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GRAND NARBONNE : ESPACE LIBERTÉ, SYMBOLE D’UNE TRANSITION AMBITIEUSE

3/11/2025

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NARBONNE : L’ESPACE DE LIBERTÉ ENTRE DANS UNE NOUVELLE ÈRE — 22 MILLIONS D’EUROS POUR UN SITE DE LOISIRS AMBITIEUX

À Narbonne, ce lundi 3 novembre 2025 marque un tournant attendu depuis des mois. Espace Liberté, symbole du loisir et de la convivialité dans le Grand Narbonne, s’apprête à vivre la plus vaste transformation de son histoire. Près de quarante ans après son inauguration, ce lieu emblématique conjugue modernisation, sobriété énergétique et ambition touristique. Derrière les chiffres, un pari clair : faire de Narbonne la capitale régionale du loisir et du bien-vivre.
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Le site, ouvert en 1989, était devenu énergivore. Il se veut désormais exemplaire.

Lancé par la communauté d’agglomération du Grand Narbonne et par Louis Privat, fondateur des célèbres Grands Buffets, ce chantier colossal représente un investissement global de 22 millions d’euros. Les premiers coups de pelle se concentrent sur le bassin extérieur du complexe aquatique : un bassin de 50 mètres fermé jusqu’à juin 2026. Objectif : rénover entièrement le revêtement, réduire la profondeur pour limiter le volume d’eau et installer une nouvelle couverture thermique. Une double opération qui permettra, selon les techniciens, une baisse significative de la consommation énergétique et un usage toute l’année. Dans un contexte de transition écologique et de hausse des coûts de l’énergie, la symbolique est forte. Le site, ouvert en 1989, était devenu énergivore. Il se veut désormais exemplaire.

Mais le projet dépasse la seule rénovation technique. En 22 mois de travaux, Espace Lberté doit devenir « le premier site de loisirs d’Occitanie », selon les mots du président du Grand Narbonne, Bertrand Malquier. Les ambitions sont multiples : moderniser la piscine, le bowling et la patinoire, améliorer l’isolation du bâtiment — pour réduire de 25 % la consommation d’énergie — et repenser totalement l’accueil du public. Le parking, souvent saturé, sera végétalisé sans perdre de places. Et pendant ce temps, les Grands Buffets, qui accueillent déjà 400 000 visiteurs par an, continueront à fonctionner, sans interruption. Le chantier se déroulera donc « en site occupé », une prouesse logistique à la hauteur des enjeux.

Au-delà du béton et des chiffres, c’est tout un modèle économique et culturel qui s’invente ici. Les Grands Buffets, moteur touristique majeur du département, vont investir près de 5 millions d’euros dans leurs propres extensions : une boutique dédiée à la gastronomie et à l’artisanat local, un salon de thé, un bar glacier moderne. Louis Privat l’affirme : « Ce lieu doit devenir une vitrine du savoir-faire régional. » À terme, le site vise 800 000 entrées par an, soit le double de la fréquentation actuelle. Une ambition qui dépasse la simple attractivité : elle s’inscrit dans une logique d’emploi, avec une trentaine de créations de postes annoncées. Reste à savoir si la montée en puissance du site saura préserver son esprit familial, son ancrage local et son équilibre financier.

Le pari est audacieux : entre modernité, écologie et culture du terroir, Narbonne cherche à concilier performance économique et identité locale. Ce chantier interroge aussi sur la place des grands projets publics dans les territoires intermédiaires : comment concilier développement, sobriété et inclusion ? Derrière les grues et les plans d’architectes, une évidence s’impose : le loisir devient un enjeu de territoire, un facteur d’attractivité et de cohésion sociale. L’Espace de liberté n’est plus seulement un équipement : c’est le miroir d’une région qui veut croire à son avenir.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens 
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L’AUDE DES ENTREPRENEURS : ENTRE PASSION, PRESSION ET PERSÉVÉRANCE

7/10/2025

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ÊTRE ENTREPRENEUR AUJOURD’HUI : L’EXPLOIT SILENCIEUX DE CEUX QUI TIENNENT LA FRANCE DEBOUT

Ils ne font pas la une des journaux, pourtant ils incarnent la résistance du quotidien. Artisans, commerçants, indépendants, dirigeants de PME… Tous partagent un même défi : celui d’entreprendre dans un pays où chaque jour ressemble à un parcours d’obstacles. Être entrepreneur en France, en 2025, ce n’est plus seulement gérer une activité : c’est conjuguer passion, endurance et courage face à un environnement souvent instable et une avalanche de contraintes administratives.
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L’entrepreneur doit tout maîtriser et cela peut vite devenir un problème.

Car derrière chaque boutique ouverte à l’aube, chaque chantier qui démarre, chaque facture envoyée avec l’espoir d’un paiement dans les temps, il y a un homme ou une femme qui se bat pour maintenir son entreprise à flot. L’expertise n’est plus un atout, c’est une condition de survie. L’entrepreneur doit tout maîtriser : les exigences de ses clients, de plus en plus pointus et volatils, mais aussi celles de l’URSSAF, des impôts, du code du travail, des assurances et des banques. Un millefeuille réglementaire d’une densité rare, où la moindre erreur peut coûter cher. Les obligations sociales, fiscales et légales s’accumulent, exigeant une vigilance constante et une polyvalence presque inhumaine.

Dans le même temps, la concurrence s’intensifie. Les plateformes numériques bousculent les métiers traditionnels, les marges s’effondrent, et la fidélité des clients n’est plus acquise. Pourtant, malgré la pression, l’entrepreneur continue. Il innove, s’adapte, anticipe. Il recrute quand il le peut, investit quand il y croit encore. Et il le fait souvent seul, sans garantie, sans sécurité, avec cette conviction obstinée que son travail a du sens. Car derrière les chiffres, il y a des vies. Des familles. Des espoirs. Et cette certitude que sans eux, l’économie locale s’effondrerait.

Alors oui, il faut le dire : être entrepreneur aujourd’hui est un exploit. Dans une époque où la politique nationale se cherche et où l’économie se tend, ils avancent, coûte que coûte. Ils n’attendent pas des discours, mais des actes. Une fiscalité plus claire, une administration plus fluide, une reconnaissance plus juste. Car ces bâtisseurs de l’ombre ne réclament pas la gloire, seulement la possibilité d’exercer leur métier dans la dignité.

À travers eux, c’est toute une France qui travaille, qui se bat et qui espère. Celle qui ne compte pas ses heures, mais ses valeurs. Celle qui croit encore en l’avenir, malgré tout. Oui, il est temps de le dire : bravo aux entrepreneurs.

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William ESCORA,  Journaliste indépendant 
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LA BAISSE DU SEUIL DE TVA MET LES AUTO-ENTREPRENEURS SOUS PRESSION

22/9/2025

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TVA : LES INDÉPENDANTS CRAIGNENT UN COUP DE RABOT MORTEL

Le gouvernement rouvre un dossier explosif : la réduction du seuil de franchise de TVA à 25 000 euros de chiffre d’affaires. Derrière ce chiffre, en apparence technique, se joue une bataille politique et sociale qui touche directement près de deux millions d’auto-entrepreneurs en France. Beaucoup sont déjà fragilisés par la conjoncture économique, et l’idée de devoir facturer la TVA bien plus tôt fait craindre une vague d’abandons, d’inégalités accrues et un frein net à la création d’activité indépendante. Le signal est fort : l’État choisit de resserrer la vis fiscale au moment même où la société a plus que jamais besoin d’initiatives locales et de travail autonome.
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Au printemps dernier, la mobilisation avait permis de suspendre cette réforme.

Les conséquences seraient immédiates. Aujourd’hui, un graphiste, une coiffeuse à domicile ou un artisan du bâtiment peuvent développer leur activité sans basculer trop vite dans une complexité administrative coûteuse. Demain, au-delà de 25 000 euros de chiffre d’affaires annuel, ils devraient gérer déclarations de TVA, avances de trésorerie et prix affichés en hausse, au risque de perdre des clients. La Fédération des Auto-Entrepreneurs (FNAE) dénonce une mesure « injuste et dangereuse » : injuste, car elle frappe les plus petits revenus sans toucher les structures plus solides ; dangereuse, car elle alourdit le quotidien des indépendants et freine l’envie d’entreprendre. On se souvient qu’au printemps dernier, la mobilisation avait permis de suspendre cette réforme. Mais dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2026, elle revient par la grande porte, preuve que l’exécutif n’a pas abandonné son objectif d’élargir l’assiette fiscale.

