BARDELLA, CIBLE PRÉFÉRÉE DE LA GAUCHE : QUAND LA POLÉMIQUE CACHE MAL LA PEUR DU RN La scène aurait pu prêter à sourire si elle ne révélait pas, en creux, une nervosité palpable. À peine le meeting du Rassemblement National à Narbonne achevé que déjà les critiques fusaient. En première ligne, le journal *L’Indépendant*, fer de lance médiatique d’une gauche régionale aux abois, qui n’en finit plus de chercher la faille dans la montée inexorable du parti de Jordan Bardella. Cette fois-ci, c’est la gestion des inscriptions au meeting qui sert de prétexte à une salve de reproches. Trop de monde, pas assez de places, des excuses jugées mal venues… Le tout sur fond de défiance idéologique, à mesure que le RN conquiert l’opinion. L’événement, tenu le 1er mai à l’Arena de Narbonne, a réuni 5 000 participants — le maximum autorisé par les normes de sécurité. Pourtant, près de 8 000 personnes s’étaient inscrites pour y assister. Dans un mail adressé à ses sympathisants, Jordan Bardella s’est excusé du trop-plein, estimant que la jauge fixée par les responsables de la salle était « trop basse ». Une version immédiatement contestée par Vincent Dourlet, directeur de l’Arena, qui rappelle que cette capacité de 5 000 personnes avait été décidée en concertation avec le RN, validée par les autorités, et confirmée dans un dossier de sécurité signé par un haut responsable du parti lui-même. S’agirait-il alors d’une maladresse de communication ? Ou d’un message politique adressé à une base galvanisée par l’image d’un parti devenu trop grand pour les salles disponibles ? Quoi qu’il en soit, les critiques relayées par certains médias prennent un relief particulier dans un contexte où le RN, régulièrement en tête dans les sondages, cristallise l’inquiétude de ses opposants. Ce nouvel épisode illustre moins une erreur logistique qu’une tentative d’affaiblissement symbolique. La focalisation sur des détails techniques — nombre de chaises, tickets imprimés, communications internes — masque une réalité plus dérangeante pour la gauche : celle d’un RN qui, malgré les polémiques et les imprécisions, continue de mobiliser massivement. En se faisant les vigies sourcilleuses de chaque faux pas, certains médias, loin de convaincre, renforcent la posture victimaire du parti d’extrême droite et participent, paradoxalement, à sa dynamique. La question n’est donc plus de savoir si Jordan Bardella a raison ou tort sur la jauge de l’Arena. Elle est plutôt de comprendre pourquoi, à chaque apparition publique, le RN parvient à susciter autant d’adhésion que d’hostilité. Une fracture de plus en plus visible, à laquelle aucune salle — même comble — ne pourra longtemps contenir. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci HORIZONS DÉVOILE SES CARTES DANS L’AUDE POUR LES MUNICIPALES DE 2026 À deux ans des élections municipales, le parti Horizons affûte ses armes. Fondée par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, la formation centriste vient de franchir une étape décisive dans sa stratégie de conquête locale : la désignation de ses chefs de file dans toute la France. Dans l’Aude, deux noms émergent : François Mourad à Carcassonne et Olivier Jacquet-Francillon à Narbonne. Une montée en puissance mesurée mais assumée, pour un parti encore jeune mais bien décidé à peser dans le paysage politique local. Le communiqué d’Horizons, publié le 29 avril, en dit long sur l’intention de structurer un maillage territorial efficace. À Carcassonne, François Mourad, conseiller départemental et ancien collaborateur de Gérard Larrat, a été officiellement nommé chef de file. Une reconnaissance politique pour celui qui, dans nos colonnes, ne cachait déjà pas son envie de s’engager pleinement pour 2026. À Narbonne, c’est Olivier Jacquet-Francillon, délégué municipal Horizons, qui hérite du flambeau. Tous deux auront la mission délicate d’incarner les valeurs du parti dans leurs bassins de vie, mais aussi de dialoguer avec les autres composantes de la majorité présidentielle. Car la stratégie d’Horizons repose sur un principe clair : jouer collectif, tout en consolidant sa propre identité. Ce premier tour de table ne vaut pas investiture. La phase suivante interviendra dans plusieurs mois, sous l’égide de Christelle Morançais, présidente de la région Pays de la Loire, et responsable des investitures. Une manière, selon le parti, de « laisser le temps aux dynamiques locales de s’installer », comme le souligne Pierre-Yves Bournazel, secrétaire général délégué d’Horizons. Ce dernier insiste sur la nécessité d’un dialogue ouvert avec les partenaires de la droite et du centre. Car l’enjeu est bien là : éviter la dispersion des candidatures au sein de la majorité présidentielle, tout en construisant des projets municipaux lisibles et cohérents. En filigrane, c’est un test grandeur nature pour Horizons. Le parti veut démontrer qu’il peut exister au-delà de la figure tutélaire d’Édouard Philippe, et s’ancrer durablement dans les territoires. L’Aude, historiquement peu favorable à la droite modérée, représente un terrain d’expérimentation idéal. La désignation de figures comme François Mourad et Olivier Jacquet-Francillon est une manière d’installer des relais solides, capables de fédérer, convaincre et, peut-être, gouverner demain. Reste à savoir si cette montée en puissance progressive portera ses fruits face à des sortants bien implantés et des électorats de plus en plus volatils. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE PRINTEMPS CARCASSONNAIS VEUT REDONNER LA PAROLE AUX HABITANTS Et si l’avenir de Carcassonne se dessinait en frappant simplement aux portes ? C’est le pari du « Printemps carcassonnais », une initiative citoyenne lancée il y a trois mois par les socialistes Alix Soler-Alcaraz et Maria Conquet. À l’heure où la défiance politique grandit et où l’abstention menace chaque scrutin, le tandem a fait le choix d’une démarche à contre-courant : partir à la rencontre des habitants pour écouter, noter, questionner. Objectif affiché : bâtir un projet municipal qui ne soit pas seulement porté par un parti, mais enraciné dans les réalités du quotidien. Prochaine étape, annoncée pour la mi-juin : une restitution publique de cette "enquête de terrain" baptisée Carcassonne vue par les Carcassonnais. Durant dix semaines, ils ont sillonné les quartiers, discuté avec les riverains, échangé avec les commerçants, interrogé les associations – plus de 200 ont été contactées. Au fil des échanges, plusieurs préoccupations majeures sont revenues : l’insécurité, le sentiment d’abandon de certains secteurs, la perte du lien social, notamment entre les générations. À ces constats s’ajoute une critique plus structurelle : une forme de lourdeur institutionnelle symbolisée par le doublon des services, comme les deux offices de tourisme. À cela s’ajoute l’inquiétude croissante concernant la désertification commerciale, perçue comme un marqueur inquiétant du déclin du centre-ville. Des observations récurrentes, sans surprise pour les initiateurs du projet, mais désormais étayées par une parole citoyenne collectée méthodiquement. Cette première phase, axée sur l’écoute, s’achèvera donc par une restitution publique, prélude à la construction du programme pour 2026. Mais au-delà des échéances électorales, la méthode interpelle : peut-on encore faire de la politique locale autrement ? Alix Soler-Alcaraz, désormais chef de file pour les municipales, affirme vouloir "élargir la dimension collective" de la démarche. En creux, une critique du fonctionnement actuel et un appel à une démocratie plus participative. Reste à savoir si cette dynamique saura mobiliser durablement au-delà du cercle des convaincus. Car écouter est une chose. Transformer cette écoute en action, en est une autre. Et c’est sur ce second terrain que se jouera, sans doute, la crédibilité du Printemps Carcassonnais. