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À CARCASSONNE, LA RIPOSTE D’UN COMMERÇANT FACE À LA CHUTE DE JENNYFER

10/5/2025

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FACE À LA LIQUIDATION DE JENNYFER, UN COMMERÇANT DE L’AUDE SE BAT POUR L’EMPLOI

Quand une enseigne nationale s’effondre, c’est souvent le silence qui suit. À Carcassonne, c’est l’action qui a pris le relais. Tandis que la chaîne de prêt-à-porter Jennyfer a été placée en liquidation judiciaire fin avril, entraînant la fermeture annoncée de dizaines de points de vente, un entrepreneur local refuse de regarder tomber le rideau. Didier Reverte, propriétaire du magasin Jennyfer du centre commercial Carrefour Pont-Rouge, a décidé de transformer la menace en opportunité. Avec ses filles et ses salariés, il veut montrer que l’emploi peut encore se défendre, pied à pied, commerce par commerce.
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Didier Reverte, propriétaire du magasin Jennyfer a décidé de transformer la menace en opportunité.

Dans l’Aude, les deux magasins Jennyfer ne sont pas logés à la même enseigne. À Narbonne, le couperet est tombé : la boutique, gérée directement par le groupe, fermera à la fin du mois. À Carcassonne, l’histoire pourrait être tout autre. Car ici, le point de vente est franchisé par la holding Gidi, dirigée par Didier Reverte. L’homme n’est pas novice : à la tête de plus de quarante magasins dans le sud de la France, il avait senti le vent tourner bien avant l’annonce officielle de la liquidation. « On savait que Jennyfer allait droit dans le mur. Alors on a anticipé. » Le plan est simple, mais ambitieux : convertir l’ancien magasin Jennyfer en bistore associant deux marques complémentaires, Pimkie pour l’habillement et Eram pour la chaussure. Une première en France, portée par un entrepreneur local et soutenue par le bailleur du centre commercial.

Le projet permettrait de sauver les quatre emplois menacés à Carcassonne, tout en proposant un concept innovant. Mais cette relance ne se fera pas sans les clients. Car comme le souligne Didier Reverte, les habitudes de consommation ont changé : « Les gens regrettent les fermetures, mais achètent de plus en plus sur internet. » Le défi est donc double : sauver des emplois, mais aussi redonner envie de fréquenter les magasins physiques. Le cas de Carcassonne illustre un enjeu bien plus large. Quand les grandes chaînes vacillent, seule une économie de proximité, agile et déterminée, semble en mesure d’en limiter les dégâts. La question est posée : jusqu’à quand pourra-t-on compter sur des indépendants pour amortir les chocs d’un secteur fragilisé par les mutations numériques et l’inaction des grands groupes ?

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE INVITE À RÉINVENTER LE BUSINESS LOCAL

7/5/2025

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RÉSEAUTER AUTREMENT : LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE OUVRE SES PORTES AUX INVITÉS

Dans un monde professionnel où l'isolement guette les indépendants et les dirigeants de TPE, le besoin de réseau n’a jamais été aussi crucial. À Carcassonne, le Club Protéine s’impose comme une réponse concrète à ce défi, alliant efficacité économique et convivialité. Le vendredi 16 mai, ses membres organisent une réunion exceptionnelle, dédiée aux invités, pour faire connaître leur approche du business collaboratif et étendre encore leur maillage local. Une initiative qui en dit long sur l’évolution des pratiques professionnelles et les nouvelles formes d'engagement économique.
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Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter.

Né d’une volonté de rompre l’isolement entrepreneurial, le Club Protéine de Carcassonne s’inscrit dans une dynamique bien ancrée : celle d’un réseautage fondé sur la confiance, les recommandations et le soutien mutuel. Chaque vendredi, ses membres — commerçants, artisans, prestataires de services — se réunissent pour échanger des opportunités, partager des expériences et consolider leurs liens.

Le 16 mai, la réunion prend un tour particulier. Elle s’ouvre aux curieux, aux entrepreneurs en quête de réseau, et à ceux qui veulent comprendre de l’intérieur le fonctionnement d’un cercle où les relations humaines comptent autant que les chiffres. Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter, point sur les recommandations passées : le programme, cadencé mais accessible, vise à montrer la valeur ajoutée du club sans en faire un argument de vente forcé. Le repas au restaurant panoramique du Tribe, point d’orgue de la rencontre, traduit bien l’ADN du club : professionnel, mais chaleureux.

Cette ouverture à de nouveaux membres interroge sur la transformation en cours dans le monde du travail indépendant. À l’heure où le numérique facilite les connexions mais dilue parfois la proximité, ces clubs locaux retrouvent une pertinence forte : créer du lien, du vrai, et dynamiser l’économie locale en misant sur la recommandation de confiance. En valorisant le bouche-à-oreille structuré, le Club Protéine s’inscrit dans une logique de croissance collective, loin des logiques de compétition. Une méthode qui, si elle séduit, pourrait s'étendre à d'autres territoires. Reste à savoir si ces réseaux parviendront à conserver leur esprit communautaire à mesure qu’ils s’élargissent. C’est là tout l’enjeu de cette réunion spéciale : croître sans perdre l’âme.

Pour participer, rien de plus simple : Stéphane Pérard vous invite personnellement à cette réunion qui se tiendra à l’Hôtel TRIBE, 2 rue des 3 Couronnes, 11000 Carcassonne. Lors de votre inscription, il vous suffira d’indiquer le nombre d’invités que vous souhaitez convier, ainsi que leurs coordonnées. Une opportunité à saisir pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre un réseau actif, humain et ancré dans son territoire.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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À PIEUSSE, UNE CRÈCHE LUMINEUSE POUR ÉCLAIRER LE MONDE RURAL

4/5/2025

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UN AGRICULTEUR DE L’AUDE DÉFIE LE MONDE AVEC SES SANTONS LUMINEUX

Et si la plus grande crèche lumineuse du monde naissait au cœur de l’Aude ? À Pieusse, petit village de 1 000 âmes niché entre vignes et collines, un agriculteur s’est lancé un pari fou : passer de 265 à 765 personnages illuminés pour transformer son domaine en véritable hommage à la ruralité. Derrière cette ambition démesurée, il y a Alexis Guyot, producteur de lavandin et fervent défenseur d’un monde agricole trop souvent relégué dans l’ombre. Pour lui, la crèche n’est pas seulement une tradition de Noël : c’est un acte de foi dans le territoire, un projet collectif où la lumière devient un symbole de résistance, d’espoir et de fierté rurale.
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Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon.

L’an dernier, la crèche de St-André la Tuilerie avait attiré jusqu’à 200 visiteurs par jour. Un succès local et spontané, né sans publicité, qui a convaincu Alexis et son épouse de viser plus haut, beaucoup plus haut : décrocher un record mondial homologué. Pour cela, il leur faut multiplier les figurines, créer une véritable armée de santons et d’animaux, et ancrer cette œuvre dans un élan populaire. La campagne de financement participatif qu’ils viennent de lancer repose sur une idée simple : impliquer le public dans la construction du record. Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon et deviendront, selon les mots de Guyot, "co-détenteurs du plus grand hymne lumineux à la ruralité jamais réalisé". Une promesse à la fois poétique et politique, où chaque figurine incarne un métier, un artisanat, une mémoire à préserver. Et l’on ne s’y trompe pas : au-delà du folklore, c’est bien une volonté de reconnaissance qui s’exprime.

Car derrière les guirlandes et les ampoules LED, ce projet dit tout haut ce que beaucoup murmurent à voix basse : la campagne mérite mieux que l’oubli. Dans un pays où le monde agricole est en crise, où les exploitants s’interrogent sur leur avenir, cette crèche devient un manifeste. Elle propose un autre récit : celui d’une ruralité vivante, inventive, solidaire. Le soutien de personnalités issues du rugby ou du cyclisme, discrètement évoqué, renforce cette volonté de rassembler au-delà des clivages.

Alexis Guyot ne revendique pas un statut d’artiste ni de militant, mais d’agriculteur qui refuse le fatalisme. "Frapper fort", dit-il. Il le fait avec des santons, des ampoules et une foi inébranlable dans la force du collectif. Reste à voir si cette lumière-là, bien plus que décorative, saura éclairer durablement les consciences.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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NARBONNE : LA BISCUITERIE « LA CURE GOURMANDE » TOUCHE-T-ELLE À SA FIN ?

