C11.MEDIA
  • PRESSE
  • RADIO
  • TELE
  • S'INSCRIRE
  • MEMBRES

« LA PAIX SOIT AVEC VOUS » : UN APPEL TOUJOURS D’ACTUALITÉ

16/7/2025

Commentaires

 
« JE VOUS ENVOIE » : QUAND LA FOI DEVIENT UNE MISSION DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI

Dans un monde troublé par les conflits, les crises sociales et les dérives politiques, ces mots de Jésus rapportés dans l’Évangile selon Jean résonnent avec une force nouvelle : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Face au bruit ambiant, ce verset, simple en apparence, porte en lui une charge bouleversante : il interpelle. Qui sont les « envoyés » d’aujourd’hui ? Et surtout, vers quoi sont-ils appelés à marcher ?
Photo
Il faut oser aller à contre-courant, affronter l’indifférence, parfois la moquerie, voire l’hostilité.

Envoyer, c’est confier une mission. C’est donner une direction, un sens. Dans le texte, Jésus ne parle pas à des puissants, mais à des disciples apeurés, enfermés, fragiles. Il leur offre la paix, non comme une idée abstraite, mais comme une impulsion concrète : sortir, agir, transmettre. Dans ce geste, on reconnaît l’essence même de l’engagement chrétien. Ce n’est pas une foi confinée aux sacristies, mais une foi de terrain. Aujourd’hui encore, de nombreux croyants répondent à cet appel. Ils s’impliquent dans l’accueil des réfugiés, la défense des plus pauvres, le dialogue interreligieux. Ce sont des éducateurs, des bénévoles, des artisans de justice sociale. Ils ne brandissent pas leur foi comme un étendard, mais comme un service. Cette forme de témoignage discret mais déterminé donne chair à ce verset.

Mais être envoyé suppose aussi une prise de risque. Il faut oser aller à contre-courant, affronter l’indifférence, parfois la moquerie, voire l’hostilité. Dans une époque où la religion peut déranger, où elle est parfois instrumentalisée ou réduite à des caricatures, vivre sa foi en actes relève d’un courage rare. Pourtant, ce mouvement reste nécessaire. Car la paix ne se décrète pas : elle se construit, se tisse, s’incarne. Elle commence par des gestes simples, des présences fidèles, des choix éclairés. Jésus n’offre pas un confort spirituel, il propose une traversée. Il appelle à la responsabilité, à l’action, au don.

Le verset de Jean 20:21 n’est donc pas un slogan. C’est une feuille de route. Dans une société en quête de repères, où les fractures s’aggravent, où le cynisme menace, cette parole ouvre un chemin exigeant mais vivifiant. Elle invite chacun à s’interroger : que faisons-nous de notre liberté ? De notre foi, de nos convictions ? Sommes-nous des spectateurs du monde ou ses bâtisseurs ? C’est peut-être là, dans cette invitation à devenir « envoyés » à notre tour, que réside l’une des plus belles promesses du message chrétien.



__________________________

Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

SALUT POUR TOUS ? CE QUE DIT RÉELLEMENT LA BIBLE

15/7/2025

Commentaires

 
QUI SERA SAUVÉ ? LA PROMESSE UNIVERSELLE DES LIVRES SAINTS INTERROGÉE

« Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés. » Cette parole puissante, extraite de l’Épître aux Romains (10:13, PDV2017), traverse les siècles et les frontières. Elle résonne comme une promesse d’espérance, universelle et inconditionnelle. Mais que signifie réellement ce verset aujourd’hui, dans un monde déchiré par la violence, l’indifférence et la perte de repères ? Est-ce une parole de foi, une invitation à la confiance, ou une porte ouverte à une réflexion plus profonde sur notre rapport au divin, au salut et à la responsabilité humaine ?
Photo
L’apôtre Paul, qui s’adresse ici aux chrétiens de Rome, insiste sur la simplicité de la foi.

Ce verset biblique, repris de l’Ancien Testament (Joël 3:5), figure au cœur du message chrétien : celui d’un salut ouvert à tous, sans distinction d’origine, de passé ou de statut social. L’apôtre Paul, qui s’adresse ici aux chrétiens de Rome, insiste sur la simplicité de la foi : il ne s’agit ni d’un savoir à acquérir, ni d’un rite à accomplir, mais d’un appel du cœur. Dans la tradition protestante, cette parole est devenue un pilier de la théologie de la grâce. Dans le catholicisme, elle s’inscrit dans une vision plus large du salut, qui passe aussi par les œuvres, l’Église, les sacrements. Quant aux Églises évangéliques, elles en ont fait un cri de ralliement : "Appelez son nom, et vous vivrez."

Mais comment cette promesse s’applique-t-elle à notre époque ? Dans une société sécularisée, marquée par le doute, la fracture sociale, l’injustice climatique ou la guerre, l’appel au Seigneur semble parfois inaudible. Le mot même de "salut" paraît lointain, flou, voire vide de sens pour nombre de nos contemporains. Pourtant, ce message, en apparence simple, soulève des interrogations profondes. Qui peut vraiment « faire appel » ? Est-ce un acte volontaire, une intuition, un cri dans la détresse ? Et surtout : quel Dieu répond, et comment ?

Au-delà de la foi religieuse, ce verset interroge notre manière de vivre ensemble. Il pose une vision du monde dans laquelle aucune vie n’est perdue d’avance. Il nous rappelle qu’il existe, dans l’horizon spirituel, un espace pour chaque être humain, sans jugement préalable. Mais cette ouverture radicale peut aussi déranger. Elle suppose que le salut n’est pas l’apanage des justes, des pieux ou des initiés, mais qu’il appartient à quiconque, un jour, s’adresse à Dieu — même dans l’ultime souffle.

Dans une époque de clivages, cette promesse biblique agit comme une invitation à repenser notre rapport à la foi, à la grâce et au pardon. Elle ne dispense pas de lutter contre les injustices, ni d’agir pour un monde meilleur. Mais elle invite à croire, malgré tout, en la possibilité d’un appel entendu. Et à cette question, profondément humaine — Suis-je digne d’être sauvé ? —, la réponse serait peut-être : il suffit de le demander.
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

LA SPIRITUALITÉ A-T-ELLE ENCORE SA PLACE DANS L’ESPACE PUBLIC ?

13/7/2025

Commentaires

 
REMERCIER, CHANTER, RACONTER : QUAND LA FOI S’INVITE DANS L’ESPACE PUBLIC

Dans une société française souvent tiraillée entre laïcité rigoureuse et quête de sens, le verset biblique « Remerciez le SEIGNEUR, chantez son nom, racontez ses exploits aux autres peuples » (Psaumes 105:1) interpelle. Est-il encore possible, en 2025, de proclamer sa foi sans heurter ? De témoigner publiquement de sa spiritualité sans crainte d’être taxé de prosélytisme ? Alors que les discours religieux semblent cantonnés à la sphère privée, ce texte ancien appelle, lui, à la proclamation. Et relance un débat profond : quel est aujourd’hui le rôle de la foi dans notre vie collective ?
Photo
La loi de 1905 garantit la liberté de conscience, mais impose la neutralité dans l’espace public.

La France, héritière d’une histoire marquée par des siècles de christianisme, s’est aussi bâtie sur la séparation de l’Église et de l’État. La loi de 1905 garantit la liberté de conscience, mais impose la neutralité dans l’espace public. Pourtant, la spiritualité ne disparaît pas. Elle change de forme, s’adapte, persiste. Le verset du psaume 105 rappelle trois gestes simples mais puissants : remercier, chanter, raconter. Trois gestes fondateurs pour nombre de croyants. Remercier, c’est reconnaître une source plus grande que soi. Chanter, c’est transmettre l’espérance. Raconter, enfin, c’est ne pas garder pour soi ce qui donne sens à une existence. Dans les quartiers, dans les églises, sur les réseaux sociaux, des femmes et des hommes vivent cette parole au quotidien, souvent dans la discrétion. Mais parfois aussi, en pleine lumière, comme lors des rassemblements de louange, des messes en plein air ou des témoignages diffusés sur YouTube. Ces expressions dérangent-elles ? Ou témoignent-elles, au contraire, d’une liberté précieuse ?

La question n’est pas tant celle de la foi, mais celle de son expression. Faut-il se taire par peur de froisser ? Ou oser dire, en respectant l’autre ? À l’heure où tant de repères vacillent, où la violence s’installe dans les discours comme dans les rues, où les fractures s’élargissent, le témoignage spirituel peut-il encore être un acte de paix ? Une invitation au dialogue plutôt qu’à l’exclusion ? Chanter le nom du Seigneur n’est pas imposer, c’est partager. Raconter ses exploits, ce n’est pas dominer, c’est proposer une lecture du monde. Ce verset, bien plus qu’un appel religieux, pose une autre question : et si, au fond, remercier devenait un acte de résistance ? Dans un monde cynique, retrouver le souffle de la gratitude, voilà peut-être ce qui pourrait, un jour, nous réconcilier.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

DANS LE BRUIT DU MONDE, REDONNER SA PLACE À L’ÉCOUTE

11/7/2025

Commentaires

 
ÉCOUTER AVANT DE PARLER : UNE VERTU OUBLIÉE DANS UN MONDE QUI CRIE

Dans notre société pressée, bavarde, saturée de débats et d’écrans, cette phrase tirée de l’épître de Jacques résonne comme un appel à contre-courant. « Mes frères et mes sœurs très aimés, vous devez savoir ceci : chacun doit être rapide pour écouter, mais lent pour parler, lent pour se mettre en colère. » (Jacques 1:19, PDV2017). Une injonction douce mais puissante, que nous aurions tout intérêt à redécouvrir. Car écouter est devenu un acte rare, presque subversif, dans une époque où chacun veut être entendu, mais bien peu veulent entendre. Pourquoi sommes-nous si prompts à parler, si lents à comprendre, et si prompts à nous emporter ?

