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APRÈS CASTELNAUDARY, LA DIGNE-D’AVAL : LA GAUCHE LOCALE EN PERTE DE VITESSE ?

16/11/2025

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LA DIGNE-D’AVAL : LE MAIRE DENIS MOUNIÉ RENONCE APRÈS UN MANDAT CONTESTÉ

Après l’annonce du retrait de Patrick Maugard à Castelnaudary, c’est désormais au tour de Denis Mounié de jeter l’éponge à La Digne-d’Aval. Deux figures locales de la gauche audoise qui renoncent coup sur coup. Que se passe-t-il chez les élus du camp majoritaire dans le département ? Une lassitude généralisée, une perte de confiance, ou la conséquence de mandats devenus trop lourds à porter ? Le départ de Mounié, en tout cas, ne surprend que modérément dans une commune où son action était contestée depuis plusieurs années.
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Cette démission, ajoutée à celle de Castelnaudary, interroge surtout l’état général de la gauche locale.

Son mandat, entamé en 2020 et qualifié par certains habitants de « tour de trop », a été ponctué de tensions durables. Les critiques se sont accumulées : gestion insuffisante des zones de déchets sauvages, incapacité à enrayer des manquements environnementaux récurrents, et silence remarqué lors de l’incendie criminel ayant visé l’habitation d’un résident suisse en litige avec la mairie sur la régularité de son permis de construire. L’homme accuse l’élu d’avoir failli à son rôle, puis d’avoir déclenché une procédure judiciaire contre lui — finalement perdue par la commune.

À cela se sont ajoutées des suspicions relayées sur les réseaux sociaux, notamment lorsque le maire a tenté d’intégrer sa fille, artiste peintre, à des événements culturels financés par la ville de Limoux. Aucun élément n’a débouché sur une sanction, mais ces épisodes ont érodé son autorité. D’autant que l’élu, affaibli par des problèmes de santé, s’est fait de plus en plus discret, laissant une impression de fin de règne avant l’heure. Ses soutiens rappellent toutefois quelques réalisations : requalification de voieries, aménagement d’un carrefour, mise en place d’une réserve d’eau d’arrosage au stade communal.

Le retrait de Denis Mounié soulève désormais une question centrale : qui pour reprendre la main dans une commune marquée par les polémiques et la fatigue politique ? Sa décision, jugée salutaires par une partie des habitants, ouvre un champ nouveau mais incertain. Les adjoints apparaissent comme les successeurs les plus probables, mais la population pourrait exiger davantage qu’une continuité molle. Cette démission, ajoutée à celle de Castelnaudary, interroge surtout l’état général de la gauche locale : fin d’un cycle, crise de renouvellement ou simple effet de contexte ? Une chose est certaine : La Digne-d’Aval attend désormais un maire capable de restaurer la confiance et d’assumer une ligne claire dans un territoire qui n’a plus de temps à perdre.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens 
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DIX ANS APRÈS, LE RECUEILLEMENT S’IMPOSE AU CONSEIL MUNICIPAL

14/11/2025

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OUVERTURE SOLENNELLE DU CONSEIL MUNICIPAL DE CARCASSONNE APRÈS LES ATTENTATS

Carcassonne s’est figée quelques instants, comme pour retenir son souffle. En ouvrant la séance du conseil municipal, Gérard Larrat a choisi de rappeler la gravité des attentats du 13 novembre 2015. Une date qui ne s’efface pas, même dix ans après. Dans une salle habituellement rythmée par les échanges politiques, le maire a imposé un silence dense, presque lourd, invitant élus et public à affronter, une nouvelle fois, l’onde de choc de ces violences. La question plane toujours : comment une commune, même éloignée de Paris, continue-t-elle de porter ces cicatrices collectives ?
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Gérard Larrat a replacé ce moment dans un contexte national où les alertes sécuritaires persistent.
La minute de silence, respectée sans exception par l’ensemble du conseil, a donné à la séance un caractère inhabituel. Pas de murmures, pas de dossiers qu’on feuillette. Juste un silence tendu, comme un rappel que le terrorisme n’a pas seulement endeuillé la capitale, mais a marqué tout le pays. En soulignant la nécessité de rester unis face à la menace, Gérard Larrat a replacé ce moment dans un contexte national où les alertes sécuritaires persistent, où les tensions internationales ravivent les inquiétudes, et où les collectivités locales jouent un rôle crucial dans la cohésion sociale. Ce rappel n’est pas anodin : il interroge la capacité des institutions locales à maintenir le lien, à rassurer, à tenir bon malgré l’usure du temps et l’empilement des crises.

Cet hommage, sobre mais appuyé, laisse en creux une réflexion plus large. Comment continuer à commémorer sans banaliser ? Comment transmettre l’émotion à ceux qui n’ont pas vécu ces événements ? Et surtout, comment traduire ces moments de recueillement en actes concrets, au-delà du rituel ? En saluant la dignité des élus, le maire a posé un geste symbolique, mais il rappelle aussi une responsabilité : celle de ne pas laisser ces minutes de silence devenir de simples formalités. Si ces hommages veulent encore dire quelque chose, ils doivent rester vivants, questionner nos choix, éclairer nos décisions. Car la mémoire n'est utile que si elle nous oblige.

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CASTELNAUDARY : LA GAUCHE SE RETIRE, LE RN AVANCE SES PIONS

13/11/2025

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CASTELNAUDARY : LE RN SE POSITIONNE POUR CONQUÉRIR LA MAIRIE, AVEC JEAN-BAPTISTE MOUTON EN TÊTE DE LISTE

À Castelnaudary, l’ambiance s’électrise à mesure que s’approchent les municipales de 2026. Après le bras de fer juridique engagé par le député Rassemblement national Julien Rancoule contre la mairie, c’est désormais un nouveau visage qui attire l’attention : celui de Jean-Baptiste Mouton. Policier municipal à Castres, il serait, selon plusieurs sources locales, investi par le RN pour briguer le fauteuil de maire. Un signal fort pour le parti, bien décidé à transformer ses percées électorales en conquêtes territoriales.
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Mouton se veut présenter un profil « de terrain » enraciné, familier des problématiques locales.
Le contexte joue en faveur de ce scénario. L’actuel maire, Patrick Maugard, figure historique de la gauche audoise, ne se représentera pas. Son retrait laisse un vide politique dans une ville où les équilibres électoraux se sont lentement déplacés. À droite, aucune personnalité ne semble encore vouloir s’imposer. À gauche, les héritiers naturels du maire sortant peinent à se fédérer. Ce silence profite à un Rassemblement national désormais bien implanté dans la région. Déjà omniprésent sur le terrain avec le député Rancoule, le parti s’organise. Et la candidature de Mouton, si elle se confirme, viendrait incarner cette stratégie : présenter un profil « de terrain », enraciné, familier des problématiques locales et porteur d’un discours d’ordre et de proximité.

Selon nos informations, Jean-Baptiste Mouton aurait déjà bouclé sa liste. Un exploit précoce dans une ville où les candidatures s’élaborent souvent dans la discrétion jusqu’aux dernières semaines. Reste à savoir si cette avance traduit un véritable élan populaire ou une simple anticipation tactique. Car Castelnaudary, bastion historiquement modéré, n’a jamais basculé aux extrêmes. L’enjeu pour le RN sera donc de convaincre au-delà de son socle électoral, dans un contexte national où la droitisation du paysage politique semble s’accélérer. Une victoire ici aurait valeur de symbole : celle d’une normalisation locale du Rassemblement national, désormais perçu comme une force politique « comme les autres ».

Cette configuration inédite interroge. Le départ de Maugard marque-t-il la fin d’un cycle politique ? Le RN saura-t-il capitaliser sur la lassitude d’une partie de l’électorat tout en rassurant les indécis ? Et surtout, la conquête de Castelnaudary serait-elle un simple épisode local ou le signe avant-coureur d’une nouvelle carte politique dans l’Aude ? À cinq mois du scrutin, une certitude : le jeu est ouvert, et la campagne qui s’annonce pourrait bien redéfinir durablement le visage politique de la cité chaurienne.

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MUNICIPALES : POURQUOI LE RN NE TROUVE PLUS DE CANDIDATS DANS L’AUDE ?

12/11/2025

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AUCUN VOLONTAIRE RN DANS L’AUDE : LE PARTI DE MARINE LE PEN À COURT DE CANDIDATS LOCAUX

Narbonne, Trèbes, Castelnaudary, Lezignan-Corbières, Bram mais aussi Gruissan, et Sigean… Dans l’Aude, le Rassemblement national peine à recruter pour les prochaines municipales. Un paradoxe flagrant alors que le parti caracole en tête des sondages nationaux avec près de 34 % d’intentions de vote pour la présidentielle. Sur le terrain, c’est une autre histoire : l’élan se grippe, les militants se lassent, et les ambitions locales s’entrechoquent.
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Le premier peine à convaincre, le second divise... Le clan dans la tourmente.
Au cœur de cette panne de recrutement, deux figures cristallisent les tensions : Maxime Bot, délégué départemental, et Christophe Barthès, député de l’Aude et aspirant maire de Carcassonne. Le premier peine à convaincre, le second divise. Les témoignages d’anciens militants, évincés ou découragés, s’accumulent. « Il se sert de nous et ensuite, il nous jette sans aucune manière », dénonce un jeune colleur d’affiches, amer. Après Montagné, Vic, Durand, Navarro, Saurel, Lecina, Barthez, d’autres visages quittent la scène audoise sans explication claire. À force de querelles internes, de règlements de comptes et de stratégies floues, la machine locale semble s’être enrayée.