4/5/2025

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ENTRE TRADITION ET TENSIONS ÉCONOMIQUES : « LA CURE GOURMANDE »  FACE AU COMPTE À REBOURS

L’image est familière à de nombreux touristes : celle de ces boutiques colorées, aux airs de carte postale surannée, débordantes de biscuits, de bonbons et de boîtes en métal décorées. Pourtant, derrière cette façade sucrée, La Cure gourmande traverse une crise qui pourrait bien être fatale. Placée en liquidation judiciaire fin avril, la célèbre biscuiterie, née il y a 35 ans dans l’Hérault, est aujourd’hui suspendue au fil ténu d’un éventuel repreneur, qui aurait jusqu’à la fin juin pour sauver ce fleuron régional de la confiserie artisanale. Une échéance serrée qui pose une question simple, mais brutale : comment en est-on arrivé là ?
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C’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille.

Le destin de La Cure gourmande est à l’image de nombreuses PME françaises au parcours fulgurant mais fragile. Née en 1989 dans l’ancienne gare de Balaruc-les-Bains, la marque a su séduire par son esthétique nostalgique et ses recettes artisanales. Le succès a été rapide, avec l’ouverture de deux sites de production, à Frontignan puis à Narbonne, et l’essaimage de boutiques dans les hauts lieux touristiques du sud de la France. Mais cette expansion, portée par l’engouement pour le "made in France" et le goût de l’authentique, a montré ses limites dès 2019. La première alerte a pris la forme d’un redressement judiciaire. Fermetures de points de vente, recentrage stratégique : l’entreprise s’en était alors sortie, non sans mal. La crise du Covid aurait pu être une planche de salut grâce à la relance de la consommation. Elle n’a été qu’un sursis. Ces dernières années, l’envolée des prix des matières premières, la pression de la concurrence, notamment étrangère, et l’érosion du pouvoir d’achat ont fragilisé une structure qui reposait sur un modèle devenu difficilement soutenable.

Au-delà des chiffres et des difficultés économiques, c’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille. Avec une centaine d’emplois menacés et un savoir-faire qui pourrait disparaître, la liquidation de La Cure gourmande interroge sur la capacité des entreprises artisanales à survivre dans un marché mondialisé, où la valeur ajoutée locale ne suffit plus toujours à compenser les réalités économiques. La direction, silencieuse, laisse planer le doute sur une issue heureuse. Mais en creux, cette affaire pose aussi la question du rôle des collectivités, des consommateurs et des politiques publiques dans la préservation de ce tissu de PME, souvent emblématiques de leur territoire. À l’heure où la relocalisation industrielle est érigée en priorité nationale, l’éventuelle disparition de La Cure gourmande sonnerait comme un échec collectif. À moins qu’un repreneur ne vienne, in extremis, raviver la flamme d’un modèle qu’il faudra, quoi qu’il en soit, repenser en profondeur.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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TOUS DEVANT BERCY LE 6 MAI : LA FRANCHISE TVA À 25 000 € MET LE FEU AUX POUDRES

30/4/2025

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À BERCY, LA FRANCHISE TVA MET EN DANGER LA MICRO-ÉCONOMIE

Ils sont graphistes, artisans, professeurs de yoga ou livreurs à vélo. Invisibles dans les couloirs du pouvoir, mais essentiels à la vie économique du pays. Ce mardi 6 mai, à partir de 9h30, ces travailleurs indépendants sont appelés à se rassembler devant le ministère de l'Économie à Paris. En ligne de mire : la réforme du seuil de franchise en base de TVA, que le gouvernement veut abaisser à 25 000 euros de chiffre d'affaires. Une réunion de concertation est prévue à 10 h entre le cabinet de la ministre déléguée Véronique Louwagie et plusieurs députés. Pendant ce temps, dans la rue, les manifestants entendent bien faire entendre leur désaccord.
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La mesure, encore au stade de la concertation, inquiète fortement une large part des auto-entrepreneurs. Aujourd’hui, ils peuvent facturer jusqu’à 36 800 € sans avoir à collecter la TVA. Avec un seuil abaissé à 25 000 €, ils devraient reverser une part non négligeable de leurs revenus à l’État, tout en augmentant leurs prix – au risque de devenir moins compétitifs face aux entreprises assujetties plus tôt à la TVA, mais mieux structurées. « C’est une réforme qui pénalise les plus petits et risque de précipiter une vague de cessations d’activité », alerte l’un des collectifs à l’initiative de la mobilisation. Derrière cette protestation, se joue en réalité un rapport de force plus large : celui entre l’administration fiscale et une économie de plus en plus atomisée, portée par des travailleurs qui cumulent parfois plusieurs statuts pour survivre.

Le gouvernement justifie cette réforme au nom de l’équité fiscale au sein de l’Union européenne. Mais de nombreux parlementaires – dont Hadrien Clouet (LFI), Charles de Courson (Liot) ou Christine Pires-Beaune (PS) – ont déjà fait savoir qu’ils s’y opposeraient. Pour eux, l’application uniforme de seuils de TVA ne prend pas en compte les réalités sociales et économiques françaises. À l’approche du débat, les regards sont braqués sur Bercy, où se jouera une part du sort de milliers de travailleurs. Reste à savoir si cette mobilisation citoyenne, portée par un tissu entrepreneurial précaire mais résilient, sera suffisante pour infléchir le cap gouvernemental. Le 6 mai sera un test. Un test de solidarité, mais aussi un test de reconnaissance pour ceux qui, bien qu’indépendants, refusent de rester isolés.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TRAVAIL ILLÉGAL DANS LES VIGNES : L’AUDE, TERRE D’EXPLOITATION SILENCIEUSE»

30/4/2025

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LA « MAFIA DES VIGNES » FACE À LA JUSTICE : UNE FILIÈRE D’EXPLOITATION AGRICOLE EN PLEINE LUMIÈRE

À Camplong et La Digne-d’Aval, ce ne sont pas les ceps de vigne qui posent problème, mais les mains qui les récoltent. Ce lundi 28 avril, le tribunal correctionnel de Narbonne s’est penché sur deux affaires mêlant travail dissimulé, faux papiers et transferts d’argent illégaux, mettant au jour une mécanique bien huilée d’exploitation de la misère humaine. En ligne de mire : trois ressortissants marocains, poursuivis pour avoir orchestré, selon le parquet, un véritable système de servitude moderne. Le ministère public n’hésite plus à parler de « mafia marocaine des vignes », une expression choc qui traduit l’ampleur et la gravité des faits.
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Ces dernières années, les affaires de travail illégal se sont multipliées dans l’Aude.

Le cœur du dossier repose sur une réalité sociale bien connue mais rarement poursuivie avec autant de vigueur. Dans un secteur viticole en mal de bras, la tentation est grande de recourir à une main-d’œuvre peu coûteuse et peu protégée. Ces dernières années, les affaires de travail illégal se sont multipliées dans l’Aude comme ailleurs. Mais à en croire les enquêteurs, ici, ce n’est plus une dérive ponctuelle : c’est une organisation. Fausse promesse d’un avenir meilleur, sociétés écran, cotisations sociales non versées, papiers d’identité falsifiés… Tout est bon pour faire venir des travailleurs dans des conditions indignes. "C’est une vraie criminalité fondée sur l’exploitation des plus vulnérables", a martelé le procureur Éric Camous, appelant à "mettre fin à l’indulgence". Et pour la MSA, partie civile, les conséquences sont claires : un préjudice financier majeur, mais surtout une trahison du modèle social français.

Face à des réquisitions lourdes — jusqu’à trois ans de prison et des confiscations de biens —, les avocats de la défense ont plaidé la modération, dénonçant une justice rendue "à titre d’exemple". L’un d’eux a même parlé d’une vision "surnaturelle" des faits. Si le jugement est attendu pour le 19 mai, l’affaire soulève une question plus vaste : celle du modèle agricole français et de son recours croissant à une main-d’œuvre étrangère, précarisée et parfois exploitée. Le système est-il complice par silence ? Le politique peut-il continuer à détourner les yeux ? Et surtout : à quel prix acceptons-nous de remplir nos caves à vin ?