Photo
Dans les débats publics, comme dans les familles, les incompréhensions s’accumulent et les colères explosent

Écouter vraiment, c’est faire une place à l’autre. C’est suspendre son jugement. C’est aussi prendre le risque d’être transformé par ce qu’on entend. Or, dans une société marquée par l’instantanéité, la vitesse et l’émotion, nous privilégions souvent la réaction à la réflexion. Les réseaux sociaux ont amplifié ce phénomène : une opinion chasse l’autre, une indignation succède à la précédente. Parler vite, fort, avec certitude, semble être devenu la norme. Pourtant, la parole précipitée, dénuée d’écoute, mène souvent à la polarisation. Dans les débats publics, comme dans les familles, les incompréhensions s’accumulent et les colères explosent. Les faits le montrent : selon une enquête de l’IFOP (2024), 64 % des Français déclarent avoir de plus en plus de mal à discuter sereinement avec des personnes ayant des opinions différentes des leurs. Ce chiffre monte à 78 % chez les moins de 30 ans. L’écoute, elle, est perçue comme un effort, une perte de temps. Un comble, à l’heure où l’on prône le vivre-ensemble et le respect des diversités.

Mais pourquoi cette difficulté à écouter ? Parce qu’écouter, c’est se taire. C’est laisser l’autre exister. C’est refuser la colère immédiate, l’interruption automatique, le jugement impulsif. La colère, justement, n’est pas interdite. Mais selon Jacques, elle doit venir en dernier recours. Elle doit être domptée, digérée, filtrée par l’intelligence et l’empathie. Être lent à se mettre en colère, ce n’est pas être passif, c’est être humain. Cela demande du courage. Cela implique de ne pas réagir sous l’effet du choc, mais de laisser mûrir une réponse juste. À une époque où l’on parle sans se relire, où l’on commente sans vérifier, où l’on juge sans connaître, cette lenteur est salutaire. C’est elle qui permet de désamorcer les conflits, de retisser du lien, de bâtir la paix là où règne l’agitation.

À l’heure des fake news, des discours éclairs et des clashs médiatiques, cette parole biblique n’est pas un conseil désuet, mais une urgence éthique. Elle nous renvoie à notre responsabilité individuelle dans la qualité du dialogue collectif. Écouter, parler avec mesure, gérer sa colère : autant de gestes simples, mais décisifs pour retrouver de l’humanité dans nos échanges. Il ne s’agit pas de se taire pour fuir les débats, mais de parler à bon escient, avec justesse. Ce verset n’est pas moralisateur. Il est profondément politique. Il propose une voie : celle d’une parole enracinée dans l’écoute. Face à la montée des tensions, à la violence des mots et des réactions, faut-il réapprendre à se taire pour mieux construire ensemble ? Peut-on encore faire de l’écoute une priorité dans nos institutions, nos écoles, nos médias ? Et si, finalement, cette lenteur réhabilitée devenait notre meilleure arme contre les fractures de notre temps ?
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

PRIÈRE ET CONFIANCE : QUAND LA FOI PREND DE L’AVANCE SUR LA RÉALITÉ

10/7/2025

Commentaires

 
CROIRE AVANT DE RECEVOIR : LA PUISSANCE SILENCIEUSE DE LA PRIÈRE

Dans un monde saturé de doutes, d’urgences et de promesses déçues, croire sans voir peut sembler insensé. Pourtant, dans l’Évangile selon Marc, une parole bouleversante s’impose : « Quand vous priez pour demander quelque chose, croyez que vous l’avez reçu, et Dieu vous le donnera. » (Marc 11:24, PDV2017). Cette affirmation, à la fois radicale et déconcertante, traverse les siècles comme un appel à la foi pure. Elle ne parle pas seulement de religion, mais d’un rapport au monde, à soi, à l’espoir. Car prier ainsi, c’est poser un acte de confiance absolue. Mais à une époque où l’on exige des preuves avant d’espérer, ce verset interroge. Est-il encore possible, en 2025, de croire avant de recevoir ?
Photo
croire que le changement est possible conditionne parfois sa réalisation.

Ce verset ne promet pas des miracles immédiats. Il appelle à une posture intérieure, presque révolutionnaire : considérer que la grâce est déjà donnée, que l’exaucement est en cours. Ce n’est pas un tour de passe-passe spirituel, mais un renversement de logique. Plusieurs psychologues et théologiens soulignent aujourd’hui que cette démarche active une force mentale, émotionnelle, voire sociale. Des études menées sur la prière et la visualisation montrent que croire intensément en une réponse améliore la résilience, l’estime de soi, et parfois même… l’issue d’une situation. Au Liban, en Haïti ou encore dans des quartiers populaires en France, des communautés entières vivent de cette foi en action. Non comme une fuite du réel, mais comme un moteur. La foi, dans ce cadre, n’est pas naïveté. Elle est persévérance. Et elle peut aussi être politique : croire que le changement est possible, avant même qu’il s’amorce, conditionne parfois sa réalisation.

Alors, que signifie « croire que vous l’avez reçu » ? N’est-ce pas risqué, illusoire, voire manipulateur ? C’est ici que se joue la subtilité du texte. Il ne s’agit pas de forcer Dieu, ni de projeter ses désirs comme une commande. Il s’agit d’aligner l’attente sur la confiance. Cette foi « en avance » devient alors un acte d’humilité. Elle remet l’humain dans une posture d’ouverture, de dialogue avec l’invisible. Et même pour les non-croyants, ce principe a une portée universelle. Il pose une question simple, mais bouleversante : et si la transformation commençait au moment précis où l’on croit qu’elle est possible ? Dans une société qui valorise le contrôle, ce lâcher-prise peut déranger. Mais c’est justement là, dans cet espace entre l’invisible et le réel, que se glisse peut-être une part de vérité. Car croire avant de recevoir, ce n’est pas renoncer à la lucidité. C’est faire le pari du cœur, et poser un acte de foi en la vie, en l’autre, en soi.
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 


Photo
Commentaires

UNE SOCIÉTÉ PEUT-ELLE TENIR SANS PORTER LES FAIBLES

9/7/2025

Commentaires

 
PORTEZ LES CHARGES LES UNS DES AUTRES : UN PRÉCEPTE OUBLIÉ DANS UNE SOCIÉTÉ FRAGMENTÉE

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi, vous obéirez à la loi du Christ. » Cette exhortation tirée de l’épître aux Galates (6:2) traverse les siècles. Elle résonne comme un appel intemporel à la solidarité. Pourtant, à l’heure où l’individualisme semble triompher dans nos sociétés modernes, cette injonction biblique prend une tournure quasi subversive. Que signifie aujourd’hui, concrètement, "porter les charges" d’autrui ? Et pourquoi ce principe fondamental semble-t-il si difficile à incarner dans nos vies quotidiennes, nos institutions, nos quartiers ?
Photo
Une étude montre que 20 % des citoyens se déclarent en situation d’isolement relationnel sévère.

Les faits parlent d’eux-mêmes : solitude des personnes âgées, explosion des maladies mentales chez les jeunes, surcharge des aidants familiaux, précarité croissante chez les travailleurs pauvres. Derrière ces réalités, un fil rouge : la défaillance du lien social. En France, une étude menée par la Fondation de France en 2024 révèle que plus de 20 % des citoyens se déclarent en situation d’isolement relationnel sévère. Les systèmes d’entraide traditionnels – famille, voisinage, communauté religieuse ou associative – peinent à compenser ce recul du collectif. Et si la loi du Christ, loin d’être une simple référence spirituelle, constituait une boussole éthique pour repenser nos solidarités ? Car il ne s’agit pas seulement de générosité ponctuelle. Porter la charge de l’autre, c’est entrer dans une responsabilité active, humble, constante. C’est écouter, accompagner, parfois se taire, mais toujours se tenir présent.

Loin d’un discours moraliste, cette vision appelle une refondation de nos priorités. Dans les entreprises, cela pourrait signifier un meilleur accompagnement psychologique des salariés, dans les écoles, une attention renforcée à ceux qui décrochent. Dans les politiques publiques, une revalorisation du rôle des aidants, souvent invisibles, mais essentiels. La solidarité ne peut être réduite à un slogan. Elle exige des actes, des arbitrages concrets, des efforts collectifs. À rebours du repli sur soi, ce principe invite à bâtir une société du « nous », où la vulnérabilité n’est pas un fardeau mais un lien.

En définitive, la parole de Galates 6:2 n’est pas une consigne religieuse parmi d’autres. Elle est un principe de civilisation. Porter la charge de l’autre, c’est reconnaître que nous ne sommes pas seuls à marcher, que chaque vie dépend d’un tissu invisible de présences, d’entraides, de gestes souvent minuscules mais décisifs. À l’heure où les fractures se creusent, où les crises s’enchaînent, il est peut-être temps de réapprendre cette vieille loi. Non pas pour obéir, mais pour vivre. Ensemble.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

DÉSIRS OU ESPRIT : LE CHOIX QUI TRANSFORME UNE VIE

8/7/2025

Commentaires

 
ENTRE DÉSIRS HUMAINS ET ESPRIT SAINT : LE COMBAT SILENCIEUX POUR LA VIE

Dans une société obsédée par la performance, la consommation, l’instantané, l’idée même de spiritualité semble parfois reléguée au second plan. Pourtant, derrière le vacarme du quotidien, une question persiste, intime, essentielle : vers quoi tend notre vie ? Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul livre une parole tranchante : « Quand quelqu’un suit ses désirs humains, il va vers la mort ; quand quelqu’un suit l’Esprit Saint, il va vers la vie et vers la paix »*(Romains 8:6, PDV2017). Une déclaration radicale, qui interroge notre époque autant qu’elle éclaire nos errances.
Photo
Une logique d’accumulation qui, sous des airs de liberté, mène souvent à l’épuisement.

Loin d’être une injonction religieuse archaïque, cette phrase trouve un écho saisissant dans la réalité contemporaine. Car que sont ces « désirs humains » ? La recherche compulsive de plaisir, le besoin d’avoir toujours plus, la tentation de l’égoïsme. Une logique d’accumulation qui, sous des airs de liberté, mène souvent à l’épuisement, à la solitude, au vide intérieur. Selon Santé publique France, les troubles anxieux et dépressifs ont explosé ces dernières années, notamment chez les jeunes. En cause : l’hyperconnexion, la comparaison permanente, la perte de repères. Le culte de soi conduit rarement à la paix.

À l’inverse, suivre « l’Esprit Saint » n’est pas s’enfermer dans une morale rigide, mais s’ouvrir à une autre logique. Celle de la paix intérieure, de la bienveillance, du pardon, de la vérité. C’est une conversion intime, lente, parfois douloureuse. Mais profondément libératrice. De nombreux croyants témoignent d’un changement radical dans leur rapport au monde : moins de colère, plus de clarté. Moins de peur, plus d’espérance. Et cette transformation, loin d’être individuelle, a aussi des effets collectifs. Des quartiers se transforment par l’action de communautés chrétiennes engagées. Des parcours de vie brisés trouvent un sens nouveau par la foi.