L’enjeu dépasse le simple casting municipal. Dans un département où Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réalisé des scores records, la stratégie du « diviser pour mieux régner » interroge sur la capacité du RN à transformer l’essai sur le terrain local. Comment prétendre conquérir des mairies quand les cadres s’affrontent dans une lutte d’intérêts personnels, au détriment des militants ? Sauf erreur d’appréciation, rappelons qu’en interne, ils sont censés incarner les valeurs et la ligne du parti. Hélas, pour nombre de militants, ce n’est plus le cas. Certains, indignés, envisagent d’écrire directement à Marine Le Pen… ou à Jordan Bardella.

À force de croire en leur propre victoire, les cadres locaux s’isolent, laissant place à l’amertume et à la rancune. On est loin d’un parti soudé, discipliné et populaire — loin de l’image léchée que donnent Sébastien Chenu, Julien Odoul ou David Rachline sur les plateaux télé.

Trop de militants audois se sentent trahis. L’image d’un mouvement unifié s’effrite, remplacée par celle d’un parti miné par les ego et l’autocratie. À moins d’un sursaut, l’Aude risque de devenir le symbole d’un RN fort dans les urnes présidentielles et européennes, mais faible dans les urnes municipales. Si la victoire semble acquise, la Fédération RN de l’Aude ne peut se contenter d’une simple représentation Carcassonnaise et Limouxine. La dynamique nationale résistera-t-elle à ces fractures locales ? Rien n’est moins sûr.

Affaire à suivre…

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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TAMARA RIVEL DISCUTE LE NOM D’UN PARKING ET L’HISTOIRE DU PONT-NEUF S’INVITE AU CONSEIL MUNICIPAL

10/11/2025

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LE MAIRE REPREND L’HISTOIRE, LES HISTORIENS LE REPRENNENT

Le dernier conseil municipal a viré à l’étrange joute autour… d’un parking. Ou plutôt de son nom futur. À quelques mois de la livraison du nouvel équipement près du Pont-Neuf, Tamara Rivel, conseillère municipale d’opposition (PS), a proposé de le baptiser autrement. Une suggestion classique, sans enjeu explosif. Pourtant, la discussion s’est enflammée, entraînant le maire Gérard Larrat dans une démonstration historique aussi assurée que déstabilisante. En réponse à l’élue, il affirme connaître l’histoire du pont « mieux que quiconque » et cite, d’un ton professoral, une anecdote qu’il présente comme exclusive : la pose de la première pierre en 1841 par Louis-Philippe lui-même. La salle se fige. L’opposition s’interroge. Et l’affaire ne tarde pas à rebondir hors de l’hémicycle.
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Tamara Rivel, conseillère municipale d’opposition (PS), a proposé de le baptiser autrement.

Car dès le lendemain, Facebook s’en mêle. Martial Andrieu, historien amateur reconnu localement, publie un long message pour corriger… puis questionner… puis recadrer la version municipale. Avec calme mais précision, il rappelle que plusieurs chercheurs — Claude Marquié, M. Alaux et lui-même — ont déjà documenté le sujet. Oui, le Pont-Neuf a porté le nom de « Pont Louis-Philippe Ier ». Non, aucune archive fiable ne mentionne une visite royale lors de la pose de la première pierre. Ni chroniques locales, ni sources officielles, ni journaux du temps. Et Andrieu va plus loin : il demande au maire de fournir sa propre source, puisqu’elle semble introuvable dans l’historiographie existante. Un appel public à la transparence qui met au défi l’autorité du récit municipal. Comment se fait-il que la version du maire contredise les travaux connus ? Faut-il voir un excès d’assurance, une confusion ou une stratégie politique pour s’ériger en détenteur ultime de la mémoire locale ? La question reste entière.

L’épisode révèle surtout une tension bien plus large : peut-on jouer avec l’histoire quand elle sert un propos politique ? Loin d’un simple désaccord technique, cette controverse met en lumière la fragilité des récits officiels et la nécessité de les confronter aux faits. Le maire peut-il maintenir sa version sans preuves ? Les historiens peuvent-ils se faire entendre face à un pouvoir sûr de lui ? Cette affaire montre à quel point les noms, les dates et les pierres — même celles d’un pont — deviennent des enjeux symboliques. Elle invite à vérifier, documenter, contredire si nécessaire. Car entre mémoire, politique et vérité, la place reste étroite. Et chacun devra maintenant trancher : que vaut une anecdote quand aucun document ne la soutient ?
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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SECOND MANDAT : FORCADA OUVRE LA BATAILLE DES MUNICIPALES

9/11/2025

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LÉZIGNAN-CORBIÈRES : GÉRARD FORCADA SE LANCE DANS LA COURSE POUR UN SECOND MANDAT

À Lézignan-Corbières, la campagne municipale vient de connaître son premier coup d’accélérateur. Gérard Forcada, maire depuis 2020, repart en quête d’un second mandat. L’annonce est tombée ce vendredi 3 octobre, lors d’un point presse organisé avec deux de ses adjoints. Quatre ans après son arrivée aux commandes, l’élu affirme avoir tenu « l’essentiel » de ses engagements, malgré une série d’obstacles qui auraient freiné son action. La crise sanitaire, des conflits internes et une administration à réorganiser. Il assume ces difficultés, tout en promettant de poursuivre la transformation de la ville. Car pour lui, beaucoup reste à faire.
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Le maire défend pourtant une logique d’apprentissage. « C’était une première aventure ».

Lézignan n’a pas été un long fleuve tranquille. Dès le début du mandat, la nouvelle équipe se heurte au Covid, à un budget hérité de la majorité précédente et à des tensions politiques internes. Forcada parle d’« année blanche » : impossible selon lui d’inscrire de véritables ambitions dans un budget déjà verrouillé. Puis viennent les démissions : trois adjoints, plusieurs élus, une majorité qui se fissure. Le maire défend pourtant une logique d’apprentissage. « C’était une première aventure », dit-il, expliquant avoir découvert certaines personnalités qu’il ne connaissait pas avant leur élection. Résultat : un temps long pour remettre de l’ordre dans l’administration. Le directeur général des services est remplacé, d’autres cadres s’en vont. « On a déboulonné la République de Lézignan pour revenir dans la République française », lâche-t-il, convaincu d’avoir assaini le fonctionnement de la collectivité.

Sur le terrain, l’édile revendique des réalisations concrètes. En tête de liste : la rénovation du cours de la République. Travaux de réseaux, accessibilité, réaménagement complet du cœur de ville. Un chantier prioritaire, dit Gérard Forcada, même s’il a alimenté une polémique après l’abattage de huit platanes. Le maire assume : une expertise avait conclu que les arbres étaient fragilisés. Il accuse même le département d’avoir supprimé des subventions en représailles. Côté sécurité, il met en avant l’augmentation du nombre d’agents municipaux et le déploiement de caméras de surveillance, passées de 50 à 75. D’autres arrivent. Quant à la proposition de son rival, André Hernandez, de créer une brigade municipale de nuit, il la juge irréaliste financièrement et inadaptée à une ville sous compétence de gendarmerie. Les attaques fusent aussi sur la gestion des déchets et le développement de l’intercommunalité, que Forcada estime insuffisant lorsque Hernandez en avait la présidence. Pour 2024, le maire assure repartir avec une liste « renouvelée à 80 % ». De « nouveaux citoyens », dit-il, prêts à s’engager. La présentation officielle aura lieu le 12 décembre.

Les Lézignanais s’apprêtent à juger un bilan et une méthode. Les réalisations existent, certaines visibles. Mais les tensions politiques, les retards et les polémiques ont laissé des traces. Gérard Forcada mise sur l’expérience acquise et une équipe resserrée pour convaincre qu’un second mandat serait celui de l’efficacité. La question reste simple : la ville est-elle prête à lui accorder une nouvelle chance pour terminer ce qu’il dit avoir commencé ? Derrière les chiffres et les aménagements, se joue aussi un choix de confiance.

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À LIMOUX, LE GRAND RÉVEIL DES COMMUNES FACE À L’URGENCE BUDGÉTAIRE.

7/11/2025

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LES MAIRES EN PREMIÈRE LIGNE FACE AUX CRISES : LE SALON DES COMMUNES PREND UNE TOUTE AUTRE DIMENSION

Ils arrivent tôt, badge au cou, dossier sous le bras. Pas pour faire de la figuration, mais pour trouver des réponses. À Limoux, la quatrième édition du Salon des communes et des territoires de l’Aude se tient dans une ambiance à la fois studieuse et tendue. Ce qui n’était qu’un rendez-vous annuel est devenu un lieu stratégique où se mêlent inquiétudes budgétaires, partage d’expériences, démonstrations techniques et échanges politiques. Un lieu où les maires, souvent seuls face à leurs responsabilités, peuvent enfin parler sans filtre.
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À Limoux, dans une salle comble, ce n’est pas un slogan qu’on entend. C’est un engagement.