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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NON, LES AUTO-ENTREPRENEURS NE COTISENT PAS POUR RIEN

27/4/2025

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AUTO-ENTREPRENEURS : NON, ILS NE SONT PAS PRIVÉS DE RETRAITE

C’est une idée qui circule encore trop souvent. Celle que les auto-entrepreneurs, ces travailleurs indépendants aux profils multiples, ne cotiseraient pas pour leur retraite. Une perception tenace, alimentée par une méconnaissance des règles sociales et un flou persistant autour du statut. Pourtant, la réalité est tout autre : oui, les auto-entrepreneurs participent bien au financement de leur protection sociale, y compris pour leurs vieux jours. Et dans certains cas, ils y consacrent même la majorité de leurs cotisations.
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Alors pourquoi cette confusion persiste-t-elle ?

Prenons un exemple concret. Un auto-entrepreneur affilié au régime général – comme c’est le cas pour nombre de professions libérales non réglementées – déclare un chiffre d’affaires mensuel de 1 000 euros. Sur cette base, il devra s’acquitter de 246 euros de cotisations sociales, soit un taux global de 24,6 %. Derrière ce chiffre, une répartition précise : près de 60,6 % de ce montant sont directement destinés à sa retraite. Cela inclut l’assurance vieillesse de base (117,09 €) et la retraite complémentaire (31,98 €), deux piliers qui garantissent, au fil des trimestres, la constitution de droits futurs. Le reste finance la maladie, l’invalidité, la maternité ou encore la CSG/CRDS, comme pour n’importe quel salarié ou travailleur indépendant.

Alors pourquoi cette confusion persiste-t-elle ? D’abord parce que les montants cotisés, souvent modestes, reflètent un revenu faible. Un chiffre d’affaires de 1 000 euros ne génère pas, mécaniquement, une retraite pleine. Ensuite, parce que les auto-entrepreneurs ne valident pas toujours quatre trimestres par an – un critère pourtant essentiel pour une retraite complète. Résultat : la perception d’un « trou noir » social alors qu’il s’agit surtout d’un déficit de communication et de compréhension. Il ne s’agit pas d’un vide juridique ou d’un oubli de l’État, mais d’un fonctionnement proportionnel aux revenus, logique mais parfois mal compris.

À l’heure où le statut d’auto-entrepreneur séduit de plus en plus de Français – étudiants, retraités actifs, salariés en reconversion – une meilleure information est indispensable. Oui, ce régime est souple. Oui, il implique une certaine précarité. Mais non, il ne condamne pas à une vieillesse sans ressources. Pour que chacun puisse anticiper et compléter sa couverture, des outils existent : rachats de trimestres, cotisations volontaires, épargne retraite. Encore faut-il que ces possibilités soient connues et accessibles. Dans une société où l’indépendance devient un choix professionnel de plus en plus courant, garantir la lisibilité du système est un enjeu de justice sociale.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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PETIT COMMERCANT, GRAND CŒUR : L’HISTOIRE D’UNE STATION QUI RASSEMBLE

26/4/2025

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À ROUFFIAC-D’AUDE, UNE STATION QUI FAIT LE PLEIN D’HUMAIN ET D’ÉNERGIE

Sur la départementale qui relie Carcassonne à Limoux, au cœur de la ruralité audoise, un lieu attire les regards autant qu’il rend service : la station TotalEnergies de Rouffiac-d’Aude. Bien plus qu’un simple point de ravitaillement, l’établissement est devenu une halte vivante, presque familière, où se croisent automobilistes pressés, habitués du café matinal et amateurs de proximité. À sa tête, Lilian, jeune entrepreneur passionné, incarne une nouvelle génération de commerçants ancrés dans leur territoire. Avec un sourire franc et une énergie discrète, il raconte ce qu’il nomme sobrement “un métier, une belle vie”.
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Ce que Lilian démontre, c’est que le service de proximité, peut devenir un pilier économique et social.

Carburants, gaz, huiles, accessoires, mais aussi pains frais, épicerie et espace barista : ici, tout semble pensé pour simplifier la vie. “Je veux que les gens se sentent accueillis, qu’ils trouvent ce dont ils ont besoin, mais aussi un peu plus”, confie Lilian au micro de C11.MEDIA. Plus, c’est cette chaleur humaine que l’on perçoit dès l’entrée, cet œil attentif qui reconnaît les visages, cet engagement discret qui fait toute la différence. Dans un monde où les grandes surfaces automatisées et les stations sans personnel grignotent le lien social, cette station devient un repère. Une sorte de place du village moderne, où l’on salue, échange, et parfois même, se confie.

Ce que Lilian démontre, c’est que le service de proximité, souvent relégué à un rôle secondaire, peut devenir un pilier économique et social. Dans un territoire rural comme le Lauragais, où les commerces ferment plus qu’ils n’ouvrent, cette initiative incarne une résistance silencieuse. Elle interroge aussi : quelle place veut-on accorder à ces petites structures qui maintiennent le lien et redonnent du sens au commerce ? Face à la standardisation des services, l’exemple de Rouffiac d’Aude rappelle que l’avenir du local repose souvent sur des épaules jeunes, passionnées et déterminées. Et qu’il est encore possible, en 2025, de faire rimer rentabilité avec humanité.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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MOBILISÉS POUR 85 000 € : LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS NE LÂCHENT RIEN

21/4/2025

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SEUIL DE TVA : LA COLÈRE DES INDÉPENDANTS NE RETOMBE PAS

Ils étaient près de 3 000 dans les rues, le 25 mars dernier, répartis sur une quinzaine de villes françaises. Auto-entrepreneurs, freelances, professions libérales : une même revendication les a réunis dans un front commun, rarement aussi soudé. Leur message est clair : l’abaissement du seuil de franchise de TVA à 25 000 € est une mesure inacceptable. Prise sans concertation, elle met en péril l'équilibre économique de centaines de milliers de petits entrepreneurs. Un mois plus tard, l’exécutif reste sourd, mais la contestation, elle, s’organise pour durer. Une nouvelle journée nationale de mobilisation est annoncée pour le 3 mai, cette fois dans plus de 30 villes.
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La réforme, incluse dans la loi de finances 2025, impose un nouveau plafond de chiffre d'affaires bien en-deçà du seuil précédent. Résultat : de nombreux indépendants, jusque-là exonérés de TVA, devront désormais la facturer à leurs clients. Cette contrainte n’est pas simplement technique ou administrative. Elle bouleverse des modèles économiques entiers. Selon la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), ce changement pourrait affecter directement plus de 350 000 professionnels. Une décision qui semble aller à contre-courant des orientations européennes : l’Italie, par exemple, vient de relever son propre seuil de TVA à 85 000 €, créant de facto une distorsion de concurrence au détriment des Français. Pour beaucoup, le choix du gouvernement est perçu comme une marche arrière, un signal inquiétant envoyé à l’économie de proximité.

Face à cette situation, la proposition portée par la FNAE apparaît comme une issue pragmatique : fixer un seuil unique de 85 000 € pour toutes les activités. Un cap clair, lisible, cohérent avec les pratiques européennes. Cette simplification serait une réponse aux besoins de stabilité et de prévisibilité exprimés par les indépendants. Mais derrière cette revendication, une question plus vaste émerge : la France valorise-t-elle vraiment ses entrepreneurs ? Alors que les gouvernements successifs vantent la flexibilité et l’agilité du travail indépendant, les actes peinent à suivre. Cette réforme, votée dans un contexte budgétaire tendu, illustre une vision comptable plus qu’économique du tissu entrepreneurial. En refusant d’écouter ceux qui en sont les piliers, l’État prend le risque d’asphyxier une partie de l’économie qui, loin des projecteurs, tient pourtant debout une multitude de territoires.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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DIX EMPLOIS EN DANGER, 450 000 EUROS DE DETTES ET UN PATRON EN FUITE

14/4/2025

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LE PATRON S’ÉVAPORE, LE GARAGE S’EFFONDRE : À CASTELNAUDARY, UN SCANDALE AUX PORTES OUVERTES

Le rideau est baissé, mais les questions restent grandes ouvertes. À Castelnaudary, dans l’Aude, la disparition soudaine de Gaël Tisserand, propriétaire du garage Peugeot local, laisse un goût amer. Depuis une semaine, l’établissement est en redressement judiciaire. Derrière la façade du seul garage estampillé au lion de la ville, ce sont des dettes colossales, des pratiques douteuses et dix salariés livrés à eux-mêmes. Le garage, qui devait incarner une dynamique nouvelle depuis sa reprise en 2022, s’est transformé en naufrage. Et son capitaine, lui, semble avoir quitté le navire sans rendre de comptes.
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Au moment de la reprise par Gaël Tisserand, le garage bénéficiait d’une solide réputation. Mais rapidement, les premiers signes d’instabilité sont apparus. Des fournisseurs impayés, des démarches administratives bloquées, des soupçons d’interdiction de gestion : l’édifice s’est fissuré en silence. L’homme, décrit comme charmeur et persuasif, a su donner le change. Pourtant, dès le printemps 2023, le malaise était palpable. Une employée découvre que le garage ne peut plus effectuer les changements de carte grise. En cause ? Le casier judiciaire de Tisserand, sur lequel la préfecture garde le silence, mais qui alimente de lourdes suspicions. Au fil des mois, la situation financière se dégrade : plus de 450 000 euros de dettes, des pièces Peugeot impossibles à commander, des clients floués, des salariés abandonnés.