L’enjeu dépasse la question technique du seuil. C’est une interrogation plus large sur la place des auto-entrepreneurs dans l’économie française. Veut-on encourager cette forme d’emploi, souvent choisie par nécessité, parfois par conviction, ou la contraindre au point de la rendre marginale ? L’État cherche des recettes budgétaires, mais à quel prix social ? La confiance dans le système repose sur la stabilité des règles : les changer en cours de route, c’est miner le pacte implicite entre indépendants et administration. Derrière ces arbitrages se joue la crédibilité d’une politique qui prétend valoriser le travail. En voulant récupérer quelques centaines de millions, le gouvernement risque surtout de décourager ceux qui, par leurs petites activités, participent au dynamisme du pays. La vraie question est peut-être là : dans un contexte de défiance croissante, peut-on se permettre d’ébranler encore davantage la confiance des travailleurs indépendants ?

Plus d’infos sur www.fnae.fr

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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NARBONNE PARIE SUR L’HYDROGÈNE POUR RÉINVENTER SON AVENIR INDUSTRIEL

29/8/2025

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OCCITANIE, LABORATOIRE DE L’ÉNERGIE VERTE : NARBONNE EN PREMIÈRE LIGNE

À l’ombre de la Chambre de commerce et d’industrie de Narbonne, un chantier d’un nouveau genre a commencé ce jeudi 28 août : une station hydrogène de dernière génération. Sur le terrain de Croix Sud, dernier foncier disponible de la CCI, 4,5 millions d’euros sont investis pour faire de la ville un maillon stratégique du futur "corridor vert" européen. Derrière ce geste symbolique, une ambition claire : positionner Narbonne comme un point névralgique de l’approvisionnement en hydrogène renouvelable. Louis Madaule, président de la CCI, insiste : "L’industrie audoise est modeste mais belle. Elle mérite d’être soutenue. Et l’hydrogène, c’est l’avenir de la mobilité décarbonée."
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Les promoteurs promettent un effet levier sur l’industrie, le transport et l’image de la région.

Ce projet n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un écosystème régional orchestré par l’entreprise occitane Qair : six stations, un investissement global de 100 millions d’euros, et une usine de production à Port-La Nouvelle, capable de générer 2 700 tonnes d’hydrogène par an dès sa première phase. Objectif affiché : réduire de 27 000 tonnes les émissions annuelles de CO₂. Béziers, Toulouse, Castelnaudary ou encore Rivesaltes font déjà partie de ce maillage qui veut faire de l’Occitanie un territoire pionnier en matière de transition énergétique. Avec le soutien de l’ADEME, de la Région, de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement, l’ambition va plus loin : créer un corridor zéro émission reliant la péninsule ibérique au nord de l’Europe, pensé d’abord pour les poids lourds.

La question reste : cette infrastructure répondra-t-elle réellement aux besoins économiques et environnementaux du territoire ? Les promoteurs promettent un effet levier sur l’industrie, le transport et l’image de la région. Mais le défi est colossal : l’hydrogène reste une filière émergente, coûteuse, et encore en quête de débouchés massifs. Narbonne s’offre une place dans la carte européenne de l’hydrogène, mais devra prouver que cette station ne sera pas seulement une vitrine, mais un outil concret de transition. La course est lancée : derrière l’effet d’annonce, c’est la capacité à transformer une innovation technologique en réalité industrielle et sociale qui sera scrutée.


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Christopher GREEN, Journaliste indépendant 
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FÉRIA DU SAILLAN : ENTRE TAPAS, PAELLA ET AMBIANCE MUSICALE

25/8/2025

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CARCASSONNE VIBRE AUX COULEURS DE L’ESPAGNE AU CŒUR DU SAILLAN

Carcassonne se prépare à vivre quatre jours de fête qui promettent de transformer le centre-ville en une véritable petite Espagne. La Feria, événement incontournable de la saison estivale, ne se limite plus aux arènes : elle s’invite dans les rues et les cafés. Cette année, le café Saillan, dirigé par Gauthier March, prend l’initiative de proposer trois jours de célébration autonome, du jeudi 28 au samedi 30 août, dans une rue Albert Tomey exceptionnellement fermée à la circulation. L’objectif : offrir aux habitants et aux visiteurs un moment de convivialité mêlant gastronomie, vins espagnols et musique, tout en redynamisant le cœur commercial de Carcassonne.
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Cette initiative démontre que l’on peut conjuguer plaisirs culinaires et dynamisation commerciale.

Le programme concocté par Gauthier March se décline en une montée en puissance culinaire et festive. Jeudi, dès midi, les visiteurs pourront découvrir une Fidéoa accompagnée de tapas, le tout dans une ambiance musicale soigneusement pensée. Vendredi, la palette gastronomique s’élargit avec albondigas, tortilla et tapas, confirmant le parti pris espagnol du café. Enfin, samedi, l’apogée de l’événement accueillera une buvette extérieure en partenariat avec Navals Distribution, proposant paella, tapas et une sélection de vins d’Arthur & Adrien, du château Bouchat-Alaux et du domaine de Mirausse. La sécurité est assurée par Pro Event 11, garantissant un déroulement sans incident. Cette initiative démontre que l’événementiel local peut conjuguer plaisirs culinaires et dynamisation commerciale, en plaçant le quartier des Halles sous les projecteurs.

Au-delà de la simple animation, le Saillan pose une question : comment concilier festivités et développement économique local tout en respectant l’identité urbaine et culturelle de Carcassonne ? En s’affranchissant des partenariats extérieurs et en créant sa propre programmation, Gauthier March montre que l’initiative individuelle peut avoir un impact significatif sur la vie du centre-ville. Avec un événement gourmand et festif prévu dimanche à La Métairie, en collaboration avec la boucherie Salette de Bram et la Feria du Rideau, la logique est claire : renforcer le lien entre gastronomie, culture et attractivité touristique. La Feria, loin de se limiter aux arènes, devient ainsi un vecteur d’identité et de dynamisme local, posant la question de l’avenir de l’animation urbaine à Carcassonne.
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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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UNE FRICHE INDUSTRIELLE SE RÉINVENTE EN NOUVEAU CENTRE CULTUREL

24/8/2025

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LE HANGAR BLANC : ART, RENCONTRES ET EXPÉRIMENTATION EN CENTRE-VILLE

Carcassonne s’apprête à tourner une page de son paysage culturel. Le 18 septembre, le Hangar Blanc ouvrira ses portes dans une ancienne friche industrielle EDF, au 10 rue Pierre Germain. Avec ses 800 m² modulables, ce centre culturel hybride promet de mêler art, événements et espaces de travail, transformant un vestige industriel en un lieu vivant et accessible. Mais derrière l’enthousiasme, se pose la question : cette initiative suffira-t-elle à renouveler réellement la scène culturelle de la ville ?
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Le Hangar Blanc veut être un laboratoire de création, où les expositions côtoient les artistes.

À l’origine du projet, Adalaïs Choy-Descamps, historienne de l’art et commissaire d’exposition, a voulu créer un espace plus qu’une simple galerie. "C’est un centre culturel contemporain hybride, mais aussi tiers-lieu, centre d’art et d’évènement", explique-t-elle. Le Hangar Blanc veut être un laboratoire de création, où les expositions côtoient DJ sets, performances et ateliers. La programmation, pensée pour toutes les générations, s’accompagne de services comme un bar ou des espaces de coworking, et reste majoritairement gratuite. Cette volonté d’accessibilité est rare, surtout en centre-ville, et traduit un choix clair : rendre la culture tangible, vivante et partagée. Pour 2025, la première exposition, "Oiseau de Nuit", illustre ce fil conducteur : la fête comme thème fédérateur, un appel à l’expérimentation et à la convivialité.

Le Hangar Blanc n’est pas qu’un nouvel équipement culturel. Il questionne aussi le rôle de la culture dans la ville moyenne : comment allier ambition artistique, mixité sociale et accessibilité ? Si le projet séduit par sa modularité et son approche ouverte, son succès dépendra de la capacité à fédérer un public régulier et diversifié. L’enjeu est de taille : transformer une initiative isolée en véritable moteur de création et de vie urbaine. Carcassonne pourrait ainsi voir émerger un espace où l’art devient quotidien, et non événementiel. L’avenir dira si le Hangar Blanc tiendra cette promesse et inspirera d’autres villes à penser la culture autrement.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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APRÈS 33 ANS DE FRITES ET DE DÉFIS, LE MCDO DE CARCASSONNE CHANGE DE MAINS

19/6/2025

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MCDONALD’S DANS L’AUDE : APRÈS 33 ANS, UN PIONNIER PASSE LE FLAMBEAU À UNE NOUVELLE GÉNÉRATION

C’est une page de l’histoire économique locale qui se tourne. Le 1er juin 2025, Alain Grand, figure discrète mais essentielle du développement de McDonald’s dans l’Aude, a cédé les rênes de ses trois franchises – deux à Carcassonne et une à Limoux – à Julien Caullier. Une transmission qui dépasse le simple changement de propriétaire : elle marque la fin d’un cycle débuté il y a 33 ans, lorsque le premier McDo du centre-ville de Carcassonne voyait le jour, au cœur de la rue piétonne. Ce même été 1992, le père de Julien, Philippe Caullier, ouvrait la première franchise Narbonnaise. Trente-trois ans plus tard, leurs trajectoires se croisent à nouveau, dans une symbolique qui raconte aussi l’évolution d’un modèle économique, d’un territoire, et d’un goût français pour le burger devenu patrimoine commercial.
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1,8 million de repas servis en 2023 pour les trois sites, un chiffre d’affaires de 6,2 M€