Dès l’ouverture, les prises de parole donnent le ton. Photos officielles, ruban coupé, exposants alignés. Derrière les sourires, une réalité implacable : les élus locaux doivent aujourd’hui gérer ce que l’État n’a plus le temps ou les moyens d’assumer. Les ateliers plongent immédiatement dans le quotidien : gestion des crises, incendies estivaux, comportements face aux menaces ou agressions, troubles de voisinage. « Les agressions ont pris une ampleur que personne n’aurait imaginée il y a encore cinq ans », confie un élu. Entre violence verbale, dénigrement sur les réseaux et pressions sur le terrain, la fonction de maire ressemble de plus en plus à un poste d’exposition permanente.

Le salon prend une dimension nouvelle avec l’intervention d’Éric Ménassi, maire de Trèbes et président de l’Association des maires de l’Aude (AMA). Sur scène, micro en main, Ménassi ne contourne pas les points sensibles : la pénurie de moyens, la charge émotionnelle du mandat, la solitude de l’élu face aux crises. « Être maire aujourd’hui, c’est avant tout une exigence absolue », affirme-t-il. Son discours claque. Pas de langue de bois. Le salon n’est pas là pour faire joli sur une photo. Il sert à apprendre, à se former, à tenir.

Mais l’ombre du budget plane sur toutes les conversations. Si le budget national n’est pas voté d’ici la fin de l’année, les collectivités seront directement touchées. Concrètement, cela signifie des projets gelés, des travaux reportés, des investissements bloqués. Ménassi le dit sans détour : « Notre pays a besoin d’un budget. Sans cela, nos communes seront mécaniquement impactées. »
Et derrière le budget, c’est l’économie locale qui risque de suivre la même pente. Moins de travaux publics, moins d’appels d’offres, moins d’activité pour les entreprises locales. Ce que l’on appelle pudiquement “impact budgétaire”, les élus, eux, le traduisent autrement : écoles non rénovées, routes non refaites, équipements publics vieillissants.

Au détour des allées, une autre préoccupation revient : les élections municipales de mars 2026. Sujet omniprésent dans les discussions, mais rarement abordé frontalement. Les maires le savent : chaque commune aura son histoire, ses tensions, ses attentes. Pourtant, tous partagent le même diagnostic. La crise institutionnelle actuelle fragilise les élus locaux. Beaucoup sentent que la confiance des citoyens se délite, alors même que les communes restent l’échelon préféré des Français. L’AMA a d’ailleurs multiplié les formations—du funéraire à la gestion des conflits—pour accompagner les élus et leurs équipes. En un an, 433 communes ont participé à ces formations. Preuve que le besoin est immense.

Ce salon montre une autre réalité souvent ignorée : la force des territoires. À Limoux, dans une salle comble, ce n’est pas un slogan qu’on entend. C’est un engagement. Les maires parlent gestion fine, économie locale, investissement, sécurité, lien social. Leur quotidien n’est pas une abstraction administrative. C’est un terrain, avec des habitants, des urgences, des choix à faire et des comptes à rendre.

Alors, une question se pose : combien de temps encore les communes pourront-elles absorber autant de responsabilités avec des moyens aussi faibles ?
Limoux ne répond pas à tout. Mais une certitude émerge de cette journée : quand l’État ralentit, les territoires avancent. Ce salon prouve que l’avenir public ne se joue pas derrière un bureau ministériel, mais dans les mairies, les écoles, les salles des fêtes. Là où les élus, avec leurs équipes, se battent pour maintenir le quotidien.

Parce que la République tient debout… grâce à eux.
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CASTELNAUDARY : APRÈS 31 ANS À LA MAIRIE, PATRICK MAUGARD PASSE LE RELAIS

6/11/2025

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FIN D’UNE ÈRE À CASTELNAUDARY : APRÈS 31 ANS, LE MAIRE TOURNE LA PAGE

Il y a des annonces qui marquent une page d’histoire locale. Celle-ci en fait partie. Patrick Maugard, maire de Castelnaudary depuis 1995, a décidé de ne pas briguer un sixième mandat. Trente-et-un ans à façonner une ville, à impulser des projets, à défendre une vision centrée sur la proximité. Trente-et-un ans à tenir une promesse : mettre l’humain au cœur de l’action publique. Son message, adressé aux habitants, sonne à la fois comme un bilan, un au revoir et une transmission. Sans pathos, mais avec le poids de l’expérience.
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La relève, affirme-t-il, est prête. Ce passage de témoin ne se fait pas dans la rupture mais dans la continuité.

Pendant plus de trois décennies, Castelnaudary a profondément changé. Sous son impulsion, l’éducation a été un pilier. Reconstruction du collège, construction d’un nouveau lycée devenu fierté locale, attention portée aux écoles : la jeunesse n’a jamais été reléguée. Autre chantier majeur : la santé. Le centre hospitalier a vu ses services consolidés, ses capacités renforcées, de nouveaux spécialistes installés. Un fait rare dans un territoire frappé par la désertification médicale. Maugard insiste sur un principe : la qualité du cadre de vie repose d’abord sur l’accès aux soins. La culture n’a pas été laissée de côté : théâtre, cinéma, halle aux grains, autant de lieux devenus repères. Puis il y a le sport, qui s’est structuré en gymnase, terrains, nouveaux espaces. À chaque étape, un même fil rouge : ne rien faire sans associer les partenaires, les institutions, les acteurs locaux. Une méthode basée sur le dialogue constant avec la Région, le Département, l’État, les entreprises. Autrement dit : pas de grand projet sans écosystème solide. Enfin, impossible d’ignorer le rôle du tissu associatif, que le maire qualifie de « lumière » du quotidien. Ceux qui donnent du temps, qui créent du lien social, qui font vivre une ville après les heures de bureau. Cet hommage n’est pas un détail : il dit ce qu’il considère comme le cœur d’une commune — ses habitants.

Son message n’est pas qu’un inventaire. Il pose une question cruciale : comment continuer sans tomber dans l’autosatisfaction ? Il admet que tout est perfectible. De nouveaux projets devront émerger. La relève, affirme-t-il, est prête. Ce passage de témoin ne se fait pas dans la rupture mais dans la continuité. Pourtant, un point reste en suspens. Après une présence aussi longue, Castelnaudary devra-t-elle réinventer son mode de gouvernance ? La proximité peut-elle survivre à un changement de figure ? Ce départ ouvre une page nouvelle où la ville devra maintenir son attractivité économique, défendre ses services publics, préserver son identité. Maugard part avec la conviction d’avoir « accompli son devoir ». Aux habitants maintenant d’écrire la suite. Trente-et-une années laissent des traces. Elles laissent surtout des attentes.

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MUNICIPALES 2026 : JEUNESSE ET CENTRE-VILLE, LE DÉFI DE RENAISSANCE

5/11/2025

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RENAISSANCE À CARCASSONNE : ENTRE PROMESSES ET RÉALITÉ MUNICIPALE

À deux mois des élections municipales, Carcassonne voit émerger le Bureau Renaissance avec un programme ambitieux. Sécurité, salubrité, soutien aux jeunes, aux seniors et aux personnes en situation de handicap, modération fiscale et dynamisation du centre-ville : le mouvement affiche une palette complète de priorités. Mais derrière ce vernis progressiste, plusieurs questions se posent. Comment concilier baisse des impôts et financement de projets lourds ? Comment garantir que les promesses ne resteront pas lettres mortes dans une ville où le budget est contraint et où les précédentes mandatures ont souvent buté sur la mise en œuvre des grands projets ?
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Renaissance se positionne clairement comme une alternative aux excès des extrêmes (LFI & RN).

Les intentions affichées par Renaissance sont précises. La redynamisation du centre-ville, cœur historique de Carcassonne, repose sur la sécurité et la propreté, des points qui préoccupent déjà de nombreux habitants. L’accent mis sur l’éducation, la culture et le sport reflète une volonté d’investir dans la jeunesse. Le développement économique passe par un tourisme renouvelé, alors que la ville attire chaque année plus de deux millions de visiteurs. Mais la mise en œuvre concrète de ces mesures demande des financements rigoureux et une coordination efficace entre services municipaux et partenaires privés. L’expérience récente des communes françaises montre que des promesses ambitieuses sans plan précis peuvent rapidement générer frustration et désillusion.

Renaissance se positionne clairement comme une alternative aux excès de l’extrême gauche et de l’extrême droite. Dans un climat politique local marqué par les invectives et les divisions, le mouvement revendique un rassemblement républicain fondé sur le pragmatisme et la recherche de solutions concrètes. Mais cette posture modérée constitue un défi en soi. Entre les sirènes populistes qui mobilisent par la peur et le ressentiment, et les critiques radicales qui dénoncent tout compromis, Renaissance doit séduire un électorat souvent déstabilisé et désabusé. Loin d’un simple positionnement, cela impose de traduire l’idéal du « développement harmonieux » en actions mesurables et visibles.