Et ce n’est pas la première fois que le nom de Gaël Tisserand apparaît dans des affaires douteuses. Dans la région toulousaine, le groupe qu’il dirigeait revendait des véhicules d’occasion sans reverser les fonds aux anciens propriétaires. Résultat : certains acheteurs se retrouvent avec deux crédits pour une seule voiture, victimes de montages aussi flous qu’illégaux. À Castelnaudary, le couperet tombe grâce à l’action d’une ancienne salariée. Privée de son indemnité de départ à la retraite, elle saisit les prud’hommes, obtient gain de cause… et pousse un commissaire de justice à faire bloquer les comptes. Un acte salutaire, mais aux conséquences lourdes : la mise en redressement judiciaire de l’entreprise, et la probable cessation d’activité dans les jours à venir. Pour les salariés, l’attente d’une indemnisation reste suspendue à la décision du mandataire judiciaire.

Ce drame économique soulève une question de fond : comment un individu sous le coup d’une condamnation, possiblement frappé d’une interdiction de gérer, peut-il racheter une entreprise et plonger tout un écosystème local dans la tourmente ? L’affaire Tisserand met en lumière les failles du système de contrôle, les angles morts de la prévention des abus, mais aussi la fragilité des salariés face à l’opacité de certains dirigeants. Si le garage ferme ses portes, la leçon, elle, mérite d’être ouverte : il est urgent de mieux protéger les structures locales et ceux qui les font vivre, contre des prédateurs qui se présentent parfois en sauveurs.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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AUDE : UNE NOUVELLE ALLIANCE POUR SOULAGER LES MAIRIES RURALES

9/4/2025

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UNE ALLIANCE POUR DÉBLOQUER LA GESTION DES PETITES COMMUNES DE L’AUDE

C’est une réalité souvent méconnue : dans l’Aude, comme dans une large partie de la France, la majorité des communes fonctionne avec des équipes réduites, souvent moins de 35 agents. Une fragilité structurelle qui pèse lourd lorsqu’il s’agit de suivre les exigences administratives toujours plus complexes, notamment en matière de paye. Lundi 7 avril, à Carcassonne, un partenariat a été signé entre le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Aude et l’Urssaf Languedoc-Roussillon. Une réponse concrète à ce besoin criant de simplification et de soutien, qui vise à renforcer l’accompagnement des petites collectivités locales. Une convention qui, derrière son apparence technique, pourrait bien changer le quotidien de centaines de maires ruraux et de leurs agents.

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Cette convention incarne un modèle de coopération entre institutions.

Avec l’entrée en vigueur du prélèvement à la source et l’inflation des obligations déclaratives, les élus locaux doivent jongler entre rigueur comptable et manque de personnel qualifié. Le service « paye multi-collectivités » proposé par le centre de gestion de l’Aude s'impose dès lors comme une bouffée d’oxygène. Il offre aux petites communes une mutualisation des compétences et des outils numériques, rendant possible une gestion salariale précise et conforme. Grâce au partenariat noué avec l’Urssaf, les collectivités pourront désormais bénéficier d’un accompagnement renforcé, notamment sur la qualité des déclarations sociales. « Ce partenariat, c’est du gagnant-gagnant », affirme Serge Brunel, président du centre de gestion, qui espère ainsi offrir à ces collectivités davantage d’autonomie sans les isoler. Même optimisme du côté de François Hiebel, directeur régional de l’Urssaf, pour qui ce soutien s’inscrit dans une logique de proximité et d’efficacité : « Une rigueur est nécessaire pour assurer un véritable suivi des charges et des cotisations ».

Cette convention incarne un modèle de coopération entre institutions, à l’heure où les communes rurales sont souvent laissées à elles-mêmes pour naviguer dans un maquis administratif. Elle pose aussi une question plus large : jusqu’à quand les petites collectivités devront-elles compter sur des dispositifs de solidarité ponctuelle pour répondre à des obligations pourtant communes à toutes ? Si cette avancée locale peut servir d’exemple, elle révèle en creux le déséquilibre profond entre les moyens humains dont disposent les grandes villes et ceux des territoires ruraux. Et montre, une fois de plus, que la simplification administrative passe autant par des outils que par des alliances stratégiques.


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LES INDÉPENDANTS DANS LA RUE POUR DÉFENDRE LEUR STATUT

5/4/2025

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LES AUTO-ENTREPRENEURS EN COLÈRE DÉFIENT LA BAISSE DU SEUIL DE TVA

Ils sont traducteurs, graphistes, artisans, consultants, livreurs ou esthéticiennes. Et ce mardi, ils ont quitté leur poste, leur écran ou leur atelier pour battre le pavé. Dans plus de 15 grandes villes de France, les auto-entrepreneurs ont manifesté en masse contre la réforme du seuil de TVA, entrée en vigueur en début d’année. Une réforme technique en apparence, mais qui bouleverse leur quotidien. Derrière les pancartes brandies à Paris, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, un cri commun : « Laissez-nous travailler dignement ».
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Nelly est en désaccord et ne veut pas en rester là !
Le cœur du problème ? La baisse du seuil de chiffre d'affaires au-delà duquel un auto-entrepreneur doit facturer la TVA à ses clients. Ce seuil, auparavant fixé à 36 800 euros pour les prestations de service, a été ramené à 25 000 euros. Une mesure que Bercy justifie par un alignement avec les directives européennes. Mais pour les concernés, la pilule ne passe pas. Car cette nouvelle limite oblige des milliers d’indépendants à modifier leur facturation, à s’équiper d’outils comptables coûteux, et surtout à répercuter la TVA sur des clients parfois peu enclins à payer davantage.

Sur le terrain, les témoignages s’accumulent. Clara, graphiste à Nantes, explique avoir perdu deux contrats ce mois-ci : « Mes clients m’ont dit qu’ils préféraient travailler avec quelqu’un qui ne facture pas la TVA. Je ne peux pas les blâmer, mais je me sens punie alors que je respecte la loi. » Même son de cloche pour Julien, coach sportif à Montpellier : « J’ai passé le cap des 25 000 euros en avril. Je dois maintenant augmenter mes tarifs ou réduire mes heures. Les deux options sont perdantes. »

La mobilisation de ce mardi visait donc à obtenir un moratoire, voire un retrait pur et simple de la réforme. Un message adressé au ministère de l’Économie, accusé de fragiliser une catégorie de travailleurs déjà précaires. Car ce sont souvent les auto-entrepreneurs qui cumulent les statuts, jonglent avec les revenus variables et peinent à accéder aux droits sociaux classiques. En alourdissant leur gestion et en rognant leur compétitivité, cette mesure aggrave leur vulnérabilité.

Au-delà du débat fiscal, cette mobilisation soulève une question plus large : quel avenir la société française réserve-t-elle à ses travailleurs indépendants ? Entre promesses d’agilité et réalité réglementaire, le modèle de l’auto-entreprise, créé pour simplifier l’entrepreneuriat, semble s’éloigner de son objectif initial. Et si l’État ne revoit pas sa copie, il pourrait bien entamer la confiance d’un pan entier de l’économie.

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FACE À LA CRISE DU VIN, LE GROUPE ROUQUETTE MET UN COUP DE FREIN POUR MIEUX REPARTIR

4/4/2025

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CRISE VITICOLE : À CARCASSONNE, UN CONCESSIONNAIRE DE TRACTEURS TENTE DE SAUVER SON ACTIVITÉ

La décision est rare, mais révélatrice d’un malaise profond. À Carcassonne, le groupe Rouquette, concessionnaire de tracteurs, a été placé en procédure de sauvegarde fin décembre 2024. Une anticipation assumée de son dirigeant face à une crise viticole qui n’en finit plus d’asphyxier l’économie locale. Alors que les vignerons peinent à vendre leur production et freinent leurs investissements, les effets d’entraînement se font sentir chez les sous-traitants. Cette entreprise de l’Aude, jeune mais dynamique, en paie aujourd’hui le prix, tout en tentant de se réinventer pour survivre.
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Plutôt que d’attendre l’impasse, le dirigeant a choisi d’ouvrir un nouveau front : la diversification.

