse les feux d’artifice : celle d’une ruralité souvent perçue comme oubliée ou traitée avec condescendance. Ce 14 juillet, Castelnaudary n’aura pas de feu. Mais sa colère, elle, brûle encore. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LES BUS À 1 € FONT BOUGER L’AUDE : UN ÉTÉ À PETIT PRIX POUR UNE MOBILITÉ GRANDEUR NATURE C’est une initiative aussi simple qu’efficace. Depuis le 7 juillet, six lignes de bus sillonnent l’Aude pour seulement 1 euro le trajet. Un tarif symbolique, presque irréel en pleine inflation estivale. Pourtant, il est bien réel. Carcassonne Agglo et l’Office de tourisme Grand Carcassonne remettent en service leurs *bus d’été*, avec un objectif clair : rendre la mobilité accessible, attractive, écologique. Dans un territoire où la voiture reste reine, ces navettes à bas prix changent les règles du jeu. Et dessinent les contours d’un tourisme plus doux, plus inclusif. Mais derrière ce tarif modique, c’est toute une stratégie de territoire qui s’affirme, entre maillage local, valorisation du patrimoine et expérimentation sociale. Le principe est clair : relier les principaux sites touristiques autour de Carcassonne pour 1 €, ou 1,20 € si l’on paie en espèces à bord. Caunes-Minervois, Pennautier, Trèbes, Montolieu, Lagrasse ou Limousis : autant de villages desservis chaque semaine (hors 14 juillet et 15 août), selon un calendrier précis. Pour faciliter encore plus l’accès, une carte de dix trajets est proposée à 10 €, disponible en ligne ou à l’agence RTCA du boulevard Camille Pelletan. « Nous apportons le métro dans le secteur », résume Aurélien Turchetto, vice-président de l’Agglo en charge du tourisme. Et le succès est là : +30 % de validations de tickets en 2024 par rapport à l’année précédente. Pour cette édition 2025, la collectivité espère un nouveau bond de 25 à 30 %. Il faut dire que l’offre séduit autant les touristes que les locaux. Elle permet de voyager léger, de visiter large, et de polluer moins. Un point non négligeable dans une région marquée par les enjeux climatiques. Au-delà des chiffres, le projet révèle une ambition politique : changer le rapport à la mobilité dans un territoire semi-rural. « Nous disposons de bus, il faut les utiliser », martèle Michel Proust, président de la RTCA et maire de Villegailhenc. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement de transporter, mais de structurer un réseau. Celui d’un tourisme de proximité, mais aussi d’un accès facilité à la culture, au patrimoine, aux villages souvent oubliés des circuits classiques. L’enjeu est aussi économique : avec près de 400 000 passagers attendus à l’aéroport cet été, sans compter ceux venus en train, l’agglomération entend capter ce flux et le diffuser intelligemment. En limitant les locations de voitures, en évitant les parkings saturés, en réinjectant du dynamisme dans les communes rurales. Reste à savoir si l’expérience saura se pérenniser au-delà des deux mois d’été. Car derrière cette initiative exemplaire, une question demeure : et si la mobilité accessible devenait une norme, et non une exception ? __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci FEU DÉVASTATEUR À BAGÈS : DEUX CHEVAUX BRÛLÉS VIFS, LES ÉCURIES DE LA MAZA RAVAGÉES Dix minutes. C’est le temps qu’il a fallu à l’incendie pour dévorer un pan entier de vie. Lundi 7 juillet 2025, en fin de journée, un brasier incontrôlable venu du domaine de Java a plongé la commune de Bages (Aude) dans l’horreur. En première ligne, les Écuries de la Maza, spécialisées dans l’accueil de chevaux âgés ou rescapés. Leur fondatrice, Nathalie Bueno Raynal, encore sous le choc ce mardi matin, dresse un bilan aussi bouleversant qu’accablant : deux chevaux brûlés vifs, trois en fuite, et l’exploitation détruite. Un drame animalier d’une intensité rare, révélateur de la violence croissante des incendies, mais aussi du rôle crucial des solidarités rurales dans l’urgence. Le feu est arrivé « à une vitesse inhumaine ». En quelques minutes, la chaleur, la panique et les flammes ont encerclé les 40 chevaux présents. « C’était apocalyptique », lâche Nathalie Bueno Raynal, les yeux rougis par les larmes. Les équipes ont tout tenté. Des clôtures ouvertes à la hâte, des chevaux saisis par la longe et guidés dans la fumée. Mais certains, trop vieux, trop faibles, n’ont pas pu s’échapper. Parmi eux, une jument grièvement brûlée a agonisé toute la nuit. « Elle a hurlé jusqu’au matin… On n’a pas pu la rejoindre. La vétérinaire l’a euthanasiée. » Une scène insoutenable, indélébile. Une souffrance qui dépasse les mots. Mais dans cette nuit noire, un sursaut de lumière : la solidarité. Écuries voisines, cavaliers, bénévoles, anonymes. Des camions, des bras, des cris. Une chaîne humaine s’est formée dans l’urgence pour sauver ce qui pouvait l’être. Trente-cinq chevaux ont été mis à l’abri. Une victoire fragile, acquise au péril de vies humaines. Depuis, les appels à l’aide se multiplient. Une cagnotte est en ligne sur Leetchi.com, et les besoins sont urgents : bacs à eau, clôtures, main-d’œuvre, fourches, tuyaux, tracteurs. Les trois chevaux encore errants dans la nature sont activement recherchés. Toute personne les apercevant est invitée à contacter Nathalie Bueno Raynal au 06 83 46 28 59. Cette tragédie soulève des questions brûlantes. Quelle protection pour les structures rurales face aux incendies ? Comment évacuer des animaux en cas d’alerte maximale ? Et surtout, que disent ces épisodes de plus en plus fréquents sur notre capacité collective à anticiper les conséquences d’un climat devenu hors de contrôle ? Les Écuries de la Maza, ouvertes depuis 13 ans, pourraient ne pas s’en relever seules. Jean Henry, président du Comité régional d’équitation d’Occitanie, a promis un soutien rapide et des « premières actions concrètes » dans les prochaines heures. Reste à voir si cette émotion collective se traduira par un engagement durable. Car au-delà du choc, c’est aussi une certaine idée du soin, du vivant et du lien humain qui est aujourd’hui en danger. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci INCENDIE DANS L’AUDE : UN DÉBUT D’ÉTÉ SOUS HAUTE TENSION Le vent, la chaleur, la végétation desséchée… et soudain, l’enfer. Ce lundi 7 juillet, un incendie fulgurant a ravagé plus de 1 450 hectares dans l’Aude, aux portes de Narbonne. En quelques heures, les flammes ont encerclé des habitations, menacé des quartiers entiers, forcé des familles à fuir. Un enfant blessé, cinq maisons détruites, des axes routiers coupés, dont l’A9 – l’une des artères les plus empruntées de France. À la veille des grands départs en vacances, le sud du pays se retrouve une fois de plus en proie à une saison des feux qui commence trop tôt, trop fort. Et pose une question devenue brûlante : sommes-nous vraiment prêts à affronter l’été ? Le feu s’est déclaré dans l’après-midi, au domaine viticole de Saint-Julien de Septime, sur la D613. Attisé par un vent violent, il a progressé à une vitesse alarmante, échappant à tout contrôle malgré l’intervention rapide de 850 pompiers et d’une flotte aérienne impressionnante : six Canadairs, trois Dash, deux Air Tractor. En début de soirée, la situation restait critique. Les flammes se dirigeaient vers l’étang de Bages. Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, l’a reconnu publiquement : « La situation est complexe. » À Bages, le hameau de Prat-de-Cest a été évacué, plusieurs maisons y ont brûlé. À Narbonne, les quartiers de Roche-Grise, Montplaisir, Réveillon ou encore le domaine de la Jonquière ont reçu l’ordre de se confiner. La priorité : protéger les vies humaines. Mais sur le terrain, la réalité dépasse les consignes. Des murs noircis, des pins réduits en torches, des habitants hébétés, parfois en larmes. Les témoignages s’accumulent, les images tournent en boucle. Le maire de Bages, Jean-Louis Rio, avoue son désarroi : « Le hameau a été très fortement touché. Je suis avec les gendarmes et les pompiers, on s’interroge sur l’évacuation du reste de la commune. » L’A9, axe vital entre la France et l’Espagne, a été coupée. L’A61 aussi. Des kilomètres d’embouteillages, des vacanciers piégés, et au-dessus, un ciel chargé de cendres. Ce n’est pourtant pas un cas isolé. En une semaine, c’est le troisième incendie majeur dans l’Aude. À Bizanet, un barbecue mal éteint a provoqué un feu de 400 hectares. À Douzens, une voiture en feu a déclenché un brasier de 430 hectares. Même scénario dans l’Hérault, les Bouches-du-Rhône. Le sud s’embrase. Et l’été ne fait que commencer. Face à cette répétition dramatique, les questions se multiplient. Les moyens sont-ils suffisants ? Les campagnes de prévention ont-elles porté leurs fruits ? Le dérèglement climatique, déjà pointé du doigt l’an dernier, rend-il désormais certains territoires inflammables à la moindre étincelle ? Les pompiers, eux, sont au front. Mais jusqu’à quand pourront-ils tenir ? Car si les incendies ne peuvent pas toujours être évités, leur fréquence, leur violence, leur ampleur, elles, ne relèvent plus du hasard. La multiplication des feux dans l’Aude révèle une vulnérabilité croissante. Une crise territoriale, climatique, mais aussi politique. À Carcassonne comme ailleurs, l’heure n’est plus seulement à l’extinction des flammes. Elle est à la prise de conscience. L’Aude est en première ligne d’un combat que la France devra mener sur tout son territoire : adapter les zones rurales et périurbaines, limiter les risques, mieux encadrer les comportements, renforcer les moyens des secours. Le feu n’attendra pas. Et les habitants, eux, n’oublieront pas. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE : LE RÉCIDIVISTE DE 75 ANS RESTE EN DÉTENTION EN ATTENDANT SON PROCÈS Il est âgé, récidiviste, instable, et désormais en prison. Ce lundi 7 juillet, un homme de 75 ans comparaissait une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour violences conjugales et outrage à agent. Des faits qu’il aurait commis le 3 juillet à Villepinte, un petit village de l’Aude. Les victimes sont les mêmes que lors de ses précédentes comparutions : son ancienne compagne et un gendarme. Un dossier qui interroge autant sur les parcours de vie brisés que sur les limites de la réponse judiciaire face à la récidive. Ce n’est pas la première fois que cet homme se retrouve devant les juges. Déjà condamné en 2022, puis en 2024, pour des faits similaires. En 2025, il recommence. Même scénario. Même violence. Même colère. Et la même détresse aussi. Car au-delà des actes, le profil du prévenu interpelle. À travers la voix de son avocat, Me Quentin Poirot-Seynaeve, l’homme a demandé un renvoi pour préparer sa défense et solliciter une expertise psychologique. L’argument : une vie marquée par l’abandon, une existence cabossée. « Il est né de parents inconnus », a rappelé l’avocat. Un détail qui, à cet âge, résonne comme une origine de solitude, une faille jamais refermée. Mais pour la procureure de la République, Géraldine Labialle, il y a urgence. Urgence à protéger, à prévenir. Car si les faits se répètent, les conséquences pourraient être dramatiques. « Il nous dit se sentir mieux en prison qu’à son domicile, a-t-elle souligné. Il est sur le point d’être expulsé. » Elle évoque un homme instable, au comportement inquiétant, qui ne semble plus faire la différence entre enfermement et sécurité. Elle demande que le renvoi soit court et que l’accusé reste en détention jusqu’à la nouvelle audience. Le tribunal suivra cette ligne : dossier renvoyé au 1er septembre, maintien en détention, et rejet de l’expertise psychiatrique. Ce cas particulier, s’il peut sembler marginal, soulève des questions fondamentales. Comment prévenir la récidive lorsque la précarité, la solitude et le passé pèsent plus que les sanctions ? La prison est-elle le seul refuge pour ceux que la société ne parvient plus à accompagner ? Faut-il juger, soigner, exclure, ou comprendre ? Entre la nécessité de protéger les victimes et celle de ne pas abandonner les coupables à leur dérive, la justice marche sur une ligne étroite. Une ligne sur laquelle l’équilibre est chaque fois à réinventer. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE : LES RÉSERVES DE SANG EN DANGER, L’ÉTÉ FAIT CHUTER LA MOBILISATION Le soleil brille, les valises sont prêtes, les routes se chargent. L’été débute, avec ses départs en vacances, ses terrasses bondées, ses festivals. Mais derrière ce tableau estival, un cri d’alerte discret mais vital résonne dans les couloirs de l’Établissement Français du Sang (EFS) : les réserves de sang s’amenuisent dangereusement. Une réalité récurrente, trop souvent ignorée, qui menace directement la capacité des hôpitaux à répondre aux urgences vitales. Chaque année, la même équation inquiétante se reproduit. Dès le mois de juillet, la fréquentation des collectes de sang chute brutalement. En cause : les congés, les départs en vacances, les habitudes qui changent. Pourtant, les besoins restent constants. Transfusions, interventions chirurgicales, traitements contre le cancer : chaque jour, 10 000 dons sont nécessaires en France pour maintenir le système à flot. Dans ce contexte, l’EFS déploie des collectes dans les zones touristiques et multiplie les appels à la solidarité. À Carcassonne, la Maison du don située chemin de la Madeleine s’inscrit dans cette dynamique en organisant les 9, 11 et 12 juillet un événement symbolique : un barbecue solidaire. Une façon de redonner au don du sang une place dans le quotidien, entre deux grillades et un moment de partage. Mais cette convivialité ne doit pas masquer l’urgence de la situation. Dans l’Aude comme ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les stocks nationaux sont en dessous du seuil d’alerte. Malgré les efforts de communication, les donneurs peinent à se mobiliser, notamment chez les plus jeunes. L’idée même du don – simple, rapide, indolore – semble parfois trop éloignée des préoccupations estivales. Pourtant, un seul don peut sauver jusqu’à trois vies. La Maison du don de Carcassonne en appelle donc à la responsabilité de chacun. Ce n’est pas un geste anodin, c’est un acte citoyen, essentiel, altruiste. Il est urgent de repenser notre rapport au don. Ne serait-il pas temps d’en faire un véritable réflexe de société ? Un rendez-vous régulier, inscrit dans nos agendas, au même titre que les courses ou les vacances ? En cette saison où l’on prend soin de soi, pourquoi ne pas, aussi, prendre soin des autres ? Le barbecue organisé à Carcassonne a le mérite de joindre l’utile à l’agréable. Mais au-delà, c’est une prise de conscience collective qui est attendue. L’été ne doit pas être synonyme d’oubli, surtout lorsqu’il s’agit de sauver des vies. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, https://dondesang.efs.sante.fr, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci FREE PARTY À ROQUETAILLADE : LA JUSTICE SAISIE POUR MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI Au pied des éoliennes de Roquetaillade, dans un décor aussi sauvage que fragile, la musique a résonné tout le week-end. Mais cette fois, la fête pourrait bien se terminer devant les tribunaux. Samedi 5 juillet, une centaine de « teufeurs » se sont installés dans la Haute-Vallée de l’Aude pour une free party non autorisée, en pleine période de risque incendie. Alertée, la préfecture de l’Aude a saisi la procureure de la République de Carcassonne. Elle estime que ce rassemblement pourrait constituer un cas de « mise en danger de la vie d’autrui ». Un choix rare, révélateur des tensions croissantes entre libertés individuelles et impératifs environnementaux. Les faits sont clairs. Samedi matin, dès 11 heures, les gendarmes de Limoux sont appelés à intervenir près du parc éolien de Roquetaillade, à quelques mètres seulement de la départementale 121. En tout, une quarantaine de véhicules et environ 150 personnes sont recensées sur les lieux. La zone, difficile d’accès et éloignée des centres de secours, n’est ni autorisée ni équipée pour accueillir un tel événement. Tout au long du week-end, les forces de l’ordre restent en alerte, bloquent les voies d’accès et tentent d’éviter l’arrivée de nouveaux participants. Aucun incident grave n’a été constaté, mais l’affaire prend un tour judiciaire. La préfecture invoque l’article 40 du Code de procédure pénale, qui impose à toute autorité publique de signaler un fait potentiellement délictueux. Elle considère que l’organisation de cette fête, dans le contexte actuel, expose directement à des dangers majeurs. Car l’Aude est à cran. Le département vient de vivre deux incendies majeurs en une semaine. Le 29 juin à Bizanet, puis le 5 juillet à Douzens, en bordure d’autoroute. Plus de 800 hectares sont partis en fumée. Le sol est sec, le vent souffle, et les forêts crépitent. Les autorités sont en vigilance maximale. Dans ces conditions, toute activité humaine, surtout non encadrée, devient un facteur de risque. Les rassemblements festifs en zone naturelle sont particulièrement scrutés. La présence de véhicules, de générateurs électriques, de feux potentiels ou même de simples mégots est perçue comme une menace. Et cette perception prend ici un tour judiciaire. Est-ce une réponse proportionnée à un événement pacifique ? Ou une alerte nécessaire face à un danger réel ? La question divise. D’un côté, les défenseurs des free parties invoquent la liberté de se réunir et de faire la fête, loin des circuits commerciaux et des contraintes administratives. De l’autre, les pouvoirs publics rappellent qu’en période de crise climatique, la protection des biens et des vies humaines prime sur tout le reste. Cette affaire pourrait faire jurisprudence. Car au-delà de Roquetaillade, elle pose une question brûlante : où se situe aujourd’hui la limite entre liberté et responsabilité ? Et à l’heure où les incendies se multiplient, peut-on encore tolérer l’improvisation dans des zones aussi vulnérables ? La justice devra trancher. Mais sur le terrain, c’est déjà l’autorité qui l’a fait. __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, The Wind Power, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci COURSE-POURSUITE À 160 KM/H : L’ÉCHAPPÉE FOLLE D’UN JEUNE TRAFIQUANT SE TERMINE EN PRISON La nuit du 15 au 16 février dernier, sur l’autoroute A9 près de Sigean, un banal contrôle routier a viré au scénario de film d’action. À son volant, un jeune homme de 24 ans, transportant cannabis et cocaïne, tente d’échapper à la police dans une fuite effrénée qui s’achèvera dans une impasse à Trèbes. Mercredi 2 juillet, devant le tribunal correctionnel de Carcassonne, il a été condamné à deux ans de prison ferme. Ce fait divers, derrière la vitesse et les projecteurs bleus, interroge sur les ressorts d’un basculement, les failles d’un système, et les ravages silencieux du trafic de drogue. L’histoire commence en Espagne, à Malaga, où le prévenu loue un véhicule. Objectif : acheminer près de 30 kilos de résine de cannabis et une petite quantité de cocaïne en France. Un voyage long de plus de 1 100 km. Mais à l’approche de Sigean, tout dérape. Une patrouille tente un simple contrôle. Le conducteur, dans un premier temps coopératif, redémarre brutalement, lançant une course-poursuite à plus de 160 km/h. Il pulvérise la barrière de péage de Carcassonne-Est, frôle un gendarme déployant une herse, et termine sa fuite dans un cul-de-sac, où il est interpellé. Au tribunal, le jeune homme reconnaît les faits, mais nie connaître la présence de cocaïne. Durant l’enquête, il indique avoir été guidé par téléphone par le commanditaire du trafic. Il refuse toutefois de fournir le mot de passe de son appareil, un détail qui a pesé lourd lors de l’audience. Face à la présidente Anne Nappez, il explique son geste par une situation familiale et financière difficile : "Je voulais aider mes parents, je ne veux pas être un poids." Un discours qui peine à convaincre le procureur, inquiet du risque de récidive et des dettes contractées auprès du réseau auquel il aurait échoué la livraison. Me Franck Alberti, en défense, dresse le portrait d’un jeune travailleur, ancien mécanicien, à mille lieues du profil du trafiquant aguerri. Il plaide pour une peine aménagée, avec bracelet électronique, afin de permettre à son client de se réinsérer. En vain. Le tribunal condamne le prévenu à deux ans de prison ferme, assortis d’une suspension de permis de conduire. Ce verdict met en lumière les visages multiples de la délinquance liée aux stupéfiants. D’un côté, les filières bien organisées qui recrutent à bas prix des jeunes en difficulté. De l’autre, une justice qui tente de freiner l’engrenage, sans toujours pouvoir répondre aux causes profondes. Car derrière la scène spectaculaire de l’arrestation, c’est tout un pan de notre société que l’on entrevoit : celui d’une jeunesse désorientée, tentée par des chemins périlleux pour échapper à la précarité. Peut-on se satisfaire d’une réponse uniquement pénale ? Ou faut-il penser une prévention plus large, sociale, éducative, économique, pour tarir la source de ces dérives ? L’affaire de Trèbes ne doit pas seulement s’ajouter aux colonnes des faits divers. Elle doit nous faire réfléchir. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci INCENDIE DANS L’AUDE : 400 HECTARES DÉVASTÉS APRÈS LE FEU D’UNE VOITURE SUR L’AUTOROUTE C’est un scénario que les habitants redoutent chaque été : le feu a de nouveau frappé l’Aude. Samedi après-midi, une voiture en flammes sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A61, près de Douzens, a déclenché un incendie qui a déjà ravagé plus de 400 hectares de végétation. En une poignée d’heures, la garrigue et la pinède ont été transformées en un brasier incontrôlable, attisé par des rafales de vent. L’incendie n’est toujours pas fixé ce dimanche matin, malgré l’intervention massive des secours. Ce nouvel épisode, qui intervient à peine une semaine après un autre feu majeur causé sur la même autoroute par un barbecue mal éteint, soulève une fois de plus la question de notre imprudence face aux risques incendie. Sur le terrain, la situation est tendue. Plus de 300 pompiers ont été mobilisés, épaulés par sept canadairs, un hélicoptère bombardier d’eau et 180 renforts en cours d’acheminement. Le feu s’est déclaré à 13h30 ce samedi, sur une voiture immobilisée dans le sens Toulouse-Narbonne, près de Douzens. Les flammes ont rapidement gagné les plaines alentour, zone sèche et difficile d’accès, forçant l’évacuation de cinq personnes à Moux et Fontcouverte. Si aucun blessé n’est à déplorer à ce stade, les autorités redoutent une extension vers les zones boisées, plus vulnérables encore. Le préfet de l’Aude appelle solennellement "à la plus grande vigilance" et demande aux riverains de ne pas gêner les opérations de secours. La garrigue, déjà fragilisée par les fortes chaleurs, n’a besoin que d’une étincelle pour s’embraser. Ce drame n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une série de départs de feu évitables, provoqués par la négligence humaine. Barbecue mal éteint, mégot de cigarette, panne mal gérée : autant de gestes apparemment anodins qui deviennent des bombes à retardement en période de sécheresse. Face au réchauffement climatique et à l’allongement des périodes à risque, la prévention ne peut plus être reléguée au second plan. Faut-il renforcer les contrôles sur l’A61 ? Interdire certains comportements en période d’alerte rouge ? La réponse ne peut être que collective. Car à chaque incendie, ce sont des hectares de vie, des pompiers mobilisés au péril de leur santé, des riverains évacués dans l’urgence. Ce samedi encore, la nature a payé le prix fort d’une imprudence. Reste à savoir si la société saura en tirer les leçons, avant que le feu ne revienne. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci « JE L’AI, J’AI EU MON BAC ! » : L’ÉMOTION À FLEUR DE PEAU DEVANT LE LYCÉE DE CASTELNAUDARY Devant les grilles du lycée Germaine Tillion de Castelnaudary, ce vendredi 4 juillet au matin, l’air vibrait de tension et d’espoir. Les résultats du baccalauréat venaient d’être affichés. En quelques secondes, l’endroit s’est transformé en théâtre d’émotions contrastées : des cris de joie, des larmes, des accolades, et cette phrase devenue rituel de passage : « Je l’ai, j’ai eu mon bac ! ». Pour les terminales, c’est la fin d’un long tunnel d’incertitudes. Pour leurs proches, c’est un moment suspendu, intense et profondément humain. L’attente a été longue, parfois insoutenable. Devant les panneaux d’affichage, les doigts tremblants parcourent les colonnes de noms. Le silence fait place aux cris. Paul, Solène et Thibault bondissent, soulagés : « On l’a tous eu. Enfin en vacances ! ». Quelques pas plus loin, Daphné découvre, incrédule, sa mention Bien. Ses amies la serrent dans leurs bras, partageant leur propre réussite. C’est un moment d’unité, d’aboutissement, mais aussi de renaissance. Les résultats étaient accessibles en ligne, mais beaucoup ont tenu à venir en vrai. Pour voir, toucher, vivre pleinement cet instant. Comme un besoin viscéral de marquer le coup, en chair et en os, devant cette façade qui les a vus grandir. Les parents aussi sont là. Isabelle et Patrick, les yeux brillants, sont venus avec leur fille. « Ça fait 35 ans qu’on a passé le bac, mais les souvenirs sont intacts. Ce moment, on ne l’oublie jamais », glissent-ils, la voix nouée. À Castelnaudary, ce n’est pas seulement un diplôme qui est célébré. C’est la fin d’un cycle, le début d’un autre. Un passage de relais entre générations. Et un signal d’alarme, peut-être : alors que la pression scolaire ne cesse d’augmenter, que devient ce rite de passage pour des jeunes souvent épuisés ? À force d’angoisses et d’évaluations, ne risque-t-on pas de tuer l’enthousiasme, de banaliser l’effort et la fierté du mérite ? Chaque année, le bac suscite le même débat : est-il trop simple ? Trop dur ? Trop symbolique ? Qu’importe. Ce vendredi matin, devant le lycée Germaine Tillion, l’essentiel était ailleurs. Dans les regards échangés, les sourires, les larmes. Dans l’élan d’une jeunesse qui, un instant au moins, a senti que l’avenir s’ouvrait. Un avenir encore flou, incertain, mais désormais possible. Reste à savoir comment notre société accompagnera cette nouvelle génération, au-delà du bac, dans un monde où les diplômes ne garantissent plus toujours un avenir stable. Et si, finalement, le plus important n’était pas tant de l’avoir eu… mais de savoir où il mène. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, illustration Ouest-france/Jonathan Konitz, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE : 18 MOIS DE PRISON POUR AVOIR TUÉ AU VOLANT EN ÉTAT D’ÉBRIÉTÉ Le choc était frontal, la douleur, irréversible. Ce 19 octobre 2024, sur une route étroite et sinueuse près de Roullens, dans l’Aude, la vie d’une femme s’est brutalement arrêtée. Elle se rendait à une soirée. Lui rentrait chez lui, après avoir bu. Ce mercredi 2 juillet, le tribunal correctionnel de Carcassonne a condamné le conducteur, un homme de 50 ans, à dix-huit mois de prison ferme pour homicide involontaire. Derrière le verdict, le drame d’une famille fauchée par une décision irresponsable. Les faits sont accablants. Ce soir-là, vers 19 h 30, le prévenu roule à 93 km/h — treize de plus que la limite autorisée — sur une départementale bordée d’un mur et d’un fossé. En face, la conductrice respecte le code : 72 km/h. Il dévie d’un mètre sur la voie opposée. L’impact est inévitable. Surtout, il est ivre : 3,80 grammes d’alcool dans le sang. Un seuil vertigineux, relevé par les experts, et que son organisme a supporté sans sombrer. "Vous êtes alcoolique depuis si longtemps que votre corps tolère ce taux sans coma éthylique", assène la présidente du tribunal, Anne Nappez. Un cocktail détonant renforcé par les antidépresseurs. Aucun élément mécanique n’a causé l’accident. La victime, elle, n’avait consommé ni alcool, ni stupéfiants. Face à la justice, l’homme tente l’excuse : "Je ne sais pas comment j’ai atteint un tel niveau d’alcoolémie…" Son passé surgit. Une vie marquée par la dépression, la solitude, le deuil. À 17 ans, il a vu son père se suicider. "Un traumatisme ravivé durant le Covid", plaide son avocat, Me Trilles, qui demande un sursis probatoire. Mais à la barre, ce sont les trois enfants de la victime qui retiennent l’attention. Leur colère est froide, mesurée, mais profonde : "Il savait qu’il était alcoolique. Il a conduit quand même. Il pense à sa douleur, pas à la nôtre." Leur douleur s’incarne aussi dans une naissance. La victime venait de devenir grand-mère. Deux jours plus tard, elle mourait. Pour l’accusation, l’affaire est exemplaire. "C’est précisément pour ces cas que la loi