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POURQUOI PAYER DES IMPÔTS ? LA QUESTION QUI TOUCHE AU CŒUR DU CONTRAT SOCIAL

10/5/2025

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L’IMPÔT EN QUESTION : ENTRE DEVOIR CITOYEN ET INJUSTICES RESSENTIES


Chaque printemps, elle revient. La déclaration d’impôts, ses cases à remplir, ses montants à verser. Et avec elle, une question souvent murmurée, parfois criée : pourquoi dois-je payer ? Dans une société où le coût de la vie ne cesse d’augmenter, où les services publics sont régulièrement critiqués, la légitimité de l’impôt interroge. À quoi sert-il vraiment ? Est-il juste ? Et surtout, en avons-nous pour notre argent ?

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L’impôt progressif, qui adapte le prélèvement aux capacités de chacun, reste l’un des piliers de l’équité.

L’impôt n’est pas qu’une ponction sur les revenus. C’est le socle du financement de l’État. En 2024, les recettes fiscales représentaient environ 1 500 milliards d’euros, soit plus de 80 % du budget public. Cette somme finance les hôpitaux, les écoles, la sécurité, les transports, les retraites, la transition écologique. Chaque euro versé par un contribuable contribue, collectivement, à faire tourner le pays. Un exemple concret : selon Bercy, un Français qui gagne 2 500 euros nets par mois contribue indirectement à hauteur de 13 000 euros par an aux services publics, en incluant la TVA, la CSG, les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu. Et sans ces impôts, pas d’armée, pas de routes, pas de soins gratuits.

Mais derrière l’arithmétique budgétaire, une autre question surgit : celle de la justice fiscale. Si la majorité des Français paie indirectement des impôts — via la TVA ou les taxes sur l’énergie — seuls 43 % sont imposables sur le revenu. L’impôt progressif, qui adapte le prélèvement aux capacités de chacun, reste l’un des piliers de l’équité. Pourtant, de plus en plus de voix dénoncent un système complexe, parfois opaque, qui favoriserait les niches, les grandes entreprises ou les ultra-riches. En parallèle, des classes moyennes expriment un sentiment de saturation : ni assez pauvres pour bénéficier d’aides, ni assez riches pour optimiser, elles se sentent captives du système. L’évasion fiscale, quant à elle, creuse ce malaise : chaque année, elle prive l’État de 80 à 100 milliards d’euros selon certaines estimations, soit presque le budget de l’Éducation nationale.

Payer l’impôt, c’est participer à la solidarité nationale. C’est permettre aux plus fragiles d’être protégés, aux infrastructures d’exister, au service public de remplir sa mission. Mais cette solidarité n’est tenable que si elle est perçue comme équitable. Le consentement à l’impôt est fragile : il repose sur la confiance. Celle que l’argent est bien utilisé, justement réparti, utile à tous. Restaurer cette confiance passe par plus de transparence, moins d’inégalités, et un débat apaisé sur ce que nous voulons financer ensemble. Car derrière chaque impôt payé, c’est la société que nous choisissons de bâtir.


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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendante
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
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VIVRE AVEC LE RSA : LA FRANCE FACE À SES CONTRADICTIONS SOCIALES

8/5/2025

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RSA : DERNIER FILET DE SÉCURITÉ OU PIÈGE À EXCLUSION ?

Ne plus avoir de revenu, mais ne pas sombrer. Le Revenu de solidarité active (RSA) est, pour plus de deux millions de personnes en France, l’ultime rempart contre la grande précarité. Créé en 2009 pour remplacer le RMI, il incarne la promesse d’un socle minimum de ressources pour les adultes sans emploi ou aux revenus très faibles. Pourtant, quinze ans après sa mise en place, ce dispositif soulève des interrogations : est-il vraiment un tremplin vers l’emploi ou un mécanisme d’assistance figé dans ses limites ? Et à quel prix pour les bénéficiaires ?
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Ces chiffres questionnent l’efficacité de l’accompagnement proposé et les moyens humains déployés.

Le RSA garantit un revenu minimum de 635 euros par mois pour une personne seule sans ressources. Le montant peut augmenter selon la composition du foyer. Il est versé par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA). En contrepartie, les bénéficiaires sont tenus d’effectuer des démarches d’insertion : recherche d’emploi, formation, accompagnement social. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a engagé une réforme visant à conditionner le versement du RSA à 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire. Une mesure qui fait débat. Ses partisans y voient un levier d’émancipation, ses opposants dénoncent une stigmatisation des plus vulnérables, souvent confrontés à des freins multiples : isolement, problèmes de santé, absence de qualification, ou encore fractures territoriales.