Depuis sa création il y a quatre ans, le groupe Rouquette s’est principalement appuyé sur le tissu viticole de l’Aude, client historique et majeur. Mais ce lien, hier gage de stabilité, est devenu source de fragilité. Entre la baisse de la consommation de vin, les effets du changement climatique sur les récoltes et les taxes américaines imposées sur les produits européens – dont une de 20 % annoncée début avril 2025 – le secteur est sous pression. "Je n’apprends rien à personne si je dis que le monde agricole audois souffre à plusieurs titres", souligne Cédric Rouquette, président de l’entreprise. Devant la chute des ventes, il a préféré anticiper : "Nous n’étions pas en cessation de paiements, mais les signaux étaient au rouge." Une lucidité rare dans un secteur souvent réticent à reconnaître ses difficultés.

Plutôt que d’attendre l’impasse, le dirigeant a choisi d’ouvrir un nouveau front : la diversification. Depuis début 2025, le groupe se lance dans la fabrication de matériels de chantier, notamment des tractopelles. Trois techniciens ont été embauchés, les contrats renégociés, les coûts maîtrisés. L’objectif : réduire la dépendance au secteur viticole, tout en conservant son ancrage local. Si l’accueil en interne a été positif, la réussite à long terme dépendra aussi de la capacité des coopératives et des caves à rebondir. Dans un département où la vigne est à la fois pilier économique et identité culturelle, la fragilité d’un concessionnaire agricole en dit long sur l’onde de choc provoquée par la crise viticole. L’avenir ? Il s’écrira probablement à plusieurs vitesses, entre résilience, innovation et redéfinition des modèles. Mais une chose est sûre : à Carcassonne, la viticulture ne fait plus office de valeur refuge.

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RÉFORME DE LA TVA : LES AUTO-ENTREPRENEURS REDOUTENT UNE CATASTROPHE ÉCONOMIQUE

2/4/2025

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"ON NOUS PREND À LA GORGE" : LES INDÉPENDANTS FACE À UNE RÉFORME QUI MENACE LEUR SURVIE

Une réforme de trop ? Le nouveau plafond de franchise de TVA, fixé à 25 000 euros annuels, inquiète les auto-entrepreneurs. Annoncé dans la loi de finances 2025, ce changement risque d'alourdir la charge fiscale de milliers de travailleurs indépendants. Devant la fronde montante, Bercy a suspendu la mesure jusqu'au 1er juin. Mais la colère ne retombe pas.
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À Montpellier, Clément n'est pas d'accord avec la baiise du seuil de TVA à 25000 €

Ils étaient une centaine, ce mardi 25 mars, réunis Place de la République à Lille. Mais aussi à Bordeaux, Toulouse, Montpellier ou Marseille. Plus de 15 grandes villes de France. pour faire face à cette reforme jugée injuste.

"Nous ne sommes pas nombreux, mais pour un auto-entrepreneur, c'est très difficile de se libérer", explique Christophe Bartholeyns, co-président de l'Association des urbanistes des Hauts-de-France. Artisans, commerçants, professions libérales : tous dénoncent une mesure qui pèsera lourd sur leur activité. Jusqu'ici, le régime de franchise de TVA permettait aux micro-entreprises de ne pas facturer cette taxe à leurs clients, simplifiant leur gestion et renforçant leur compétitivité. Mais dès le 1er mars, le seuil d'exonération passera à 25 000 euros pour tous, un niveau jugé bien trop bas par les professionnels concernés.

L'objectif affiché du gouvernement est clair : harmoniser les règles fiscales avec celles de l'Union européenne et éviter les distorsions de concurrence. Mais la réalité pour les petits entrepreneurs est toute autre. Pour nombre d'entre eux, cette mesure signifie une hausse automatique des tarifs pour compenser la TVA, au risque de perdre leur clientèle. "On nous demande de choisir entre survivre ou rester compétitifs. Beaucoup d'entre nous n'ont pas les marges pour absorber une telle hausse", s'indigne un brocanteur présent à la manifestation.

Face à la levée de boucliers, la ministre déléguée chargée du Commerce et de l'Artisanat, Véronique Louwagie, a organisé une concertation express en février. Si la suspension de la mesure jusqu'au 1er juin a été annoncée, le doute demeure. Le gouvernement pourra-t-il adapter sa réforme sans en altérer l'esprit ? Entre exigences européennes et réalités économiques, la marge de manœuvre semble mince. Pour les auto-entrepreneurs, la bataille ne fait que commencer.

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SEUIL DE TVA À 25 000 EUROS : UNE MENACE POUR LES PETITS INDÉPENDANTS ?

31/3/2025

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RÉFORME DE LA TVA DES AUTO-ENTREPRENEURS : ENTRE INCERTITUDES ET INQUIÉTUDES, L’AVENIR EN SUSPENS

La fronde des auto-entrepreneurs suffira-t-elle à infléchir la position du gouvernement ? Alors que près de 3 000 travailleurs indépendants se sont mobilisés le 25 mars dans toute la France pour contester le seuil de TVA fixé à 25 000 euros, l’exécutif reste silencieux. Un statu quo qui inquiète ceux qui, comme Gwenaelle Marmet, auto-entrepreneure à Fumay, attendent le 1er juin avec appréhension.
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Autre témoignage, Marion engagé dans la manifestation de Montpellier le 25 mars dernier.

Depuis plusieurs mois, la grogne monte parmi les auto-entrepreneurs. La mesure, qui abaisserait le seuil de TVA de 36 800 à 25 000 euros, pourrait bouleverser leur équilibre financier. « Avec une TVA à facturer dès 25 000 euros, nous risquons de perdre en compétitivité face aux grandes entreprises », redoute Gwenaelle Marmet. Le 25 mars, dans quinze villes, des cortèges se sont formés, mais sans grand écho. Selon certains manifestants, le choix des préfectures comme lieux de rassemblement a pénalisé la visibilité du mouvement. « Les gens ne comprennent pas l’enjeu, et pourtant, cette réforme touche tout le monde, pas seulement les indépendants », résume la commerçante.

En coulisses, la pression s’accroît. Des représentants des auto-entrepreneurs ont été reçus par la commission des finances du Sénat, mais sans avancée concrète. Le gouvernement, de son côté, temporise. Officiellement, la réforme vise à lutter contre le travail dissimulé et harmoniser la fiscalité des indépendants. Mais pour beaucoup, elle révèle une volonté de renflouer les caisses publiques sur le dos des plus fragiles. Alors que les auto-entrepreneurs scrutent l’horizon, une question demeure : l’État reculera-t-il face à la mobilisation ou assumera-t-il une réforme contestée, au risque de fragiliser un modèle déjà précaire ?

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QUE FONT NOS 3 DÉPUTÉS DE L’AUDE FACE À L’INQUIÉTUDE DES AUTO-ENTREPRENEURS ?

30/3/2025

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LES AUTO-ENTREPRENEURS RÉCLAMENT DES ACTES : LEURS DÉPUTÉS RESTENT SILENCIEUX

Depuis plusieurs semaines, un vent de colère souffle parmi les auto-entrepreneurs de l’Aude. En cause, une réforme qui fragilise leur statut et un silence politique qui les laisse dans l’incertitude. Pourtant, face à l’abaissement du seuil d’exonération de TVA à 25 000 euros et à l’augmentation des cotisations URSSAF, les indépendants n’ont cessé d’interpeller leurs élus. Mais que font les députés Christophe Barthès, Frédéric Falcon et Julien Rancoule ?
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Les travailleurs indépendants, pierre angulaire du tissu économique local, dénoncent l’absence de position claire de ces représentants. Plusieurs courriers, relances et appels ont été adressés aux députés audois, mais leurs réponses se font attendre. Alors que dans d’autres régions, des élus montent au créneau pour exiger le retrait de ces mesures, l’Aude semble être en retrait. Cette inaction alimente le doute : est-ce un manque d’intérêt ? Une incompréhension des enjeux économiques locaux ? Ou une volonté de ne pas se mouiller sur un dossier brûlant ?