vient de créer le délit d’homicide routier", rappelle le procureur, en référence au texte adopté le 1er juillet. Trois ans de prison sont requis, dont deux avec sursis. Le tribunal optera pour dix-huit mois fermes. Permis suspendu. Une peine jugée proportionnée mais qui interroge : face à de tels drames, faut-il davantage durcir les sanctions ? Peut-on continuer à tolérer une forme de fatalisme autour de l’alcool au volant ? Ce jugement ne ramènera pas la victime. Il ne guérira pas les plaies. Mais il envoie un message. À tous ceux qui prennent le volant après un verre de trop, il rappelle que chaque choix a un prix. Et qu’une route, si banale soit-elle, peut devenir le théâtre d’un irréparable. __________________________ Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration, Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CASTELNAUDARY : LE DIRECTEUR DE L’HÔPITAL SUSPENDU APRÈS UNE LEVÉE DE BOUCLIERS SYNDICALE C’est une décision rare, mais qui en dit long sur le malaise : Frédéric Riant, directeur du centre hospitalier de Castelnaudary, a été suspendu de ses fonctions le 30 juin. Dans les couloirs de l’établissement, l’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre. À l’origine de cette mise à l’écart : une mobilisation syndicale d’ampleur, organisée début juin par Force Ouvrière. Le syndicat pointait alors des dysfonctionnements graves, un climat social jugé « toxique » et une direction perçue comme sourde aux alertes du personnel. En toile de fond : des menaces de fermetures de services, une tension croissante et un mal-être professionnel devenu insoutenable pour nombre de soignants. Face
Le 4 juin, ils étaient plusieurs dizaines rassemblés devant l’entrée de l’hôpital. Banderoles en main, slogans scandés : les personnels hospitaliers ont brisé le silence pour exprimer leur ras-le-bol. « Effets délétères de la gouvernance », « absence d’écoute », « pressions incessantes »... Les accusations sont lourdes. Force Ouvrière décrivait un climat de travail délétère, où la qualité des soins se dégrade autant que la santé mentale des équipes. L’inquiétude portait aussi sur l’avenir même de l’établissement : plusieurs services jugés essentiels étaient, selon les syndicalistes, menacés de disparition. Et derrière les discours, une crainte : celle d’un hôpital public sacrifié sur l’autel des économies, au détriment des patients comme du personnel. Face à l’ampleur de la contestation et au désaveu exprimé publiquement, la direction de l’ARS (Agence régionale de santé) a donc tranché : Frédéric Riant est suspendu. Pour éviter un vide à la tête de l’établissement, Jean-Marie Bolliet a été nommé directeur par intérim. Une conférence de presse est annoncée dans les prochains jours. Mais cette décision, si elle marque un tournant, ne règle pas tout. Le départ d’un directeur peut calmer momentanément les tensions, mais ne résout pas les causes profondes du malaise. Car les difficultés rencontrées à Castelnaudary résonnent bien au-delà des murs de l’hôpital. Elles interrogent sur la gouvernance des établissements de santé, sur la prise en compte de la parole des soignants, et sur l’avenir du service public hospitalier dans les territoires. À l’heure où de nombreux hôpitaux de proximité se battent pour leur survie, le cas de Castelnaudary soulève des questions de fond : comment maintenir une offre de soins digne, humaine et accessible à tous, sans user ceux qui la portent ? La suspension de Frédéric Riant n’est peut-être qu’un épisode d’une crise plus vaste, celle d’un système hospitalier fragilisé, où chaque alerte devrait désormais être entendue comme un signal d’urgence. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, FB/ Castelnaurady, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci INTERDICTION DE FUMER À LA PLAGE : UNE MESURE QUI FAIT DES VAGUES Ils sont venus pour le soleil, la mer… et parfois pour une cigarette. Mais depuis le 29 juin, sur les plages françaises, la fumée n’a plus sa place. Une nouvelle interdiction entrée en vigueur en pleine saison estivale, presque en catimini, mais qui ne manque pas de faire réagir. À Narbonne-Plage comme ailleurs, cette mesure ravive les tensions entre libertés individuelles et intérêt collectif. Certains applaudissent, d’autres suffoquent d’agacement. Une chose est sûre : les mégots, eux, ne manquent à personne. Mardi après-midi. La plage s’étire sous un soleil de plomb. Parmi les vacanciers, Albahi, père de famille venu des Vosges, observe la mer d’un œil tranquille. « Sans l’interdiction, j’aurais sûrement fumé », confesse-t-il. Il s’éloigne désormais pour fumer, un compromis qu’il juge acceptable. Ce qu’il risque en cas d’infraction ? Il l’ignore. Mais il préfère éviter les ennuis, surtout avec les enfants. Comme lui, beaucoup découvrent cette règle sur le terrain, en observant les panneaux discrets ou les regards réprobateurs. La contravention, pourtant, est bien réelle : 135 euros pour les contrevenants, rappelle la municipalité. Autour, les réactions varient. Julie, une jeune Narbonnaise, a troqué ses cigarettes contre une vapoteuse. Elle s’adapte sans rechigner. « C’est une question de respect », glisse-t-elle en tournant une page de son roman. Plus loin, Marie-France peste contre les mégots enfouis dans le sable. « Si cette loi peut rendre nos plages plus propres, alors tant mieux. » Même sentiment pour Catherine, non-fumeuse asthmatique : « On vient pour respirer, pas pour s’encrasser. » Le message est clair : la mer a droit, elle aussi, à un peu d’air pur. Mais dans un pays attaché à ses libertés, le sujet reste sensible. Inès, Carcassonnaise, non-fumeuse, s’emporte : « On va interdire quoi ensuite ? Manger des chips ? » Pour elle, c’est une pente glissante. Lambert, un habitué, va plus loin : « On nous infantilise. Si je vois un enfant, je me décale. Pas besoin de loi pour ça. » Et d’ajouter, cinglant : « On ferme des écoles pour la canicule, et on se préoccupe des cigarettes à la plage ? Il n’y a pas plus urgent ? » Entre santé publique, écologie et liberté, la frontière est mince. Faut-il tout réglementer pour espérer changer les comportements ? Ou faire confiance au civisme de chacun ? La lutte contre les mégots — ces déchets parmi les plus polluants au monde — justifie-t-elle des restrictions ciblées, comme celle-ci ? La réponse dépendra sans doute du sable qu’on a sous les pieds. Mais ce débat révèle un malaise plus large : celui d’un été où les injonctions se multiplient, parfois au détriment de la légèreté attendue des vacances. Et si respirer devenait aussi une affaire collective ?