Il ne s’agit pas d’opposer corps et esprit, plaisir et foi, action et contemplation. Mais de poser une question simple : sur quoi bâtissons-nous nos vies ? Les désirs humains ne sont pas le mal en soi. Ils deviennent destructeurs lorsqu’ils prennent toute la place. L’Esprit, lui, propose un cap, un souffle, une direction. Dans un monde instable, cette voix discrète mérite d’être entendue. Non pour moraliser. Mais pour rappeler qu’il existe une autre manière de vivre. Une manière qui donne la vie. Et la paix.
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

QUAND L’ANXIÉTÉ COLLECTIVE NOUS FAIT OUBLIER LE PRÉSENT

6/7/2025

Commentaires

 
NE VOUS FAITES PAS DE SOUCI POUR DEMAIN : UNE LEÇON DE VIE DANS UNE ÉPOQUE D’ANGOISSE COLLECTIVE

Et si l’on arrêtait de courir après demain ? Dans un monde rongé par l’urgence, l’anxiété et l’hyperconnexion, ce verset biblique vieux de deux mille ans – « Donc, ne vous faites pas de souci pour demain. Demain se fera du souci pour lui-même. La fatigue d’aujourd’hui suffit pour aujourd’hui » – résonne comme une parole de sagesse brûlante d’actualité. À l’heure où les Français peinent à envisager l’avenir avec sérénité, entre crise climatique, inflation persistante et incertitudes politiques, cette injonction à vivre le présent pourrait bien être une bouée de sauvetage. Car derrière ce simple conseil spirituel, se cache une vérité psychologique et sociale : l’inquiétude permanente nous épuise, sans jamais résoudre ce qui nous attend.
Photo
Le phénomène touche toutes les générations, des jeunes adultes surmenés aux retraités inquiets.

Les faits sont là. Selon une étude de Santé Publique France, plus d’un Français sur trois déclare souffrir de troubles anxieux, avec une nette augmentation depuis 2020. Le phénomène touche toutes les générations, des jeunes adultes surmenés aux retraités inquiets pour leur pouvoir d’achat. Le travail n’échappe pas à cette spirale : entre pression de performance, peur du déclassement et injonctions à la productivité, les salariés vivent dans une tension constante. En parallèle, les écrans, les alertes info en continu et les réseaux sociaux entretiennent un climat d’urgence généralisée. Chaque jour, nous sommes bombardés de nouvelles alarmantes, d’alertes sanitaires, de conflits géopolitiques, de scénarios catastrophes. Il devient difficile, voire impossible, de se poser, de respirer, d’habiter pleinement l’instant. Le futur nous happe. Il angoisse. Il pèse.

Pourtant, vivre sans anticiper, est-ce vraiment possible ? Le message de Matthieu ne nie pas les réalités, il les replace à leur juste place. Il ne s’agit pas de céder à l’irresponsabilité, mais de retrouver une mesure. L’avenir, aussi incertain soit-il, ne peut être anticipé à l’infini sans nuire au présent. Dans bien des cas, ce sont nos projections anxieuses, nos scénarios mentaux, nos « et si » lancinants qui nourrissent nos souffrances bien plus que les faits eux-mêmes. Cultiver la présence, accepter de ne pas tout contrôler, s’autoriser à vivre une journée à la fois, ce n’est pas renoncer à agir. C’est choisir de le faire avec discernement, sans s’épuiser dans des inquiétudes stériles. Des psychologues, comme Christophe André ou Boris Cyrulnik, le rappellent : il ne s’agit pas d’ignorer les problèmes, mais de ne pas leur laisser toute la place. Et cette sagesse-là est profondément politique : elle nous invite à construire une société moins frénétique, plus humaine, plus à l’écoute.

Alors, que faire de cette parole vieille de vingt siècles ? L’écrire sur un post-it, la méditer, ou simplement s’en inspirer quand l’inquiétude monte. Elle ne résoudra pas toutes les crises, mais elle peut désamorcer celles qui se jouent en nous. Car si demain est incertain, aujourd’hui est là, palpable, et mérite toute notre attention. Et si l’on réapprenait, collectivement, à vivre ici et maintenant ? À nous reposer, à respirer, à cesser de porter tout le poids de demain sur les épaules d’aujourd’hui ? Le défi est immense, mais vital. Une société apaisée commence peut-être par une phrase murmurée, au cœur du tumulte : « La fatigue d’aujourd’hui suffit pour aujourd’hui ».

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

ET SI LA VRAIE LIBERTÉ COMMENÇAIT PAR L’INTÉRIEUR ?

5/7/2025

Commentaires

 
QUAND L’ESPRIT DONNE LA LIBERTÉ : UN VERSET QUI INTERPELLE AUJOURD’HUI

Dans une société où la liberté est invoquée chaque jour, souvent revendiquée, parfois galvaudée, un verset biblique vieux de deux mille ans refait surface avec une étonnante modernité. « Le Seigneur ici, c’est l’Esprit Saint. Et quand l’Esprit du Seigneur est présent, la liberté est là » — c’est ce que l’on peut lire dans 2 Corinthiens 3:17, dans la version Parole de Vie de 2017. Un passage court, mais percutant. Une phrase qui, au-delà de sa portée religieuse, pose une question fondamentale : de quelle liberté parle-t-on, et qui la rend possible ?
Photo
Cette idée n’est pas nouvelle. Elle traverse toute l’histoire du christianisme.

Dans le texte, Paul de Tarse s’adresse à la communauté chrétienne de Corinthe. Il ne parle ni d’indépendance politique, ni de libertés civiles, mais d’une libération intérieure. Celle qui s’opère lorsque l’Esprit Saint agit dans la vie d’un être humain. À ses yeux, c’est l’Esprit de Dieu qui émancipe, qui rend libre d’aimer, de pardonner, de vivre pleinement. Un message profondément spirituel, mais qui trouve un écho concret chez de nombreux croyants aujourd’hui, dans un monde où l’on peut être libre de ses actes… tout en se sentant profondément prisonnier.

Cette idée n’est pas nouvelle. Elle traverse toute l’histoire du christianisme, des premiers martyrs aux penseurs modernes. Pour les chrétiens, la véritable liberté ne vient ni de la loi, ni de l’argent, ni du pouvoir. Elle vient de l’Esprit. Un souffle invisible, mais transformateur, qui libère des peurs, des colères, des dépendances. Une force intérieure, douce et puissante à la fois, que beaucoup disent avoir ressentie dans la prière, dans le pardon, ou dans l’abandon à Dieu.

Mais comment comprendre ce verset dans un pays laïc comme la France, où religion et liberté sont souvent opposées dans le débat public ? Là encore, ce texte interroge. Car il ne parle pas d’une liberté imposée, ni d’un dogme qui enferme. Il parle d’une liberté qui naît d’une présence, celle de l’Esprit. Et si l’on en croit des théologiens comme Lytta Basset ou Frédéric Lenoir, cette dimension spirituelle de la liberté n’est pas incompatible avec les valeurs républicaines. Au contraire, elle peut les nourrir. Dans un monde marqué par l’individualisme, l’idée d’une liberté fondée sur le lien avec l’autre, avec le divin, peut apparaître comme une réponse à l’isolement contemporain.

Ce verset n’est d’ailleurs pas réservé aux chrétiens pratiquants. Il circule sur les réseaux sociaux, est cité dans des vidéos, repris dans des méditations en ligne. Preuve que, même en dehors des Églises, une quête de sens, de libération intérieure, traverse notre époque Face à l’anxiété, aux burn-out, aux tensions sociales, nombreux sont ceux qui cherchent un souffle. Une respiration. Un appui invisible. Et si c’était cela, « l’Esprit du Seigneur » ?

Reste à ne pas instrumentaliser le texte. La liberté dont parle Paul n’est pas un droit au repli, ni une échappatoire. C’est une liberté pour aimer, pour agir, pour s’ouvrir. Un appel, plus qu’une promesse. Une dynamique, plus qu’un acquis. Et une responsabilité : celle de ne pas confondre liberté et confort, autonomie et indifférence.

En relisant ce verset, une chose frappe : il ne propose pas une solution, mais une direction. Il ne dit pas : "vous êtes libres", mais : "vous pouvez l’être, si l’Esprit est là". Une nuance essentielle, surtout à l’heure où les mots perdent parfois leur poids. Dans un monde saturé de discours, ce murmure biblique invite à revenir à l’essentiel. À une forme de liberté qui ne dépend ni des circonstances, ni des lois, mais d’un souffle que l’on accueille ou que l’on ignore.

Et si, finalement, la liberté la plus profonde n’était pas celle qu’on exige… mais celle qu’on reçoit ?

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

À NOTRE-DAME DE MARCEILLE, UN PRÊTRE POUR RASSEMBLER LES HOMMES

2/7/2025

Commentaires

 
LIMOUX : DANS UNE BASILIQUE EN FEU, CHRISTIE JAN EST ORDONNÉ PRÊTRE ET DEVIENT PONT ENTRE CIEL ET TERRE

Il fallait arriver tôt pour espérer trouver une place ce dimanche à la basilique Notre-Dame de Marceille, tant l’émotion et la ferveur ont rempli les lieux. Sous une chaleur écrasante, malgré les murs épais de l’édifice, des centaines de fidèles, venus de tout le diocèse, ont assisté à un événement rare et profondément symbolique : l’ordination sacerdotale de Christie Jan, 51 ans. Dans cette église accrochée aux hauteurs du Limouxin, c’est tout un peuple croyant qui a vu l’un des siens franchir le pas ultime vers le sacerdoce. Un rite solennel, chargé de sens, célébré par l’évêque Bruno Valentin et entouré de plus d’une trentaine de prêtres, venus témoigner de la force d’une vocation mûrie au fil des années.
Photo
Mais que signifie devenir prêtre en 2025 dans un territoire comme le Limouxin ?