La ville de Carcassonne possède des atouts indéniables : patrimoine médiéval exceptionnel, attractivité touristique reconnue, vie culturelle et associative dynamique. Pourtant, ces forces seules ne suffisent pas. Les citoyens attendent des résultats tangibles : un centre-ville sécurisé et animé, des infrastructures scolaires et sportives rénovées, des services de santé et d’accompagnement accessibles pour les seniors et les personnes handicapées. Transformer ces ressources en bénéfices réels exige une stratégie claire, un calendrier précis et une gestion rigoureuse des finances publiques.

Ainsi, la campagne de Renaissance repose sur un double défi : se démarquer des extrêmes tout en prouvant sa capacité à agir. La rhétorique seule ne suffira pas. Les habitants observent et jugent chaque engagement à l’aune de la faisabilité et de l’impact concret. Le véritable enjeu sera de démontrer que le mouvement peut concrètement unir les Carcassonnais autour de projets structurants, sans tomber dans la facilité des slogans ou des promesses impossibles. La question centrale reste : la promesse de « développement harmonieux » dépassera-t-elle le simple discours pour devenir réalité ?
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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens 
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SÉBASTIEN PLA VEUT SAUVER LA VIGNE FRANÇAISE : UN PLAN RADICAL POUR UNE FILIÈRE À BOUT DE SOUFFLE

31/10/2025

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VITICULTURE : LE PLAN CHOC DU SÉNATEUR PLA POUR ÉVITER LE DÉCLIN

Jamais la vigne française n’a paru si fragile. Conjoncturelle, structurelle, climatique : la triple crise qui la frappe ébranle tout un pan de l’identité nationale. Les caves débordent, les prix s’effondrent, les viticulteurs désespèrent. Face à cette tempête, la commission parlementaire dont le sénateur audois Sébastien Pla est rapporteur vient de livrer, ce 29 octobre, un rapport de 200 pages pour “sauver la viticulture”. Vingt-trois recommandations au ton parfois brutal, destinées à réveiller une filière jugée trop lente, trop divisée, trop désarmée. « On met de l’argent dans des vins qu’on ne vend pas. Il faut arrêter ça ! », a lancé Sébastien Pla, lui-même viticulteur. Le ton est donné : la France du vin doit changer de cap, ou se préparer à boire la tasse.

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Objectif : mettre fin au désordre français face à une concurrence étrangère.

Le rapport s’appuie sur des mois d’auditions et de rencontres. Trois sénateurs, cinquante personnes entendues, cent cinquante professionnels consultés : un diagnostic précis d’un système à bout de souffle. Premier chantier : unir une filière éclatée entre régions, labels et querelles de clocher. Les sénateurs veulent des *Assises de la viticulture* dès 2026 pour bâtir un “pacte de confiance” entre producteurs, négociants et distributeurs. Objectif : mettre fin au désordre français face à une concurrence étrangère bien plus disciplinée. L’Italie et l’Espagne produisent chacune près du double de la France. “Dans les salons internationaux, l’Italie, c’est un bloc, l’Espagne, c’est un bloc. Chez nous, c’est une mosaïque”, déplore le sénateur héraultais Henri Cabanel. L’unité, martèlent-ils, est devenue une condition de survie.

Mais l’union ne suffira pas sans un choc de modernisation. Les sénateurs prônent la fusion des interprofessions, la simplification administrative et la fin des aides distribuées à l’aveugle. Fini les plans individuels d’arrachage, place à des stratégies collectives. Fini aussi les subventions sans débouchés : toute aide à la distillation devra être liée à une réduction des surfaces. La viticulture, autrefois pilier de l’économie rurale, doit désormais rationaliser, s’adapter et innover. L’œnotourisme, la communication à l’international, les cépages résistants au climat : autant de pistes pour redonner de la valeur à une bouteille devenue moins chère qu’un litre d’huile d’olive.

En filigrane, une question dérange : la France veut-elle encore être une puissance viticole ou se contentera-t-elle d’un patrimoine en déclin ? Sébastien Pla, lucide, met chacun face à ses responsabilités : “C’est aux pouvoirs publics de décider où mettre l’argent, et aux filières de savoir si elles veulent s’entendre.” Derrière cette phrase, toute la fragilité d’un modèle agricole au bord du déséquilibre. Sauver la vigne, c’est bien plus qu’un enjeu économique : c’est une bataille culturelle, presque identitaire. La France saura-t-elle la mener ?
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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant 
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens 
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L’OPÉRATION BARDELLA À LIMOUX : LE COUP POLITIQUE RISQUÉ DE MAXIME BOT

26/10/2025

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BARDELLA EN RENFORT : MAXIME BOT PEUT-IL VRAIMENT S’IMPOSER À LIMOUX ?

Le 24 octobre, une publication Facebook de Maxime Bot, candidat du Rassemblement national (RN) aux municipales de 2026 à Limoux, annonçait avec emphase : « Quel honneur d’accueillir à Limoux Jordan Bardella, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre ! ». Photo à l’appui, sourire assuré, le jeune responsable départemental du RN entend montrer qu’il n’est plus seulement une figure locale en devenir mais un acteur politique soutenu au plus haut niveau. Mais ce coup de projecteur national peut-il combler l’écart criant qui le sépare encore des électeurs limouxins ? C’est loin d’être acquis.
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Que vient proposer précisément Maxime Bot aux Limouxins ?

Car depuis plusieurs semaines, Maxime Bot arpente les rues, les cafés et les marchés de Limoux pour convaincre. Sur le terrain, l’accueil reste tiède. Dans une ville historiquement marquée à gauche, son profil jeune et souvent jugé inexpérimenté ne rassure pas. Beaucoup regrettent même ouvertement son mentor Julien Rancoule, considéré – malgré son appartenance au même parti – comme plus crédible dans la fonction. À l’échelle locale, le RN demeure marginal, son implantation fragile et ses relais encore clairsemés. En clair : transformer un ancrage national en dynamique municipale s’annonce comme une équation compliquée.

Plus encore, la stratégie choisie interroge. Faire venir Bardella, figure majeure d’une campagne présidentielle déjà en sous-texte, pour… une séance de dédicaces dans une ville où aucune véritable librairie n’est en mesure d’accueillir l’événement ? L’Hôtel Moderne et Pigeon a beau être un lieu prestigieux, le dispositif paraît déconnecté des réalités du territoire. La place Carnot étant en travaux et l’accès automobile encombré, les conditions pratiques semblent à contretemps. À deux pas de la permanence de Rancoule, la mise en scène risque même de donner un parfum de provocation dans une commune où les adversaires politiques observent, prêts à faire du moindre accrochage logistique un argument supplémentaire. Certains élus locaux s’en amusent déjà : « Bardella à Limoux ? Mauvais lieu, mauvais moment », confie l’un d’eux.

Au-delà du symbole, une question centrale demeure : que vient proposer précisément Maxime Bot aux Limouxins ? Les municipales ne récompensent pas l’étiquette mais la capacité à gérer l’espace public, les services, l’économie locale, la cohésion sociale. Ici, l’homme prime avant le parti. Et pour l’instant, entre approximations déjà repérées dans certaines de ses déclarations publiques et un programme encore flou, Bot peine à convaincre qu’il pourrait diriger une commune complexe, marquée par des enjeux de centre-ville déserté, de dynamisme économique fragile et de fractures sociales bien réelles.
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En conclusion, l’arrivée de Jordan Bardella à Limoux permet bien à Maxime Bot d’exister politiquement quelques heures. Mais une photo dans un hall d’hôtel n’a jamais suffi à transformer un candidat contesté en maire crédible. L’épreuve décisive se jouera sur le terrain, au quotidien, dans la capacité à répondre à des besoins concrets. Si Bot ne veut pas être réduit à une simple antenne locale d’une stratégie nationale, il devra rapidement prouver qu’il maîtrise les dossiers et qu’il comprend les Limouxins. Sinon, l’opération Bardella ne sera qu’un éclair de communication dans un ciel politique local encore bien sombre pour le RN. Reste une interrogation : la notoriété importée peut-elle faire naître la confiance locale ? Le scrutin de 2026 apportera la réponse.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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CARCASSONNE : FRANÇOIS MOURAD PROPULSÉ CAPITAINE DE L’OPPOSITION POUR 2026

25/10/2025

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MUNICIPALES 2026 À CARCASSONNE : FRANÇOIS MOURAD PREND LA TÊTE D’UNE BATAILLE QUI S’ANNONCE DÉCISIVE

Ils voulaient éviter l’effet d’annonce. C’est pourtant un signal politique fort qui vient d’être envoyé à Carcassonne. Le binôme François Mourad – Magali Bardou, jusque-là soudé dans une ambition partagée, a officiellement choisi son chef de file pour les élections municipales de mars 2026. Ce sera donc François Mourad. Une décision stratégique dans une ville où chaque candidature scrutée dit quelque chose du rapport de force à venir. Le décor est planté : l’opposition veut désormais incarner l’alternance.
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Mourad devra prouver que son expérience et son énergie se traduisent en résultats concrets.