Dans les faits, les parcours restent souvent chaotiques. Selon un rapport du Sénat publié en 2023, près de 40 % des allocataires ne sont pas ou peu accompagnés. Et seuls 3 % sortent durablement du RSA chaque année grâce à un retour à l’emploi stable. Ces chiffres questionnent l’efficacité de l’accompagnement proposé, mais aussi les moyens humains déployés. Certaines collectivités locales, comme le Département de l’Essonne ou du Bas-Rhin, expérimentent de nouveaux dispositifs d’insertion « par l’activité » ou renforcent le suivi individualisé. Des initiatives saluées, mais qui peinent à se généraliser, faute de moyens et de personnel formé.

Le RSA est un filet, mais il est fragile. Il protège de l’extrême pauvreté, mais ne suffit pas à reconstruire une vie digne sans un accompagnement fort et humain. La réforme en cours, en imposant des contreparties, tente de transformer l’aide en moteur. Mais sans un investissement massif dans l’insertion et la lutte contre l’exclusion sociale, cette logique risque de produire l’inverse de ce qu’elle promet. Faire du RSA un vrai tremplin passe d’abord par la reconnaissance des réalités de terrain, loin des stéréotypes. Le défi n’est pas seulement économique : il est profondément social.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TRAVAILLER ET TOUCHER UNE PRIME D’ACTIVITÉ : SYMPTÔME D’UN MALAISE SOCIAL

6/5/2025

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LA PRIME D’ACTIVITÉ : UN COUP DE POUCE QUI INTERROGE SUR LE TRAVAIL ET LA DIGNITÉ SOCIALE
Travailler ne suffit plus toujours pour vivre dignement. Alors l’État compense. Depuis 2016, la prime d’activité a été instaurée pour soutenir les revenus modestes. Une aide discrète, mais précieuse, qui concerne aujourd’hui plus de 4,6 millions de foyers en France. Pourtant, derrière ce dispositif social se cache une question plus vaste : pourquoi faut-il une prime pour que le travail « paie » vraiment ? Et que dit-elle de l’équilibre entre solidarité et reconnaissance de l’effort individuel ?
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Cela souligne aussi l’incapacité de nombreux secteurs à proposer une rémunération suffisante.

La prime d’activité est versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) aux travailleurs percevant des revenus modestes — salariés, indépendants ou fonctionnaires, à condition d’avoir plus de 18 ans et de résider en France. Le calcul dépend de plusieurs critères : revenus du foyer, situation familiale, nombre d’enfants à charge. Concrètement, un célibataire touchant le SMIC peut espérer environ 190 euros par mois. Le dispositif est conçu pour être incitatif : plus on travaille, plus on peut en bénéficier, dans une logique de valorisation de l’emploi plutôt que de l’assistanat. En 2023, les revalorisations ont suivi l’inflation, mais de nombreux bénéficiaires dénoncent encore des montants insuffisants, des démarches complexes, voire des erreurs de calcul.

Si l’intention est claire — encourager le retour à l’emploi et améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs pauvres —, le recours à cette prime interroge sur le rôle de l’État. En subsidiaire du salaire, elle souligne aussi l’incapacité de nombreux secteurs à proposer une rémunération suffisante. Peut-on parler de justice sociale quand une personne employée à temps plein dépend d’une aide publique pour finir le mois ? En filigrane, c’est toute la question de la valeur du travail qui ressurgit. Et face à une inflation persistante, la prime d’activité, bien qu’utile, semble de plus en plus apparaître comme un pansement sur une plaie ouverte.

La prime d’activité révèle une société où travailler ne garantit plus, à lui seul, un niveau de vie acceptable. Elle est à la fois un soutien indispensable et le symptôme d’un déséquilibre plus profond. Plutôt que de s’interroger uniquement sur les modalités de son calcul, il serait temps d’ouvrir un débat plus large : faut-il continuer à corriger les bas salaires par des aides, ou repenser le partage de la richesse dès la rémunération ? La dignité sociale mérite mieux qu’un ajustement mensuel.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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LEZIGNAN, THÉÂTRE D’UN AFFRONTEMENT DÉCISIF POUR LA BOULE JOYEUSE

4/5/2025

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TOUS AU BOULODROME POUR SOUTENIR LA BOULE JOYEUSE !