__________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CHANGEMENTS DU 1er JUILLET 2025 : CE QUI VA BOUSCULER LE QUOTIDIEN DES AUDOIS Ils sont invisibles, parfois techniques, mais leurs effets seront bien concrets. À partir de ce 1er juillet 2025, plusieurs mesures législatives et réglementaires entrent en vigueur et vont transformer, à différents niveaux, le quotidien des français. Santé, climat, logement, énergie, retraite… Aucun domaine n’est épargné. Derrière cette salve de changements, se dessine une ligne directrice : adapter les politiques publiques aux enjeux de l’époque. Mais l'accumulation des réformes soulève une question centrale : la société est-elle prête à suivre le rythme ? Première nouveauté visible dans l’espace public : l’extension de l’interdiction de fumer dans les lieux extérieurs. Dès aujourd’hui, les plages, jardins, abords d’écoles, arrêts de bus, enceintes sportives et bibliothèques deviennent officiellement des zones sans tabac. Cette règle, déjà appliquée par certaines communes du littoral audois de manière isolée, devient nationale. La responsabilité du respect et de la signalisation revient désormais aux municipalités. Pour les communes touristiques, cette mesure arrive en pleine saison. Il faudra faire vite pour informer les estivants et éviter les sanctions. En parallèle, les entreprises, elles aussi, doivent revoir leurs pratiques. Avec des étés de plus en plus chauds, le gouvernement impose désormais un plan canicule obligatoire pour les employeurs dès 30°C ressentis. Eau fraîche, horaires décalés, allégement des tâches physiques : autant de dispositifs qui deviennent la norme, en particulier dans les secteurs du BTP, de la restauration et de l’événementiel, très présents sur la côte Audoise. Autre changement de taille, la pause partielle du dispositif MaPrimeRénov’. Jusqu’en septembre, les projets de rénovation globale sont suspendus, sauf pour les copropriétés ou les travaux simples. Une décision budgétaire qui inquiète les artisans audois. Beaucoup redoutent un engorgement administratif à la rentrée et appellent à l’anticipation des devis pour éviter la paralysie. Dans le domaine social, les retraités les plus modestes verront leur pension revalorisée de 0,8 %, avec effet rétroactif au 1er janvier. Une bouffée d’air pour les anciens agriculteurs, indépendants ou fonctionnaires touchant moins de 1 766 € brut par mois, dans un contexte d’inflation persistante. Côté énergie, la nouvelle grille tarifaire du gaz va faire grincer des dents : si le prix du kWh baisse légèrement (-1,35 %), l’abonnement annuel grimpe à 290,83 € TTC (+4,83 %). Une hausse qui pénalise particulièrement les foyers chauffés au gaz dans l’arrière-pays, où les alternatives sont encore limitées. Enfin, les consultations médicales deviennent plus chères : +1 à +6 € selon les spécialités. Une revalorisation négociée depuis 2024 pour attirer davantage de praticiens dans les secteurs en tension comme la psychiatrie, la gériatrie ou la pédiatrie. L’Assurance maladie et les mutuelles continueront de couvrir l’essentiel, mais l’usager, lui, ressentira l’augmentation. Derrière ces ajustements successifs, c’est une politique de micro-changements qui s’installe, visant à réformer sans fracas. Mais à force d’empiler les réformes au fil des saisons, la lisibilité des politiques publiques devient un enjeu majeur. Chaque mesure, si justifiée soit-elle, suppose une mise en œuvre concrète, une pédagogie, et surtout, une acceptabilité. Les collectivités locales, les entreprises et les citoyens sont appelés à s’adapter, parfois dans l’urgence. Or, dans un climat où la défiance grandit, la meilleure des réformes ne vaut que si elle est comprise. Le 1er juillet 2025 est donc bien plus qu’un simple jalon administratif : c’est un test de maturité démocratique. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image - www.cfdt-ufetam.org, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci ALERTE À LA BOMBE AU COLLÈGE DE BRAM : UNE CENTAINE D’ÉLÈVES ÉVACUÉS, UNE NOUVELLE FRAYEUR DANS L’AUDE C’était un lundi matin ordinaire. Mais à 11 heures, les sirènes ont brisé le calme du collège Saint-Exupéry, à Bram, dans l’Aude. Une alerte à la bombe venait d’être déclenchée. Une centaine d’élèves, présents ce jour-là, a été précipitamment évacuée vers le parc des Essars, avant d’être mise à l’abri dans la halle Claude Nougaro, réquisitionnée en urgence par la mairie. La menace, bien que non confirmée, a suffi à déclencher une mobilisation sécuritaire d’envergure. Ce n’est pas la première fois que cet établissement est confronté à ce type d’événement. Et à chaque fois, c’est la même angoisse, la même question : jusqu’à quand ? Le dispositif a été rapide et massif. Gendarmes des brigades de Bram, Alzonne et Castelnaudary, membres du PSIG, pompiers du SDIS… Tous ont convergé vers le collège. Un poste de commandement a été installé, le gaz coupé par précaution, et le périmètre entièrement sécurisé. Dans la halle, les élèves ont reçu un repas froid, tandis que les écoles maternelles et élémentaires, elles aussi impactées, s’organisaient pour servir les repas dans les locaux de l’ALAE. À 14 heures, après plusieurs heures de tension, l’alerte a été levée. Rien n’a été trouvé. Mais l’émotion, elle, est restée. Ce n’est pas un fait isolé. Le 16 mai 2024, dans ce même collège, un mail truffé de fautes et rempli de menaces avait déclenché une première alerte. L’auteur disait vouloir "faire exploser l’établissement pour venger ses frères du 11 septembre". Un an plus tard, l’histoire se répète, nourrissant l’inquiétude des familles, des enseignants, et des autorités. Loin d’être anodines, ces alertes pèsent lourd sur le climat scolaire et social. Même si elles sont souvent d’origine malveillante ou fantaisiste, chaque signalement doit être pris au sérieux. Le risque, aussi faible soit-il, ne peut être ignoré. Mais à quel prix ? Celui d’une banalisation de la peur ? D’un usage abusif des forces de l’ordre ? De la désorganisation des services publics ? En toile de fond, une question essentielle demeure : comment protéger efficacement les établissements scolaires sans céder à la panique ni tomber dans une spirale sécuritaire ? Faut-il renforcer les dispositifs de prévention ? Mettre en place un suivi psychologique systématique pour les élèves concernés ? Ou revoir en profondeur les procédures d’alerte pour mieux en détecter les abus ? Car si chaque alerte non fondée est une occasion de tester nos réflexes, elle est aussi le symptôme d’un mal plus profond : la fragilité croissante de l’école face aux peurs contemporaines, aux tensions sociales, et à la perte de repères de certains jeunes. La sécurité ne peut pas tout. Mais elle est aujourd’hui au cœur d’un débat nécessaire, qui appelle des réponses claires, concertées et humaines. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci FEU DANS L’AUDE : UN BRASERO, 400 HECTARES DÉVASTÉS ET UNE MENACE QUI PERSISTE Tout est parti d’un simple brasero, mal éteint, transporté dans une remorque. Dimanche 29 juin, sept départs de feu se déclarent soudainement le long de l’autoroute A61, entre Narbonne et Lézignan-Corbières. En quelques heures, les flammes ravagent plus de 400 hectares du massif des Corbières. Le brasier mobilise plus de 600 sapeurs-pompiers, appuyés par des moyens aériens lourds, tandis que les automobilistes restent bloqués dans des conditions éprouvantes. Ce lundi matin, les autorités annoncent un feu « fixé » – mais pas totalement éteint. Car si les flammes ont reculé, la menace, elle, reste entière. L’incendie, qualifié par le préfet de l’Aude de « premier grand feu de l’année », dépasse déjà à lui seul le bilan total des surfaces brûlées en 2024 dans le département. La nuit a été longue et éprouvante pour les secours, engagés dans une lutte au sol acharnée pour maîtriser des foyers multiples, souvent souterrains. Des Canadair, des Dash et un hélicoptère Dragon ont sillonné le ciel du Sud, tandis que des centaines de soldats du feu, venus parfois de départements voisins, intervenaient sans relâche. À Bizanet, un camping a été évacué. L’abbaye de Fontfroide, joyau patrimonial, a aussi été mise en sécurité. Par chance, aucune victime n’est à déplorer. Mais l’origine de ce désastre interroge. L’homme suspecté d’avoir déclenché l’incendie a été placé en garde à vue pour « destruction involontaire par incendie ». Il s’agirait d’un commerçant qui, de retour d’un marché, aurait mal éteint son brasero artisanal. Dans une remorque, l’objet encore chaud aurait semé des étincelles sur plusieurs kilomètres, au fil de l’autoroute. Une imprudence lourde de conséquences. L’A61 a dû être coupée, provoquant une pagaille monstre et la mise en place d’une distribution d’eau d’urgence pour les automobilistes coincés dans la chaleur. Alors que les pompiers restent vigilants face aux risques de reprises, une question demeure : comment un acte si banal peut-il mener à un tel désastre ? Dans un contexte de sécheresse extrême, où chaque étincelle peut devenir brasier, cette affaire rappelle avec brutalité que la prévention doit primer. Peut-on encore se permettre la moindre négligence, quand les sols sont aussi secs que du papier, quand la moindre flamme peut tout emporter ? Plus que jamais, la saison estivale s’annonce sous haute tension dans l’Aude, et ailleurs. Les moyens de lutte contre les incendies sont là, mais face à des phénomènes de plus en plus fréquents, leur efficacité dépend aussi – et surtout – de la conscience de chacun. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci VOL EN FAMILLE, CAVALE ET CONVOIS VOLÉS : LE TRIBUNAL DE NARBONNE FACE À UNE AFFAIRE HORS NORME Une salle comble, une audience marathon de plus de huit heures, et une affaire tentaculaire digne d’un polar. Ce lundi 23 juin, le tribunal correctionnel de Narbonne s’est retrouvé plongé dans un dossier hors norme : vols en série, recel organisé, évasion de prison et logistique quasi militaire. Six prévenus, tous liés par des liens familiaux ou de proximité, ont comparu pour 34 infractions commises dans trois départements. À la clé : 155 000 euros de préjudice, une enquête hors échelle, et des peines de prison ferme prononcées tard dans la soirée. Tout commence en octobre 2024. Les gendarmes de l’Aude et de l’Hérault enregistrent une série inquiétante de vols de véhicules, motos, quads et matériel professionnel. Les cibles : des particuliers comme des entreprises. La méthode : toujours la même. Vols nocturnes, voitures « ouvreuses » pour sécuriser les convois, véhicules stockés ou déplacés sur commande. Une mécanique bien huilée. Rapidement, les enquêteurs identifient une organisation familiale, dont le cerveau présumé est un homme évadé du centre pénitentiaire de Perpignan. Il n’était jamais revenu d’une permission de sortie. L’affaire bascule le 18 décembre 2024. Une voiture est interceptée par les gendarmes. Une herse est posée, les pneus crèvent, les passagers fuient, mais sont confondus par leur ADN. À bord, un couple. Lui, le concubin évadé. Elle, au volant. Trois neveux, un cousin, un « renfort » occasionnel : tous tombent dans les filets. Le dispositif de surveillance mis en place impressionne : écoutes téléphoniques, filatures, vidéos, balises GPS, produits de marquage. À Cuxac, Montady, Colombiers, Villedaigne… les preuves s’accumulent. À l’audience, le ton est grave. Le tribunal interroge la prévenue, seule femme dans le box, sur sa présence récurrente près des scènes de vol. Sa réponse détonne : « Je me prostitue. Toute ma famille vient avec moi pour me protéger. » Les juges restent de marbre. À un autre, seul non membre de la famille, on demande pourquoi son ADN a été retrouvé sur le tableau de bord d’un véhicule volé. Il évoque l’auto-stop, le clignotant. Pas de quoi convaincre le ministère public. Le procureur dépeint une organisation quasi mafieuse : hiérarchie interne, véhicules de repérage et de fuite, dizaines d'effractions avec dégradation de portails, toitures forcées. Les préjudices sont colossaux. Trente véhicules au total. Dans ses réquisitions, il demande des peines allant jusqu’à sept ans de prison. La défense, elle, dénonce un dossier trop vaste, mal préparé, bâclé. Certains avocats demandent un renvoi, d’autres contestent le fond. Mais le tribunal tranche. À 22 heures, après une heure de délibéré, les peines tombent. Quatre ans de prison pour le chef présumé, auxquels s’ajoutent deux ans pour l’évasion. Trois ans pour sa compagne. Trente mois pour les neveux et le renfort. Dix-huit mois avec sursis pour le seul prévenu encore libre. Cinq restent derrière les barreaux. Cette affaire interroge. Peut-on encore parler de petits larcins, quand la mécanique est si rodée, les moyens si élaborés ? La frontière entre délinquance opportuniste et criminalité organisée semble s’amincir. Derrière ces faits, se posent des questions plus larges sur la précarité, les dynamiques familiales, la répétition des délits et les capacités de la justice à répondre, efficacement, dans des délais raisonnables. À Narbonne, le choc est passé. Mais la trace laissée, elle, est durable. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DIX À DOUZE ANS DE PRISON POUR LE HOME-JACKING VIOLENT DE QUILLAN : UNE FAMILLE BRISÉE, UNE JUSTICE FERMEMENT RENDUE Quillan, 2021. Une nuit d’effroi gravée à jamais dans la mémoire d’une famille prise au piège dans sa propre maison. Un home-jacking violent, suivi de l’enlèvement du père de famille. Trois accusés, un plan méthodiquement exécuté, des violences glaçantes, et aujourd’hui, des peines lourdes prononcées par la cour d’assises de l’Aude. L’épilogue judiciaire s’est écrit jeudi 27 mars, dans une salle d’audience tendue. Derrière les barreaux, Kevin Teissier, Tayrone Bacqueville et Sylvie Albet. Deux hommes qui ont avoué, une femme qui nie encore. Tous reconnus coupables. Tous condamnés. Mais au cœur de ce verdict, demeure une question : jusqu’où l’avidité peut-elle pousser à l’inhumanité ? Les faits sont graves. Déterminés à dérober des bijoux, Kevin Teissier et Tayrone Bacqueville pénètrent dans une maison de Quillan en pleine nuit. Une intrusion planifiée. Ils ne sont pas là pour menacer : ils passent à l’acte. La famille est brutalement malmenée, avant que le père ne soit kidnappé. L’objectif : obtenir davantage d’informations ou contraindre à la soumission. Les deux hommes admettent leur implication dès le début de l’enquête. Des aveux clairs. Aucune ambiguïté sur leur rôle : ils sont les mains de cette opération. En revanche, reste en suspens la tête présumée du plan : Sylvie Albet. Une femme d’une cinquantaine d’années, familière des lieux, qui y venait faire le ménage. Soupçonnée d’avoir tout orchestré, elle n’a cessé de clamer son innocence. Malgré ses dénégations, la cour d’assises a tranché. La cohérence des témoignages, les éléments matériels, le contexte des visites répétées… autant d’indices qui ont convaincu