À l’origine, rien n’était gagné. À Carcassonne, l’installation du premier McDo en lieu et place du Grand Café Continental avait provoqué crispations et résistance. Le monde agricole voyait d’un mauvais œil l’arrivée du géant américain. Alain Grand, fils d’un grossiste en fromages bordelais, a dû jouer finement pour faire accepter sa marque. Il invente un “menu vigneron”, travaille avec la cave Sieur d’Arques, fait déguster du vin local et accueille même le président de la chambre d’agriculture. Résultat : les esprits s’apaisent, et l’entreprise s’intègre. En trois décennies, Alain Grand ouvre Salvaza, Cité II, puis Limoux, et quitte le centre-ville en 2012. L’homme ne laisse pas derrière lui seulement des murs et des bilans : il lègue une méthode, une résilience et un attachement assumé au territoire. “Je voulais quelqu’un qui construise pour durer”, dit-il. Il trouve en Julien Caullier ce profil rare : à la fois héritier d’un savoir-faire local et homme du présent, formé au droit des affaires à Paris, passé par de grandes franchises et désormais à la tête de neuf McDo audois sur douze.

Mais au-delà du passage de relais, l’enjeu est celui de la pérennité d’un empire en pleine mutation. Car si les chiffres sont flatteurs – 1,8 million de repas servis en 2023 pour les trois sites, un chiffre d’affaires de 6,2 M€ rien que pour Cité II, soit le double de la moyenne nationale – la réalité du secteur évolue. Les concurrents se multiplient, les parts de marché se diluent, les attentes des consommateurs changent. McDonald’s France, désormais hyperstructurée, conserve un droit de regard sur les reprises, mais laissent les vétérans comme Grand peser sur les décisions. Julien Caullier, déjà solide de six ouvertures, dont Port-Leucate en 2021, hérite donc d’un portefeuille stratégique. Il incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs locaux, aguerris aux codes internationaux mais ancrés dans le tissu économique du territoire. Reste à savoir comment il tiendra la barre dans une mer où le burger n’est plus seul à faire recette.

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PRÉVOYANCE, RÉSEAU ET DÉJEUNER AFFAIRES : UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER

8/6/2025

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LES ENTREPRENEURS DE CARCASSONNE ONT RENDEZ-VOUS AVEC L’AVENIR LE 13 JUIN

Et si entreprendre, c’était aussi savoir s’entourer ? Le vendredi 13 juin prochain, le Club Protéine Carcassonne organise une nouvelle journée de rencontres thématiques, destinée à renforcer les liens entre chefs d’entreprise locaux et à leur apporter des clés concrètes sur des enjeux cruciaux de leur quotidien. Cette matinée, rythmée par des échanges professionnels et des temps de convivialité, promet d’être aussi utile qu’inspirante.

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Dès 10h30, les participants seront accueillis autour d’un café et de quelques viennoiseries, pour un débriefing collectif du dernier Afterwork. Un format chaleureux, propice aux discussions libres et aux retours d’expérience. À **11h**, la réunion débutera par une présentation des invités et un tour de table, véritable rituel de mise en réseau au sein du club. Chacun y trouve l’opportunité de se présenter, de formuler ses attentes, et d’identifier des synergies.

Le temps fort de la matinée portera sur un thème qui touche tous les dirigeants, quel que soit leur secteur : la prévoyance, la retraite et les placements du chef d’entreprise. Autant de sujets complexes, parfois reportés à plus tard, mais qui méritent une approche claire, pédagogique et personnalisée. Des intervenants spécialisés viendront apporter leur éclairage, à travers des exemples concrets et des conseils adaptés aux réalités du terrain.

À 12h20, un point sera fait sur l’Afterwork Interclub de juillet, événement phare du calendrier estival. Puis viendra l’heure du déjeuner, moment clé pour prolonger les échanges, créer du lien et tisser des relations durables. Ce repas, proposé à 25 € TTC, inclut bien plus qu’un simple menu : il permet d’accéder à une communauté dynamique, construite sur la confiance, la recommandation et la bienveillance. La journée se conclura autour de 14h, avec une dernière séquence de networking libre.

Le Club Protéine Carcassonne s’inscrit dans un réseau national fort de plus de 100 clubs d’affaires, bénéficiant de 18 ans d’expérience dans la mise en relation professionnelle. Ici, les entrepreneurs ne sont pas des concurrents : ils se recommandent, s’accompagnent, avancent ensemble. Le club repose sur un processus éprouvé, alliant rigueur commerciale et esprit de solidarité.

Tous les dirigeants sont les bienvenus, à condition de s’inscrire. Le club reste ouvert à celles et ceux qui, comme vous, souhaitent développer leur activité, affiner leur stratégie, et s’inspirer de l’intelligence collective. Cette nouvelle journée du 13 juin s’adresse aussi à votre réseau : si vous connaissez un dirigeant motivé, engagé, curieux de découvrir une autre façon de faire du business, n’hésitez pas à l’inviter.

Ensemble, créons des ponts entre les talents. Car au-delà du chiffre d’affaires, entreprendre, c’est aussi savoir construire une vision collective.

Votre contact : Stéphane PERARD
Animateur du Club d'Affaires Protéine Carcassonne
06 77 14 08 20
[email protected]


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RÉGIME AUTO-ENTREPRENEUR : UNE MOBILISATION EXEMPLAIRE FAIT RECULER LE GOUVERNEMENT

4/6/2025

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RÉFORME TVA : LES AUTO-ENTREPRENEURS DÉFENDENT LEUR STATUT ET FONT PLIER L’ASSEMBLÉE

C’est une volte-face inattendue qui ravive l’espoir de millions de travailleurs indépendants. Lundi 2 juin 2025, l’Assemblée nationale a unanimement voté la suppression de la réforme sur la TVA qui menaçait de fragiliser le régime des auto-entrepreneurs. Derrière ce revirement, une mobilisation forte et structurée, portée notamment par la Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE), qui y voit une reconnaissance légitime du rôle joué par ces indépendants dans l’économie française. La mesure controversée prévoyait un abaissement du seuil d’exonération de TVA à 25 000 euros, contre 37 500 et 88 500 euros aujourd’hui. Une décision qui aurait lourdement alourdi les charges administratives et financières des 2,4 millions d’auto-entrepreneurs, pour la plupart déjà fragilisés par une conjoncture incertaine.
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La FNAE, forte de ses 80 000 adhérents, se prépare à poursuivre le combat.

Ce recul parlementaire est tout sauf anodin. Il a été obtenu dans le cadre de la niche parlementaire du député Paul Midy, du groupe Ensemble pour la République, et voté à l’unanimité par les 227 députés présents. Une rare unité politique, signe de la prise de conscience de l’impact social et économique de la mesure initiale, mal ficelée et votée sans débat à l’hiver dernier. Depuis, la pression n’a cessé de monter : deux suspensions gouvernementales, des tribunes, des manifestations et un front commun associatif inédit autour de la FNAE. Grégoire Leclercq, président de la fédération, ne cache pas sa satisfaction : « C’est une victoire du bon sens et de la mobilisation. » Un soulagement réel pour les micro-entrepreneurs, souvent isolés, mais dont l’utilité dans l’économie de proximité ne fait plus débat.

Pour autant, l’alerte est loin d’être levée. Le gouvernement a déjà annoncé son intention de relancer la réforme dès septembre prochain, dans le cadre du projet de loi de finances 2026. Un signal clair : cette bataille gagnée n’est qu’une étape. La FNAE, forte de ses 80 000 adhérents, se prépare à poursuivre le combat, y compris à Bruxelles. Objectif : faire reconnaître la micro-entreprise comme régime d’intérêt collectif à l’échelle européenne. En attendant, tous les regards se tournent vers le Sénat, où le texte sera prochainement examiné. La fédération y place sa confiance, s’appuyant sur une mission flash récemment menée par la Haute Assemblée, qui appelait déjà à l’abrogation pure et simple de la réforme. Ce nouvel épisode pose une question de fond : quelle vision politique pour l’entrepreneuriat individuel en France ? Entre simplification administrative et besoin de recettes fiscales, l’équilibre est fragile. Le vote unanime du 2 juin rappelle une chose essentielle : la stabilité juridique des indépendants est un pilier trop souvent négligé de la vitalité économique nationale.