L’attente était entretenue depuis plusieurs semaines. La rumeur désignait volontiers Magali Bardou, actuelle adjointe au maire, comme la mieux placée pour mener la liste. Mais c’est l’ancien collaborateur de Gérard Larrat qui portera la responsabilité de conduire cette équipe devant les électeurs. Pas question pour autant d’effacer le duo. Mourad insiste : « La loi impose un chef de file. Cela ne remet pas en cause notre volonté d’avoir un maire et une maire adjointe ». S’il l’emporte, affirme-t-il, Bardou disposera de délégations pleines et entières afin d’agir au quotidien. Le partage du pouvoir est donc revendiqué comme une méthode, presque comme une marque de fabrique. Compétences complémentaires, même exigence, même ambition : l’argumentaire se veut rassurant et solide.

Le programme, lui, se dévoile par fragments. Priorité immédiate, promet Mourad : transformer la vie des habitants dans les dix-huit premiers mois. Comment ? Par la création d’un centre médical de santé, symbole d’un accès aux soins renforcé dans un territoire fragilisé. Par des économies jugées “courageuses”, destinées à restaurer les services publics et à faire baisser la pression fiscale sur les propriétaires. Une promesse politiquement audacieuse à l’heure où les budgets locaux se tendent. Connu pour son engagement au sein d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, Mourad assume une vision réformatrice, teintée de pragmatisme. « Je me prépare depuis quatre ans. La campagne sera rude, mais je mettrai mes adversaires face à leurs contradictions », annonce-t-il déjà.

Reste une inconnue : la capacité de ce binôme à convaincre et fédérer. Carcassonne a connu des élections disputées, parfois âpres. En 2026, les enjeux locaux se mêleront aux ambitions nationales, alors que Horizons pousse ses figures sur le devant de la scène. Mourad devra prouver que son expérience, sa « connaissance fine des dossiers » et son énergie se traduisent en résultats concrets. Les promesses séduisent. Les électeurs, eux, attendent des preuves. Le premier chapitre de cette campagne s’ouvre à peine. L’heure est venue d’entrer dans la bataille.

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MUNICIPALES 2026 A CARCASSONNE : LE CENTRE DROIT JOUE-T-IL AVEC LE FEU ?

19/10/2025

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TROIS LISTES À DROITE : UN CADEAU POUR LE RASSEMBLEMENT NATIONAL


A Carcassonne, la bataille des municipales s’annonce bien moins paisible qu’espéré par le centre droit. Trois listes pourraient s’affronter dès le premier tour de mars 2026. Un scénario explosif qui fait déjà trembler les soutiens du maire sortant Gérard Larrat. Dans une ville où le Rassemblement national vise désormais la conquête du pouvoir local et où la gauche s’est unie, la dispersion des voix pourrait décider du sort de l’élection avant même que la campagne ne commence réellement.
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Les leaders du centre droit accepteront-ils un sacrifice d’ego pour préserver leur camp ?

Pour l’heure, le maire divers droite n’a rien annoncé. Gérard Larrat laisse planer le doute sur une nouvelle candidature, tout en continuant à occuper pleinement l’espace politique. Un silence qui n’a pas empêché ses lieutenants de s’émanciper. Côté majorité, Isabelle Chesa, première adjointe, revendique publiquement son ambition. Elle veut « écrire une nouvelle page », manière de dire que l’union de 2020 n’a plus rien d’automatique. En parallèle, le tandem François Mourad – Magali Bardou s’est déjà déclaré depuis plusieurs mois, persuadé que le maire respectera sa parole et passera la main. Résultat. Chacun se prépare comme si l’autre allait s’écarter. Dans les coulisses, les tensions montent et les coups de fil se multiplient pour sonder les soutiens, négocier des places, verrouiller des réseaux.

Le risque politique se chiffre très simplement. En cas de tripartition au centre droit, le second tour pourrait se dérober. Des élus locaux l’admettent du bout des lèvres. « Si on part à trois, on se tire une balle dans le pied », souffle un proche du dossier. Ce danger est d’autant plus réel que le RN a identifié Carcassonne comme une cible prioritaire. Son député Christophe Barthès est envoyé en première ligne pour profiter de toute division adverse et tenter enfin d’emporter un exécutif local. A gauche, le décor est à l’opposé. Communistes, écologistes, socialistes, Place Publique et le parti occitan sont rassemblés derrière Alix Soler-Alcaraz. Si le centre droit se déchire, cette liste pourrait se faufiler dans un second tour sans surprise… sauf pour ceux qui auront sous-estimé les conséquences de leurs rivalités.

Au fond, une question domine. Les leaders du centre droit accepteront-ils un sacrifice d’ego pour préserver leur camp ou laisseront-ils une ville basculer par calcul personnel. Après plus de dix ans de gestion, les électeurs pourraient juger sévèrement une majorité incapable de s’organiser. La décision appartient désormais à ceux qui se disent les héritiers naturels du pouvoir carcassonnais. S’ils persistent à jouer chacun leur carte, c’est peut-être le Rassemblement national et la gauche unie qui ramasseront la mise. Les prochains mois diront si Carcassonne a assisté aux derniers instants d’un centre droit uni ou au début d’un crash politique annoncé.

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LIMOUX : CONSEIL MUNICIPAL SOUS TENSION À CINQ MOIS DES ÉLECTIONS

19/10/2025

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CONSEIL MUNICIPAL DE LIMOUX : ENTRE DÉBATS ET STRATÉGIE ÉLECTORALE 

Mercredi 15 octobre, le conseil municipal de Limoux a révélé plus qu’un simple débat administratif. À cinq mois du premier tour des municipales, les crispations entre majorité et opposition ont éclaté autour de la participation aux commissions et du choix des jours de séance. Une tension révélatrice d’un scrutin à venir, où chaque détail peut se transformer en symbole politique. Christophe Bachère, conseiller de Limoux Renouveau, n’a pas hésité à interpeller le maire sur le manque d’invitation à certaines commissions, provoquant une vague de commentaires et de remarques parfois teintés d’humour, mais toujours sous-jacents de rivalité.
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"Soit cette commission ne s’est pas réunie, soit je n’ai pas été invité", a lancé Bachère au centre de cette photo.

Le vote des subventions aux clubs sportifs a mis en lumière ces tensions. "Soit cette commission ne s’est pas réunie, soit je n’ai pas été invité", a lancé Bachère. Après qu’un "oubli" a été reconnu par le maire Pierre Durand, le débat s’est élargi aux dates des conseils. Fixés généralement le mercredi après-midi, ces rendez-vous contraignent certains élus, notamment ceux exerçant dans le secteur privé, à poser un jour de congé pour pouvoir assister aux séances. Une contrainte qui a nourri les soupçons : selon certains, la programmation du mercredi viserait à limiter la participation de Julien Rancoule, député et conseiller municipal RN, régulièrement absent à cause de ses obligations parlementaires. Maxime Bot, seul candidat officiel déclaré à ce jour pour le RN, a appuyé cette lecture, estimant que le choix des dates restait une manœuvre politique sous couvert de raisons pratiques et organisationnelles.

La municipalité, elle, défend un calendrier réfléchi : le mercredi après-midi permettrait de respecter les horaires d’ouverture réglementaires, de faciliter les obligations familiales des élus et de s’aligner sur les disponibilités des associations et partenaires institutionnels. Mais cette justification n’a pas suffi à apaiser les tensions. Les échanges vifs et parfois acerbes, ponctués de recadrages et de remarques ironiques, reflètent une municipalité en pleine préparation électorale. Au-delà des simples procédures, c’est un enjeu de représentativité et de transparence qui se joue. Comment concilier les contraintes pratiques et la démocratie locale ? Les choix de calendrier peuvent-ils influencer l’équilibre politique au sein du conseil ? À Limoux, la prochaine élection n’est pas qu’un horizon : elle structure déjà les rapports de force et les débats municipaux.

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LIMOUX : MAXIME BOT MENT-IL SUR SES PROMESSES AUX COMMERÇANTS ?

19/10/2025

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CFE ET POLITIQUE LOCALE : ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ

Maxime Bot a annoncé : « Nous devons baisser en urgence le taux de CFE pour aider les commerçants et artisans. Ils ne veulent pas le faire, nous, nous le ferons ! » Une phrase qui séduit au premier abord, promettant un soutien immédiat aux entreprises locales. Mais cette déclaration ignore un principe fondamental du droit fiscal local : un maire ne peut pas décider seul du taux de CFE. À Limoux, cette compétence relève de l’intercommunalité du Limouxin, seule habilitée à voter et ajuster les taux. Même élu, Maxime Bot serait donc contraint par le cadre institutionnel et par le vote collectif des conseillers. Sa promesse, telle qu’énoncée, n’est pas simplement ambitieuse : elle est juridiquement impossible, et pourrait tromper les citoyens.
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La promesse de Maxime Bot confond voeu politique et faisabilité économique.

La Cotisation Foncière des Entreprises représente une part essentielle des ressources des collectivités. Baisser son taux implique de réduire des recettes indispensables au fonctionnement de la commune et des services publics, ou de trouver des compensations ailleurs dans le budget. Depuis plusieurs années, les dotations de l’État aux communes diminuent, obligeant ces dernières à ajuster leurs finances avec prudence. Dans d’autres territoires, des initiatives de baisse ont échoué faute d’accord au sein des conseils municipaux ou intercommunaux. Ainsi, la promesse de Maxime Bot ne reflète pas seulement une méconnaissance des règles : elle confond voeu politique et faisabilité économique, créant une illusion dangereuse pour ceux qui cherchent un soutien concret.