les jurés. Les réquisitions de l’avocat général étaient lourdes : 12 ans pour Sylvie Albet, 16 pour Teissier et Bacqueville. Le verdict sera plus mesuré : 10 ans pour la première, 12 pour les deux autres. Un signal fort malgré tout. Car cette affaire ne se réduit pas à un simple cambriolage qui aurait mal tourné. Elle interroge sur la banalisation de la violence en milieu rural, sur la vulnérabilité de citoyens ordinaires face à des actes prémédités. Le traumatisme subi par les victimes est profond, durable, irréparable. Derrière les barreaux, trois condamnés. Devant la justice, une affaire bouclée. Mais dans les esprits, une faille demeure. Comment une famille peut-elle se reconstruire après une telle intrusion dans son intimité ? Quelle prévention face à des actes aussi violents que ciblés ? Et surtout, jusqu’où la société est-elle prête à ouvrir les yeux sur ce type de délinquance, souvent sous-estimée lorsqu’elle surgit loin des grandes villes ? Cette affaire de Quillan rappelle que la violence peut frapper partout, et que le devoir de justice, lui, ne connaît ni zone blanche ni silence. Il agit, tranche, protège. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci SIX HECTARES PARTENT EN FUMÉE DANS L’AUDE : LA MENACE DU FEU S’INTENSIFIE Sous un ciel écrasé par la chaleur, le vent s’est chargé d’attiser les flammes. Hier, à 16 h 30, un incendie s’est brutalement déclaré aux abords de la route départementale D67, entre Mailhac et Bize-Minervois, dans le nord de l’Aude. En l’espace de quelques heures, six hectares de broussailles ont été réduits en cendres. Cette alerte, en apparence localisée, est pourtant le signe d’une tendance plus alarmante : le département, déjà accablé par des températures record, entre dans une zone de risque extrême. Une répétition générale inquiétante, alors que l’été ne fait que commencer. Face au sinistre, les secours n’ont pas tardé à réagir. Trois groupes d’intervention spécialisés dans les feux de forêt ont été immédiatement dépêchés, rejoints dans l’urgence par un quatrième. Au total, 80 pompiers ont été mobilisés sur le terrain. Sur place, les conditions de lutte étaient particulièrement délicates, rendues complexes par un vent tournoyant et des végétaux desséchés. Le Dash, avion bombardier d’eau en reconnaissance dans la région, a pu être détourné pour effectuer des premiers largages décisifs. Grâce à cette mobilisation, le feu a été contenu en début de soirée, même si, à 19 h, il n’était pas encore complètement maîtrisé. La circulation a été coupée sur la RD67 par mesure de sécurité. Mais au-delà de cet épisode, c’est tout un climat de tension qui s’installe. Mardi, le nord de l’Aude a été le premier secteur en France à franchir la barre symbolique des 40 °C. Ce seuil, inédit pour la saison, fait redouter une multiplication de ces incendies, attisés par la sécheresse, les rafales de vent et des pratiques humaines parfois imprudentes. Ce mercredi encore, le risque incendie est jugé « sévère » sur une large partie du territoire : de la zone littorale jusqu’aux Corbières centrales et à l’est du Minervois. Les autorités en appellent à la vigilance, restreignant les déplacements en pleine nature et interdisant les travaux mécaniques sur certains créneaux horaires. Cet épisode, heureusement sans blessé, illustre la montée d’un péril silencieux : celui des feux dits « de transition », qui n’attendent plus l’apogée de l’été pour frapper. Leur fréquence et leur intensité interrogent sur notre préparation collective, mais aussi sur les gestes du quotidien. Comment adapter nos comportements face à ce climat devenu imprévisible ? Les interdictions ponctuelles suffisent-elles ou faut-il envisager une stratégie de prévention plus globale, impliquant élus, citoyens et professionnels ? Le feu de Mailhac, s’il est circonscrit, laisse dans son sillage une urgence brûlante : celle d’agir avant que les braises ne deviennent la norme. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE EN ÉTAT DE SIÈGE : QUAND LE 3e RPIMa TRANSFORME LA VILLE EN CHAMP DE BATAILLE Une détonation claque rue Courtejaire. Puis une rafale. En quelques minutes, la Bastide de Carcassonne s’est figée. Ce vendredi 27 juin au matin, les passants n’en croyaient pas leurs yeux. Des militaires casqués, lourdement équipés, surgissent entre les terrasses de cafés et les étals de marché. Scène de guerre ? Non, théâtre d’un exercice militaire grandeur nature. Depuis trois jours, le 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), basé à Carcassonne, menait "l’opération Cathare 25", simulant un scénario de reconquête urbaine. Une immersion totale, menée au cœur de la ville, au plus près de ses habitants. Brutale, spectaculaire, déroutante. 800 soldats déployés sur l’ensemble du département. Une centaine de véhicules blindés. Des tirs — à blanc — mais assourdissants. Du 24 au 27 juin, le "3" a mené une manœuvre d’envergure rare, mobilisant toutes ses compagnies pour tester sa réactivité, sa cohésion, sa capacité d’intervention dans des conditions extrêmes. L’objectif : montrer, dans un cadre réaliste, comment le régiment interviendrait en cas de conflit armé. "Nous avons simulé une reconquête de territoire face à une force ennemie installée en milieu urbain", explique le colonel Colomban de Poncharra. Le choix du terrain n’est pas anodin. Carcassonne, son tissu dense, ses rues étroites, ses bâtiments anciens, constitue un décor complexe. "C’est un vrai défi tactique", précise-t-il. Mais ce sont surtout les réactions des civils qui donnent à cet exercice une portée inédite. Place Carnot, une dame âgée sursaute à chaque détonation. "C’est impressionnant… on sent que ce n’est pas un simple jeu." Thierry, touriste venu de l’Oise, reste un long moment à observer les déplacements des soldats : "Je pense à ceux qui vivent ça au quotidien, avec de vraies balles. Cela remet les choses en perspective." Conscients de l’impact sur la population, les militaires ont intégré à l’opération un dispositif d’arbitrage et de médiation. "On passe voir les commerçants, on explique aux gens ce qu’il se passe, on les rassure", indique le capitaine Nicolas, l’un des arbitres de terrain. Son rôle : encadrer, temporiser, interrompre les séquences de tirs lorsque l’un des camps prend l’avantage. L’opération Cathare 25 soulève ainsi plusieurs questions. Peut-on concilier entraînement militaire intensif et vie urbaine sans générer d’angoisse ? Jusqu’où faut-il aller dans le réalisme pour former les forces d’élite ? Et comment éviter que ce type de manœuvre ne blesse symboliquement une ville attachée à la paix ? Le pari du 3e RPIMa était audacieux. Il a réussi, dans une certaine mesure, à créer un dialogue entre deux mondes qui, d’ordinaire, se côtoient sans se croiser : celui de la guerre, et celui du quotidien. La démonstration de force est aussi une démonstration de proximité. Mais elle doit rester encadrée, maîtrisée, expliquée. Car si les militaires sont là pour rassurer, il ne faudrait pas que la peur prenne le dessus sur la pédagogie. _________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juillet 2025
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