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LE RÉGIME MICRO ENTREPRISE EN SURSIS : LA FNAE MONTE AU FRONT

30/5/2025

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MICRO-ENTREPRENEURS : LA TVA À 25 000 € REJETÉE ? UNE BATAILLE DÉCISIVE SE JOUE LE 2 JUIN À L’ASSEMBLÉE

Le compte à rebours est lancé. Le 2 juin prochain, l’Assemblée nationale se penchera sur une proposition de loi explosive : celle qui vise à abroger l’abaissement du seuil de TVA à 25 000 euros pour les micro-entrepreneurs. Une mesure technique en apparence, mais dont les conséquences sont bien réelles pour près de deux millions d’indépendants. Derrière ce chiffre se cache une promesse : maintenir un régime simple, accessible, et moteur de création d’activités dans un pays où l’élan entrepreneurial peine à retrouver son souffle. Or, dans l’ombre du débat parlementaire, plusieurs amendements pourraient changer la donne — et fragiliser ce modèle déjà mis à mal par l’incertitude.
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la FNAE appelle à la mobilisation générale. Elle invite les auto-entrepreneurs à écrire aux députés.

Hier, la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE) était auditionnée à l’Assemblée. Un plaidoyer clair, chiffré, et sans équivoque. Pour ses représentants, la stabilité est l’ADN du régime : c’est sa simplicité fiscale et administrative qui le rend attractif. Or, aucune étude n’a démontré que les micro-entreprises, non soumises à la TVA sous un certain seuil, provoqueraient une quelconque distorsion de concurrence. Au contraire : l’introduction d’un seuil aussi bas que 25 000 € risque de décourager de nombreux entrepreneurs. L’Insee le confirme : au premier trimestre 2025, les créations de micro-entreprises ont chuté de 2,4 %. L’alerte est claire. Mais la menace ne vient pas seulement du texte initial : elle se cache dans les amendements.

Trois amendements proposent de maintenir un seuil de TVA abaissé, mais uniquement pour le secteur du bâtiment. Une brèche. Un précédent. Un traitement dérogatoire qui, s’il était adopté, introduirait une rupture d’égalité entre les professions. Un autre amendement, plus discret mais potentiellement lourd de conséquences, appelle à la rédaction d’un rapport global sur le régime des micro-entrepreneurs. Un geste en apparence neutre, mais que la FNAE perçoit comme une arme à double tranchant : en rouvrant le dossier, ce rapport pourrait nourrir les discours les plus hostiles à l’auto-entreprise. Et faire planer à nouveau le doute sur un modèle que les indépendants réclament à la fois simple, lisible et pérenne.

Alors que le débat s’intensifie, la FNAE appelle à la mobilisation générale. Elle invite les auto-entrepreneurs à écrire aux députés pour leur faire entendre la réalité du terrain, loin des fantasmes ou des calculs technocratiques. Le 2 juin, ce ne sera pas seulement une question de seuil. Ce sera un choix de société : celui d’encourager ou non une forme d’entrepreneuriat qui, depuis sa création, a permis à des milliers de Français de se lancer. De vivre. De rebondir. Reste à savoir si le Parlement entendra cet appel.

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TRAVAIL AU NOIR DANS L’AUDE : DES CHEFS D’ENTREPRISE RATTRAPÉS PAR LA JUSTICE

20/5/2025

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TRAVAIL DISSIMULÉ DANS LES VIGNES : TROIS CHEFS D’ENTREPRISE CONDAMNÉS POUR EXPLOITATION ILLÉGALE

C’est un mal enraciné dans certaines pratiques agricoles, souvent ignoré du grand public, mais lourd de conséquences pour ceux qui en sont victimes : le travail illégal. Ce lundi 19 mai, le tribunal correctionnel de Narbonne a condamné trois chefs d’entreprise de nationalité marocaine pour avoir exploité, sans les déclarer, des ouvriers agricoles dans les vignes de l’Aude, notamment à Camplong-d’Aude et à Digne-d’Aval. Derrière les sarments taillés cet hiver, c’est une réalité bien plus sombre qui se dessine : celle d’une main-d’œuvre précaire, invisible, souvent étrangère, employée à vil prix, en marge de toute légalité.
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Trois entrepreneurs, tous impliqués à divers degrés dans l’embauche illégale de travailleurs étrangers.

L’affaire découle de l’opération "Hiver audois", lancée en janvier 2025 à l’initiative du parquet de Narbonne. L’enquête a révélé un système bien rodé mêlant sociétés fictives, transferts d’argent opaques et faux papiers. À la tête de ce dispositif : trois entrepreneurs, tous impliqués à divers degrés dans l’embauche illégale de travailleurs étrangers. Si le principal mis en cause, âgé de 52 ans, a écopé de 12 mois de prison avec sursis dans un premier dossier, et de 24 mois supplémentaires avec sursis probatoire dans un second, les deux autres ont été condamnés à des peines allant de six à douze mois de prison avec sursis. Des véhicules et de l’argent liquide ont été confisqués, et des indemnités devront être versées à la Mutualité sociale agricole (MSA). Les faits étaient accablants : usage de faux, contrats retrouvés à domicile, rémunérations dissimulées.

Mais au-delà des chiffres et des peines, ce sont les conditions humaines qui interrogent. Trois travailleurs ont été reconnus comme victimes et accompagnés par l’ANAV, une association d’aide aux victimes. Payés au lance-pierres, sans protection sociale, sans droit, ils ont été traités comme des outils interchangeables au service d’une rentabilité cynique. Ce jugement rappelle que l’économie informelle ne se résume pas à une fraude abstraite : elle a un visage, souvent étranger, souvent silencieux. La justice a pris ses responsabilités. Reste une question de fond : comment prévenir ces dérives dans un secteur agricole qui peine à recruter légalement, mais reste dépendant d’une main-d’œuvre bon marché ? Le renforcement des contrôles ne suffira pas si la filière elle-même ne s’interroge pas sur ses pratiques et son éthique. Une vitrine agricole ne peut reposer durablement sur l’ombre de ceux qui la façonnent en silence.

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ENTREPRENEURS À CARCASSONNE : L’UNION FAIT LA FORCE AVEC PROTÉINE

18/5/2025

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PROTÉINE, LE CLUB QUI FAIT LE LIEN ENTRE BUSINESS, CONVIVIALITÉ ET TERRITOIRE

Et si le développement économique local passait aussi par l’entraide entre indépendants ? Ce jeudi 16 mai à Carcassonne, dans le cadre raffiné de l’hôtel TRIBE, le Club d’affaires Protéine a réuni une quinzaine d’entrepreneurs venus de tout le département. Leur objectif : partager, se faire connaître, créer du lien commercial. Pas de costume trois pièces ou de discours à rallonge, mais une volonté assumée de faire du business autrement, dans un esprit de solidarité et d’ancrage local.
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Protéine entend bâtir un véritable écosystème, où les affaires se développent.

Le principe est limpide : chaque participant dispose de quelques minutes pour se présenter, exposer son activité, et surtout expliquer ce qu’il ou elle est venu chercher. On croise des profils variés, souvent complémentaires : Floran, paysagiste à Lézignan ; Lola, vendeuse chez Maxima, un cuisiniste à Carcassonne ; Éric, spécialiste en panneaux solaires ; Isabelle, décoratrice d’intérieur… Tous partagent cette même envie de « réseauter », mais dans un cadre humain et chaleureux. Ici, pas de carte de visite jetée à la volée, mais des échanges directs, ancrés dans le réel. Le club mise sur une logique de bouche-à-oreille et sur la confiance. Loin d’être un simple rassemblement d’entrepreneurs, Protéine entend bâtir un véritable écosystème, où les affaires se développent à travers les relations personnelles.

Né à Toulouse en 2004 sous le nom Relvicom, le concept est devenu Club Protéine  en 2016. Depuis, il a essaimé à travers la France avec plus de 35 clubs et des ambitions à l’international. Sa force ? Une identité claire, qui pour plaisanter joue sur les mots — « Quand t’es pro, t’es in » — et sur une structure souple : réunions business, thématiques ou visites d’entreprise, le tout rythmé par des repas, des apéros, une appli mobile et un site internet dédié. Plus sérieusement, ce modèle hybride, à la croisée du réseautage classique et du développement personnel, séduit de plus en plus. La session Carcassonnaise, animée par Stéphane Pérard, en est la preuve : des entrepreneurs motivés, des échanges concrets et une volonté commune de s’épauler face aux défis économiques.

Dans un contexte où l’isolement professionnel reste un frein majeur pour les petites structures, des initiatives comme celle-ci prennent tout leur sens. Protéine ne promet pas des miracles, mais une méthode : se rencontrer, se recommander, se soutenir. Et si, en 2025, l’avenir du commerce local passait par ces clubs d’affaires à taille humaine ? Car au-delà du business, c’est une certaine vision de l’économie, plus coopérative et territorialisée, qui s’affirme autour de ces tables rondes conviviales.