Car cette ordination n’est pas celle d’un jeune séminariste à peine sorti des études. Christie Jan, titulaire d’un master en théologie catholique, a déjà servi pendant plusieurs années comme diacre dans la paroisse du Limouxin. Connu pour sa bienveillance, son écoute, et sa discrétion active, il a tissé un lien fort avec les habitants, au fil des visites pastorales, des messes du dimanche et des échanges, souvent en tête-à-tête. L’évêque ne s’y est pas trompé en rappelant dans son homélie que “le prêtre est un pont entre Dieu et les hommes”. Cette image, reprise avec émotion par plusieurs fidèles à l’issue de la cérémonie, illustre la place essentielle que Christie Jan a su trouver dans la communauté. En revêtant l’étole et la chasuble, il devient plus qu’un guide : il incarne désormais, dans une société de plus en plus sécularisée, une figure de repère et d’espérance. Malgré la canicule, les visages ruisselants et les éventails improvisés, chacun tenait à être là pour vivre cette étape unique.

Mais que signifie devenir prêtre en 2025 ? Et dans un territoire comme le Limouxin, marqué à la fois par la tradition et les défis de l’avenir ? Dans un contexte de baisse des vocations, où les églises se vident plus qu’elles ne se remplissent, l’engagement de Christie Jan soulève une question essentielle : celle de la pertinence, aujourd’hui, d’une parole spirituelle enracinée dans le service de l’autre. En choisissant de poursuivre son ministère dans la paroisse de Saint-Roch en Cabardès, il quitte Limoux mais laisse derrière lui une empreinte humaine profonde. “Être à l’écoute de chacun”, comme l’a rappelé monseigneur Valentin, c’est peut-être là l’acte le plus révolutionnaire à notre époque. Alors que beaucoup cherchent du sens dans un monde incertain, l’ordination de Christie Jan apparaît comme une réponse simple, mais puissante : se tenir présent, fidèle, au milieu des siens.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, La dépêche du midi, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

LE BONHEUR DES PERSÉCUTÉS : QUAND LA FOI FAIT FACE À L’INJUSTICE

2/7/2025

Commentaires

 
ILS SONT HEUREUX, CEUX QU’ON FAIT SOUFFRIR PARCE QU’ILS OBÉISSENT À DIEU : UNE FOI QUI DÉFIE LA DOULEUR

Dans un monde où le confort semble être devenu la norme, où toute épreuve est vécue comme une injustice, la parole de l’Évangile selon Matthieu surprend, choque même : "Ils sont heureux, ceux qu’on fait souffrir parce qu’ils obéissent à Dieu. Oui, le Royaume des cieux est à eux." Comment comprendre qu’un texte sacré puisse associer le bonheur à la souffrance ? Pourquoi cette béatitude dérange-t-elle autant, aujourd’hui plus qu’hier ? Elle invite à regarder autrement ceux qui endurent sans renier leur foi, ceux qui, au nom d’une obéissance à Dieu, acceptent l’exil, la moquerie, voire la persécution. Mais qui sont-ils ? Et surtout, que dit cette parole sur notre époque ?
Photo
La parole de Matthieu souligne la valeur du choix, du courage, de l’amour plus fort que l’injustice.

Partout dans le monde, des hommes et des femmes paient le prix fort pour leur engagement spirituel. En Chine, des pasteurs protestants sont emprisonnés pour avoir tenu une messe hors du cadre officiel. En Iran, certains convertis au christianisme sont condamnés à de lourdes peines de prison. Au Nigeria, des communautés chrétiennes vivent sous la menace constante des attaques de Boko Haram. Ce ne sont pas des faits isolés. Selon l’ONG Portes Ouvertes, plus de 365 millions de chrétiens subissent une forme de persécution aujourd’hui. Derrière ce chiffre glaçant, il y a des visages, des histoires, des combats. Il y a aussi une forme de résistance : prier dans le silence, continuer de croire malgré l’oppression, ne pas renoncer à ce qu’on considère comme l’essentiel.

Mais au-delà de ces contextes extrêmes, cette parole résonne aussi dans nos sociétés sécularisées. En France, où la liberté religieuse est garantie, témoigner publiquement de sa foi peut entraîner incompréhensions ou railleries. Un chrétien pratiquant dans le monde professionnel, un jeune musulman refusant de renier ses convictions dans un environnement hostile, ou encore une religieuse défendant des sans-papiers au nom de l’Évangile… Tous, à leur manière, vivent cette tension entre fidélité intérieure et rejet social. Leur souffrance n’est pas toujours visible. Mais elle existe. Et pourtant, ils avancent, sans haine, convaincus que leur espérance vaut bien quelques renoncements.

La parole de Matthieu ne glorifie pas la souffrance en elle-même. Elle souligne la valeur du choix, du courage, de l’amour plus fort que l’injustice. Elle interroge notre rapport au confort, à la facilité, à la vérité. Et elle pose une question centrale : que sommes-nous prêts à perdre pour rester fidèles à ce que nous croyons juste ? Dans une époque où l’authenticité est célébrée mais rarement mise à l’épreuve, cette béatitude agit comme un miroir. Elle nous renvoie à nos propres convictions, à notre capacité à tenir bon malgré les vents contraires. Le Royaume des cieux n’est peut-être pas un lieu lointain, mais l’espace intérieur conquis par ceux qui choisissent la paix au cœur du tumulte. Là où la foi ne dispense pas de souffrir, mais donne un sens à chaque blessure.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

LA PAIX COMME MÉTIER, L’HUMILITÉ COMME FORCE

30/6/2025

Commentaires

 
ILS FONT LA PAIX AUTOUR D’EUX : LES NOUVEAUX ARTISANS D’UNE FRATERNITÉ OUBLIÉE

Ils ne crient pas. Ils n’imposent rien. Mais ils changent tout. À contre-courant d’un monde saturé de conflits, de tensions et de divisions, ils bâtissent, sans bruit, des ponts là où d’autres dressent des murs. Ils sont de toutes origines, de toutes convictions, souvent invisibles, parfois critiqués. Ils s’appellent éducateur, infirmière, médiateur, bénévole, voisin attentif. Et sans le savoir toujours, ils incarnent cette promesse lumineuse : « Heureux ceux qui font la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils » (Matthieu 5:9). Une phrase vieille de deux mille ans, mais d’une brûlante actualité. Dans une société où la fracture sociale s’aggrave, où le vivre-ensemble semble vaciller, ces artisans de paix deviennent une réponse, une alternative, une urgence.
Photo
Que voulons-nous transmettre ? Une société soudée ou morcelée ?

Dans les quartiers sensibles, des collectifs de jeunes désamorcent les rixes avant qu’elles n’éclatent. Dans les établissements scolaires, des enseignants favorisent la médiation plutôt que l’exclusion. Dans les familles déchirées, des tiers de confiance rétablissent le dialogue. À Marseille, l’association "13 En Paix" accompagne depuis 2020 les jeunes exposés à la violence urbaine par des ateliers d’expression et de reconstruction. À Paris, "Voisins Solidaires" multiplie les initiatives pour briser l’isolement et tisser des liens dans les immeubles anonymes. Ces actions ne font pas toujours la une, mais elles redonnent sens au mot "paix" dans son acception la plus concrète. Une paix qui ne se décrète pas mais se cultive, au quotidien, dans la patience, l’écoute et l’humilité.

À l’heure où la haine prospère sur les réseaux, où les logiques de confrontation gagnent le débat public, une question s’impose : que voulons-nous transmettre ? Une société soudée ou morcelée ? Faire la paix, ce n’est pas renoncer à ses convictions. C’est accepter la rencontre. Ce n’est pas fuir le conflit. C’est refuser qu’il devienne permanent. Et si faire la paix autour de soi, c’était aussi commencer par soi ? Cette béatitude de l’Évangile, loin d’être une douce utopie, invite à un engagement concret, ici et maintenant. Il ne s’agit pas de religion, mais d’humanité. Il ne s’agit pas de morale, mais d’espérance. Et dans ce monde inquiet, il se pourrait bien que les vrais héros soient ceux qui, sans gloire ni armes, choisissent chaque jour d’éteindre l’incendie plutôt que d’attiser les braises.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

VOIR DIEU DANS UN MONDE DÉSENCHANTÉ : L’APPEL DES CŒURS PURS

29/6/2025

Commentaires

 
ILS SONT HEUREUX, CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR : UN IDÉAL HUMAIN DANS UN MONDE EN QUÊTE DE SENS

Ils sont heureux, dit-on, ceux qui ont le cœur pur. Une promesse d'Évangile, formulée il y a deux mille ans, qui continue de résonner dans un monde bouleversé par la violence, l’hypocrisie et les faux-semblants. "Parce qu’ils verront Dieu", ajoute le texte biblique. À l’heure où la méfiance domine, où l’individualisme grignote la solidarité, que peut encore signifier la pureté de cœur ? Et pourquoi cette qualité, presque naïve aux yeux de certains, serait-elle la clé du bonheur ?
Photo
Être pur de cœur, c’est aimer sans calcul, agir sans double fond.

La pureté de cœur, telle que formulée dans l’Évangile selon Matthieu (5:8), dépasse les dogmes. Elle touche à l’authenticité, à la droiture intérieure, à cette capacité de ne pas tricher ni avec les autres, ni avec soi-même. Dans un monde saturé d’images, de mensonges maquillés en vérités, cette idée fait figure de résistance silencieuse. Être pur de cœur, c’est aimer sans calcul, agir sans double fond, regarder le monde sans œillère idéologique. Des figures comme Mère Teresa, l’abbé Pierre, ou plus récemment l’activiste humanitaire Raphaël Pitti, incarnent cette droiture morale. Ils ont vu, à leur façon, une forme de divin dans chaque visage humain. Ce n’est pas une vision angélique, mais une posture volontaire face à l’injustice. Pourtant, cette exigence morale semble presque contre-culturelle dans une société où la réussite s’achète, où le cynisme est parfois valorisé comme preuve d’intelligence. Peut-on encore croire à la récompense spirituelle d’un cœur sincère quand le monde semble couronner les plus rusés ?