Ce samedi 17 mai à 14 heures, le mythique boulodrome de Lézignan-Corbières, dédié à la mémoire de J. Richou, accueillera un moment fort du championnat AS. Deux équipes de la Boule Joyeuse de Villemoustaussou y affronteront leurs principaux rivaux dans des demi-finales à haut enjeu. Ce n’est pas seulement une qualification en finale qui se joue, mais l’honneur d’un club, la passion d’un village, et la force d’un collectif. Plus que jamais, le soutien des supporters sera déterminant pour pousser nos joueurs vers la victoire.
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Être présent ce samedi, c’est affirmer son attachement à ces valeurs.

Ces confrontations ne sont pas des moindres. Les adversaires sont coriaces, expérimentés, et bien décidés à barrer la route aux Villemoustaussanais. Mais les joueurs de la Boule Joyeuse ont prouvé, tout au long de la saison, qu’ils possédaient les qualités nécessaires pour s’élever au plus haut niveau : précision, sang-froid, et esprit d’équipe. Leur présence en demi-finale est le fruit d’un engagement constant, d’un travail de terrain, et d’une culture du jeu forgée dans les parties les plus disputées.

Le choix de Lézignan, haut lieu du "sport boule" régionale, ajoute à l’intensité symbolique de cette journée. C’est là, face à leurs rivaux les plus redoutables, que se jouera peut-être l’une des plus belles pages de leur saison.

Au-delà de la compétition, ce rendez-vous est un appel à la mobilisation locale. Dans un monde où l’individualisme gagne du terrain, les clubs sportifs comme la Boule Joyeuse rappellent l’importance du collectif, de l’entraide et de la convivialité. Être présent ce samedi, c’est affirmer son attachement à ces valeurs. C’est dire que la victoire ne se joue pas seulement au bout du bras, mais aussi dans les tribunes, dans les encouragements, dans la ferveur populaire. La question reste posée : serons-nous assez nombreux pour faire la différence et porter nos équipes jusqu’à la finale ? La réponse appartient aux supporters.

À noter : La finale de ce championnat se déroulera le 24 mai prochain à Narbonne.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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CHÔMAGE DANS L’AUDE : LA JEUNESSE EN PREMIÈRE LIGNE FACE À LA CRISE

3/5/2025

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POURQUOI L’AUDE PLONGE À NOUVEAU DANS LA CRISE DE L’EMPLOI

Le vent tourne pour l’Aude. Après dix ans d’une baisse presque continue du chômage – exception faite de l’épisode brutal du confinement de 2020 – le département replonge dans une spirale inquiétante. Les derniers chiffres publiés par France Travail ce lundi 28 avril sont sans appel : la courbe de l’emploi repart à la hausse, et avec une vigueur qui inquiète les observateurs. 37 500 personnes étaient inscrites à France Travail au 31 mars 2025. Parmi elles, 22 730 sans aucune activité. Une hausse de 7,5 % en trois mois. Un bond de 11,2 % en un an. Que se passe-t-il dans l’Aude, et pourquoi le territoire semble-t-il plus exposé que d’autres à ce retournement brutal du marché du travail ?
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Quelles réponses concrètes face à cette crise qui se durcit ?

Ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribut. Leur taux de chômage explose : +18,1 % au premier trimestre 2025, +23,6 % sur un an. Un effondrement qui témoigne d’un marché du travail incapable d’absorber cette génération pourtant mieux formée, plus mobile, mais aussi plus précaire. Les 25-49 ans ne sont pas épargnés, avec une hausse de 2 % sur trois mois, et 5 % sur un an. Même les seniors, traditionnellement plus stables, voient leur situation se dégrader (+1,7 % au trimestre). Cette dégradation s’inscrit dans un contexte économique marqué par une recrudescence des défaillances d’entreprises et un essoufflement général de l’activité. Beaucoup de salariés en activité réduite ont, depuis septembre 2024, basculé dans le chômage total. Le tissu économique local, composé majoritairement de PME fragiles, semble avoir atteint un point de rupture.

Le plus inquiétant, c’est que cette morosité pourrait bien durer. Les intentions d’embauche reculent fortement : 14 520 projets de recrutement recensés en 2025 contre près de 17 000 en 2024, soit une chute de 16,6 %. Le rebond espéré se fait attendre. Et la question est désormais claire : quelles réponses concrètes face à cette crise qui se durcit ? Faudra-t-il se résoudre à de simples rustines – aides ponctuelles ou contrats aidés – ou repenser plus profondément le modèle de développement local ? Derrière ces chiffres froids, il y a des vies, des familles, et un territoire qui doute. L’Aude, aujourd’hui, a besoin d’un souffle. Pas seulement de statistiques.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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VENTE DE MUGUET SAUVAGE : UN 1ER MAI SOUS CONTRÔLE DANS L’AUDE