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À CARCASSONNE, LA RIPOSTE D’UN COMMERÇANT FACE À LA CHUTE DE JENNYFER

10/5/2025

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FACE À LA LIQUIDATION DE JENNYFER, UN COMMERÇANT DE L’AUDE SE BAT POUR L’EMPLOI

Quand une enseigne nationale s’effondre, c’est souvent le silence qui suit. À Carcassonne, c’est l’action qui a pris le relais. Tandis que la chaîne de prêt-à-porter Jennyfer a été placée en liquidation judiciaire fin avril, entraînant la fermeture annoncée de dizaines de points de vente, un entrepreneur local refuse de regarder tomber le rideau. Didier Reverte, propriétaire du magasin Jennyfer du centre commercial Carrefour Pont-Rouge, a décidé de transformer la menace en opportunité. Avec ses filles et ses salariés, il veut montrer que l’emploi peut encore se défendre, pied à pied, commerce par commerce.
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Didier Reverte, propriétaire du magasin Jennyfer a décidé de transformer la menace en opportunité.

Dans l’Aude, les deux magasins Jennyfer ne sont pas logés à la même enseigne. À Narbonne, le couperet est tombé : la boutique, gérée directement par le groupe, fermera à la fin du mois. À Carcassonne, l’histoire pourrait être tout autre. Car ici, le point de vente est franchisé par la holding Gidi, dirigée par Didier Reverte. L’homme n’est pas novice : à la tête de plus de quarante magasins dans le sud de la France, il avait senti le vent tourner bien avant l’annonce officielle de la liquidation. « On savait que Jennyfer allait droit dans le mur. Alors on a anticipé. » Le plan est simple, mais ambitieux : convertir l’ancien magasin Jennyfer en bistore associant deux marques complémentaires, Pimkie pour l’habillement et Eram pour la chaussure. Une première en France, portée par un entrepreneur local et soutenue par le bailleur du centre commercial.

Le projet permettrait de sauver les quatre emplois menacés à Carcassonne, tout en proposant un concept innovant. Mais cette relance ne se fera pas sans les clients. Car comme le souligne Didier Reverte, les habitudes de consommation ont changé : « Les gens regrettent les fermetures, mais achètent de plus en plus sur internet. » Le défi est donc double : sauver des emplois, mais aussi redonner envie de fréquenter les magasins physiques. Le cas de Carcassonne illustre un enjeu bien plus large. Quand les grandes chaînes vacillent, seule une économie de proximité, agile et déterminée, semble en mesure d’en limiter les dégâts. La question est posée : jusqu’à quand pourra-t-on compter sur des indépendants pour amortir les chocs d’un secteur fragilisé par les mutations numériques et l’inaction des grands groupes ?

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LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE INVITE À RÉINVENTER LE BUSINESS LOCAL

7/5/2025

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RÉSEAUTER AUTREMENT : LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE OUVRE SES PORTES AUX INVITÉS

Dans un monde professionnel où l'isolement guette les indépendants et les dirigeants de TPE, le besoin de réseau n’a jamais été aussi crucial. À Carcassonne, le Club Protéine s’impose comme une réponse concrète à ce défi, alliant efficacité économique et convivialité. Le vendredi 16 mai, ses membres organisent une réunion exceptionnelle, dédiée aux invités, pour faire connaître leur approche du business collaboratif et étendre encore leur maillage local. Une initiative qui en dit long sur l’évolution des pratiques professionnelles et les nouvelles formes d'engagement économique.
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Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter.

Né d’une volonté de rompre l’isolement entrepreneurial, le Club Protéine de Carcassonne s’inscrit dans une dynamique bien ancrée : celle d’un réseautage fondé sur la confiance, les recommandations et le soutien mutuel. Chaque vendredi, ses membres — commerçants, artisans, prestataires de services — se réunissent pour échanger des opportunités, partager des expériences et consolider leurs liens.

Le 16 mai, la réunion prend un tour particulier. Elle s’ouvre aux curieux, aux entrepreneurs en quête de réseau, et à ceux qui veulent comprendre de l’intérieur le fonctionnement d’un cercle où les relations humaines comptent autant que les chiffres. Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter, point sur les recommandations passées : le programme, cadencé mais accessible, vise à montrer la valeur ajoutée du club sans en faire un argument de vente forcé. Le repas au restaurant panoramique du Tribe, point d’orgue de la rencontre, traduit bien l’ADN du club : professionnel, mais chaleureux.

Cette ouverture à de nouveaux membres interroge sur la transformation en cours dans le monde du travail indépendant. À l’heure où le numérique facilite les connexions mais dilue parfois la proximité, ces clubs locaux retrouvent une pertinence forte : créer du lien, du vrai, et dynamiser l’économie locale en misant sur la recommandation de confiance. En valorisant le bouche-à-oreille structuré, le Club Protéine s’inscrit dans une logique de croissance collective, loin des logiques de compétition. Une méthode qui, si elle séduit, pourrait s'étendre à d'autres territoires. Reste à savoir si ces réseaux parviendront à conserver leur esprit communautaire à mesure qu’ils s’élargissent. C’est là tout l’enjeu de cette réunion spéciale : croître sans perdre l’âme.

Pour participer, rien de plus simple : Stéphane Pérard vous invite personnellement à cette réunion qui se tiendra à l’Hôtel TRIBE, 2 rue des 3 Couronnes, 11000 Carcassonne. Lors de votre inscription, il vous suffira d’indiquer le nombre d’invités que vous souhaitez convier, ainsi que leurs coordonnées. Une opportunité à saisir pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre un réseau actif, humain et ancré dans son territoire.

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À PIEUSSE, UNE CRÈCHE LUMINEUSE POUR ÉCLAIRER LE MONDE RURAL

4/5/2025

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UN AGRICULTEUR DE L’AUDE DÉFIE LE MONDE AVEC SES SANTONS LUMINEUX

Et si la plus grande crèche lumineuse du monde naissait au cœur de l’Aude ? À Pieusse, petit village de 1 000 âmes niché entre vignes et collines, un agriculteur s’est lancé un pari fou : passer de 265 à 765 personnages illuminés pour transformer son domaine en véritable hommage à la ruralité. Derrière cette ambition démesurée, il y a Alexis Guyot, producteur de lavandin et fervent défenseur d’un monde agricole trop souvent relégué dans l’ombre. Pour lui, la crèche n’est pas seulement une tradition de Noël : c’est un acte de foi dans le territoire, un projet collectif où la lumière devient un symbole de résistance, d’espoir et de fierté rurale.
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Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon.

L’an dernier, la crèche de St-André la Tuilerie avait attiré jusqu’à 200 visiteurs par jour. Un succès local et spontané, né sans publicité, qui a convaincu Alexis et son épouse de viser plus haut, beaucoup plus haut : décrocher un record mondial homologué. Pour cela, il leur faut multiplier les figurines, créer une véritable armée de santons et d’animaux, et ancrer cette œuvre dans un élan populaire. La campagne de financement participatif qu’ils viennent de lancer repose sur une idée simple : impliquer le public dans la construction du record. Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon et deviendront, selon les mots de Guyot, "co-détenteurs du plus grand hymne lumineux à la ruralité jamais réalisé". Une promesse à la fois poétique et politique, où chaque figurine incarne un métier, un artisanat, une mémoire à préserver. Et l’on ne s’y trompe pas : au-delà du folklore, c’est bien une volonté de reconnaissance qui s’exprime.

Car derrière les guirlandes et les ampoules LED, ce projet dit tout haut ce que beaucoup murmurent à voix basse : la campagne mérite mieux que l’oubli. Dans un pays où le monde agricole est en crise, où les exploitants s’interrogent sur leur avenir, cette crèche devient un manifeste. Elle propose un autre récit : celui d’une ruralité vivante, inventive, solidaire. Le soutien de personnalités issues du rugby ou du cyclisme, discrètement évoqué, renforce cette volonté de rassembler au-delà des clivages.

Alexis Guyot ne revendique pas un statut d’artiste ni de militant, mais d’agriculteur qui refuse le fatalisme. "Frapper fort", dit-il. Il le fait avec des santons, des ampoules et une foi inébranlable dans la force du collectif. Reste à voir si cette lumière-là, bien plus que décorative, saura éclairer durablement les consciences.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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NARBONNE : LA BISCUITERIE « LA CURE GOURMANDE » TOUCHE-T-ELLE À SA FIN ?

4/5/2025

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ENTRE TRADITION ET TENSIONS ÉCONOMIQUES : « LA CURE GOURMANDE »  FACE AU COMPTE À REBOURS

L’image est familière à de nombreux touristes : celle de ces boutiques colorées, aux airs de carte postale surannée, débordantes de biscuits, de bonbons et de boîtes en métal décorées. Pourtant, derrière cette façade sucrée, La Cure gourmande traverse une crise qui pourrait bien être fatale. Placée en liquidation judiciaire fin avril, la célèbre biscuiterie, née il y a 35 ans dans l’Hérault, est aujourd’hui suspendue au fil ténu d’un éventuel repreneur, qui aurait jusqu’à la fin juin pour sauver ce fleuron régional de la confiserie artisanale. Une échéance serrée qui pose une question simple, mais brutale : comment en est-on arrivé là ?
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C’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille.