La phrase biblique pose une question essentielle : que voyons-nous, nous qui avons parfois le cœur fatigué ? Peut-être faut-il lire ce verset comme un appel, plus que comme une promesse. Car voir Dieu — ou voir le bien, le beau, le juste — exige une transformation du regard. Cela commence souvent dans le silence, dans la relation à l’autre, dans la compassion. Le cœur pur n’est pas un cœur parfait, mais un cœur ouvert. Il n’est pas exempt de doute ou de colère, mais il reste fidèle à l’idée que l’amour est une force active. Cette vision peut-elle inspirer l’action collective, la politique, l’éducation ? Peut-elle nourrir une forme de résistance éthique à la brutalité ambiante ? C’est là tout l’enjeu. Car si la pureté de cœur reste une utopie privée, elle risque de se perdre dans le vacarme du monde. Mais si elle devient boussole intérieure, alors elle peut transformer nos manières de vivre, d’aimer, de décider.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

FAIRE LE BIEN, MÊME QUAND LE MONDE NE VOUS REGARDE PAS

28/6/2025

Commentaires

 
ILS SONT HEUREUX, CEUX QUI FONT DU BIEN : QUAND LA BONTÉ DEVIENT UNE FORCE QUI TRANSFORME LE MONDE

Dans une société souvent rythmée par l’indifférence, l’individualisme et l’urgence, cette phrase, extraite de l’Évangile selon Matthieu — « Ils sont heureux, ceux qui sont bons pour les autres, parce que Dieu sera bon pour eux » — résonne comme un contre-pied radical. Provoquante, presque naïve pour certains, cette parole vieille de plus de deux mille ans semble pourtant contenir une vérité dont notre époque a plus que jamais besoin. Et si la bonté, loin d’être une faiblesse, était en réalité un moteur puissant de justice, de résilience et de transformation sociale ?
Photo
Faire preuve de bonté est un acte politique.

Derrière cette sentence biblique se cache une promesse simple : la bonté attire la bonté. Cette idée, présente dans toutes les grandes traditions religieuses et spirituelles, trouve aujourd’hui un écho dans des réalités bien concrètes. Les études en sciences sociales et en psychologie positive confirment qu’aider les autres procure un bien-être durable, autant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne. À Marseille, par exemple, une association de quartier a mis en place un “café suspendu” : chacun peut payer un café en plus pour une personne dans le besoin. En quelques mois, le dispositif a fait des émules dans d’autres villes. À Lyon, des jeunes en insertion offrent chaque semaine des repas chauds à des sans-abris. Leur motivation ? “Parce qu’on nous a tendu la main, alors on tend la nôtre”, expliquent-ils simplement. Ces gestes, modestes mais répétés, sont les pierres d’une nouvelle fraternité à l’échelle locale.

Et pourtant, le choix de la bonté n’est pas sans risque. Dans un monde où la compétition et la rentabilité priment, les “bons” sont souvent perçus comme des naïfs ou des perdants. Comment persévérer quand tout pousse à l’égoïsme ? Comment être bon sans se faire avoir ? Là encore, le message de Matthieu ne propose pas une récompense immédiate, mais une perspective : “Dieu sera bon pour eux.” Une forme de justice différée, spirituelle, mais pas moins réelle. La reconnaissance ne vient pas toujours du regard des autres, mais d’une paix intérieure, d’une cohérence entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Ce lien entre bonté et espérance est fondamental. Il dessine un horizon, une manière d’être au monde qui refuse le cynisme.

Dans une époque minée par la défiance et la peur de l’autre, faire preuve de bonté est un acte politique. Être bon, c’est croire encore en l’humanité. C’est affirmer que chacun compte. C’est construire du lien là où tout sépare. La bonté n’est donc pas un luxe moral, ni une option pour les seuls croyants : elle est un choix de société. À l’heure où le monde vacille entre replis identitaires, violences et fractures, cette béatitude invite à un sursaut. Elle interroge : et si la bonté, loin d’être une faiblesse, était en fait notre plus grande force ? Car ceux qui font le bien ne le font pas pour être vus, mais parce qu’ils savent, au fond d’eux, que le monde en a besoin. Et que ce bien-là revient toujours, d’une manière ou d’une autre.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

QUAND LA FOI DÉFIE LES LOGIQUES DU MONDE

27/6/2025

Commentaires

 
ILS ONT FAIM ET SOIF D’OBÉIR À DIEU : UNE QUÊTE INTÉRIEURE QUI DÉFIE LES LOGIQUES DU MONDE

Ils sont nombreux, souvent discrets, parfois incompris. Et pourtant, leur démarche s’enracine dans une foi solide, une conviction profonde. « Heureux ceux qui ont faim et soif d’obéir à Dieu, parce qu’ils seront satisfaits ! » (Matthieu 5:6, PDV 2017). Cette parole de l’Évangile, aussi énigmatique que puissante, interroge nos priorités dans un monde dominé par la performance, l’apparence et l’instantanéité. Qui sont ces hommes et ces femmes qui vivent selon une logique spirituelle exigeante ? À quoi ressemble leur quotidien, et quel sens donne-t-on aujourd’hui à l’obéissance à Dieu, à l’heure des doutes, des crises de foi et des sociétés sécularisées ?
Photo
Il ne s’agit ni de confort matériel ni de reconnaissance sociale.

Dans une époque marquée par la quête d’autonomie et de liberté individuelle, le mot « obéir » peut surprendre, voire déranger. Pourtant, pour des croyants engagés, il ne s’agit pas de soumission aveugle, mais d’un acte volontaire, libre et intime. Obéir à Dieu, c’est choisir de suivre une voie exigeante, souvent à contre-courant, mais profondément nourrissante. « J’ai trouvé la paix en renonçant à moi-même », confie Mireille, 52 ans, catholique pratiquante de Carcassonne. Comme elle, beaucoup témoignent d’une transformation intérieure. Ce renoncement n’est pas une perte, mais un gain de sens. Des mouvements spirituels comme le renouveau charismatique ou des retraites silencieuses attirent aujourd’hui des foules en quête de profondeur. Dans les quartiers populaires comme dans les milieux aisés, cette soif de Dieu dépasse les clivages sociaux.

Les chiffres le confirment : malgré une baisse globale de la pratique religieuse en France, la recherche spirituelle reste vivace. Selon une étude de l’IFOP publiée en 2024, près d’un Français sur trois affirme prier régulièrement, indépendamment de toute institution religieuse. Obéir à Dieu, dans ce contexte, signifie souvent suivre une conscience éclairée, alignée avec une vision du bien, de la justice, du pardon. Des valeurs universelles qui résonnent même au-delà des cercles croyants. Mais cette obéissance, souvent invisible, implique des choix concrets : refuser une promotion jugée contraire à ses principes, pardonner l’impardonnable, servir sans attendre de retour. Des choix qui demandent force, humilité et persévérance.

Alors, de quelle satisfaction parle l’Évangile ? Il ne s’agit ni de confort matériel ni de reconnaissance sociale. La promesse est intérieure : une paix qui ne dépend pas des circonstances, une joie enracinée dans la fidélité à ses convictions. Cette béatitude évangélique est un défi lancé à chacun : que signifie réussir sa vie ? Que vaut une liberté sans vérité ? Dans un monde en perte de repères, la faim et la soif d’obéir à Dieu deviennent un acte de résistance paisible mais puissant, une manière de dire que l’essentiel ne se voit pas, mais se vit.

_________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 


Photo
Commentaires

LA DOUCEUR COMME FORCE : UN CONTREPOIDS À LA VIOLENCE DU MONDE

26/6/2025

Commentaires

 
ILS SONT HEUREUX, CEUX QUI SONT DOUX : QUAND LA MANSUÉTUDE S’INVITE DANS NOS SOCIÉTÉS EN TUMULTE

Ils passent inaperçus, souvent relégués à l’arrière-plan dans un monde où le bruit, l’affirmation de soi et la performance dominent. Pourtant, les doux, les humbles, les pacifiques existent bel et bien. Et selon l’Évangile de Matthieu — « Ils sont heureux, ceux qui sont doux, parce qu’ils recevront la terre comme un don de Dieu » — ils auraient même un avenir radieux. Mais dans une époque où la colère explose sur les réseaux, où les tensions s’installent jusque dans les familles, où la rudesse devient presque une vertu sociale, que reste-t-il de la douceur ? Est-elle une force oubliée ou un levier d’avenir pour un monde à reconstruire ?
Photo
Aujourd’hui encore, certaines initiatives s’inscrivent dans cette filiation.

La douceur n’est pas faiblesse. Elle est exigence. Le mot grec employé dans le verset, praüs, désigne une force contenue, maîtrisée, une puissance mise au service du bien. Loin d’être une attitude passive, elle renvoie à des figures fortes : Martin Luther King, Gandhi, l’Abbé Pierre… Autant d’hommes ayant résisté, dénoncé, agi avec détermination — mais sans violence. Aujourd’hui encore, certaines initiatives s’inscrivent dans cette filiation. Dans l'Aude, près de Quillan, une association mène des actions de médiation en zones rurales pour apaiser les conflits entre agriculteurs et militants écologistes. À Narbonne, des bénévoles réparent des liens brisés entre voisins dans des quartiers fracturés. Ces démarches discrètes prouvent que la douceur peut désamorcer les colères, restaurer le dialogue, et parfois éviter l’irréparable.

Mais dans une société individualisée, la douceur est souvent mal perçue. Elle est assimilée à une forme de naïveté, voire d’inefficacité. À l’école, les enfants doux sont qualifiés de « trop gentils ». En entreprise, ils peinent à s’imposer. La compétition prime. La rapidité, la rentabilité, l’affirmation de soi deviennent des critères de succès. Pourtant, plusieurs études montrent qu’un management bienveillant accroît la productivité et réduit les burn-out. Dans une enquête publiée en 2023 par l’Observatoire du lien social, 68 % des Français déclarent aspirer à « des relations plus douces et apaisées ». L’attente est là. Le besoin est réel. Mais tout semble conçu pour étouffer ce désir silencieux.

La parole biblique de Matthieu 5:5, loin d’être un simple message spirituel, agit ici comme un contrepoint radical. Elle nous invite à interroger nos modèles de réussite, à réévaluer nos façons de vivre ensemble. Qui recevra la terre : ceux qui dominent ou ceux qui apaisent ? L’héritage promis n’est peut-être pas territorial mais humain. Il parle d’un monde rendu habitable par ceux qui choisissent le calme face au tumulte, l’écoute face à l’agression, la patience face à l’impatience. Et si la douceur, discrète mais résistante, devenait un acte politique ? Une réponse ferme aux brutalités contemporaines ? Alors, peut-être, nous pourrions imaginer une société moins brutale, plus juste. Une terre réellement offerte à tous.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

LES VRAIS HÉRITIERS DU ROYAUME NE SONT PAS CEUX QU’ON CROIT

24/6/2025

Commentaires

 
LE BONHEUR DES CŒURS PAUVRES : UNE RÉVOLUTION SILENCIEUSE DANS UN MONDE DE PROFIT

Dans une société obsédée par la réussite, l’abondance et l’image de soi, ces mots résonnent à contre-courant : « Heureux ceux qui ont un cœur de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux. » Loin d’être une simple formule pieuse, cette parole de l’Évangile selon Matthieu (5,3) interroge profondément notre rapport au bonheur, à la possession, à la puissance. Elle dérange, elle questionne, parce qu’elle affirme que le vrai bonheur n’est pas là où on l’attend. Et si les pauvres de cœur détenaient une richesse invisible, mais essentielle ? Une richesse que notre époque aurait oubliée ?
Photo
Peut-on être pauvre de cœur dans un monde saturé de consommation et de compétition ?