Toutefois, un parlementaire a tenu à réagir. Julien Rancoule, député de la 3e circonscription de l’Aude, s’est exprimé pour dénoncer ces nouvelles contraintes pesant sur les auto-entrepreneurs. Dans une réponse écrite aux préoccupations des indépendants, il assure partager leur colère et affirme que son parti, le Rassemblement National, s’est opposé à ces mesures en votant contre en commission mixte paritaire. Il défend une approche radicalement différente, prônant la suppression de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), la baisse des impôts de production et une simplification administrative pour alléger le fardeau des indépendants.

Cette prise de position tranche avec le silence des autres députés de l’Aude. Si la contestation des auto-entrepreneurs s’intensifie, combien de temps ces élus pourront-ils rester muets ? Face à l’urgence économique et sociale, une réponse concrète est attendue. Plus qu’une posture, c’est une action réelle que demandent ces milliers de travailleurs indépendants, dont l’avenir semble suspendu aux décisions de ceux censés les représenter.


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25 000 EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES ET APRÈS ? LES AUTO-ENTREPRENEURS REDOUTENT LE PIRE

28/3/2025

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RÉFORME DE LA TVA : "SI LA MESURE PASSE, BEAUCOUP FERMERONT", S’INQUIÈTENT CES AUTO-ENTREPRENEURS

Un soulagement temporaire, mais une menace bien réelle. Alors que le ministre de l’Économie a suspendu jusqu’au 1er juin la mesure visant à abaisser le seuil d’exonération de la TVA pour les auto-entrepreneurs à 25 000 euros, l’inquiétude demeure. Partout en France, ces travailleurs indépendants redoutent une asphyxie économique. Pour beaucoup, cette réforme pourrait signer la fin de leur activité.
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Sarah est en colère et dit "NON" à cette mesure qu'elle juge injuste.

Actuellement, les auto-entrepreneurs bénéficient d’une franchise de TVA jusqu'à 36 800 euros de chiffre d'affaires annuel (39 100 euros pour certaines prestations de services). L’idée de ramener ce seuil à 25 000 euros suscite une levée de boucliers. "Si je dois facturer la TVA à mes clients, ils iront voir ailleurs", alerte Julien, graphiste à Montpellier. "Aujourd’hui, je vis correctement de mon activité, mais avec une telle réforme, mes tarifs ne seront plus compétitifs face aux structures plus grandes et déjà assujetties à la TVA."

Cette réforme vise officiellement à réduire les distorsions de concurrence avec les entreprises classiques et à accroître les recettes fiscales. Mais pour de nombreux auto-entrepreneurs, elle risque surtout de les fragiliser. "La marge des petits indépendants est extrêmement réduite. Leur imposer la TVA revient à les condamner ", analyse un expert comptable. En outre, un tel seuil obligerait de nombreux auto-entrepreneurs à geler leur activité en fin d'année pour éviter de le dépasser, un frein au dynamisme économique.

Face à la contestation grandissante, Bercy temporise. "Nous voulons éviter une rupture brutale", assure une source ministérielle. Mais les auto-entrepreneurs ne comptent pas relâcher la pression. Pétitions, manifestations, prises de parole : ils s'organisent pour faire entendre leur voix. Pour eux, la question n’est pas seulement économique, elle touche à leur survie professionnelle.

Si la mesure est appliquée en l’état, combien devront fermer boutique ?

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CARCASSONNE : L'AFTERWORK PROTÉINE, NOUVEAU TEMPLE DU BUSINESS ?

28/3/2025

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AFFAIRES ET RÉSEAUX : L'AFTERWORK DU CLUB PROTÉINE FAIT LE PLEIN À CARCASSONNE

Hier soir, l'effervescence était palpable à l'hôtel-restaurant le TRIBE à Carcassonne. Le club d'affaires PROTÉINE organisait une nouvelle soirée d'exception, un "afterwork" qui a rapidement affiché complet. Dans un cadre prestigieux offrant une vue imprenable sur la Cité médiévale, dirigeants d'entreprise et acteurs économiques se sont retrouvés pour une rencontre placée sous le signe du partage et du réseautage.
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PROTÉINE propose une alternative dynamique aux traditionnels RDV d'affaires

"C'est The Place To Be pour les affaires", affirme avec enthousiasme Stéphane Pérard, organisateur et responsable du club sur le territoire. L'initiative, qui ne cesse de prendre de l'ampleur, attire chaque mois de nouveaux participants en quête d'opportunités et de synergies locales. Hier encore, l'événement a rassemblé de nombreux professionnels venus d'horizons variés : entrepreneurs, consultants, cadres dirigeants et jeunes start-upers, tous animés par la volonté de tisser des liens stratégiques.

Si ces rencontres professionnelles connaissent un tel succès, c'est avant tout grâce à une alchimie bien rodée entre ambiance décontractée et opportunités concrètes de développement. En misant sur l'informel, PROTÉINE propose une alternative dynamique aux traditionnels rendez-vous d'affaires, souvent jugés rigides et peu propices aux échanges authentiques. Ici, pas de longs discours ou de présentations institutionnelles, mais des rencontres spontanées autour d'un cocktail, où les cartes de visite s'échangent presque naturellement.

L'engouement pour ces soirées traduit une évolution des codes du networking. Dans un contexte où les entrepreneurs doivent sans cesse innover et s'adapter, ces événements répondent à une attente forte : créer du lien, s'inspirer des parcours des autres et découvrir de nouvelles opportunités d'affaires. La question se pose alors : ce modèle de networking pourrait-il à terme remplacer les structures plus classiques ? Une chose est sûre, le succès du club PROTÉINE prouve que la convivialité est aujourd'hui un levier puissant pour dynamiser les relations professionnelles.

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AGRICULTURE EN PÉRIL : LA CAVALE MULTIPLIE LES STRATÉGIES POUR ÉVITER LE NAUFRAGE

28/3/2025

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UNE ANNÉE SOUS HAUTE TENSION POUR LA CAVALE : ENTRE DÉFIS CLIMATIQUES ET STRATÉGIES DE SURVIE

La coopérative agricole de Limoux, la Cavale, traverse une période critique. Entre sécheresse, grêle et gel, les aléas climatiques n'ont laissé que peu de répit à ses adhérents. Une année noire qui pèse lourdement sur l'économie locale et interroge sur la résilience du modèle agricole. Face à cette situation, la coopérative se mobilise : optimisation des ressources, accompagnement renforcé des adhérents et développement de nouveaux partenariats. Mais suffira-t-elle à enrayer la spirale négative ?
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Face à la situation, la coopérative prouve qu'elle est loin d'avoir dit son dernier mot.

Francis Pagès, président de la Cavale, et Christophe Bonnemort, son directeur, ne cachent pas leurs inquiétudes. "Nous n'avons pas atteint l'équilibre en 2023-2024, et la situation ne s'annonce pas meilleure pour 2024-2025", précise Bonnemort. Avec une production agricole en baisse et des coûts en hausse, notamment sur l'énergie et la dépollution, la coopérative est contrainte de revoir ses stratégies. Le ralentissement des investissements et la production de son propre gaz sont autant de leviers activés pour limiter les dégâts. "Nous ne sommes pas au bord du précipice, mais il est urgent d'agir", tempère Pagès.

Dans cette optique, la Cavale mise sur la diversification des cultures et le développement des circuits courts. Un enjeu crucial pour les agriculteurs, alors que les revenus issus des productions traditionnelles sont fragilisés. "Il est essentiel d'accompagner nos adhérents, qu'ils soient céréaliers, éleveurs ou maraîchers", insiste Bonnemort. Le programme de contrats d'agriculture durables, soutenu par la Région, s'inscrit dans cette dynamique. Outre un accompagnement technique, il offre des incitations financières pour favoriser une transition plus respectueuse de l'environnement.

Autre axe stratégique : la mutualisation des forces avec les autres acteurs du territoire. La Cavale tend la main à Anne de Joyeuse et Sieur d'Arques, deux autres coopératives viticoles locales, pour imaginer des synergies économiques et techniques. "Nous pourrions développer un accompagnement commun des vignerons, optimiser les rendements ou mutualiser certains postes-clés", évoque Bonnemort. Une première collaboration réussie sur le Salon de l'Agriculture, où un spritz 100 % audois a séduit les visiteurs, montre que cette voie mérite d'être explorée.

Alors que la Cavale fait face à des vents contraires, sa capacité à s'adapter et à innover sera déterminante. Si les obstacles sont nombreux, la coopérative prouve qu'elle est loin d'avoir dit son dernier mot.