Le destin de La Cure gourmande est à l’image de nombreuses PME françaises au parcours fulgurant mais fragile. Née en 1989 dans l’ancienne gare de Balaruc-les-Bains, la marque a su séduire par son esthétique nostalgique et ses recettes artisanales. Le succès a été rapide, avec l’ouverture de deux sites de production, à Frontignan puis à Narbonne, et l’essaimage de boutiques dans les hauts lieux touristiques du sud de la France. Mais cette expansion, portée par l’engouement pour le "made in France" et le goût de l’authentique, a montré ses limites dès 2019. La première alerte a pris la forme d’un redressement judiciaire. Fermetures de points de vente, recentrage stratégique : l’entreprise s’en était alors sortie, non sans mal. La crise du Covid aurait pu être une planche de salut grâce à la relance de la consommation. Elle n’a été qu’un sursis. Ces dernières années, l’envolée des prix des matières premières, la pression de la concurrence, notamment étrangère, et l’érosion du pouvoir d’achat ont fragilisé une structure qui reposait sur un modèle devenu difficilement soutenable.

Au-delà des chiffres et des difficultés économiques, c’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille. Avec une centaine d’emplois menacés et un savoir-faire qui pourrait disparaître, la liquidation de La Cure gourmande interroge sur la capacité des entreprises artisanales à survivre dans un marché mondialisé, où la valeur ajoutée locale ne suffit plus toujours à compenser les réalités économiques. La direction, silencieuse, laisse planer le doute sur une issue heureuse. Mais en creux, cette affaire pose aussi la question du rôle des collectivités, des consommateurs et des politiques publiques dans la préservation de ce tissu de PME, souvent emblématiques de leur territoire. À l’heure où la relocalisation industrielle est érigée en priorité nationale, l’éventuelle disparition de La Cure gourmande sonnerait comme un échec collectif. À moins qu’un repreneur ne vienne, in extremis, raviver la flamme d’un modèle qu’il faudra, quoi qu’il en soit, repenser en profondeur.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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TOUS DEVANT BERCY LE 6 MAI : LA FRANCHISE TVA À 25 000 € MET LE FEU AUX POUDRES

30/4/2025

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À BERCY, LA FRANCHISE TVA MET EN DANGER LA MICRO-ÉCONOMIE

Ils sont graphistes, artisans, professeurs de yoga ou livreurs à vélo. Invisibles dans les couloirs du pouvoir, mais essentiels à la vie économique du pays. Ce mardi 6 mai, à partir de 9h30, ces travailleurs indépendants sont appelés à se rassembler devant le ministère de l'Économie à Paris. En ligne de mire : la réforme du seuil de franchise en base de TVA, que le gouvernement veut abaisser à 25 000 euros de chiffre d'affaires. Une réunion de concertation est prévue à 10 h entre le cabinet de la ministre déléguée Véronique Louwagie et plusieurs députés. Pendant ce temps, dans la rue, les manifestants entendent bien faire entendre leur désaccord.
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La mesure, encore au stade de la concertation, inquiète fortement une large part des auto-entrepreneurs. Aujourd’hui, ils peuvent facturer jusqu’à 36 800 € sans avoir à collecter la TVA. Avec un seuil abaissé à 25 000 €, ils devraient reverser une part non négligeable de leurs revenus à l’État, tout en augmentant leurs prix – au risque de devenir moins compétitifs face aux entreprises assujetties plus tôt à la TVA, mais mieux structurées. « C’est une réforme qui pénalise les plus petits et risque de précipiter une vague de cessations d’activité », alerte l’un des collectifs à l’initiative de la mobilisation. Derrière cette protestation, se joue en réalité un rapport de force plus large : celui entre l’administration fiscale et une économie de plus en plus atomisée, portée par des travailleurs qui cumulent parfois plusieurs statuts pour survivre.

Le gouvernement justifie cette réforme au nom de l’équité fiscale au sein de l’Union européenne. Mais de nombreux parlementaires – dont Hadrien Clouet (LFI), Charles de Courson (Liot) ou Christine Pires-Beaune (PS) – ont déjà fait savoir qu’ils s’y opposeraient. Pour eux, l’application uniforme de seuils de TVA ne prend pas en compte les réalités sociales et économiques françaises. À l’approche du débat, les regards sont braqués sur Bercy, où se jouera une part du sort de milliers de travailleurs. Reste à savoir si cette mobilisation citoyenne, portée par un tissu entrepreneurial précaire mais résilient, sera suffisante pour infléchir le cap gouvernemental. Le 6 mai sera un test. Un test de solidarité, mais aussi un test de reconnaissance pour ceux qui, bien qu’indépendants, refusent de rester isolés.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TRAVAIL ILLÉGAL DANS LES VIGNES : L’AUDE, TERRE D’EXPLOITATION SILENCIEUSE»

30/4/2025

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LA « MAFIA DES VIGNES » FACE À LA JUSTICE : UNE FILIÈRE D’EXPLOITATION AGRICOLE EN PLEINE LUMIÈRE

À Camplong et La Digne-d’Aval, ce ne sont pas les ceps de vigne qui posent problème, mais les mains qui les récoltent. Ce lundi 28 avril, le tribunal correctionnel de Narbonne s’est penché sur deux affaires mêlant travail dissimulé, faux papiers et transferts d’argent illégaux, mettant au jour une mécanique bien huilée d’exploitation de la misère humaine. En ligne de mire : trois ressortissants marocains, poursuivis pour avoir orchestré, selon le parquet, un véritable système de servitude moderne. Le ministère public n’hésite plus à parler de « mafia marocaine des vignes », une expression choc qui traduit l’ampleur et la gravité des faits.
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Ces dernières années, les affaires de travail illégal se sont multipliées dans l’Aude.

Le cœur du dossier repose sur une réalité sociale bien connue mais rarement poursuivie avec autant de vigueur. Dans un secteur viticole en mal de bras, la tentation est grande de recourir à une main-d’œuvre peu coûteuse et peu protégée. Ces dernières années, les affaires de travail illégal se sont multipliées dans l’Aude comme ailleurs. Mais à en croire les enquêteurs, ici, ce n’est plus une dérive ponctuelle : c’est une organisation. Fausse promesse d’un avenir meilleur, sociétés écran, cotisations sociales non versées, papiers d’identité falsifiés… Tout est bon pour faire venir des travailleurs dans des conditions indignes. "C’est une vraie criminalité fondée sur l’exploitation des plus vulnérables", a martelé le procureur Éric Camous, appelant à "mettre fin à l’indulgence". Et pour la MSA, partie civile, les conséquences sont claires : un préjudice financier majeur, mais surtout une trahison du modèle social français.

Face à des réquisitions lourdes — jusqu’à trois ans de prison et des confiscations de biens —, les avocats de la défense ont plaidé la modération, dénonçant une justice rendue "à titre d’exemple". L’un d’eux a même parlé d’une vision "surnaturelle" des faits. Si le jugement est attendu pour le 19 mai, l’affaire soulève une question plus vaste : celle du modèle agricole français et de son recours croissant à une main-d’œuvre étrangère, précarisée et parfois exploitée. Le système est-il complice par silence ? Le politique peut-il continuer à détourner les yeux ? Et surtout : à quel prix acceptons-nous de remplir nos caves à vin ?

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
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NON, LES AUTO-ENTREPRENEURS NE COTISENT PAS POUR RIEN

27/4/2025

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AUTO-ENTREPRENEURS : NON, ILS NE SONT PAS PRIVÉS DE RETRAITE

C’est une idée qui circule encore trop souvent. Celle que les auto-entrepreneurs, ces travailleurs indépendants aux profils multiples, ne cotiseraient pas pour leur retraite. Une perception tenace, alimentée par une méconnaissance des règles sociales et un flou persistant autour du statut. Pourtant, la réalité est tout autre : oui, les auto-entrepreneurs participent bien au financement de leur protection sociale, y compris pour leurs vieux jours. Et dans certains cas, ils y consacrent même la majorité de leurs cotisations.
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Alors pourquoi cette confusion persiste-t-elle ?

Prenons un exemple concret. Un auto-entrepreneur affilié au régime général – comme c’est le cas pour nombre de professions libérales non réglementées – déclare un chiffre d’affaires mensuel de 1 000 euros. Sur cette base, il devra s’acquitter de 246 euros de cotisations sociales, soit un taux global de 24,6 %. Derrière ce chiffre, une répartition précise : près de 60,6 % de ce montant sont directement destinés à sa retraite. Cela inclut l’assurance vieillesse de base (117,09 €) et la retraite complémentaire (31,98 €), deux piliers qui garantissent, au fil des trimestres, la constitution de droits futurs. Le reste finance la maladie, l’invalidité, la maternité ou encore la CSG/CRDS, comme pour n’importe quel salarié ou travailleur indépendant.