Le cœur de pauvre n’est pas celui qui manque de tout, mais celui qui ne s’accroche à rien. Il est libre. Libre des possessions, des statuts, des égos. Cette disposition intérieure, Jésus l’érige en voie royale vers le Royaume de Dieu. Une affirmation radicale. Car elle renverse la hiérarchie des valeurs dominantes. Dans l'Évangile, ce ne sont ni les puissants, ni les fortunés, ni les influents qui sont les héritiers du ciel. Ce sont ceux qui acceptent leur fragilité, qui ne cherchent pas à dominer, mais à accueillir. On est ici bien loin de l'idéal du self-made man ou de la réussite à tout prix. Et pourtant, cette parole biblique traverse les siècles et reste d’une brûlante actualité.

Des figures modernes incarnent cette « pauvreté de cœur » avec une force bouleversante. On pense à l'abbé Pierre, à Mère Teresa, à ces bénévoles anonymes qui, dans nos villes, tendent la main chaque soir sans attendre rien en retour. Ils vivent dans la discrétion ce que d'autres crient sur les réseaux. Ils donnent sans s’afficher. Ils reçoivent en silence. Leur force ? La simplicité. L’écoute. L’attention portée à l'autre. Dans un monde saturé de bruit, ils offrent le témoignage d’un bonheur profond, désintéressé, et souvent contagieux. Ce n’est pas un hasard si les personnes les plus sereines ne sont pas toujours les plus riches.

Mais alors, quelle place cette béatitude trouve-t-elle aujourd’hui ? Peut-on être pauvre de cœur dans un monde saturé de consommation et de compétition ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, les crises successives — sanitaires, économiques, écologiques — nous rappellent brutalement notre vulnérabilité. Elles révèlent la fragilité de nos certitudes et l’illusion de toute-puissance. À l’heure des grands bouleversements, cette béatitude devient une boussole. Non pour renoncer au monde, mais pour le vivre autrement. Plus sobrement. Plus humainement.

L’Évangile ne promet pas le ciel à ceux qui réussissent, mais à ceux qui se défont de ce qui les enferme. Il propose un bonheur radicalement différent, fondé sur l’ouverture, la confiance, la fraternité. À l’opposé des logiques d’accumulation. Et si la pauvreté de cœur était la clé d’une société plus juste, plus apaisée ? Non comme un dogme, mais comme une sagesse. Une sagesse qui invite chacun à réévaluer ce qu’il place au sommet de sa vie. Une sagesse qui, sans bruit, pourrait bien changer le monde.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

DIOCÈSE DE NARBONNE : VERS UNE INTÉGRATION DES TRADITIONNALISTES

24/6/2025

Commentaires

 
CHANOINES DE LAGRASSE : UNE COHABITATION ENCORE À ÉQUILIBRER DANS LE DIOCÈSE

Le sujet divise sans toujours s’exprimer ouvertement. Depuis plusieurs années, la présence des chanoines de Lagrasse dans le diocèse de Carcassonne et Narbonne nourrit des interrogations, souvent feutrées, parfois vives. À mi-chemin entre admiration patrimoniale et réserve pastorale, leur place dans la mission diocésaine reste floue. Mgr Bruno Valentin, évêque du diocèse depuis 2023, a choisi de clarifier sa vision. Avec franchise, il dessine les contours d’une intégration encore inaboutie, entre attentes liturgiques, enjeux pastoraux et débats sur la perception sociale d’un groupe religieux atypique.
Photo
Mgr Bruno Valentin, évêque du diocèse depuis 2023, a choisi de clarifier sa vision.

À Lagrasse, l’abbaye Saint-Marie est un joyau d’architecture, mais aussi un centre spirituel d’envergure. Les chanoines y organisent de nombreuses activités, attirant fidèles et curieux de toute la France. Un succès spirituel et touristique qui ne doit pas faire oublier une réalité plus locale : leur insertion dans le tissu paroissial audois reste marginale. « Beaucoup d’activités proposées à l’abbaye, mais peu de présence dans les paroisses classiques », observe Mgr Valentin. Aujourd’hui, leur action en dehors du site se limite à quelques interventions, notamment à Narbonne ou Villepinte, avec un ancrage encore timide dans la vie quotidienne des fidèles du diocèse. Cette situation, inchangée depuis l’arrivée du nouvel évêque, illustre le défi de la pleine intégration dans la pastorale ordinaire.

L’enjeu principal reste liturgique. Les chanoines célèbrent la messe selon le rite tridentin, plus ancien, moins courant aujourd’hui. Mgr Valentin ne remet pas en cause cette tradition, mais plaide pour une plus grande souplesse : « La messe est le cœur de la vie d’un prêtre. Passer d’un rite à l’autre ouvrirait la porte à des missions ordinaires dans le diocèse. » Autrement dit, leur capacité à s’adapter pourrait les rendre plus présents et utiles sur le terrain, au service des paroisses, des groupes de jeunes, des aumôneries. Le dialogue est en cours avec le père abbé, et une évolution semble possible, à condition qu’un consensus interne se dégage. Patience, donc, mais aussi volonté d’avancer.

Sur le plan sociétal, l’image des chanoines évolue. Si certains les associent encore à une vision conservatrice du monde, leur action dans les hôpitaux ou les prisons nuance le propos. « Ils se confrontent au réel », souligne l’évêque. Mgr Valentin refuse aussi l’idée d’une ligne politique uniforme ou d’une influence idéologique extérieure, notamment de personnalités comme Vincent Bolloré. Oui, des liens existent avec des mécènes issus de divers cercles, y compris ceux de Stéphane Bern ou d’entreprises privées. Mais selon l’évêque, il s’agit avant tout d’un engagement pour la sauvegarde d’un patrimoine religieux exceptionnel, sans incidence sur les choix pastoraux. « On est dans une sorte de fantasme », tranche-t-il, lucide sur les fantasmes que peut susciter cette proximité.

En creux, la question est moins celle de la légitimité des chanoines que celle de leur place réelle dans une Église en mutation. À l’heure où les vocations sont rares et les besoins pastoraux criants, comment ne pas souhaiter que toutes les énergies, même les plus singulières, puissent contribuer au bien commun spirituel ? Le diocèse de Carcassonne et Narbonne n’échappe pas aux tensions entre tradition et modernité. Mais il porte aussi, à travers cette cohabitation à construire, un espoir de dialogue et d’unité.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Commentaires

MISSION ÉVANGÉLIQUE À GAUJAC : LA MAIRIE MONTE AU CRÉNEAU

24/6/2025

Commentaires

 
TERRAIN DE FOOT ENVAHI À LÉZIGNAN : UNE MISSION ÉVANGÉLIQUE SOUS TENSION


C’est un dimanche comme les autres qui a basculé, à Lézignan-Corbières, sur le coup de 14 h 30. En quelques heures, une quarantaine de caravanes ont pris position sur l’un des terrains de football de la plaine de Gaujac, habituellement réservé aux matchs et entraînements locaux. Les habitants, surpris, ont vu s’installer une mission évangélique venue de Castelsarrasin, après un passage par Carcassonne. Mais ce stationnement inattendu ne s’est pas fait sans heurts : serrure forcée, accès à l’eau et à l’électricité détournés. Si le dialogue avec les autorités semble apaisé, la mairie, elle, entend bien faire valoir ses droits. Et ce nouvel épisode pose une fois de plus la question sensible de l’accueil des gens du voyage.
Photo
À Lézignan, c’est un terrain sportif qui a servi de point de chute à cette mission chrétienne.

Le scénario est désormais bien connu des élus locaux. Faute de terrains adaptés ou disponibles, certaines communautés itinérantes s’installent là où elles peuvent. À Lézignan, c’est un terrain sportif qui a servi de point de chute à cette mission chrétienne. Le porte-parole, Michel Debord, se veut rassurant : « Nous partons dans quinze jours. Nous avons cherché un lieu plus adapté que Narbonne, où l’aire prévue est impraticable avec les enfants et la chaleur ». Il promet également un dédommagement pour les fluides et un départ dans le respect des lieux. Mais pour la commune, l’occupation reste illégale. Le préfet a été saisi, un constat d’huissier est en cours, et une plainte devrait suivre. Car derrière le ton conciliant se cache une inquiétude réelle : celle de la dégradation des équipements publics, du non-respect des procédures, et des conséquences pour les usagers réguliers du site.

Le cas de Lézignan n’est pas isolé. À chaque été, les tensions se répètent en Occitanie, comme ailleurs en France. Les aires de grand passage prévues par la loi sont parfois insuffisantes, inadaptées ou mal entretenues. Entre droit au séjour temporaire et respect des règles locales, l’équilibre est difficile à trouver. Faut-il repenser en urgence l’accueil des missions religieuses itinérantes ? Leur réserver des espaces viabilisés et sécurisés, tout en exigeant un strict respect du cadre légal ? La question interpelle, surtout lorsque les installations touchent des lieux sensibles, comme les équipements sportifs ou scolaires. En attendant, les communes se retrouvent souvent seules face à des choix cornéliens : composer ou réprimer. À Lézignan, la procédure judiciaire suit son cours, mais l’essentiel se joue ailleurs — dans notre capacité collective à conjuguer fermeté, dignité et cohésion sociale.

__________________________

William ESCORA, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

SE SOUVENIR DE DIEU POUR TENIR DANS L’ÉPREUVE

23/6/2025

Commentaires

 
JE ME SOUVIENS DE TES EXPLOITS, SEIGNEUR : QUAND LA FOI RAVIVE LA MÉMOIRE ET DONNE SENS À L’ÉPREUVE

Dans une époque bousculée par le doute, les conflits et les urgences quotidiennes, ce verset du Psaume 77 résonne comme un appel intime à se souvenir. « Je me souviens de tes exploits, Seigneur, oui, je me rappelle tes actions étonnantes d’autrefois. » Par ces mots, le psalmiste refuse l’oubli. Il choisit la mémoire comme ancrage. Car dans les jours sombres, se rappeler ce que Dieu a déjà fait, c’est puiser dans l’espérance. C’est croire, contre toute évidence, que l’histoire n’est pas terminée. Mais aujourd’hui, dans nos sociétés fragmentées, quel sens donner à cette fidélité silencieuse ? Et comment se souvenir, quand tout pousse à l’immédiateté, à l’oubli programmé ?
Photo
Ces versets sont une invitation à ne pas céder à la détresse.