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci PORT-LA-NOUVELLE : CHRISTOPHER MALOSSE DÉFIE HENRI MARTIN, L’EMBLÉMATIQUE MAIRE EN PLACE DEPUIS 30 ANS Il ne veut pas d’un strapontin. Il veut le fauteuil. Celui de maire, occupé depuis trois décennies par Henri Martin, figure locale quasi-inamovible de Port-La Nouvelle. À 34 ans, Christopher Malosse a choisi de se lancer dans la course aux municipales avec une ambition assumée : incarner un profond renouvellement dans une ville qu’il connaît par cœur. "Je ne suis pas venu chercher une place autour de la table. Je viens pour diriger", martèle-t-il, en officialisant sa candidature sous la bannière de son mouvement fraîchement créé, *La Nouvelle ère*. Le décor est planté : une jeunesse déterminée face à un pouvoir installé. Ancien enfant du pays, aujourd’hui principal adjoint d’un collège à Sigean, Malosse revendique une légitimité construite sur l’attachement à son territoire. "Je suis revenu chez moi pour m’investir pleinement dans la vie locale", affirme-t-il. Éloigné des partis, son mouvement se veut apolitique, participatif et ouvert. Il a déjà réuni les deux tiers de ses futurs colistiers, tout en dénonçant des "pressions" qui s’exerceraient dès que des noms circulent. Il refuse pour l’instant d’en dévoiler les identités. La prudence d’un novice ? Peut-être. Mais aussi la stratégie d’un homme qui connaît le poids des réseaux et les inerties d’un pouvoir en place depuis trop longtemps, selon lui. Car au-delà de la déclaration d’intention, Malosse pointe une usure démocratique. Il ne s’en cache pas : la longévité d’Henri Martin — trente ans à la tête de la commune — lui semble excessive dans un contexte de mutations économiques, sociales et environnementales. "Il faut tourner la page", lance-t-il, tout en assurant ne nourrir aucune animosité personnelle envers le maire sortant. Son discours tranche avec la défiance populiste habituelle : calme mais ferme, critique sans invective. Il affirme avoir déjà le soutien d’une partie des habitants, désireux d’une alternance et d’un regard neuf. Et pour incarner cette transition, il parie sur l’écoute, en lançant un site internet participatif pour recueillir les propositions de la population. La démarche est audacieuse dans une ville marquée par la stabilité d’un leadership local presque patrimonial. Mais l’enseignant-candidat sait que l’opposition, trop longtemps absente ou symbolique, ne suffit plus : "Il faut une alternative crédible, construite, enracinée." En informant le rectorat de ses intentions, en préparant un éventuel détachement s’il est élu, Christopher Malosse semble vouloir balayer l’image d’une aventure improvisée. Il s’inscrit dans le temps long, en misant sur une campagne de proximité et de fond. Reste à savoir si Port-La Nouvelle est prête à clore un chapitre aussi long que singulier de son histoire municipale. La démocratie locale, elle, a sans doute besoin de ce genre de confrontations : franches, assumées, tournées vers l’avenir. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci RÉUNIS POUR L’AUDE : UNE ASSOCIATION QUI VEUT REDONNER LA PAROLE AUX TERRITOIRES Et si le renouveau politique dans l’Aude venait d’ailleurs ? Ni d’un parti, ni d’un candidat, mais d’une association citoyenne qui s’emploie à faire vivre les débats là où ils semblent avoir disparu : sur le terrain. Réunis pour l’Aude, fondée en 2023 à Carcassonne par Axel Roulliaux, veut recréer du lien entre les habitants d’un département souvent relégué à la marge des grandes décisions. À sa tête aujourd’hui, Nicole Mouche, une retraitée discrète mais déterminée, incarne une forme d’engagement local, ancrée dans l’écoute et le dialogue. Son objectif : offrir aux Audois un espace pour s’exprimer, échanger et s’impliquer, sans passer par les structures politiques classiques. Une démarche qui, deux ans après son lancement, intrigue autant qu’elle questionne. L’association revendique deux vocations principales : repolitiser l’espace local, en réunissant les citoyens autour de sujets à la fois locaux et nationaux — dans une logique de « balancier » entre le proche et le global —, et souder les patriotes, en créant des passerelles entre individus souvent isolés ou cantonnés aux partis traditionnels. "Si on veut faire vivre la démocratie directe, il faut réunir les gens pour débattre", explique Axel Roulliaux son fondateur, qui continue d’inspirer la ligne stratégique du mouvement. "Il ne doit pas y avoir de déconnexion entre les préoccupations locales et les enjeux nationaux. Et surtout, il faut que les patriotes puissent se rencontrer, se fédérer, sans être cloîtrés dans les logiques partisanes." Sur le terrain, cela se traduit par une série d’initiatives : petits-déjeuners thématiques, apéros-débats, conférences publiques. Le 24 avril dernier, la venue du journaliste indépendant Jordan Florentin, fondateur de la plateforme FRONTIÈRES +, a marqué un temps fort. L’événement a rassemblé une centaine de personnes autour des enjeux de souveraineté médiatique, dans une atmosphère ouverte mais clairement ancrée à droite. Pour Nicole Mouche, cette diversité des formats permet « d’abaisser les barrières, de donner envie de débattre sans crainte d’être jugé ». Reste une interrogation majeure : cette dynamique peut-elle s’inscrire dans la durée sans débouché politique formel ? L’association assure ne pas vouloir se transformer en liste électorale, mais certains membres n’excluent pas un engagement futur. À l’approche des municipales, cette posture pourrait devenir un dilemme. L’ambition de « réveiller » le débat citoyen est-elle tenable sans chercher à influer plus directement sur les décisions locales ? Dans un département où l’abstention s’installe comme norme et où le sentiment de relégation grandit, Réunis pour l’Aude tente une réponse originale : remettre les citoyens au centre du jeu, en dehors des appareils. En articulant enracinement local et préoccupations patriotes, l’association occupe un terrain peu exploré. Mais elle devra prouver qu’elle peut faire vivre une parole durable, audible, et surtout utile, sans glisser vers les logiques qu’elle entend dépasser. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 1ER MAI À NARBONNE : MARINE LE PEN FAIT FRONT, MALGRÉ LES TURBULENCES, ET RASSEMBLE SON CAMP Sous les projecteurs de l’Arena de Narbonne, Marine Le Pen a joué sa partition de candidate combattante, comme si de rien n’était. Jeudi 1er mai, dans un Sud-Ouest électoralement favorable, plus de 5 000 sympathisants du Rassemblement National ont répondu présents à l’appel de leur cheffe de file. L’enjeu : démontrer, face à la justice et aux divisions internes, que le parti garde le cap et que la ferveur militante reste intacte. Une démonstration de force pensée comme un antidote à la crise de confiance qui secoue le mouvement. La condamnation judiciaire de Marine Le Pen – assortie d’une peine d’inéligibilité immédiate – pèse lourdement sur l’horizon 2027. Pourtant, à Narbonne, c’est une figure résolue, offensive, qui s’est présentée à la tribune. « L’immigration massive fait chavirer notre système de protection sociale », a-t-elle lancé d’un ton martial, déclenchant les acclamations d’un public galvanisé. Avec Jordan Bardella à ses côtés, elle a martelé que le RN est « le parti du travail et de la France », revendiquant une ligne sociale et identitaire sans compromis. Le président du parti, en appui, a fustigé l’"écoterrorisme" subi par les agriculteurs, tandis que les figures locales du RN recevaient une ovation nourrie. L’ambiance, festive et bien rodée, tranchait avec la fébrilité palpable dans les états-majors parisiens. Mais derrière cette démonstration d’unité, les tensions affleurent. L’apparition remarquée de Louis Aliot, les rumeurs sur le retour stratégique de Marion Maréchal, et surtout la déclaration récente de Jordan Bardella se disant prêt à « assumer » en cas d’empêchement de Marine Le Pen, laissent entrevoir une guerre de succession larvée. La triple candidate à l’Élysée, loin de s’effacer, tente de verrouiller son avenir politique. « Si je passais sous un camion, Bardella serait là. Mais ce n’est pas le cas », a-t-elle ironisé, balayant l’hypothèse d’un retrait forcé et réaffirmant sa volonté de se battre en appel. Ce 1er mai Narbonnais aura donc été autant un acte de campagne qu’un acte de résistance. Le RN veut croire que son assise populaire suffit à traverser la tempête judiciaire. Mais la question demeure : cette mobilisation est-elle le signe d’un socle électoral solide ou le dernier sursaut d’une dynamique fragilisée ? Si le parti à la flamme s’efforce d’imposer son récit – celui d’un mouvement au service des oubliés du pays –, les mois à venir diront si la stratégie du refus de l’échec est tenable, ou si l’alternance attendue se joue déjà en coulisses. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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Le RN, par la voix de Frédéric Falcon, dénonce une « attaque contre le débat démocratique » et accuse une frange radicalisée de l’extrême gauche de multiplier les intimidations. Pour le parlementaire, ces méthodes violentes traduisent une incapacité à accepter la progression électorale de son mouvement dans un territoire historiquement ancré à gauche. Et de rappeler que l’Aude, naguère bastion socialiste, a vu émerger au fil des scrutins une nouvelle carte politique où le Rassemblement National s’installe durablement, gagnant mairies, circonscriptions, et présence dans les esprits. Une transformation qui dérange, visiblement, certains irréductibles. Mais au-delà des luttes partisanes, ces actes de vandalisme posent une question cruciale : jusqu’où peut aller le rejet idéologique sans que le pacte démocratique lui-même ne vacille ? La violence, même au nom d’une cause jugée « juste », devient une impasse dès lors qu’elle nie la légitimité du suffrage universel. Elle trahit un climat de crispation où le dialogue recule, remplacé par l’intimidation et l’invective. Le pluralisme ne peut survivre sans le respect de l’adversaire. À Trèbes comme ailleurs, c’est la démocratie qui est testée, dans sa capacité à absorber les conflits sans céder aux passions destructrices. Reste à savoir si les institutions et la société civile sauront répondre avec fermeté et hauteur de vue à ces signaux d’alarme répétés. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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Née à Carcassonne, "Réunis pour l’Aude" revendique une quarantaine d’adhérents et une formule simple : réunir régulièrement des citoyens autour de sujets à la fois locaux et nationaux. Le format est souple – petits-déjeuners, apéros-débats, conférences – mais l’ambition, elle, est claire. Roulliaux veut créer un "balancier" entre le local et le national, en misant sur des valeurs patriotes assumées. Loin de renier ses origines politiques, le jeune homme entend surtout dépasser l’étiquette partisane. "Si on veut faire vivre la démocratie directe, il faut discuter des idées", martèle-t-il. Dernière illustration en date : l’invitation du journaliste indépendant Jordan Florentin, proche des sphères médiatiques de droite, pour présenter la plateforme de streaming FRONTIÈRES +, le 24 avril dernier. Un événement calibré, qui fait écho à la volonté de fédérer une droite alternative, culturellement enracinée. Reste que cette dynamique, aussi sincère soit-elle, pose question. Car à force de rejeter toute stratégie électoraliste, "Réuni pour l’Aude" risque de rester en marge du débat politique réel. Roulliaux s’en défend : "Être dans une structure partisane nuit au dialogue". Pourtant, le succès d’une telle initiative pourrait tôt ou tard forcer ses membres à franchir le pas, notamment à l’approche des municipales. La posture "hors du jeu" n’est-elle pas une manière d’occuper l’espace tout en préparant un retour ? L’ambiguïté demeure, mais la méthode Roulliaux intrigue. À mi-chemin entre think tank local et incubateur d’opinions, "RPA" pourrait bien incarner une nouvelle forme d'engagement à droite. Mais pour combien de temps encore sans verser dans la politique active ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. 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Le programme, dense, ressemblait à celui d’une université d’été : six tables rondes pour explorer les angles morts d’un phénomène politique désormais bien installé dans le paysage français. De la gestion municipale aux droits humains, en passant par l’écologie ou la vie des quartiers, chaque sujet était abordé avec rigueur. La salle Elie-Sermet, comble à 16 h pour la conférence sur la gestion des villes par l’extrême droite, a été le théâtre d’un diagnostic sans fard. Spécialiste de Béziers, le chercheur Richard Vassakos a montré comment Robert Ménard, élu en 2014, a façonné une stratégie de communication et d’aménagement idéologique, reprise ensuite à Perpignan par Louis Aliot. À coups de slogans chocs, de renommages de rues ou d’ultrasécuritaire, ces municipalités dessinent un modèle d’influence insidieuse. Un "frontisme municipal" qui n’a rien d’anecdotique : il est pensé pour durer, se diffuser, et imposer des codes. Le témoignage de militants locaux a ajouté du vécu à cette mécanique. Chasse aux pauvres par la gentrification, baisse des aides aux associations, répression policière renforcée... autant de pratiques assumées comme des outils de contrôle social. "Ils ne se mettent pas hors la loi, mais font reculer les droits", résume Mathilde Vidal, membre du collectif En vie à Béziers. Christian Paillard, pour la Ligue des droits de l’homme, complète : dans les villes RN, la défiance règne, les fonctionnaires sont ciblés, les contre-pouvoirs affaiblis. Un système fermé, vertical, qui prépare déjà l’après-municipales de 2026. Mais les intervenants n’ont pas cédé au fatalisme. Philippe Poutou, invité de la dernière table ronde, a insisté sur l’urgence de "comprendre ce qui se passe" pour "repasser à l’offensive". Une offensive démocratique, unitaire, et ancrée localement. "Leurs avancées sont faites de nos reculs", a martelé Paillard. À charge pour la gauche de retrouver l’élan, la clarté idéologique et la mobilisation populaire. Cette journée narbonnaise l’a montré : il ne suffit plus de dénoncer l’extrême droite. Il faut la déconstruire, expliquer ses méthodes, ses logiques, ses effets concrets. L’affrontement ne se joue pas seulement dans les urnes, mais aussi dans les esprits. En posant des mots, en produisant de l’analyse, la gauche a tenté de réarmer sa pensée. Reste à savoir si ce sursaut peut se traduire en dynamique électorale. Le temps presse : les municipales approchent, et avec elles, la possibilité d’un nouvel enracinement du RN dans les territoires. Ce 1er Mai a semé des graines. Mais une question demeure : la société civile aura-t-elle les moyens et la volonté de les faire germer à temps ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci MARINE LE PEN INTERROMPUE À NARBONNE : UN COUP D’ÉCLAT QUI POSE QUESTION Jeudi 1er mai, Marine Le Pen a vu son discours interrompu, le temps d’une brève mais saisissante séquence. Devant les militants réunis au complexe de l’Arena de Narbonne pour le traditionnel meeting du 1er-Mai du Rassemblement national, une quinzaine de femmes militantes du collectif "Nous Vivrons" ont surgi en brandissant des pancartes où l’on pouvait lire : « Vous n’êtes pas le bouclier des juifs » ou encore « Nous ne sommes pas votre marchepied ». Une prise de parole muette mais percutante, destinée à dénoncer l’instrumentalisation, selon elles, de la cause juive par le RN depuis le massacre du 7 octobre en Israël. Aussitôt, les militantes ont été exfiltrées avec fermeté par le service de sécurité du parti. L’instant a été furtif, mais largement relayé sur les réseaux sociaux, relançant le débat sur les méthodes du RN, sa posture