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RÉFORME DE LA TVA : LES AUTO-ENTREPRENEURS SE RÉVOLTENT

27/3/2025

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"ON N'EST PAS DES VACHES À LAIT" : LES AUTO-ENTREPRENEURS VENT DEBOUT CONTRE LA RÉFORME DE LA TVA

Ils sont photographes, maroquiniers, tatoueurs ou encore maçons, et aujourd’hui, ils se sentent menacés. En Occitanie, à Toulouse comme à Montpellier, plusieurs centaine d’auto-entrepreneurs ont manifesté ce mardi 25 mars pour exprimer leur colère contre la nouvelle réforme de la TVA qui abaisse le seuil d’imposition à 25 000 euros de chiffre d'affaires, contre 91 000 euros auparavant. Une décision brutale pour ces travailleurs indépendants qui redoutent une flambée de leurs prix ou une chute dramatique de leurs revenus.
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Typhaine, autoentrepreneur au micro de C11.MEDIA apporte son témoignage.

Rassemblés sous un ciel gris, sur les allées Jean-Jaurès, ils ont scandé leur mécontentement : « C’est injuste, ça va faire fermer plein d’activités ! » tempête Jean-Marc, charpentier dans le Tarn-et-Garonne.

La réforme, qui entrera en vigueur le 1er juin 2025, risque de fragiliser des milliers de petites entreprises. « C’est comme si on doublait mes charges. Je ne peux pas répercuter la TVA sur mes prix sans perdre mes clients », explique Edith, tatoueuse à Frouzins. Pour Solène, couturière à Toulouse, l’avenir s’assombrit. « On veut nous pousser à limiter notre activité, on veut tuer les artisans et le savoir-faire », s’alarme-t-elle.

Dans plusieurs villes de France, la même grogne monte. Vincent, maroquinier à Lagrasse, n’en revient pas : « J’ai mis 15 ans à stabiliser mon activité et du jour au lendemain, je dois soit augmenter mes tarifs de 20 %, soit me privér de 400 euros par mois. C’est insoutenable ! »

Avec leurs gilets orange, les manifestants espèrent faire plier le gouvernement et obtenir un ajustement du seuil de TVA. Mais le dialogue avec Bercy semble pour l’instant au point mort.

La question reste ouverte : cette réforme va-t-elle vraiment remplir les caisses de l’État, ou va-t-elle étouffer un pan entier de l’économie locale ?

La balle est désormais dans le camp du gouvernement.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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AUTOENTREPRENEURS EN COLÈRE : LA TVA DE TROP ?

26/3/2025

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LES AUTOENTREPRENEURS MONTENT AU CRÉNEAU CONTRE LA NOUVELLE TVA

Un vent de fronde souffle sur les autoentrepreneurs français. Ce mardi 25 mars, à 13 h 30, ils étaient mobilisés dans 15 grandes villes de l’Hexagone, de Toulouse à Montpellier en passant par Bordeaux et Lyon, pour dénoncer l’abaissement du plafond d’exonération de TVA à 25 000 euros. Une réforme qui, selon eux, met en péril leur modèle économique et leur capacité à survivre dans un environnement déjà difficile. "On n’a pas les reins assez solides pour payer la TVA", résume Thierry Tsagalos, co-organisateur de la manifestation montpelliéraine.
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Un casse-tête pour ceux dont les revenus sont déjà précaires.

Le dispositif de franchise de TVA permettait jusqu’ici aux petites structures de ne pas facturer la taxe tant qu’elles ne dépassaient pas 85 000 euros de chiffre d’affaires pour le commerce de biens et 37 500 euros pour les prestations de services. Avec l’abaissement à 25 000 euros, des milliers d’indépendants vont devoir intégrer cette charge supplémentaire dans leurs tarifs ou réduire leurs marges. Un casse-tête pour ceux dont les revenus sont déjà précaires. "Je gagne entre 1 400 et 1 500 euros par mois. Si je dois payer la TVA, je suis obligé d’augmenter mes prix, mais si je le fais, mes clients risquent de partir ailleurs", explique Pascale de l’Hérault, qui déclare un chiffre d’affaires annuel de 30 000 euros.

Les manifestants, souvent éloignés des syndicats traditionnels, sont venus exprimer leur détresse face à une réforme perçue comme un "coup de massue". "Encore une fois, on pénalise ceux qui travaillent et essaient de s’en sortir", s’indigne Thierry Tsagalos. Au-delà du simple impact financier, le risque est d’encourager le travail au noir, un phénomène que les autoentrepreneurs voient comme une conséquence inévitable de la mesure. "Si on nous force à payer la TVA, beaucoup vont préférer ne pas déclarer du tout", prévient un graphiste présent à la manifestation toulousaine.

Dans ce contexte, le gouvernement tente de désamorcer la crise en annonçant une suspension temporaire de la réforme jusqu’au 1er juin, le temps d’étudier des "réponses adaptées aux préoccupations des indépendants". Une annonce qui n’a pas calmé la colère des manifestants. "C’est reculer pour mieux sauter. On veut une annulation pure et simple, pas un simple report", martèle un porte-parole de la Fédération nationale des autoentrepreneurs et microentrepreneurs (FNAE).

Si la mobilisation de ce mardi reste relativement contenue, ses organisateurs préviennent : ce n’est qu’un début. "On ne compte pas s’arrêter là", assure Thierry Tsagalos. Une pétition circule déjà pour demander l’abandon de la réforme, et d’autres actions pourraient suivre si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. En attendant, les autoentrepreneurs restent suspendus aux négociations à venir, avec une crainte en tête : voir leur statut perdre l’un de ses derniers avantages fiscaux et précipiter nombre d’entre eux dans une précarité encore plus grande.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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INVESTISSEMENTS INUTILES, IMPÔTS MAINTENUS : LIMOUX À LA DÉRIVE FINANCIÈRE

23/3/2025

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LIMOUX : UN BUDGET 2025 PHARAONIQUE QUI MENACE L’ÉQUILIBRE FINANCIER

À Limoux, la majorité municipale continue de voir grand. Trop grand ? Ce mercredi 19 mars, le conseil municipal a adopté un budget 2025 faramineux, porté à 5 millions d’euros d’investissements. Un choix assumé par le maire Pierre Durand, mais qui soulève de vives inquiétudes. Derrière l’ambition affichée, c’est un véritable gouffre financier qui menace la ville.
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L’opposition ne décolère pas. Pour les élus de Limoux Renouveau ce budget est un caprice électoraliste.

Depuis cinq ans, la municipalité vante une gestion financière maîtrisée, avec un excédent net de 3 millions d’euros et une dette réduite à 875 000 €. Mais ces chiffres masquent une réalité plus inquiétante : aucun projet concret ne vient véritablement stimuler l’économie locale. Alors que la commune peine à attirer de nouvelles entreprises et à renforcer son dynamisme commercial, les dépenses engagées apparaissent de plus en plus déconnectées des besoins réels des habitants. « Nous devons apporter visibilité et stabilité aux acteurs économiques », plaide Pierre Durand. Mais où sont les résultats ?

L’opposition, elle, ne décolère pas. Pour les élus de Limoux Renouveau et du Rassemblement National, ce budget est un caprice électoraliste, dénué de prudence. « Nous sommes face à un budget fantaisiste qui ne prend pas en compte la réalité économique et sociale de notre commune », s’indigne Pierre Bac, chef de file de Limoux Renouveau. Dans un contexte international tendu, marqué par l’inflation et la crise économique, ces dépenses jugées excessives inquiètent. « Tous ces choix vont à l’encontre de la prudence budgétaire recommandée », insiste l’opposition.

Autre point de discorde majeur : la fiscalité. Alors que les Limouxins peinent à boucler leurs fins de mois, la majorité refuse d’envisager une baisse des impôts locaux. « Les taux sont inchangés depuis cinq ans », se défend le maire. Mais pour l’opposition, cela ne suffit pas. « La pression fiscale reste écrasante, et les habitants ne voient aucune amélioration concrète de leur quotidien », dénonce Maxime Bot, du Rassemblement National. Selon lui, l’excédent dégagé devrait permettre d’alléger la charge fiscale, plutôt que de financer des projets coûteux et inefficaces.

Alors que les municipales approchent, ce budget 2025 s’impose comme un véritable test pour Pierre Durand. À force d’investir sans vision claire, la municipalité risque de plomber durablement les finances de la ville. L’opposition, elle, se positionne en alternative crédible, prônant une gestion plus rationnelle et une politique de développement économique plus efficace. Reste à savoir si les électeurs suivront cette alerte ou s’ils donneront une nouvelle fois leur confiance à une équipe municipale qui, pour l’instant, semble jouer avec le feu.