Au-delà de la technique et du droit, cette déclaration pose une question plus large sur la responsabilité politique et la communication électorale. Jusqu’où peut-on simplifier la vérité pour séduire des électeurs ? Les engagements sur la fiscalité locale doivent être évalués à l’aune de la réalité institutionnelle et budgétaire. La CFE n’est pas un levier à actionner individuellement, mais un outil collectif soumis à des équilibres précis. Cette réflexion devrait inviter les citoyens à scruter les promesses avec discernement, à comprendre les contraintes locales et à questionner la faisabilité réelle de chaque engagement. Dans ce contexte, promettre une baisse immédiate de la CFE ressemble plus à une manœuvre électorale qu’à un plan d’action concret.

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POLITIQUE 2.0 : LA CAMPAGNE SE JOUERA SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

16/10/2025

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MUNICIPALES : QUAND LA POLITIQUE S’INVITE DANS L’ARÈNE NUMÉRIQUE

La politique n’a jamais cessé de diviser, d’enflammer, de provoquer. Et les prochaines élections municipales ne feront pas exception. Alors que les candidats peaufinent leurs programmes et affûtent leurs arguments, une autre bataille s’engage — celle de la communication en ligne. Désormais, l’arène ne se limite plus aux salles de réunion ou aux marchés du dimanche : elle s’est déplacée sur les réseaux sociaux. Là où chaque mot, chaque image, chaque maladresse devient virale en un instant.
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La presse régionale, longtemps pilier du débat local, souffre d’une image vieillissante.

Face à cette mutation, les formations politiques cherchent à s’adapter. Les affiches s’effacent au profit des vidéos courtes, les débats publics se prolongent sur les fils X (anciennement Twitter) et les lives Facebook remplacent parfois les réunions d’adhérents. Une révolution numérique que les médias traditionnels observent avec inquiétude. La presse régionale, longtemps pilier du débat local, souffre d’une image vieillissante. Ses lecteurs fidèles, souvent plus âgés, se raréfient, tandis que les nouvelles générations s’informent ailleurs — souvent sur des sources plus rapides, mais aussi plus fragiles en fiabilité.

Car sur ces plateformes, la frontière entre information et manipulation devient floue. De faux profils s’improvisent experts politiques, de fausses pages d’actualité diffusent rumeurs et insinuations. Certains s’en servent pour discréditer un adversaire, d’autres pour semer la confusion. Le danger est bien réel : à force de douter de tout, certains citoyens risquent de se détourner du débat public. Pourtant, la désaffection annoncée n’a pas lieu. Au contraire, la polémique attire. Elle stimule, elle captive, elle entretient le feu. La politique, paradoxalement, reste vivante précisément parce qu’elle dérange.

Alors oui, préparez-vous. La campagne qui s’annonce sera celle des mots qui blessent, des likes qui pèsent, des indignations orchestrées. Les haters n’ont jamais été aussi nombreux, mais les politiciens, eux, savent désormais comment leur répondre : sur leur propre terrain, celui du numérique. Car dans ce théâtre moderne où tout se joue à la seconde près, la vraie question n’est peut-être plus qui a raison, mais qui  parle le plus fort.


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L’AUDE RÉAGIT À LA NOMINATION DE MICHEL FOURNIER : LA RURALITÉ EN COLÈRE

15/10/2025

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MICHEL FOURNIER NOMMÉ MINISTRE DE LA RURALITÉ : LA COLÈRE MONTE DANS L’AUDE

Le gouvernement Lecornu II, tout juste formé, fait déjà grincer des dents jusque dans les villages audois. En cause : la nomination de Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), au poste de ministre de la Ruralité. Une décision politique en apparence anodine, mais qui provoque un tollé dans le monde rural, où la neutralité de l’association est revendiquée depuis sa création. Dans l’Aude, Jean-Jacques Marty, maire de Saint-Ferriol et président local de l’AMRA, dénonce une “instrumentalisation politique” d’une structure censée rester apolitique.
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La ruralité réclame qu’on l’écoute, pas qu’on la récupère.

Dans un communiqué ferme, l’élu audois rappelle que “quelles que soient les qualités humaines et les compétences de la personne, l’AMRF se retrouve désormais liée à un exécutif politique, ce qui remet en cause son indépendance”. La réaction est cinglante, presque symbolique d’un malaise plus profond : la défiance croissante du monde rural envers un pouvoir central jugé lointain, souvent sourd à ses réalités. “En deux mandats, Emmanuel Macron n’a rien fait pour nos campagnes”, ajoute Jean-Jacques Marty, amer. Derrière la polémique, se cache une fracture persistante entre la France des métropoles et celle des villages, où l’on redoute que cette nomination serve plus à donner un vernis “rural” au gouvernement qu’à impulser une réelle politique de terrain.

Le cœur du débat dépasse le seul cas Fournier : il interroge la crédibilité même des associations d’élus et leur rôle dans la représentation des territoires. Peut-on défendre la ruralité tout en siégeant au sein d’un gouvernement politique ? L’indépendance est-elle compatible avec la loyauté gouvernementale ? À travers cette affaire, c’est toute une conception de la démocratie locale qui se trouve questionnée. Jean-Jacques Marty prévient : si la ligne apolitique de l’association venait à s’effriter, il pourrait bien rendre son mandat. L’épisode, en apparence local, illustre un enjeu national : la ruralité réclame qu’on l’écoute, pas qu’on la récupère.
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ISABELLE CHESA ENTRE EN CAMPAGNE, CONNECTÉE ET DÉTERMINÉE À REPRENDRE CARCASSONNE

13/10/2025

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ENTRE CONTINUITÉ ET MODERNITÉ, ISABELLE CHESA VEUT ÉCRIRE UN NOUVEAU CHAPITRE POUR CARCASSONNE

C’est dans une mise en scène maîtrisée qu’Isabelle Chesa a choisi de faire son entrée dans l’arène politique. Veste bleu nuit, chemisier fleuri, ton posé, regard direct : la première adjointe de Gérard Larrat a pris la parole non pas depuis une salle municipale, mais sur les réseaux sociaux. Une stratégie assumée. Elle a préféré l’instantanéité de Facebook, Instagram et TikTok à la solennité des communiqués traditionnels. Ce choix n’a rien d’anodin. Il marque la volonté d’une candidate d’entrer dans la campagne de 2026 en parlant à une génération que la politique locale a longtemps laissée de côté.
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En s’adressant directement aux habitants via les plateformes numériques, elle rompt avec les codes de la communication politique locale.

"Je veux m’engager au service de ma ville", déclare-t-elle dans cette vidéo largement partagée. En quelques minutes, Isabelle Chesa officialise sa candidature à la mairie de Carcassonne et annonce la création de sa liste, Carcassonne Toujours. Un nom qui sonne à la fois comme un clin d’œil au passé et une promesse de continuité. À 56 ans, cette figure locale, héritière d’une longue lignée d’élus, se pose en successeur naturel du maire sortant Gérard Larrat, dont elle fut l’adjointe la plus fidèle. Mais si elle revendique la continuité, elle affiche aussi sa volonté de renouvellement : nouvelle méthode, nouveau ton, nouveaux outils. En s’adressant directement aux habitants via les plateformes numériques, elle rompt avec les codes de la communication politique locale, souvent figée dans ses habitudes.

Son défi est pourtant immense. Après plus de deux décennies d’un pouvoir municipal très identifié, Isabelle Chesa devra convaincre au-delà du cercle des fidèles de Larrat. La candidate mise sur une approche plus directe, plus participative. Son équipe promet de "réinventer le dialogue citoyen", en s’appuyant sur la proximité et le numérique. Mais derrière la modernité affichée, une question persiste : peut-on incarner à la fois la continuité et le renouveau ? Dans une ville marquée par la défiance politique et le désenchantement électoral, la tâche s’annonce délicate. D’autant que les ambitions s’aiguisent déjà en coulisses, à gauche comme à droite, autour d’un scrutin municipal qui pourrait bien rebattre les cartes.

Isabelle Chesa sait que l’étiquette "successeur légitime" peut être un fardeau autant qu’un atout. Elle devra prouver qu’elle ne se contente pas d’hériter d’un mandat, mais qu’elle porte une vision. En choisissant les réseaux sociaux pour lancer sa campagne, elle a envoyé un signal clair : celui d’une candidate ancrée dans son temps, consciente que les batailles politiques d’aujourd’hui se gagnent aussi sur les écrans. Reste à savoir si cette stratégie, plus connectée que partisane, parviendra à rallumer la flamme d’un électorat local en quête de renouveau.

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THÉO AM’SAADI : LA JEUNESSE LR À L’ÉPREUVE DU TERRAIN

13/10/2025

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LES JEUNES LR VEULENT RAVIVER LA FLAMME D’UN PARTI EN QUÊTE D’AVENIR

Jeudi 9 octobre, dans une salle modeste de Carcassonne, les Républicains ont tenté de reprendre souffle. Une quarantaine de militants, sur les 350 que compte le département de l’Aude, ont répondu à l’appel du président local Bernard Tondereau. "C’est l’effet Bruno Retailleau", s’est-il félicité, vantant le regain d’adhésions enregistré ces derniers mois. Mais derrière l’enthousiasme affiché, une évidence s’impose : le parti peine toujours à séduire la jeunesse, désormais happée par d’autres horizons politiques, notamment le Rassemblement national.
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Le pari de Théo Am’Saadi est ambitieux : rajeunir un parti sans le vider de son identité.