face à l’antisémitisme, et le droit à l’expression contestataire. L'intervention a surpris par sa sobriété et son efficacité médiatique. Ni cris, ni violences : juste des pancartes, des slogans scandés brièvement, et une volonté assumée d’exposer un malaise. En face, Marine Le Pen n’a pas réagi par les mots, mais par un sourire figé, laissant son service d’ordre gérer la situation avant de reprendre le fil de son discours. Cette scène, captée par plusieurs caméras, interroge : pourquoi une telle action dans un meeting sans dérive verbale notable ? Le collectif "Nous Vivrons", emmené par Sarah Aizenman, assume son acte : « Il ne s’agit pas de répondre à une phrase précise, mais à une stratégie plus globale du RN, qui cherche à s’ériger en défenseur des juifs pour mieux se dédouaner de son histoire. » Un message fort, mais dont l’effet a été brutalement écourté. Plusieurs militantes affirment avoir été expulsées avec une violence disproportionnée, ce que le RN ne commente pas. De son côté, l’événement n’a pas dérapé davantage, mais la tension latente entre contestation politique et gestion sécuritaire demeure. Au-delà du coup d’éclat, c’est une double question qui se pose : celle du droit à une parole dissidente dans un cadre démocratique, et celle, plus délicate, de la récupération politique de causes universelles. Le Rassemblement national, en tentant de rompre avec son image antisémite d’antan, adopte une ligne stratégique plus rassurante. Mais ce type d’action rappelle que le passé du parti reste une zone d’ombre que beaucoup ne sont pas prêts à oublier. La réaction musclée du service d’ordre, si elle avait eu lieu dans un meeting présidentiel, aurait-elle été interprétée différemment ? Certainement. Ce deux poids, deux mesures dans la perception des événements politiques soulève un enjeu crucial : celui de la légitimité du discours contestataire, même lorsqu’il dérange. Et la manière dont une société choisit de l’écouter — ou de le faire taire. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 1ER-MAI À NARBONNE : UNE MARÉE HUMAINE POUR DIRE NON À L’EXTRÊME DROITE Ce 1er-Mai à Narbonne n’était pas un simple rendez-vous syndical. C’était un cri collectif. Une marche contre la peur, contre l’indifférence, contre la banalisation d’une idéologie que beaucoup disent aujourd’hui menaçante. Dès 11 h, la foule grossissait devant la sous-préfecture, et très vite, la couleur était annoncée : rouge pour la colère sociale, arc-en-ciel pour la diversité, noir pour l’alerte démocratique. Dans les rangs du cortège, 5 000 manifestants selon les syndicats (3 000 selon l’État), venus dire non à ce qu’ils qualifient de "fond de l’air brun". Une riposte aussi massive que symbolique à quelques heures du meeting du Rassemblement national prévu à l’Arena. Le timing n’a rien du hasard : à Narbonne, la contestation voulait se faire entendre plus fort que les discours nationalistes. La manifestation, à l’appel du Collectif 1er-Mai, a fédéré une alliance inédite. Côté syndicats : CGT, FSU, Solidaires, CFDT, FO, Unsa. Côté associations : LDH, Greenpeace, SOS Racisme, Attac. Une union de sensibilités diverses, mais unies dans un même rejet de l’extrême droite. "Ce n’est pas une opinion, c’est un danger", martèle la Ligue des droits de l’homme. Jean-François Julliard (Greenpeace) rappelle l’urgence climatique et l’hostilité des régimes autoritaires envers l’écologie. À ses côtés, Dominique Sopo (SOS Racisme) ou encore Nathalie Tehio (LDH) insistent sur l’attaque systématique des minorités sous les régimes d’extrême droite. Cette inquiétude partagée dépasse le champ idéologique : elle se fonde sur des faits, des régressions observées ailleurs, de l’Inde à la Russie. Les slogans fusaient – "Soyons du bon côté de l’Histoire", "On est là, même si Bardella ne veut pas" – dans une ambiance combative, presque insurrectionnelle. Le 1er-Mai 2025 s’est ainsi teinté d’une dimension antifasciste revendiquée, mais sans effacer les classiques revendications sociales : salaires, retraites, emploi, services publics. Ce qui s’est joué à Narbonne ce jour-là dépasse le simple duel entre deux manifestations. C’est la photographie d’un pays fracturé, où les valeurs de solidarité et d’égalité cherchent à résister à la tentation autoritaire. Les organisateurs le savent : une seule marche ne suffira pas. Mais elle marque un jalon. Dans une France où l’extrême droite se rapproche du pouvoir, ces mobilisations sont des thermomètres du malaise et de la résilience. Ce 1er-Mai n’était pas seulement une alerte, c’était un appel : à la vigilance, à l’union, à l’action. Reste une question en suspens : cette prise de conscience collective peut-elle encore inverser la dynamique électorale en cours ? Ou n’est-elle que l’expression d’un camp en sursis, résolu à défendre ses idéaux coûte que coûte ? _______________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE RASSEMBLEMENT NATIONAL MONTRE LES MUSCLES, MAIS DIVISE LA RUE Plus de 8 000 personnes réunies à la Narbonne Arena, des milliers restées à l’extérieur faute de place : le meeting du Rassemblement national, organisé ce 1er mai, a offert un impressionnant coup de projecteur sur la puissance de mobilisation du parti à l’échelle locale et nationale. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont été acclamés par une foule fervente, tricolore à la main, dans une ambiance quasi électorale à un an des européennes. Pourtant, derrière cette démonstration de force, des tensions se sont invitées dans la salle, signe d’un climat politique sous haute pression. Le ton a été donné dès les premières prises de parole, avec Frédéric Falcon puis Louis Aliot, évoquant avec chaleur leur attachement à la région et aux valeurs nationales. La ferveur a culminé avec l’entrée de Marine Le Pen, saluée comme une cheffe d’État. Devant un public conquis, elle a fustigé pêle-mêle la pauvreté croissante, les déserts médicaux, la crise énergétique, l’impact de l’IA ou encore les "dérives européennes". Une rhétorique de la rupture, martelée sans nuance, sur fond d’un patriotisme revendiqué. L’interruption brève mais symbolique d’un groupe de militantes féminines, dénonçant l’antisémitisme, a toutefois révélé l’hostilité d’une partie de la population à l’enracinement du RN dans le paysage politique. Malgré cette intrusion, les applaudissements ont rapidement repris, portés par des slogans comme « Marine jusqu’à la victoire ! ». Jordan Bardella, en clôture, a achevé de galvaniser les troupes en se posant en seul recours face à un pays « à genoux ». Il a appelé à une France « plus juste », affirmant que « seul le RN » pourrait incarner un véritable changement. En parallèle, un « village antifasciste » rassemblait plusieurs centaines de personnes dans les rues de Narbonne, encadré par un important dispositif policier. Deux Frances se sont ainsi fait face : l’une rassemblée autour d’un parti qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir, l’autre mobilisée dans la rue pour rappeler les risques d’une victoire nationale. Ce 1er mai narbonnais en dit long sur les fractures du pays. D’un côté, une base militante fidèle, galvanisée par des figures devenues familières, occupant l’espace public avec détermination. De l’autre, une opposition inquiète de la normalisation d’un parti autrefois marginalisé. Le RN a réussi son pari de la visibilité, mais cette réussite soulève une question essentielle : jusqu’où cette dynamique peut-elle aller sans accentuer la division du pays ? À l’heure où le débat public se crispe, l’épreuve de vérité pour le RN pourrait bien être celle de l’unité nationale — une unité aujourd’hui mise à rude épreuve. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE : UN NOUVEAU SOUFFLE CITOYEN, ÉCOLOGIQUE ET SOCIAL POUR 2026 Et si la démocratie locale s’écrivait demain avec plus de voix, plus de vert et plus de solidarité ? C’est le pari que tente de relever l’association *Carcassonne Citoyenne, Écologique et Sociale (CCES)*. Portée par trois élues au Conseil municipal depuis 2020, cette structure associative prépare activement les échéances de 2026 avec une ambition claire : proposer un autre modèle de gouvernance, ancré dans la participation citoyenne, l’urgence écologique et l’action sociale au quotidien. Face aux défis climatiques, aux inégalités croissantes et à la défiance démocratique, leur projet interpelle : faut-il repenser la ville à partir de ses habitants ? Depuis cinq ans, CCES a investi le terrain local avec constance, incarnant une opposition vigilante et force de proposition. En ligne de mire : un programme municipal 2026-2032 bâti autour de trois piliers. Le premier, citoyen, entend renforcer les outils de démocratie directe, en impliquant les habitants dans les décisions de la commune et de l’agglomération. Une promesse de transparence mais aussi de co-construction, qui tranche avec le fonctionnement souvent vertical des exécutifs locaux. Le deuxième pilier, écologique, résonne avec les urgences de notre époque : anticiper les canicules, prévenir les inondations, préserver la biodiversité, réduire les émissions de gaz à effet de serre. À l’heure où le changement climatique bouleverse les équilibres, la ville de Carcassonne peut-elle devenir un laboratoire de résilience ? Enfin, la dimension sociale vise à renouer avec l’idéal d’une ville solidaire : logements accessibles, mobilités inclusives, accès renforcé aux soins, sécurité humaine. Autant de priorités pour répondre aux fractures qui traversent les territoires. L’enjeu dépasse de loin le simple cadre électoral. Car à travers cette initiative locale, c’est un modèle de gouvernance que CCES entend défendre : une ville pensée à hauteur d’habitant, construite avec eux, et non pour eux. Le projet interroge, séduit parfois, inquiète aussi. Peut-on concilier idéal citoyen et efficacité administrative ? L’écologie est-elle encore un luxe ou bien une urgence absolue ? Et la solidarité, souvent invoquée, peut-elle devenir un axe structurant des politiques publiques ? Ces questions, CCES les pose frontalement. Reste à savoir si les Carcassonnais y répondront dans les urnes. En 2026, le scrutin municipal pourrait bien devenir un moment charnière pour la ville, un révélateur de ses aspirations profondes. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci NARBONNE, LE 1ER MAI EN LIGNE DE FRONT CONTRE L’EXTRÊME DROITE Ce jeudi 1er mai, Narbonne ne sera pas seulement le théâtre du traditionnel défilé social. Dans l’Aude, département où le Rassemblement national aligne ses députés et affirme son implantation, cette journée prend des allures de confrontation politique. Tandis que Marine Le Pen et Jordan Bardella tiendront un "grand meeting" à l’Arena, les opposants se rassembleront à l’appel du Collectif 1er-Mai pour une riposte antifasciste et sociale. Une mobilisation à laquelle prendra part le porte-voix du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, qui entend faire de Narbonne le symbole d’un sursaut face à la montée de l’extrême droite. La date est tout sauf anodine. Historiquement dédiée aux luttes sociales, le 1er mai est ici réapproprié par deux visions du monde opposées. D’un côté, un parti qui s’affiche en conquérant sur des terres populaires longtemps ancrées à gauche. De l’autre, une coalition de syndicats, d’associations – de la FSU à Attac, de la Ligue des droits de l’homme à Greenpeace – et de militants politiques réunis dans un même cri d’alarme. La présence de Philippe Poutou souligne l’enjeu : "Il faut contrebalancer, montrer qu’il y a une résistance, et reconstruire un cadre unitaire", plaide l’ex-candidat à la présidentielle. Dans un territoire où l’extrême droite engrange les suffrages sur fond de colère sociale, de services publics délaissés et de promesses brisées, le rassemblement du 1er mai cherche à ouvrir une alternative collective et solidaire. Car au-delà du symbole, c’est un rapport de force qui s’installe. Dans l’Aude, le RN a su capter les frustrations : trois députés sur trois, des scores inédits dans des bastions ouvriers ou viticoles. "Ils sont chez eux, disent-ils", déplore Philippe Poutou, tout en pointant un paradoxe glaçant : "Comment en est-on arrivés là, dans un département longtemps terre d’accueil et de luttes ?" La réponse, il la voit dans la casse sociale, les trahisons politiques et l’isolement croissant des citoyens. À quelques mois des municipales de 2026, la bataille s’annonce décisive. "Ce 1er mai doit être un signal", conclut-il. Pas seulement une protestation, mais l’amorce d’un mouvement. Frémissant, fragile, mais nécessaire. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci UN ENGAGEMENT CLAIR POUR LE RASSEMBLEMENT NATIONAL DANS L'AUDE Le lancement de Frontières+, la première plateforme de streaming dédiée à la droite, a attiré de nombreuses personnalités politiques. Cette initiative, visant à promouvoir une droite sécuritaire et plus proche des préoccupations des Français, semblait être l’occasion idéale pour marquer une forte présence des élus du Rassemblement National (RN) dans l'Aude. C'est donc Edgar Montagné qui a pris la parole, illustrant une fois de plus son engagement pour les valeurs du mouvement. L'invitation à Frontières+ ne venait pas d'une décision hiérarchique du parti, mais bien de la Présidente de l’association Réunis pour l’Aude, organisatrice de la rencontre. Edgar Montagné a poliment accepté cette invitation de son plein gré, avec un objectif clair : défendre les valeurs du RN, porter les couleurs de Marine Le Pen et Jordan Bardella, et réaffirmer son engagement envers une droite forte et unie. Par sa participation, il a non seulement mis en avant ses convictions, mais aussi consolidé sa place en tant que représentant déterminé du RN dans la région. L'absence de nombreux élus de droite locaux, en particulier ceux de villes comme Castelnaudary, Limoux, Lézignan, Carcassonne ou Narbonne, soulève des questions. Le lancement de Frontières+ était une occasion unique se de fédérer autour des enjeux locaux et nationaux, mais aussi de démontrer l’unité et la capacité de la droite à s’affirmer. Si les élus locaux ont brillé par leur absence, d'autres figures politiques de droite ont marqué l'événement par leur présence, comme des représentants de Florian Philippot, de Nicolas Dupont-Aignan, Marion Maréchal, ainsi que du RN de Montpellier. Cette diversité de soutiens venus de différents territoires met en lumière l’attrait croissant de la plateforme pour les courants de droite, tout en soulignant le manque de présence de certains élus Audois pourtant appelés à se positionner. Fidèle au Rassemblement National, Edgar Montagné incarne une nouvelle génération politique tournée vers l’avenir. Jeune, dynamique et profondément engagé, il représente un renouveau qui bouscule certains élus installés, parfois plus soucieux de préserver leur position que de répondre aux véritables attentes. En participant au lancement de Frontières+, il a confirmé son rôle de porte-voix du RN dans l’Aude et rappelé qu’il est l’un des visages prometteurs de l’alternance politique locale. Loyal et déterminé, Edgar Montagné s’affirme comme une figure montante d’une droite authentique, à l’écoute des aspirations populaires et prête à incarner le changement. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci UN SALON POUR LES COMMUNES, UN SOUFFLE NOUVEAU POUR LES TERRITOIRES C’est un chiffre qui interpelle : 2 000 participants attendus à Limoux, ce vendredi 7 novembre 2025, pour le 4ᵉ salon des communes et des territoires. Un événement d’ampleur départementale, mais à portée nationale, tant il cristallise les enjeux de demain pour les territoires ruraux. Derrière cette mobilisation impressionnante, un objectif clair : replacer la ruralité au cœur du dialogue entre élus, institutions et acteurs économiques. En choisissant Limoux comme point de ralliement, l’Association des Maires de l’Aude (AMA) fait le pari audacieux de l’ancrage local et du décloisonnement. Et si, enfin, la ruralité cessait d’être un angle mort des politiques publiques pour devenir un terrain d’innovation et de solutions ? Le programme, s’il reste partiellement confidentiel, s’annonce déjà riche et structurant. Une centaine d’exposants, des thématiques précises – logement, communication préélectorale, lutte contre la vacance – et surtout une volonté manifeste d’échange. Ce n’est pas un salon vitrine, mais un laboratoire de proximité. "C’est une manière de mettre en commun nos compétences", insiste Éric Ménassi, président de l’AMA. À l’image des précédentes éditions à Carcassonne et Narbonne, Limoux ne servira pas uniquement de décor : le choix du nouveau pôle culturel intercommunal comme lieu d’accueil symbolise cette ambition de long terme. Le maire Pierre Durand, malgré les polémiques autour du coût du projet, y voit une démonstration concrète de l’utilité de tels équipements pour "irriguer" un territoire encore trop souvent sous-doté. Mais l’enjeu dépasse largement les murs. Ce salon est un révélateur. Révélateur d’une volonté politique locale de se rassembler, de se projeter, de s’armer face aux défis contemporains : désertification, fracture numérique, désengagement de l’État. Il est aussi le reflet d’une nouvelle dynamique : celle d’une ruralité qui n’attend plus d’être défendue mais revendique sa place, son rôle, son avenir. En cela, l’édition 2025 à Limoux pourrait bien faire date. Car au fond, la vraie question est là : et si le renouveau de nos territoires passait enfin par ceux que l’on croyait oubliés ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Jou rnaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE PEN CONDAMNÉE, BARDIELLA EN RENFORT : LE RASSEMBLEMENT NATIONAL SE MONTRE EN FORCE À NARBONNE Ce jeudi 1er mai, l’Arena de Narbonne accueillera un meeting majeur du Rassemblement National. Marine Le Pen et Jordan Bardella y sont attendus pour galvaniser leurs partisans. Mais derrière les discours et les drapeaux tricolores, une ombre plane sur l’événement : la récente condamnation de Marine Le Pen par le Parlement européen dans une affaire de détournement de fonds publics. À l’approche de l’élection présidentielle de 2027, cette décision pourrait changer la donne. Marine Le Pen pourrait être déclarée inéligible. Et cela fait débat. Dans les rues de Narbonne, l’équipe de *C11.MEDIA* est allée à la rencontre des habitants. Dix citoyens, interrogés de façon aléatoire, ont accepté de se prononcer sur la question : « Marine Le Pen vient d’être lourdement condamnée pour détournement d’argent public. Que pensez-vous d’une éventuelle inéligibilité ? » Leurs réponses, sans filtre, révèlent une société à la fois divisée et exigeante. Certains voient dans cette décision une forme de harcèlement politique, quand d’autres y lisent un signal fort envoyé à tous les responsables publics. « C’est un principe de base : quand on gère l’argent public, on doit être irréprochable », tranche Lucien, artisan. D’autres, comme Camille, mère de famille, s’inquiètent du climat : « Qu’on soit pour ou contre elle, la justice doit rester indépendante. Mais il faut aussi écouter les électeurs. » Ce rendez-vous du 1er mai sera donc bien plus qu’un simple meeting politique. Pour Marine Le Pen, il s’agira de démontrer qu’elle reste la figure centrale de son parti, malgré les obstacles judiciaires. Pour Jordan Bardella, la scène narbonnaise pourrait ressembler à un test grandeur nature : celui d’un possible passage de relais. Dans une région où le Rassemblement National a multiplié les scores élevés aux dernières élections, le pari est clair : montrer que la base militante est intacte, que le combat continue, et que la condamnation n’éteint pas l’élan. Mais une question de fond persiste : peut-on aspirer à la présidence de la République tout en étant frappé par une sanction européenne ? Ce 1er mai à Narbonne, les discours ne manqueront pas d’emphase. Reste à savoir s’ils suffiront à rassurer une opinion publique en quête de clarté, de probité… et de réponses. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci EXCLUSIONS À LA MAIRIE DE CARCASSONNE : LA MAJORITÉ SE DÉCHIRE SUR FOND DE DIVERGENCES POLITIQUES Le couperet est tombé en silence. Le lundi 21 avril, à huis clos, un bureau municipal exceptionnel a acté l’exclusion de deux élus jusque-là membres de la majorité municipale de Carcassonne : Philippe Marty et Jean-Pierre Lecina. Leur tort ? Une abstention remarquée lors du vote du budget primitif 2025, le 10 avril. Une fracture politique que la mairie justifie par une « accumulation de divergences », mais que les intéressés contestent, allant jusqu’à affirmer n’avoir jamais été informés de cette mise à l’écart. Derrière ce choc institutionnel, une reconfiguration politique se dessine déjà, en coulisses, en vue des municipales de 2026. L’affaire pourrait sembler technique. Elle est en réalité profondément politique. Abstention lors du budget, rapprochements avec des figures locales du Rassemblement national, présence lors d’événements organisés par la droite radicale… Autant de signaux envoyés depuis plusieurs mois par les deux élus, qui semblent s’éloigner méthodiquement de l’équipe de Gérard Larrat. Philippe Marty et Jean-Pierre Lecina, pourtant élus sur sa liste, se retrouvent aujourd’hui en rupture de ban. Une rupture que la majorité considère désormais comme consommée. Car derrière leur posture d’étonnement, les faits sont là : Lecina est délégué à la vie associative jusqu’au 1er mai seulement, date de retrait officiel de sa délégation. Et sur le terrain, les deux hommes apparaissent désormais aux côtés d’Édouard Jordan — ancien de la majorité, fondateur du RPR local — et de Christophe Barthès, député RN. Tracts sur les marchés, présence à des inaugurations partisanes : la bascule s’opère à vue d’œil. Ce revirement soulève des questions fondamentales sur l’unité et la clarté des engagements politiques au sein des conseils municipaux. Comment gérer les désaccords internes dans une majorité élue ensemble ? Jusqu’où peut-on tolérer les divergences de fond avant de parler de trahison politique ? L’affaire Marty-Lecina illustre un phénomène de plus en plus visible dans les collectivités locales : la porosité entre majorités républicaines et formations d’extrême droite. À Carcassonne, c’est une nouvelle dynamique politique qui s’installe, bien avant 2026. Loin d’être de simples « frondeurs », les deux élus semblent avoir déjà choisi leur camp. Et peut-être même leur tête de liste. _______________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television SOUTIEN AUX AUTO-ENTREPRENEURS : JULIEN RANCOULE DÉFEND UNE AUTRE VOIX POUR L’ÉCONOMIE Il ne se contente pas de le dire, il l’écrit noir sur blanc. Julien Rancoule, député de la 3ᵉ circonscription de l’Aude, vient d’adresser une lettre à la Fédération Nationale des Auto-entrepreneurs, via son coordinateur régional pour l’Occitanie. Dans ce courrier, l’élu exprime sans détour son soutien aux travailleurs indépendants, qu’il estime aujourd’hui "attaqués frontalement" par les récentes mesures gouvernementales. Une déclaration forte, au moment où la colère gronde chez de nombreux micro-entrepreneurs, étranglés par des réformes jugées pénalisantes. Dans cette lettre, le député audois fait savoir qu’il partage "pleinement la colère" des auto-entrepreneurs face à la baisse du seuil d’exonération de TVA à 25 000 euros et à la hausse des cotisations URSSAF. Il rappelle que, lors du passage de ces mesures en Commission mixte paritaire, les élus du Rassemblement National ont voté contre. À ses yeux, ces décisions traduisent une politique "asphyxiante", menée par un gouvernement qui se prétend « pro-entreprise » tout en multipliant les freins à l’activité indépendante. Face