Dans le texte biblique, ce retour à la mémoire n’est pas passif. Il est volontaire, presque un acte de résistance. Le psalmiste médite. Il réfléchit, dit-il, « à tout ce que tu as fait ». Il convoque les souvenirs non pour fuir, mais pour comprendre. Pour se replacer dans un fil, celui d’un Dieu qui agit, qui sauve, qui intervient. L’histoire d’Israël, faite de traversées, de libérations, de promesses, devient un miroir pour l’homme d’aujourd’hui. Comme un héritage vivant, transmis de génération en génération. Car à travers les âges, les croyants ont toujours vu dans ces versets une invitation à ne pas céder à la détresse. Même quand les réponses tardent, même quand le silence semble peser.

Ce geste de mémoire peut sembler dépassé à l’heure des algorithmes et des flux sans fin. Pourtant, il touche une corde humaine fondamentale : notre besoin de sens. En revisitant les « exploits » du passé, le fidèle reprend contact avec une force plus grande que lui. Il replace son angoisse dans une histoire qui le dépasse. Cette prise de recul, spirituelle et existentielle, redonne souffle. En cela, la foi n’est pas un refuge, mais un ressort. Une force qui aide à traverser les épreuves du présent. Ce verset nous invite donc à ralentir. À réfléchir. À méditer. Non pour rester figés dans la nostalgie, mais pour mieux avancer. Mieux tenir. Et peut-être, mieux aimer.

Alors, face au tumulte, faut-il revenir à cette mémoire sacrée pour ne pas se perdre ? Peut-on, dans nos vies pressées, faire une place à ces souvenirs invisibles qui redonnent souffle ? Ces questions méritent d’être posées. Car derrière ce simple verset se cache une promesse : celle que rien n’est jamais tout à fait perdu, tant que la mémoire veille et que la foi rappelle à notre cœur ce que Dieu a déjà accompli. À chacun, alors, de s’en souvenir, et de laisser ces souvenirs le porter.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

QUAND LA MISSION VAUT PLUS QUE LA VIE

21/6/2025

Commentaires

 
ALLER JUSQU’AU BOUT : QUAND LA FOI DEVIENT UNE MISSION DE VIE

« Pour moi, ma vie ne compte pas. Ce que je veux, c’est aller jusqu’au bout de ma mission. » Ces mots, tirés du livre des Actes des Apôtres (20:24), résonnent comme un cri du cœur, un serment personnel. Une déclaration de foi absolue dans un monde souvent livré à l’individualisme, où la réussite personnelle semble avoir pris le pas sur l’engagement collectif ou spirituel. Pourtant, des hommes et des femmes, aujourd’hui encore, choisissent de s’effacer pour mieux servir une cause plus grande qu’eux. Que signifie, concrètement, vivre une mission au point d’en oublier sa propre vie ? Est-ce une folie, une vocation ou un acte de courage radical ?
Photo
Dans un monde en quête de repères, elle offre une piste.

À travers les siècles, cette phrase de Paul a traversé les générations comme un étendard pour tous ceux qui s’engagent au nom de leur foi. Elle s’inscrit dans la lignée de celles et ceux qui, en dépit des risques, des doutes ou de la solitude, restent fidèles à une parole qu’ils estiment divine. En 2025, cet engagement n’a rien de désuet. Dans les quartiers populaires comme dans les campagnes reculées, des croyants distribuent de la nourriture, écoutent les blessés de la vie, réconfortent des inconnus. Ils ne cherchent ni la lumière des projecteurs ni une reconnaissance publique : leur boussole est intérieure. À Paris, à Marseille ou à Cayenne, certains quittent une carrière confortable pour devenir aumôniers, bénévoles dans les hôpitaux, ou encore accompagnants de fin de vie. Leur moteur n’est pas l’argent. Leur richesse, c’est cette certitude que leur vie a un sens dès lors qu’elle est donnée.

Cet effacement de soi, à contre-courant de la société de la performance, interroge profondément. Peut-on encore se donner entièrement sans paraître suspect ? Sans être catalogué de fanatique ou d’illuminé ? Et pourtant, la radicalité de cet amour désintéressé bouscule. Dans un monde en quête de repères, elle offre une piste. Une autre manière de vivre, centrée non plus sur l’ego mais sur l’autre. Cette posture ne concerne pas seulement les croyants. Elle touche toutes les formes de vocation où l’on « rend témoignage » : enseignants, soignants, lanceurs d’alerte, défenseurs des droits humains. Ce n’est pas leur vie qui compte en priorité, c’est le message qu’ils transmettent, l’impact qu’ils laissent.

Au fond, cette parole biblique appelle à une remise en question plus large : que voulons-nous faire de notre vie ? La remplir ou la dépenser ? La protéger ou la transmettre ? Car dans le témoignage de Paul, il y a une audace rare : celle de ne pas se mettre au centre. Dans une société saturée d’images, de selfies, de récits de soi, ce renversement est à la fois dérangeant et salvateur. Il rappelle que la grandeur n’est pas dans ce que l’on prend, mais dans ce que l’on donne. Et que certaines vies, justement parce qu’elles s’effacent, marquent l’histoire bien plus durablement que celles qui brillent.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

L’HOMME QUI PLEURA DIEU : QUAND JÉSUS PARLA À L’OBSCURITÉ

19/6/2025

Commentaires

 
IL A CRIÉ VERS DIEU DANS LA NUIT : LA PRIÈRE DU CHRIST, ENTRE LARMES HUMAINES ET ESPÉRANCE DIVINE

Dans le silence d’un jardin, au cœur d’une nuit troublée, un homme s’effondre. Ce n’est pas un inconnu, ni un simple passant. C’est Jésus, Christ pour les croyants, figure morale pour d’autres, homme de douleur pour tous. Ce verset d’Hébreux 5:7, tiré de la Bible, révèle un moment rare, bouleversant. Celui d’un être, pourtant dit fils de Dieu, en proie au doute, à la peur, au poids d’une fin annoncée. Il crie. Il supplie. Il pleure. Et sa prière, portée par une fidélité inébranlable, est entendue. Ce geste n’a rien d’anodin : il nous place face à l’ultime question humaine – que reste-t-il quand on n’a plus que la foi ?
Photo
Ce verset ouvre un champ de réflexion vertigineux.

Le texte ne parle pas d’un miracle éclatant. Il n’annonce pas une résurrection immédiate. Il évoque l’attente, la souffrance, le cri. Cette scène, celle de Gethsémané, reste un pilier spirituel pour des millions de croyants. Mais elle touche au-delà des cercles religieux. Car elle parle d’un homme qui, malgré la peur de la mort, reste fidèle à son espérance. Ce n’est pas seulement la prière d’un prophète, c’est celle de chacun face à l’épreuve. De ceux qui veillent une nuit entière pour un être cher. De ceux qui affrontent une maladie, une injustice, une guerre intérieure. La supplication du Christ, selon l’épître aux Hébreux, n’est pas une fuite. C’est une confrontation, les yeux ouverts, avec la réalité du destin. Et c’est en cela que Dieu l’écoute, non parce qu’il est puissant, mais parce qu’il est resté fidèle.

Cette fidélité est le cœur du message. Elle interroge : que signifie rester fidèle aujourd’hui ? Dans un monde pressé, où le doute est perçu comme faiblesse, où l’on exige des réponses immédiates, que vaut encore la prière, nue, silencieuse, douloureuse ? Ce verset ouvre un champ de réflexion vertigineux. Il ne promet pas que la mort soit évitée. Il affirme que le cri sincère, lui, est entendu. Jésus n’a pas été sauvé *de* la mort, mais à travers elle. Sa fidélité devient alors un pont. Un appel à la persévérance. Une force pour ceux qui, dans l’ombre, continuent de croire, de prier, de tenir, même sans comprendre. Faut-il croire pour espérer, ou espérer pour croire ? Ce texte n’impose rien, il propose. Il ne répond pas, il accompagne. C’est peut-être là sa vraie puissance.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

FAIRE CONFIANCE PLUTÔT QUE CRAINDRE : UNE URGENCE SOCIALE

18/6/2025

Commentaires

 
LA PEUR DES AUTRES, CE PIÈGE QUI PARALYSE LA SOCIÉTÉ

Il n’a jamais été aussi simple de se méfier. Des inconnus dans la rue. Des voisins jugés « différents ». D’un regard mal interprété. D’un mot qui froisse. La peur de l’autre s’installe, sourde, insidieuse. Elle se nourrit de rumeurs, d’infos anxiogènes, de clivages politiques. Elle fracture les liens, affaiblit la confiance. Et pourtant, une vérité demeure, ancienne, simple, radicale : « Celui qui a peur des autres est pris dans un piège. Mais celui qui met sa confiance dans le Seigneur est en sécurité. » Ce proverbe biblique résonne comme une alerte… et un appel à l’apaisement.
Photo
Trop souvent, la peur de l’autre s’installe, sourde, insidieuse.

Dans l’Aude comme ailleurs, cette peur a parfois des visages bien concrets. Elle prend la forme de repli communautaire, d’actes de rejet, ou de silences pesants dans les espaces communs. Elle se traduit par une montée de l’isolement, de l’intolérance, de l’individualisme. Selon le baromètre 2024 du Défenseur des droits, 62 % des Français disent avoir déjà évité un contact social par crainte d’une réaction négative. Ce réflexe, pourtant humain, peut devenir un verrou. Il enferme chacun dans une bulle de soupçon, coupe les ponts et empêche le dialogue. Et c’est toute la société qui en paie le prix : perte de cohésion, défiance institutionnelle, montée des extrêmes.