Alors pourquoi cette confusion persiste-t-elle ? D’abord parce que les montants cotisés, souvent modestes, reflètent un revenu faible. Un chiffre d’affaires de 1 000 euros ne génère pas, mécaniquement, une retraite pleine. Ensuite, parce que les auto-entrepreneurs ne valident pas toujours quatre trimestres par an – un critère pourtant essentiel pour une retraite complète. Résultat : la perception d’un « trou noir » social alors qu’il s’agit surtout d’un déficit de communication et de compréhension. Il ne s’agit pas d’un vide juridique ou d’un oubli de l’État, mais d’un fonctionnement proportionnel aux revenus, logique mais parfois mal compris.

À l’heure où le statut d’auto-entrepreneur séduit de plus en plus de Français – étudiants, retraités actifs, salariés en reconversion – une meilleure information est indispensable. Oui, ce régime est souple. Oui, il implique une certaine précarité. Mais non, il ne condamne pas à une vieillesse sans ressources. Pour que chacun puisse anticiper et compléter sa couverture, des outils existent : rachats de trimestres, cotisations volontaires, épargne retraite. Encore faut-il que ces possibilités soient connues et accessibles. Dans une société où l’indépendance devient un choix professionnel de plus en plus courant, garantir la lisibilité du système est un enjeu de justice sociale.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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PETIT COMMERCANT, GRAND CŒUR : L’HISTOIRE D’UNE STATION QUI RASSEMBLE

26/4/2025

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À ROUFFIAC-D’AUDE, UNE STATION QUI FAIT LE PLEIN D’HUMAIN ET D’ÉNERGIE

Sur la départementale qui relie Carcassonne à Limoux, au cœur de la ruralité audoise, un lieu attire les regards autant qu’il rend service : la station TotalEnergies de Rouffiac-d’Aude. Bien plus qu’un simple point de ravitaillement, l’établissement est devenu une halte vivante, presque familière, où se croisent automobilistes pressés, habitués du café matinal et amateurs de proximité. À sa tête, Lilian, jeune entrepreneur passionné, incarne une nouvelle génération de commerçants ancrés dans leur territoire. Avec un sourire franc et une énergie discrète, il raconte ce qu’il nomme sobrement “un métier, une belle vie”.
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Ce que Lilian démontre, c’est que le service de proximité, peut devenir un pilier économique et social.

Carburants, gaz, huiles, accessoires, mais aussi pains frais, épicerie et espace barista : ici, tout semble pensé pour simplifier la vie. “Je veux que les gens se sentent accueillis, qu’ils trouvent ce dont ils ont besoin, mais aussi un peu plus”, confie Lilian au micro de C11.MEDIA. Plus, c’est cette chaleur humaine que l’on perçoit dès l’entrée, cet œil attentif qui reconnaît les visages, cet engagement discret qui fait toute la différence. Dans un monde où les grandes surfaces automatisées et les stations sans personnel grignotent le lien social, cette station devient un repère. Une sorte de place du village moderne, où l’on salue, échange, et parfois même, se confie.

Ce que Lilian démontre, c’est que le service de proximité, souvent relégué à un rôle secondaire, peut devenir un pilier économique et social. Dans un territoire rural comme le Lauragais, où les commerces ferment plus qu’ils n’ouvrent, cette initiative incarne une résistance silencieuse. Elle interroge aussi : quelle place veut-on accorder à ces petites structures qui maintiennent le lien et redonnent du sens au commerce ? Face à la standardisation des services, l’exemple de Rouffiac d’Aude rappelle que l’avenir du local repose souvent sur des épaules jeunes, passionnées et déterminées. Et qu’il est encore possible, en 2025, de faire rimer rentabilité avec humanité.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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MOBILISÉS POUR 85 000 € : LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS NE LÂCHENT RIEN

21/4/2025

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SEUIL DE TVA : LA COLÈRE DES INDÉPENDANTS NE RETOMBE PAS

Ils étaient près de 3 000 dans les rues, le 25 mars dernier, répartis sur une quinzaine de villes françaises. Auto-entrepreneurs, freelances, professions libérales : une même revendication les a réunis dans un front commun, rarement aussi soudé. Leur message est clair : l’abaissement du seuil de franchise de TVA à 25 000 € est une mesure inacceptable. Prise sans concertation, elle met en péril l'équilibre économique de centaines de milliers de petits entrepreneurs. Un mois plus tard, l’exécutif reste sourd, mais la contestation, elle, s’organise pour durer. Une nouvelle journée nationale de mobilisation est annoncée pour le 3 mai, cette fois dans plus de 30 villes.
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La réforme, incluse dans la loi de finances 2025, impose un nouveau plafond de chiffre d'affaires bien en-deçà du seuil précédent. Résultat : de nombreux indépendants, jusque-là exonérés de TVA, devront désormais la facturer à leurs clients. Cette contrainte n’est pas simplement technique ou administrative. Elle bouleverse des modèles économiques entiers. Selon la Fédération nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), ce changement pourrait affecter directement plus de 350 000 professionnels. Une décision qui semble aller à contre-courant des orientations européennes : l’Italie, par exemple, vient de relever son propre seuil de TVA à 85 000 €, créant de facto une distorsion de concurrence au détriment des Français. Pour beaucoup, le choix du gouvernement est perçu comme une marche arrière, un signal inquiétant envoyé à l’économie de proximité.

Face à cette situation, la proposition portée par la FNAE apparaît comme une issue pragmatique : fixer un seuil unique de 85 000 € pour toutes les activités. Un cap clair, lisible, cohérent avec les pratiques européennes. Cette simplification serait une réponse aux besoins de stabilité et de prévisibilité exprimés par les indépendants. Mais derrière cette revendication, une question plus vaste émerge : la France valorise-t-elle vraiment ses entrepreneurs ? Alors que les gouvernements successifs vantent la flexibilité et l’agilité du travail indépendant, les actes peinent à suivre. Cette réforme, votée dans un contexte budgétaire tendu, illustre une vision comptable plus qu’économique du tissu entrepreneurial. En refusant d’écouter ceux qui en sont les piliers, l’État prend le risque d’asphyxier une partie de l’économie qui, loin des projecteurs, tient pourtant debout une multitude de territoires.

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DIX EMPLOIS EN DANGER, 450 000 EUROS DE DETTES ET UN PATRON EN FUITE

14/4/2025

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LE PATRON S’ÉVAPORE, LE GARAGE S’EFFONDRE : À CASTELNAUDARY, UN SCANDALE AUX PORTES OUVERTES

Le rideau est baissé, mais les questions restent grandes ouvertes. À Castelnaudary, dans l’Aude, la disparition soudaine de Gaël Tisserand, propriétaire du garage Peugeot local, laisse un goût amer. Depuis une semaine, l’établissement est en redressement judiciaire. Derrière la façade du seul garage estampillé au lion de la ville, ce sont des dettes colossales, des pratiques douteuses et dix salariés livrés à eux-mêmes. Le garage, qui devait incarner une dynamique nouvelle depuis sa reprise en 2022, s’est transformé en naufrage. Et son capitaine, lui, semble avoir quitté le navire sans rendre de comptes.
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Au moment de la reprise par Gaël Tisserand, le garage bénéficiait d’une solide réputation. Mais rapidement, les premiers signes d’instabilité sont apparus. Des fournisseurs impayés, des démarches administratives bloquées, des soupçons d’interdiction de gestion : l’édifice s’est fissuré en silence. L’homme, décrit comme charmeur et persuasif, a su donner le change. Pourtant, dès le printemps 2023, le malaise était palpable. Une employée découvre que le garage ne peut plus effectuer les changements de carte grise. En cause ? Le casier judiciaire de Tisserand, sur lequel la préfecture garde le silence, mais qui alimente de lourdes suspicions. Au fil des mois, la situation financière se dégrade : plus de 450 000 euros de dettes, des pièces Peugeot impossibles à commander, des clients floués, des salariés abandonnés.

Et ce n’est pas la première fois que le nom de Gaël Tisserand apparaît dans des affaires douteuses. Dans la région toulousaine, le groupe qu’il dirigeait revendait des véhicules d’occasion sans reverser les fonds aux anciens propriétaires. Résultat : certains acheteurs se retrouvent avec deux crédits pour une seule voiture, victimes de montages aussi flous qu’illégaux. À Castelnaudary, le couperet tombe grâce à l’action d’une ancienne salariée. Privée de son indemnité de départ à la retraite, elle saisit les prud’hommes, obtient gain de cause… et pousse un commissaire de justice à faire bloquer les comptes. Un acte salutaire, mais aux conséquences lourdes : la mise en redressement judiciaire de l’entreprise, et la probable cessation d’activité dans les jours à venir. Pour les salariés, l’attente d’une indemnisation reste suspendue à la décision du mandataire judiciaire.