à ce constat, le député défend les grandes lignes du programme économique de son parti : suppression de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), baisse des impôts de production, simplification des normes fiscales, allègement des charges sur les salaires. Une feuille de route qu’il oppose frontalement à celle du "trio socialiste-macroniste-LR", qu’il accuse de nuire à la liberté d’entreprendre. Pour Julien Rancoule, il y a urgence à protéger le tissu économique français, et surtout à enrayer ce "matraquage fiscal" qui pousserait de plus en plus d’entrepreneurs à envisager l’exil. Dans les semaines à venir, une mobilisation nationale est prévue dans plus de 20 villes de France à l’appel des auto-entrepreneurs. Leur message est clair : dire non à cette réforme, exiger son abrogation pure et simple, et réclamer une révision du plafond de TVA à 85 000 euros. Une mesure qui permettrait d’harmoniser l’offre française avec les standards en vigueur dans la plupart des pays de l’Union européenne. Ce mouvement de contestation, inédit par son ampleur, marque un tournant : les indépendants n’acceptent plus d’être les variables d’ajustement d’une économie sous tension. Au-delà du clivage partisan, cette prise de parole interroge : que reste-t-il aujourd’hui de l’engagement politique en faveur des petits indépendants ? Dans une économie où la précarité gagne du terrain, et où la simplicité promise par le statut d’auto-entrepreneur se dilue dans les contraintes, le soutien affirmé d’un député résonne comme un signal politique fort. Reste à savoir s’il sera suivi d’effets concrets. Car pour de nombreux micro-entrepreneurs, les mots ne suffisent plus : ils attendent des actes. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television STREAMING MILITANT : LA DROITE OCCUPE LE TERRAIN NUMÉRIQUE Carcassonne s’apprête à accueillir, ce jeudi 25 avril, le lancement officiel de Frontières+, une nouvelle plateforme de streaming qui se présente comme « la première de droite » en France. À moins de vingt-quatre heures de l’événement, les derniers préparatifs battent leur plein pour cette initiative à la fois politique et médiatique, inédite dans le paysage numérique hexagonal. Erik Tegnér, ex-chroniqueur sur CNEWS et désormais directeur de la rédaction de Frontières+, sera accompagné de Baudouin Wisselmann, ancien de Valeurs Actuelles* et du vidéaste Jordan Florentin, connu pour ses reportages en immersion. La conférence, organisée à 18 h à Carcassonne, abordera des thèmes identitaires, sécuritaires et sociétaux. Un apéritif dînatoire qui affiche "complet" est également prévu à l’issue de la rencontre. Portée par l’association Réunis pour l’Aude et la Droite Unie du Gard*, cette plateforme veut offrir une tribune à une droite « décomplexée », souvent marginalisée selon ses promoteurs. Mais cette revendication d’un « autre récit » soulève aussi des questions : quelle rigueur pour un média engagé ? Quel impact sur les jeunes, grands consommateurs de contenus alternatifs ? Le lancement de Frontières+ pourrait bien marquer une nouvelle étape dans la fragmentation idéologique de l’espace médiatique français. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television RECRUTER DU SANG NEUF : L’APPEL DÉMOCRATIQUE QUI VEUT REDONNER UN VISAGE À LA POLITIQUE LOCALE Et si demain, c’était vous le maire de votre commune ? Derrière une affiche simple mais résolument percutante, un message clair s’impose : il est temps de faire entrer un souffle nouveau dans la politique locale. « Venez comme vous êtes », clame le visuel, en invitant toutes celles et ceux qui en ont l’envie – et le courage – à rejoindre les rangs des prochaines élections municipales de 2026. Un appel à l’engagement direct, sans détour ni faux-semblant, qui parie sur l’énergie citoyenne pour relever les défis de proximité. Plus qu’une campagne de recrutement, c’est une invitation à réconcilier les Français avec l’action publique. Le constat est limpide : partout en France, les vocations d’élus locaux s’essoufflent. Selon l’Association des maires de France, plus de 1 000 maires ont démissionné depuis 2020. Usure, solitude, manque de moyens… Le mandat municipal n’a jamais été aussi exigeant. Et pourtant, les besoins n’ont jamais été aussi urgents. Face à cette réalité, l’initiative relayée par le site [parti.re/Municipales2026](https://parti.re/Municipales2026) prend tout son sens. Elle propose un engagement concret, immédiat, dans un cadre structuré et accessible. À travers elle, ce sont des centaines de mairies qui espèrent attirer des citoyens motivés, issus de tous horizons, prêts à faire bouger les lignes sur leur territoire. Une démarche inclusive, fondée sur l’idée que la politique ne doit pas être réservée à une élite, mais ouverte à toutes les bonnes volontés, qu’elles soient novices ou aguerries. Ce tournant participatif, s’il venait à s’amplifier, pourrait profondément rebattre les cartes du paysage local. Plus qu’un simple renouvellement de visages, il s’agirait alors d’un changement de culture politique. Car l’enjeu est de taille : redonner du sens à l’action municipale, recréer du lien entre élus et administrés, et faire de la commune un laboratoire de la démocratie vivante. À l’heure où la défiance envers les institutions reste forte, miser sur l’implication citoyenne est un pari audacieux – mais peut-être nécessaire. Reste à savoir si les Français répondront à l’appel. La balle est dans leur camp. ________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Renaissance, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television PROMESSES ÉLECTORALES : L’AMNÉSIE DES PUISSANTS, ÉLUS D’HIER, DÉCONNECTÉS D’AUJOURD’HUI Ils ont promis, juré, serré des mains et multiplié les engagements. Puis, une fois élus, une distance s’installe. Moins accessibles, plus sûrs d’eux, parfois même condescendants. Cette sensation de trahison, de rupture entre les citoyens et leurs représentants, n’est plus marginale : elle devient un refrain. De la petite commune rurale au conseil régional, à gauche comme à droite, nombreux sont les électeurs à constater un décalage criant entre les promesses de campagne et la réalité du mandat. Pourquoi tant d’élus finissent-ils par se croire au-dessus des autres ? D’où vient ce réflexe de supériorité qui mine la démocratie locale ? Les témoignages affluent et se ressemblent. Dans telle commune, le maire ne répond plus aux sollicitations. Dans telle autre, un adjoint refuse le dialogue avec les habitants qu’il croisait encore au marché six mois plus tôt. L’arrogance devient un mur invisible entre la population et les élus. Ce glissement est souvent progressif : une prise de poste, un changement de statut, une accumulation de responsabilités. On n’est plus un simple citoyen, on devient "celui qui décide". Et dans cet entre-soi politique, certains finissent par confondre autorité et pouvoir personnel. La parole du peuple, si essentielle pendant la campagne, se heurte ensuite à l’agenda de l’élu devenu gestionnaire, parfois inaccessible, voire méprisant. Il ne s’agit pas de faire le procès de tous les élus. Beaucoup s’engagent sincèrement, dans des conditions parfois difficiles, avec peu de moyens. Mais l’accumulation des comportements distants, voire méprisants, interroge. La démocratie locale ne peut survivre sans humilité, sans dialogue constant, sans présence sur le terrain. À l’heure où la défiance politique explose, où l’abstention devient majoritaire, cette déconnexion ne peut plus être ignorée. Le pouvoir n’est pas un costume que l’on endosse pour s’élever au-dessus des autres. C’est un mandat temporaire, confié par des citoyens qui attendent loyauté, écoute et respect. Alors, vers qui se tourner ? Vers ceux qui auront le courage de faire de la proximité une priorité, et de l’humilité une force. Sans cela, la fracture entre élus et électeurs ne fera que grandir. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television OLIVIER ROUGÉ, MAIRE DE LOUPIA : QUAND LA FÊTE DÉRAPE EN MESSAGE POLITIQUE Ce devait être un moment de fête et de convivialité, un rendez-vous attendu par tout un territoire. Mais ce 12 avril dernier, lors du défilé officiel de l’événement *Toques et Clochers* à Cournanel, la liesse populaire a laissé place à un certain malaise. En cause : une phrase lancée par Olivier Rougé, maire de Loupia, arborant fièrement son écharpe tricolore. « Votez pour moi, même si vous n’êtes pas de Loupia » a-t-il lancé à la cantonnade, sourire aux lèvres et entouré de ses homologues élus. Une remarque qui n’est pas passée inaperçue. D’abord perçue comme une boutade, elle a très vite été interprétée comme une entorse au respect républicain, déclenchant un flot de réactions indignées. Car si l’homme est apprécié pour son franc-parler et son attachement aux traditions locales, cette sortie verbale a heurté plus d’un observateur. Il ne s’agit pas ici de juger l’intention, probablement bon enfant, mais d’interroger la portée du geste. Dans une époque où la confiance envers les élus est en berne, où l’abstention explose et où le soupçon de clientélisme ne demande qu’à ressurgir, un tel message, fût-il lancé sur le ton de l’humour, brouille les lignes. Peut-on appeler à voter pour soi dans un autre village que le sien, sans risquer de donner du crédit à ceux qui dénoncent la dérive d’un système politique jugé en roue libre ? Le malaise est palpable : certains y voient une insouciance déplacée, d’autres un signe inquiétant d’une désinvolture grandissante parmi ceux qui nous gouvernent, même à l’échelle locale. Au fond, ce que cette affaire révèle, c’est l’urgence pour les élus de retrouver le sens des symboles. L’écharpe tricolore, ce n’est pas un accessoire de carnaval, c’est l’incarnation de la République. En période électorale, chaque mot pèse, chaque geste compte. Et si l’on peut tolérer une certaine légèreté lors des fêtes populaires, il devient plus difficile d’accepter qu’un représentant de la République joue ainsi avec les codes de la démocratie. Le cas Rougé n’est peut-être qu’un faux pas. Mais il illustre, en creux, le fossé qui se creuse entre les citoyens et ceux qui prétendent les représenter. Dans un climat politique aussi tendu, même les éclats de rire peuvent faire désordre. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television LFI DÉGAINE LA COMPARAISON AVEC HITLER : UNE ATTAQUE QUI FRAGILISE UN PEU PLUS LA GAUCHE C’est une phrase qui fait vaciller l’unité déjà fragile de la gauche. Dans son dernier bulletin d’information locale, la section audoise de la France insoumise (LFI) accuse le Parti socialiste (PS) de trahir les valeurs progressistes… en osant une comparaison avec l’Allemagne de 1933. Refusant de voter la censure contre le gouvernement Bayrou, les socialistes sont mis sur le même plan que les sociaux-démocrates allemands, accusés d’avoir permis l’ascension d’Hitler. Une analogie explosive, violemment rejetée par le PS, qui dénonce une dérive du débat démocratique. En ligne de mire : l’avenir d’une union de la gauche qui, à un an des municipales, paraît chaque jour plus improbable. Dans la rubrique « Réflexions » du journal *6e République*, envoyé aux élus du département de l’Aude, LFI signe un texte qui a immédiatement fait bondir la fédération socialiste. « En Allemagne en 1932, le parti social-démocrate a laissé réélire Hindenburg […] En 2025, en France, le Parti socialiste, en refusant de voter la censure (tout comme le RN), laisse en place un gouvernement proto-fasciste », peut-on lire noir sur blanc. La réaction des socialistes ne s’est pas fait attendre : communiqué cinglant, appel à des excuses publiques, et condamnation unanime de ce qu’ils qualifient de « falsification historique grossière ». Pour eux, comparer leur choix parlementaire à une complicité avec l’arrivée au pouvoir du nazisme est une offense à la mémoire et à l’histoire. De leur côté, les responsables locaux de LFI persistent : pas de regret, pas de retrait. Jacques Vieules, membre influent dans l’Aude, assume « une réflexion d’un camarade » tout en rappelant que « dans l’Histoire, Hitler n’aurait pas été nommé sans la passivité des forces de gauche ».
Ce nouvel épisode marque une escalade dans la brutalisation du débat à gauche. La dénonciation d’une politique trop molle n’est pas nouvelle chez les Insoumis, mais l’usage d’analogies historiques aussi chargées émotionnellement est un seuil que beaucoup refusent de franchir. Au-delà du choc immédiat, cette querelle interroge : peut-on encore espérer une stratégie commune entre LFI et le PS en 2026, notamment dans des villes comme Carcassonne ? Ou assiste-t-on à une rupture consommée, irrémédiable, où les invectives remplacent les compromis ? En invoquant les heures les plus sombres de l’Histoire, les Insoumis prennent le risque de s’isoler, mais aussi de diviser profondément un électorat qui attend des solutions, pas des affrontements idéologiques stériles. La gauche saura-t-elle faire bloc face à ses adversaires, ou sombrera-t-elle dans un conflit d’ego et de symboles ? Le véritable danger pourrait bien être là. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television MUNICIPALES À LIMOUX : FRÉDÉRIC GARRIGUE PRÉPARE-T-IL SON OFFENSIVE AVEC LES RÉPUBLICAINS ?16/4/2025 LIMOUX : FRÉDÉRIC GARRIGUE EN ORDRE DE MARCHE AVEC LES RÉPUBLICAINS ? La rencontre n’est pas passée inaperçue. Ce mardi 15 avril, à Carcassonne, le conseiller communautaire du Limouxin, Frédéric Garrigue, a pris part à un échange stratégique avec Othman Nasrou, ancien secrétaire d’État et actuel directeur de campagne de Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains. À quelques mois des municipales, cette entrevue soulève une question aussi simple que sensible : Frédéric Garrigue prépare-t-il une candidature à la mairie de Limoux sous l’étiquette LR ? Dans les locaux de la permanence départementale du parti, les échanges entre les deux hommes ont porté sur « la relance de la droite » dans l’Aude, selon les mots de Garrigue lui-même. Celui-ci a confié avoir exposé ses ambitions pour son territoire, saluant « la nouvelle dynamique portée par Bruno Retailleau, personnalité politique préférée des Français selon les derniers sondages ». Une déclaration qui en dit long sur l’alignement idéologique du conseiller limouxin. De son côté, Othman Nasrou a vanté les « 100 000 adhérents » fraîchement revendiqués par Les Républicains, avant d’annoncer un retour prochain dans le département pour mobiliser les militants. Si aucune annonce officielle n’a été formulée, cette apparition publique s’inscrit dans une séquence politique de clarification. Après des années de repli local et d’émiettement partisan, la droite audoise tente de retrouver une voix cohérente et audible. Limoux, bastion longtemps ancré à gauche, pourrait devenir un terrain d’expérimentation pour ce renouveau. Mais la question demeure : Frédéric Garrigue, jusqu’ici discret, se placera-t-il ouvertement sous la bannière LR ? Et si oui, ce choix suffira-t-il à rassembler au-delà du noyau militant, dans un territoire où les lignes idéologiques sont en pleine recomposition ? ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
Information, sport, musique, divertissement... Au delà de la fabrication et la diffusion de programmes originaux, notre mission est de former les publics à la maitrise de la communication (à partir de 11 ans) et de les faire participer aux pratiques de l'audiovisuel, en leur donnant la possibilité de s'exprimer via nos trois supports : presse, radio et télévision.
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L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et télévision) et un puissant réseau communautaire. Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ; Archives
Mai 2025
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