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PETITS ENTREPRENEURS : LE COUP DE MASSUE FISCAL DU SEUIL DE TVA

23/3/2025

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SEUIL DE TVA À 25 000 € : UNE MENACE POUR LES PETITS ENTREPRENEURS ?

L'adoption de la loi de finances 2025 et l'abaissement du seuil de franchise en base de TVA à 25 000 € suscitent un vif tollé. Cette mesure, applicable dès le 1er mars, concerne près de 350 000 entrepreneurs, dont 250 000 auto-entrepreneurs, et risque d'avoir des répercussions majeures sur leurs activités. Entre hausse des prix, risque accru de fraude et impact sur le pouvoir d'achat, les critiques se multiplient. La Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE) monte au créneau et dénonce une réforme injuste, réalisée sans véritable étude d'impact.

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Pour beaucoup d'auto-entrepreneurs, la TVA représente un véritable casse-tête.

Présentée comme une harmonisation européenne et un moyen de lutter contre la concurrence déloyale, cette mesure semble surtout motivée par la volonté de renflouer les caisses de l'État, avec une collecte estimée à 450 millions d'euros. Mais à quel prix ? Pour beaucoup d'auto-entrepreneurs, la TVA représente un véritable casse-tête. Contraints de répercuter cette taxe sur leurs tarifs, ils risquent de perdre des clients et de voir leur chiffre d'affaires chuter. À l'inverse, absorber la TVA reviendrait à rogner sur leurs marges, les mettant dans une situation financière précaire. D'autant que l'impact s'étend au pouvoir d'achat des consommateurs, qui devront payer plus cher pour les services et prestations concernés.

Autre effet pervers, la tentation de contourner le système en sous-déclarant ses revenus ou en créant des structures parallèles pour rester sous le seuil. Une fraude qui pourrait, in fine, coûter plus cher à l'État que la manne attendue. Selon un sondage mené par la FNAE, 25 % des micro-entrepreneurs envisagent purement et simplement de cesser leur activité. Un coup dur pour le tissu économique et pour l'assurance-chômage, qui verrait affluer de nouveaux demandeurs d'emploi.

Face à cette levée de boucliers, la mobilisation s'intensifie. Plusieurs propositions de loi ont été déposées pour revenir sur cette mesure, et une pétition de la FNAE a dépassé les 100 000 signatures, forçant ainsi les politiques à s'en emparer. De son côté, la FNAE ne compte pas en rester là et appelle à une concertation réelle pour aboutir à une solution équitable. Un combat décisif pour l'avenir des petits entrepreneurs.

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UNE BOUTIQUE PAS COMME LES AUTRES : JESSICA RÉINVENTE LE COMMERCE DE PROXIMITÉ

21/3/2025

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LES TRÉSORS DE LOLLY : UNE BOUTIQUE PAS COMME LES AUTRES AU COEUR DE CARCASSONNE

Au 27, rue Barbès, en plein centre de Carcassonne, une petite boutique attire les regards et suscite la curiosité des passants. Son nom ? Les Trésors de Lolly. Derriere cette enseigne au charme indéniable, Jessica, une jeune commerçante passionnée, qui a fait le pari audacieux de créer un lieu hybride, entre caverne d’Ali Baba et salon de thé intimiste. Un espace où l’on peut dégoter un bijou original, un souvenir local ou un textile tendance, avant de s’accorder une pause gourmande autour d’une pâtisserie maison.
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La véritable surprise se cache au fond de la boutique : un petit coin détente...

Dans sa boutique, tout est pensé pour donner envie de flâner. De petites étagères en bois exposent des accessoires minutieusement sélectionnés, tandis que les murs pastel insufflent une ambiance douce et chaleureuse. L’offre est vaste et accessible : bijoux fantaisie, objets déco, cadeaux insolites... "J’ai voulu créer un espace où tout le monde peut trouver son bonheur sans se ruiner", explique Jessica, qui veille à proposer des articles à prix doux. Mais la véritable surprise se cache au fond de la boutique : un petit coin détente où les clients peuvent siroter un thé parfumé ou savourer une part de tarte maison. "C’est une manière de prolonger l’expérience shopping", confie-t-elle, en soulignant l’importance du lien social dans le commerce de proximité.

Jessica le sait, maintenir une boutique indépendante en centre-ville est un défi quotidien. Entre la concurrence des grandes enseignes et l’essor du commerce en ligne, il faut redoubler d’ingéniosité pour attirer et fidéliser une clientèle. "Les petits commerces ont encore un rôle à jouer, mais il faut innover, surprendre et surtout créer une véritable relation humaine", analyse-t-elle.

Avec Les Trésors de Lolly, elle propose plus qu’une simple boutique : un lieu de vie, où l’on prend plaisir à venir et revenir. Une approche qui semble porter ses fruits, à en juger par l’enthousiasme de ses clients, ravis de trouver en ce petit commerce une alternative chaleureuse à la froideur des achats en ligne.

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AUTO-ENTREPRENEURS EN DANGER : LE NOUVEAU SEUIL DE TVA LES ETRANGLE

19/3/2025

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URGENCE : LES AUTO-ENTREPRENEURS MENACÉS PAR L'ABAISSEMENT DU SEUIL DE TVA

Un vent de panique souffle sur les travailleurs indépendants. L'abaissement du seuil de franchise en base de TVA à 25 000 euros, inscrit dans la loi de finances pour 2025, plonge des centaines de milliers d'auto-entrepreneurs dans l'incertitude. Factures en hausse, perte de clients, explosion du travail dissimulé… Cette mesure suscite une levée de boucliers au sein d'une catégorie professionnelle déjà fragilisée.
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Désormais, ce seuil est drastiquement rabaissé à 25 000 euros.

Jusqu'ici, le statut d'auto-entrepreneur permettait d'opérer sans TVA en deçà de 36 800 euros de chiffre d'affaires annuel pour les prestations de service et 91 900 euros pour l'achat-revente. Désormais, ce seuil est drastiquement rabaissé à 25 000 euros, contraignant de nombreux professionnels à intégrer une TVA de 20 % à leurs tarifs. Une réalité qui impactera directement leur clientèle : un devis de 1 000 euros passera à 1 200 euros, une prestation à 50 euros grimpera à 60 euros. De quoi décourager de nombreux consommateurs, notamment les particuliers qui ne peuvent pas récupérer la TVA.

Cette flambée des prix ne sera pas sans conséquences. Selon les estimations, près d'un quart des auto-entrepreneurs envisagent de cesser leur activité, tandis que 26 % préfèreront auto-limiter leur chiffre d'affaires pour éviter de franchir le seuil fatidique. Pire encore, le risque de développement du travail dissimulé inquiète. Facturations "hors TVA", multiplication des micro-entreprises pour contourner la règle… Autant de stratagèmes qui, loin d'assainir le système fiscal, pourraient accroître la fraude et affaiblir les recettes publiques.

L'autre effet collatéral de cette réforme, c'est la complexification du statut. Historiquement conçu pour sa simplicité administrative, le régime d'auto-entrepreneur impose désormais une gestion de TVA contraignante : déclarations régulières, suivi des seuils, adoption de logiciels conformes. Une charge supplémentaire que nombre d'indépendants ne sont ni formés ni équipés pour assumer. Conséquence directe : des heures de travail administratif en plus, au détriment du développement de leur activité.

Ce bouleversement brutal n'a pas été anticipé par le gouvernement. Aucune étude d'impact n'a été menée avant son adoption, laissant les professionnels désemparés. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 350 000 auto-entrepreneurs directement affectés, 9,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires concernés, des milliers de parcours entrepreneuriaux compromis. Plus largement, cette réforme remet en cause un dispositif qui, depuis 15 ans, a permis à des milliers de Français de se lancer et de sortir du chômage.

Face à cette vague d'inquiétude, la mobilisation s'intensifie. De nombreux entrepreneurs interpellent leurs députés et exigent le retrait pur et simple de cette mesure. Car au-delà des chiffres, c'est tout un modèle économique qui est mis en péril. Peut-on vraiment prétendre soutenir l'initiative individuelle en imposant des contraintes qui fragilisent les plus modestes ? Une question à laquelle les parlementaires devront répondre dans les semaines à venir.

Plus d’infos sur www.fnae.fr

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