C’est justement pour changer la donne que Théo Am’Saadi, 27 ans, fraîchement nommé responsable national des Jeunes Républicains, s’est déplacé dans le sud. Devant les militants, le jeune homme au verbe franc a rappelé sa mission : "Réinventer la politique auprès des jeunes, partout, même dans les petites fédérations." Il veut bâtir un mouvement de jeunesse "efficace, ancré et patriote", dit-il, conscient du défi immense qui l’attend. Car les Républicains, longtemps moteur de la droite française, ont perdu leur boussole générationnelle. Les jeunes électeurs, désabusés par les discours classiques, ne s’y reconnaissent plus. Pendant ce temps, d’autres formations ont su occuper le terrain, user du langage des réseaux sociaux et proposer des récits plus simples, plus tranchés.

Théo Am’Saadi ne se voile pas la face. "Nous avons raté un virage", reconnaît-il sans détour. Selon lui, les générations précédentes ont trop pensé à l’élection, pas assez à la conviction. "On doit faire de la politique autrement, de manière désintéressée", insiste-t-il, plaidant pour un retour aux fondamentaux : l’engagement local, le dialogue, la proximité. À ses côtés, Bernard Tondereau le relance : "Quelle stratégie pour faire venir les jeunes ?" Réponse immédiate : par le terrain, d’abord. Les municipales de mars prochain seront le premier test grandeur nature. Objectif : faire émerger de nouveaux visages, capables de reconnecter la droite républicaine à une génération qui, pour l’instant, la regarde de loin.

Reste à savoir si cette reconquête sera possible. Les Républicains peuvent-ils encore parler à la jeunesse sans se caricaturer ni se renier ? Le pari de Théo Am’Saadi est ambitieux : rajeunir un parti sans le vider de son identité. Sa vision, plus morale que tactique, tranche avec la stratégie des appareils politiques. Mais c’est peut-être là que réside l’avenir du mouvement : dans une reconstruction patiente, loin des effets de tribune, proche des réalités du terrain. Si les Jeunes LR parviennent à redonner envie de croire à une droite moderne et sincère, alors la flamme pourrait bien reprendre. Sinon, le parti risque de rester figé dans la nostalgie d’un passé glorieux que les nouvelles générations n’ont jamais connu.


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CRISE À L’ÉLYSÉE : RANCOULE DÉNONCE L’IMMOBILISME DU POUVOIR

10/10/2025

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CLASSE POLITIQUE EN CRISE : LE DÉBAT SUR LE GOUVERNEMENT S’ENLISE

Le spectacle politique en France frôle le grotesque. Sur CNEWS ce soir, le député Julien Rancoule n’a pas mâché ses mots : « Le spectacle lamentable offert par cette classe politique de droite comme de gauche a assez duré ». Ses critiques ciblent directement la composition du gouvernement, jugée « bric et broc », et soulignent l’impasse dans laquelle le pays s’enlise. L’incapacité du président Macron à désigner un successeur à Sébastien Lecornu illustre une crise de gouvernance rare, et qui ne peut plus être ignorée. Pourtant, au moment où nous écrivons ces lignes, Lecornu vient d’être reconduit à la tête de l’exécutif, confirmant le sentiment d’un gouvernement « morbide » aux yeux de nombreux observateurs.
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Julien Rancoule propose une solution radicale : la dissolution de l’Assemblée.

Cette situation n’est pas un simple incident ponctuel, mais le symptôme d’un problème plus profond. La recomposition ministérielle, censée répondre aux attentes de la majorité présidentielle et rassurer l’opinion, montre ses limites. Les citoyens perçoivent un décalage entre les promesses et la réalité politique : la répétition des mêmes visages renforce l’idée d’une classe politique incapable de se renouveler. Les chiffres de popularité du gouvernement et les sondages récents confirment cette désaffection croissante. Dans ce contexte, peut-on encore espérer que des décisions ambitieuses soient prises, alors que la représentation nationale semble paralysée par ses propres divisions et le conservatisme institutionnel ?

La reconduction de Lecornu pose une question centrale : le renouvellement politique est-il encore possible sans un bouleversement institutionnel majeur ? Julien Rancoule propose une solution radicale : la dissolution de l’Assemblée pour aboutir à un gouvernement véritablement représentatif des Français. Cette option, audacieuse mais nécessaire selon lui, soulève un débat démocratique : vaut-il mieux stabiliser un exécutif fragile ou risquer des élections anticipées pour relancer le pays ? La France, confrontée à une crise de leadership, se retrouve à un carrefour politique où la capacité de renouvellement de sa classe dirigeante sera déterminante pour l’avenir.

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MARJORIE VIC À TRÈBES : QUAND L’OPPOSITION CHOISIT LA MAIN TENDUE PLUTÔT QUE LE BRAS DE FER

9/10/2025

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À TRÈBES, L’OPPOSITION CHANGE DE TON : MARJORIE VIC PRÔNE LE DIALOGUE ET LA CONSTRUCTION

Ce 1er octobre, dans la salle du conseil municipal de Trèbes, l’ambiance était studieuse, presque apaisée. Un contraste saisissant avec les joutes verbales d’antan. Les élus ont débattu de finances, de subventions et de reconstruction, mais un fait marquant s’est glissé entre les lignes : l’opposition, portée par Marjorie Vic, conseillère municipale et militante du Rassemblement national, semble vouloir rompre avec la confrontation stérile et l’attitude de blocage adoptée par ses prédécesseurs, pour privilégier l’écoute, la coopération et une opposition plus responsable. Une posture rare dans un climat politique souvent tendu.
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« Être dans l’opposition ne veut pas dire dire “non” à tout par principe », a déclaré Marjorie Vic.

La séance, dense, s’est ouverte sur les questions budgétaires menées par Didier Carbonnel, adjoint aux finances. Attribution de subventions aux associations locales, aide exceptionnelle de 10 000 euros aux communes sinistrées par l’incendie d’août, poursuite du fonds Barnier avec la démolition programmée de l’Ehpad Madeleine-des-Garets et rachat de terrains sinistrés : les décisions se sont enchaînées sans éclat. Le maire, Éric Ménassi, a aussi détaillé l’avancée des travaux du bord d’Aude, « qui remodèlent totalement notre cœur de ville et son rapport à l’eau », annonçant au passage l’ouverture du nouvel Ehpad pour le 21 octobre. Autre bonne nouvelle : la vente à Carcassonne Agglo des bâtiments modulaires du groupe scolaire de l’Aiguille pour 450 000 euros. Une opération saluée pour sa rentabilité : plus de 200 000 euros de plus-value, selon l’adjointe à l’éducation, Julie Medves.

Mais c’est dans les questions diverses que le ton politique a véritablement évolué. Marjorie Vic a pris la parole, non pour s’opposer, mais pour proposer. Elle a suggéré d’aménager, sur les terrains déconstruits du quartier de l’Aiguille, des jardins partagés gérés par une association, associant les écoles de la commune. Une idée simple, concrète, et surtout apaisante. « Être dans l’opposition ne veut pas dire dire “non” à tout par principe », a-t-elle déclaré. Un message qui sonne comme une mise au point : la responsabilité politique, pour elle, ne s’arrête pas au clivage partisan. Éric Ménassi ne s’y est pas trompé, saluant « une opposition constructive, capable de discours apaisants ». À Trèbes, où les plaies des inondations de 2018 et les divisions locales ont longtemps pesé, ce ton nouveau pourrait bien changer la donne.

Reste une question : cette main tendue de l’opposition saura-t-elle être saisie durablement ? Dans une époque où la défiance domine, voir une élue RN reconnaître le bien-fondé d’actions municipales ouvre un champ d’interrogations plus large sur la maturité politique locale. Trèbes, ville reconstruite pierre après pierre, pourrait-elle aussi devenir un laboratoire d’un vivre-ensemble politique renouvelé ? Le défi est lancé.

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LE POUVOIR VACILLE : L’ANALYSE FRONTALE D’EDGAR MONTAGNÉ

6/10/2025

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LE DÉPART DE LECORNU : UNE CRISE QUI ÉBRANLE LA GOUVERNANCE FRANÇAISE

C’est un coup de tonnerre politique que peu avaient vu venir. À peine nommé, le Premier ministre Lecornu a présenté sa démission, plongeant l’exécutif dans une situation d’incertitude et de fébrilité. Un départ précipité qui interroge sur la stabilité du pouvoir et la capacité du président Emmanuel Macron à maintenir le cap dans un contexte déjà tendu. Ce soir, au détour d’un entretien sans détour, Edgar Montagné, conseiller municipal d’opposition (RN) et conseiller communautaire, livre une analyse tranchée sur ce qu’il qualifie de « nouvelle preuve du désordre d’État ».
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Edgar Montagné est limpide : « Nous assistons à l’épuisement d’un système qui n’écoute plus la France réelle. »

Pour Montagné, cette démission n’est pas un simple incident de parcours : elle révèle un mal plus profond. « Quand un Premier ministre claque la porte quelques jours après sa nomination, c’est que la maison est fissurée », lâche-t-il. Le constat est rude, mais il traduit le désarroi d’une partie de la classe politique, décontenancée par ce nouvel épisode d’instabilité. Car Lecornu, censé incarner la continuité et la fermeté, s’en va sans explication claire, laissant un vide au sommet de l’exécutif. À Carcassonne comme ailleurs, beaucoup s’interrogent : comment gouverner un pays déjà traversé par les tensions sociales, économiques et territoriales, si le pouvoir central lui-même vacille ?