Ce drame économique soulève une question de fond : comment un individu sous le coup d’une condamnation, possiblement frappé d’une interdiction de gérer, peut-il racheter une entreprise et plonger tout un écosystème local dans la tourmente ? L’affaire Tisserand met en lumière les failles du système de contrôle, les angles morts de la prévention des abus, mais aussi la fragilité des salariés face à l’opacité de certains dirigeants. Si le garage ferme ses portes, la leçon, elle, mérite d’être ouverte : il est urgent de mieux protéger les structures locales et ceux qui les font vivre, contre des prédateurs qui se présentent parfois en sauveurs.

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AUDE : UNE NOUVELLE ALLIANCE POUR SOULAGER LES MAIRIES RURALES

9/4/2025

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UNE ALLIANCE POUR DÉBLOQUER LA GESTION DES PETITES COMMUNES DE L’AUDE

C’est une réalité souvent méconnue : dans l’Aude, comme dans une large partie de la France, la majorité des communes fonctionne avec des équipes réduites, souvent moins de 35 agents. Une fragilité structurelle qui pèse lourd lorsqu’il s’agit de suivre les exigences administratives toujours plus complexes, notamment en matière de paye. Lundi 7 avril, à Carcassonne, un partenariat a été signé entre le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Aude et l’Urssaf Languedoc-Roussillon. Une réponse concrète à ce besoin criant de simplification et de soutien, qui vise à renforcer l’accompagnement des petites collectivités locales. Une convention qui, derrière son apparence technique, pourrait bien changer le quotidien de centaines de maires ruraux et de leurs agents.

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Cette convention incarne un modèle de coopération entre institutions.

Avec l’entrée en vigueur du prélèvement à la source et l’inflation des obligations déclaratives, les élus locaux doivent jongler entre rigueur comptable et manque de personnel qualifié. Le service « paye multi-collectivités » proposé par le centre de gestion de l’Aude s'impose dès lors comme une bouffée d’oxygène. Il offre aux petites communes une mutualisation des compétences et des outils numériques, rendant possible une gestion salariale précise et conforme. Grâce au partenariat noué avec l’Urssaf, les collectivités pourront désormais bénéficier d’un accompagnement renforcé, notamment sur la qualité des déclarations sociales. « Ce partenariat, c’est du gagnant-gagnant », affirme Serge Brunel, président du centre de gestion, qui espère ainsi offrir à ces collectivités davantage d’autonomie sans les isoler. Même optimisme du côté de François Hiebel, directeur régional de l’Urssaf, pour qui ce soutien s’inscrit dans une logique de proximité et d’efficacité : « Une rigueur est nécessaire pour assurer un véritable suivi des charges et des cotisations ».

Cette convention incarne un modèle de coopération entre institutions, à l’heure où les communes rurales sont souvent laissées à elles-mêmes pour naviguer dans un maquis administratif. Elle pose aussi une question plus large : jusqu’à quand les petites collectivités devront-elles compter sur des dispositifs de solidarité ponctuelle pour répondre à des obligations pourtant communes à toutes ? Si cette avancée locale peut servir d’exemple, elle révèle en creux le déséquilibre profond entre les moyens humains dont disposent les grandes villes et ceux des territoires ruraux. Et montre, une fois de plus, que la simplification administrative passe autant par des outils que par des alliances stratégiques.


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LES INDÉPENDANTS DANS LA RUE POUR DÉFENDRE LEUR STATUT

5/4/2025

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LES AUTO-ENTREPRENEURS EN COLÈRE DÉFIENT LA BAISSE DU SEUIL DE TVA

Ils sont traducteurs, graphistes, artisans, consultants, livreurs ou esthéticiennes. Et ce mardi, ils ont quitté leur poste, leur écran ou leur atelier pour battre le pavé. Dans plus de 15 grandes villes de France, les auto-entrepreneurs ont manifesté en masse contre la réforme du seuil de TVA, entrée en vigueur en début d’année. Une réforme technique en apparence, mais qui bouleverse leur quotidien. Derrière les pancartes brandies à Paris, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, un cri commun : « Laissez-nous travailler dignement ».
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Nelly est en désaccord et ne veut pas en rester là !
Le cœur du problème ? La baisse du seuil de chiffre d'affaires au-delà duquel un auto-entrepreneur doit facturer la TVA à ses clients. Ce seuil, auparavant fixé à 36 800 euros pour les prestations de service, a été ramené à 25 000 euros. Une mesure que Bercy justifie par un alignement avec les directives européennes. Mais pour les concernés, la pilule ne passe pas. Car cette nouvelle limite oblige des milliers d’indépendants à modifier leur facturation, à s’équiper d’outils comptables coûteux, et surtout à répercuter la TVA sur des clients parfois peu enclins à payer davantage.

Sur le terrain, les témoignages s’accumulent. Clara, graphiste à Nantes, explique avoir perdu deux contrats ce mois-ci : « Mes clients m’ont dit qu’ils préféraient travailler avec quelqu’un qui ne facture pas la TVA. Je ne peux pas les blâmer, mais je me sens punie alors que je respecte la loi. » Même son de cloche pour Julien, coach sportif à Montpellier : « J’ai passé le cap des 25 000 euros en avril. Je dois maintenant augmenter mes tarifs ou réduire mes heures. Les deux options sont perdantes. »

La mobilisation de ce mardi visait donc à obtenir un moratoire, voire un retrait pur et simple de la réforme. Un message adressé au ministère de l’Économie, accusé de fragiliser une catégorie de travailleurs déjà précaires. Car ce sont souvent les auto-entrepreneurs qui cumulent les statuts, jonglent avec les revenus variables et peinent à accéder aux droits sociaux classiques. En alourdissant leur gestion et en rognant leur compétitivité, cette mesure aggrave leur vulnérabilité.

Au-delà du débat fiscal, cette mobilisation soulève une question plus large : quel avenir la société française réserve-t-elle à ses travailleurs indépendants ? Entre promesses d’agilité et réalité réglementaire, le modèle de l’auto-entreprise, créé pour simplifier l’entrepreneuriat, semble s’éloigner de son objectif initial. Et si l’État ne revoit pas sa copie, il pourrait bien entamer la confiance d’un pan entier de l’économie.

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FACE À LA CRISE DU VIN, LE GROUPE ROUQUETTE MET UN COUP DE FREIN POUR MIEUX REPARTIR

4/4/2025

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CRISE VITICOLE : À CARCASSONNE, UN CONCESSIONNAIRE DE TRACTEURS TENTE DE SAUVER SON ACTIVITÉ

La décision est rare, mais révélatrice d’un malaise profond. À Carcassonne, le groupe Rouquette, concessionnaire de tracteurs, a été placé en procédure de sauvegarde fin décembre 2024. Une anticipation assumée de son dirigeant face à une crise viticole qui n’en finit plus d’asphyxier l’économie locale. Alors que les vignerons peinent à vendre leur production et freinent leurs investissements, les effets d’entraînement se font sentir chez les sous-traitants. Cette entreprise de l’Aude, jeune mais dynamique, en paie aujourd’hui le prix, tout en tentant de se réinventer pour survivre.
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Plutôt que d’attendre l’impasse, le dirigeant a choisi d’ouvrir un nouveau front : la diversification.

Depuis sa création il y a quatre ans, le groupe Rouquette s’est principalement appuyé sur le tissu viticole de l’Aude, client historique et majeur. Mais ce lien, hier gage de stabilité, est devenu source de fragilité. Entre la baisse de la consommation de vin, les effets du changement climatique sur les récoltes et les taxes américaines imposées sur les produits européens – dont une de 20 % annoncée début avril 2025 – le secteur est sous pression. "Je n’apprends rien à personne si je dis que le monde agricole audois souffre à plusieurs titres", souligne Cédric Rouquette, président de l’entreprise. Devant la chute des ventes, il a préféré anticiper : "Nous n’étions pas en cessation de paiements, mais les signaux étaient au rouge." Une lucidité rare dans un secteur souvent réticent à reconnaître ses difficultés.

Plutôt que d’attendre l’impasse, le dirigeant a choisi d’ouvrir un nouveau front : la diversification. Depuis début 2025, le groupe se lance dans la fabrication de matériels de chantier, notamment des tractopelles. Trois techniciens ont été embauchés, les contrats renégociés, les coûts maîtrisés. L’objectif : réduire la dépendance au secteur viticole, tout en conservant son ancrage local. Si l’accueil en interne a été positif, la réussite à long terme dépendra aussi de la capacité des coopératives et des caves à rebondir. Dans un département où la vigne est à la fois pilier économique et identité culturelle, la fragilité d’un concessionnaire agricole en dit long sur l’onde de choc provoquée par la crise viticole. L’avenir ? Il s’écrira probablement à plusieurs vitesses, entre résilience, innovation et redéfinition des modèles. Mais une chose est sûre : à Carcassonne, la viticulture ne fait plus office de valeur refuge.

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Le concept unique d'une marque familiale portée par Victoria Garett depuis 1941. Made in France
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