Mais faut-il pour autant se résigner à cette méfiance généralisée ? Le verset des Proverbes invite à renverser la perspective. Il oppose à la peur une confiance supérieure, sereine, inébranlable. Non pas naïve, mais fondée sur une foi qui libère. Celle qui permet de regarder l’autre sans filtre, sans préjugé. D’oser la rencontre, même quand tout pousse à s’en protéger. Dans certaines communes de l’Aude, des initiatives locales s’emparent de cette idée. Cafés intergénérationnels, médiations de rue, ateliers interreligieux : autant d’occasions de désamorcer les tensions. Le message est clair : la sécurité ne se construit pas par le contrôle permanent, mais par la confiance partagée. Une confiance qui ne nie pas les risques, mais qui choisit l’ouverture. Parce que se retrancher, c’est survivre. Faire confiance, c’est vivre.

__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

QUAND DIEU PROMET LE BIEN : CROYANCE OU ESPÉRANCE ?

16/6/2025

Commentaires

 
DIEU FAIT-IL VRAIMENT TOUT POUR NOTRE BIEN ? UNE PROMESSE QUI INTERROGE AUTANT QU’ELLE RASSURE

« Dieu fait tout pour le bien de ceux qui ont de l’amour pour lui. Ceux-là, il les a appelés selon son projet. » Cette phrase, tirée de l’épître aux Romains (chapitre 8, verset 28 – Parole de Vie, 2017), résonne comme une promesse absolue pour les croyants. Mais à l’heure des tragédies personnelles, des conflits mondiaux, des injustices sociales, que vaut encore cette assurance biblique ? À qui s’adresse-t-elle vraiment ? Et comment peut-on encore croire, en 2025, que tout ce qui survient — même le pire — participerait à un dessein positif ?
Photo
La foi, ici, n’est pas fuite mais engagement.

Dans une époque marquée par l’incertitude et l’angoisse, la parole de Paul aux Romains offre un contrepoint radical : tout, absolument tout, aurait un sens — pourvu que l’on aime Dieu. Cette affirmation a traversé les siècles, inspirant les plus grandes figures spirituelles comme les anonymes du quotidien. Pourtant, elle soulève un paradoxe puissant : comment parler de bien lorsque la souffrance frappe ? Quand un enfant tombe malade, quand une guerre éclate, quand une injustice broie un destin ? Est-ce vraiment encore Dieu qui agit pour notre bien, ou notre manière de donner sens à l’absurde ?

Les témoignages abondent, aussi variés que bouleversants. Claire, 42 ans, a perdu son mari dans un accident de la route. « Sur le coup, tout s’effondre. Mais cette phrase m’a tenue debout. Pas parce que j’y voyais une explication, mais parce qu’elle m’a obligée à croire qu’il restait un avenir. » Pour certains, cette parole agit comme une ancre. Une certitude dans la tempête. D’autres, au contraire, la contestent : « Ce verset est cruel s’il est pris au pied de la lettre », déclare le philosophe Jean-Noël Dumont. « Il ne faut pas le lire comme une justification du mal, mais comme une promesse de transformation intérieure. »

Et c’est là que réside le cœur du sujet. Le verset ne nie pas l’existence du mal. Il affirme autre chose, plus difficile encore à concevoir : que Dieu travaille au-delà de ce que nous percevons. Non pas que chaque événement est bon en soi, mais que le croyant est appelé à traverser l’épreuve avec confiance, dans la certitude que quelque chose de plus grand se construit. Il s’agit moins d’une logique immédiate que d’un projet profond, à l’échelle d’une vie.

Les religions, les philosophies, les psychologies contemporaines convergent d’ailleurs sur un point : notre manière de donner du sens à l’épreuve peut transformer notre manière de vivre. Viktor Frankl, rescapé des camps de la mort, écrivait : « Quand on a un pourquoi, on supporte n’importe quel comment. » Le projet dont parle Paul, c’est peut-être cela : un pourquoi. Un appel à la fidélité, au courage, à l’espérance. Un fil rouge dans l’invisible.

Mais cette promesse engage. Elle n’est pas un refuge confortable. Elle exige une relation vivante à Dieu, un amour qui n’est pas sentimental mais volontaire, tenace, éprouvé. Ce verset ne garantit pas une vie facile. Il invite à une posture intérieure : croire que le bien n’est pas toujours visible sur le moment, mais qu’il est à l’œuvre, en profondeur.

Dans un monde fracturé, cette promesse a de quoi heurter. Elle peut aussi nourrir. Elle nous renvoie à notre responsabilité : comment choisissons-nous de lire les événements de nos vies ? Quel regard posons-nous sur les tragédies ? Sommes-nous des spectateurs passifs ou des bâtisseurs de sens ? La foi, ici, n’est pas fuite mais engagement. Et si ce verset, loin d’être une formule magique, était une boussole ?
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires

DE LA COLÈRE AU PARDON : QUAND LA DOULEUR LAISSE PLACE À LA JOIE

15/6/2025

Commentaires

 
DES LARMES À L’AURORE : QUAND LA VIE REPREND LE DESSUS APRÈS LA NUIT

Un chagrin, une perte, une épreuve. Puis, contre toute attente, une clarté. Celle d’un matin nouveau, chargé d’espérance. Cette phrase du Psaume 30 – "Le soir, il y a encore des pleurs, mais le matin, c’est un cri de joie" – résonne comme un écho universel, un miroir de nos existences marquées par des douleurs passagères mais aussi par des renaissances, plus discrètes, plus profondes. Car oui, la colère passe. Et la bonté demeure. L’enjeu, dans ce court verset, est immense : il ne s’agit pas seulement de réconfort, mais d’un appel à tenir. À traverser la nuit, pour enfin retrouver le jour.
Photo
Même au bord du gouffre, une promesse subsiste.

La société contemporaine n’échappe pas à cette dynamique. Crises sociales, tensions familiales, anxiétés économiques… Le soir, c’est la symbolique du désespoir. Celle des hôpitaux saturés, des familles endeuillées, des injustices criantes. Mais le matin, dans ce qu’il évoque de plus simple – un regard, un silence, une main tendue – représente ce moment fragile où le cœur, pourtant meurtri, bat à nouveau pour autre chose que sa peine. Le cri de joie n’est pas une explosion naïve. C’est un murmure devenu hurlement après des heures de silence. C’est cette lueur qui surgit dans l’esprit d’un chômeur qui retrouve un emploi. D’un adolescent qui sort du harcèlement. D’un peuple qui relève la tête après le chaos.

Face à la brutalité du monde, ce verset pose une autre temporalité : celle du cycle. Le mal n’est jamais définitif, la nuit jamais éternelle. Mais il faut tenir, encore. L’espérance n’est pas donnée, elle se choisit, chaque jour. Et c’est peut-être là, dans cette tension entre douleur du soir et promesse du matin, que se joue notre humanité. Oui, les larmes font partie du voyage. Mais elles ne sont pas le point final. Ce texte, vieux de plusieurs millénaires, est d’une modernité désarmante. Il nous dit que, même au bord du gouffre, une promesse subsiste : la bonté, elle, ne se dérobe pas. Elle dure. Toute la vie.
__________________________

Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

📱     Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media 
           Dans l’Aude :  « C’est le media qui vous donne la parole »

📌     Regardez la TV sur : https://tv.c11.media
          Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media
          Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/

#c11media #journaliste #information  #citoyen #aude #occitanie 

⚠️     Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 
Photo
Commentaires
<<Page précédente
    PhotoM=Ù
    Photo

    Flux RSS

    Information, sport, musique, divertissement... Au delà de la fabrication et la diffusion de programmes originaux, notre mission est de former les publics à la maitrise de la communication (à partir de 11 ans) et de les faire participer aux pratiques de l'audiovisuel, en leur donnant la possibilité de s'exprimer via nos trois supports : presse, radio et télévision.
    Garder le contact

    Devenir FAN
    No Pub, No Spam
    Téléchargez notre flyer
    File Size: 106 kb
    File Type: pdf
    Télécharger un fichier

    L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
    Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et  télévision) et un puissant réseau communautaire.
    Photo
    L’association C11.MEDIA est reconnue d’intérêt général. Les dons sont déductibles à 66% dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent est reportable sur les 5 années suivantes (Art 200 et 238 bis du CGI).
    Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
    Photo
    OUI, Je commande... Découvrez ce guide pratique édition 2025 en pré-commande au tarif de 20€ au lieu de 27€ (Éditions Déluna)

    Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ;

    Archives

    Juillet 2025
    Juin 2025
    Mai 2025
    Avril 2025
    Mars 2025
    Février 2025
    Janvier 2025
    Décembre 2024
    Novembre 2024
    Octobre 2024
    Septembre 2024
    Août 2024
    Juillet 2024
    Juin 2024
    Mai 2024
    Décembre 2023
    Novembre 2023
    Août 2023
    Juillet 2023


    Dans l'Aude, le média qui vous donne la parole,
    c'est C11. MEDIA

    Venez nous rejoindre !


    Categories

    Tous
    Actualité
    Agenda
    Cinéma
    Communication Interne
    Culte Religieux
    Culture
    Economie
    Entrepreneuriat
    Evenement
    FNJMI
    Interview
    Politique
    Radio
    Société
    Sport
    Télévision
    Tribunal

    Photo
    Pour nous écrire :
    C11.MEDIA
    Presse, Radio, Télévision
    Service de la rédaction
    28, Av.  de Tourreilles
    11300 MAGRIE
    Photo
    Pour écouter la radio, rien de plus simple ! Depuis un smartphone, une tablette, un ordinateur ou une enceintes connectées via l'application C11.MEDIA
    Photo
    Et si vous deveniez notre partenaire pour vos prochaines campagnes publicitaires ?
    Venez en discuter avec notre équipe d'experts par téléphone au 0756902424
    ou par courriel au
    [email protected]
    Photo

PROFITEZ DE CHACUNE DE NOS OPPORTUNITÉS

Découvrez l'ensemble de nos principaux soutiens et profitez de leurs offres en ligne.

Photo
Experia Services (France)
Nous pouvons vous aider ! Découvrez nos 3 services à la carte pour vous apporter toute notre aide au quotidien.
Photo

www.c11.media

Écoutez le média qui vous ressemble. 24/7 depuis votre smartphone, tablette ou ordinateur (dispo. prochainement)
Photo

esprit-shopping.net

Des produits cosmétiques originaux
100% naturels aux effets instantanés et ses nombreuses idées cadeaux

Photo

Victor Victoria Garett ®

Le concept unique d'une marque familiale portée par Victoria Garett depuis 1941. Made in France
© 2021 2025 C11 MEDIA. Le média qui vous donne la parole - Tous droits réservés.  
  • PRESSE
  • RADIO
  • TELE
  • S'INSCRIRE
  • MEMBRES