La lecture d’Edgar Montagné est limpide : « Nous assistons à l’épuisement d’un système qui n’écoute plus la France réelle. » Il met en cause un pouvoir « hors sol », incapable de répondre aux préoccupations concrètes des Français, et accuse le président de « gouverner par réflexe, sans vision ». Derrière les mots, c’est une fracture politique qui se dessine, entre un exécutif replié sur lui-même et une opposition qui sent le vent tourner. Car cette crise n’est pas qu’institutionnelle : elle touche au cœur même de la légitimité du pouvoir.

Reste une question : jusqu’où cette fragilité peut-elle aller ? En acceptant la démission de Lecornu, Emmanuel Macron a sans doute voulu éviter un bras de fer inutile. Mais à quel prix ? Le pays se retrouve, une fois encore, suspendu à la recherche d’un nouvel équilibre, d’un visage capable de rétablir la confiance. Pour l’instant, la scène politique française ressemble à une pièce sans metteur en scène, où les acteurs improvisent. Et l’auditoire, lui, commence sérieusement à douter du scénario.

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GAUCHE CARCASSONNAISE : L’UNITÉ S’ÉLOIGNE, LFI JOUE EN SOLO

6/10/2025

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CARCASSONNE : LA GAUCHE SE FRACTURE, LFI TRACE SA PROPRE ROUTE

La gauche carcassonnaise ira divisée aux municipales de 2026. Ce qui était redouté depuis plusieurs mois est désormais officiel : La France insoumise (LFI) et ses partenaires, dont le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), refusent de rejoindre la liste menée par le socialiste Alix Soler-Alcaraz. Ce dernier avait pourtant rassemblé autour de lui socialistes, écologistes, communistes, Place Publique et Parti Occitan, dans une tentative de coalition unitaire baptisée Carcassonne unie.  Mais les désaccords de fond et de méthode, profonds, ont rendu impossible un front commun.
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LFI et le NPA entendent incarner une alternative “populaire et solidaire”.

Samedi 4 octobre, au terme d’une réunion entre les composantes locales de LFI et leurs alliés, un communiqué a scellé la rupture. Une seconde liste verra donc le jour : Carcassonne Unité Populaire. Objectif affiché : porter “un programme de rupture à la hauteur des enjeux de notre ville”. Les Insoumis revendiquent une démarche radicalement différente, fidèle à l’esprit du Nouveau Front Populaire, mais adaptée à l’échelle municipale. Derrière les formules, une volonté de marquer la différence : transformer le quotidien “des habitants”, renforcer la participation citoyenne et rompre avec “la résignation et la fatalité”. Reste à savoir qui mènera cette nouvelle équipe, et avec quelle crédibilité électorale face à un électorat lassé des divisions.

À Carcassonne, la gauche rejoue un scénario désormais classique : celui d’un espoir unitaire qui se brise sur la réalité des egos et des divergences stratégiques. Dans une ville où le Rassemblement national progresse, où l’abstention ronge le débat démocratique, cette dispersion interroge. LFI et le NPA entendent incarner une alternative “populaire et solidaire”, mais risquent aussi de diluer la voix de la gauche dans un scrutin à deux tours souvent impitoyable pour les listes concurrentes d’un même camp. Cette énième fracture traduit surtout l’incapacité chronique des forces progressistes à s’accorder sur un projet commun. Au final, les électeurs jugeront : la rupture promise sera-t-elle synonyme de renouveau… ou d’échec annoncé ?

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QUAND LA GRATITUDE REMPLACE LES PROMESSES POLITIQUES

5/10/2025

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À NARBONNE, ÉDOUARD PHILIPPE MÉDITE SUR LA GRATITUDE PLUS QUE SUR L’ÉLYSÉE

Narbonne a connu, ce samedi, une effervescence rare. Dans la salle des Synodes, pleine à craquer, un ancien Premier ministre, désormais candidat déclaré à la présidentielle de 2027, a pris la parole. Non pas pour parler pouvoir, rivalités ou sondages. Mais pour parler gratitude. Édouard Philippe, invité par l’association Saint-Just et son président Olivier Lavielle, a choisi la douceur du mot « merci » plutôt que le tumulte du débat politique. Face à l’évêque de Toulouse, Jean-Pierre Batut, il a laissé entrevoir une facette plus intime de l’homme d’État : celle d’un homme qui observe le monde et cherche, peut-être, à le réconcilier avec lui-même.
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Édouard Philippe ne parle pas seulement de gratitude : il parle de rapport à la société.

Le public, fidèle au rendez-vous, en redemandait. Trente minutes avant l’ouverture, les escaliers étaient déjà pleins. Sur scène, un dialogue entre foi, philosophie et politique s’installe. Jean-Pierre Batut donne le ton : « Dire merci, ce n’est pas un réflexe de politesse. C’est une reconnaissance de l’autre. » Édouard Philippe acquiesce, le regard calme. Lui aussi parle d’expérience. « La gratitude, c’est une affaire de vécu. En politique, elle se fait rare. Il ne faut pas l’attendre. Quand elle vient, elle touche. » Une confession lucide, presque désabusée. Car l’homme du Havre sait que la reconnaissance des citoyens n’est pas la monnaie du pouvoir. Dans la salle, certains sourient, d’autres méditent. La formule claque : « Ne cherchez pas à être élu si vous voulez recevoir de la gratitude. »

Derrière ce propos apparemment apaisé, une lecture plus fine s’impose. Édouard Philippe ne parle pas seulement de gratitude : il parle de rapport à la société, de confiance et de distance. Sa maîtrise du non-dit reste intacte. Pas un mot sur 2027, pas une phrase sur Macron ou ses rivaux. Le candidat se cache derrière le penseur, et le silence politique devient un discours en soi. En creux, le message est clair : pour durer, il faut savoir s’effacer, temporiser, écouter. Comme si l’ancien Premier ministre préparait, à sa manière, la campagne la plus discrète de la Ve République. En quittant la scène, il n’a rien annoncé. Il a seulement signé quelques livres. Un geste simple, presque modeste. Peut-être la plus belle forme de gratitude qu’il pouvait offrir.

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LIMOUX : FACE À L’INSÉCURITÉ, UN MAIRE MUET

2/10/2025

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ÉVACUATION DU LYCÉE RUFFIÉ : UNE FAUSSE ALERTE QUI RÉVÈLE L’IMPUISSANCE DU MAIRE

À Limoux, le mardi 23 septembre, la peur s’est invitée au lycée Jacques Ruffié. Une alerte à la bombe a contraint à l’évacuation des 690 élèves de l’établissement et au confinement de toutes les écoles de la ville. Une journée suspendue, marquée par l’intervention massive de la gendarmerie, la mobilisation des services municipaux et l’attente angoissée des familles. À l’issue des vérifications, l’alerte s’est révélée fausse. Mais si l’épisode a montré l’efficacité des procédures d’urgence, il a surtout mis en lumière une autre réalité : l’incapacité du maire à rassurer sa population.
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Une communication réduite au constat et qui laisse planer un sentiment d’abandon.

Car au-delà de la logistique, c’est la parole publique qui a manqué. Pierre Durand, premier magistrat de la commune, a certes condamné l’acte et rappelé que « de nombreux établissements scolaires » en France subissaient désormais ces alertes. Mais ses propos, loin d’apaiser, ont donné l’image d’une banalisation. Comme si tout cela était devenu inévitable. Aucune annonce concrète, aucun engagement nouveau pour renforcer la sécurité locale, ni même un mot fort pour soutenir les familles. Une communication réduite au constat et qui laisse planer un sentiment d’abandon. Pendant que les enfants étaient regroupés sous les halles et que les parents s’interrogeaient, le maire se contentait de commenter l’événement, sans offrir de perspective ni de solution.

Ce silence politique interroge. Comment une commune peut-elle prétendre lutter contre l’insécurité quand son représentant renvoie le problème à une tendance nationale ? Comment maintenir la confiance des habitants si la seule réponse est de dire que « cela arrive ailleurs aussi » ? La banalisation des fausses alertes est dangereuse : elle use les services de sécurité, elle fragilise les écoles, elle installe un climat d’angoisse. Mais le plus inquiétant reste peut-être cette impression que les élus ne peuvent rien. À Limoux, le 23 septembre, ce n’est pas seulement la sirène d’alerte qui a retenti : c’est aussi celle de l’impuissance politique.

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    c'est le média qui vous donne la parole !


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    L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
    Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et  télévision) et un puissant réseau communautaire. 
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    L’association C11.MEDIA est reconnue d’intérêt général. Les dons sont déductibles à 66% dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent est reportable sur les 5 années suivantes (Art 200 et 238 bis du CGI).
    Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
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    Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ;

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