1/5/2025

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1ER MAI DANS L’AUDE : CE QUE LA LOI AUTORISE (OU PAS)

C’est un rituel aussi discret qu’attendu : chaque 1er mai, les rues et les villages de l’Aude s’emplissent de brins de muguet. Symbole de bonheur et de chance, cette tradition populaire fait le bonheur des vendeurs d’un jour. Mais derrière cette douce image printanière se cache un cadre strict, fixé dans de nombreuses communes par des arrêtés municipaux. Dans l’Aude comme ailleurs, vendre du muguet sur la voie publique ne s’improvise pas. Ceux qui comptaient poser leur cagette au coin d’une rue sont prévenus : la vente est encadrée… et les sanctions existent.
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En cas d’infraction, les contrevenants s’exposent à un procès-verbal.

Le 1er mai est la seule journée de l’année où la vente ambulante de muguet est tolérée sans autorisation commerciale préalable. Mais cette tolérance repose sur des conditions précises. Seuls les vendeurs circulant à pied, sans installation fixe ni véhicule, sont autorisés à proposer leurs brins. Pas de tables, de bancs ni de stands : il s’agit d’une vente "momentanée" sur l’espace public. L’objectif est clair : éviter toute concurrence avec les fleuristes ou commerçants installés, tout en permettant à chacun de profiter de cette tradition de façon encadrée.

Les règles vont plus loin : seuls les brins de muguet sauvage sont tolérés, vendus sans artifice, sans autre fleur ni emballage. Les vendeurs ne doivent en aucun cas interpeller les passants, ni par la voix, ni par l’usage d’un appareil sonore. Une manière d’assurer la tranquillité des lieux publics, en particulier dans les centres-villes ou les zones touristiques. En cas d’infraction, les contrevenants s’exposent à un procès-verbal, voire à la saisie de leur marchandise.

Derrière ce cadre réglementaire, se dessine une réflexion plus large : à qui appartient l’espace public ? La tradition du 1er mai peut-elle encore s’exprimer librement dans un contexte de réglementations croissantes ? Dans l’Aude, entre respect des règles et attachement aux coutumes, le muguet reste une fleur porte-bonheur… à condition de ne pas défier la loi.

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QUAND L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DESSINE NOTRE QUOTIDIEN À NOTRE PLACE

28/4/2025

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L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PRENDRA-T-ELLE LE CONTRÔLE DE NOS VIES ?


L’idée relève encore pour certains de la science-fiction. Et pourtant, dans notre quotidien, l’intelligence artificielle s’impose déjà avec une discrétion redoutable. Des assistants vocaux à la reconnaissance faciale, des recommandations sur les réseaux sociaux aux diagnostics médicaux, l’IA infiltre nos vies sans que nous en mesurions toujours l’ampleur. Faut-il s’en réjouir ou commencer à s’en inquiéter ? La promesse d’un monde plus efficace cache-t-elle un glissement vers une société pilotée par des algorithmes ? Derrière les prouesses technologiques, une question s’impose : qui contrôle réellement la machine ?
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Qui programme ces outils ? Avec quelles intentions ? Et selon quelles valeurs ?

À travers le monde, l’IA façonne de nouveaux usages à une vitesse vertigineuse. Dans les entreprises, elle automatise des tâches, optimise la production et anticipe les comportements des consommateurs. Dans les hôpitaux, elle soutient les médecins dans les diagnostics, parfois avec une précision supérieure à celle de l’humain. Même les administrations publiques s’y mettent, avec des systèmes capables d’évaluer les risques de fraude ou de gérer des flux logistiques complexes. Mais à mesure que les algorithmes apprennent et décident, le rôle de l’humain s’efface. En Chine, le crédit social évalue les citoyens grâce à une IA omniprésente. En France, des logiciels sont déjà utilisés pour orienter les dossiers Parcoursup ou détecter les allocataires supposés frauduleux. À force de déléguer, ne risque-t-on pas d’abandonner notre libre arbitre ?

L’IA ne contrôle pas encore nos vies, mais elle en dessine les contours. Derrière chaque avancée se cache une décision politique, économique ou morale. Qui programme ces outils ? Avec quelles intentions ? Et selon quelles valeurs ? L’urgence est là : réguler, encadrer, poser des limites éthiques avant que les logiques économiques ou autoritaires ne prennent le pas. Il ne s’agit pas de refuser le progrès, mais de le gouverner. Car si nous ne reprenons pas la main, c’est bien l’intelligence artificielle — ou plutôt ceux qui la dirigent — qui décideront pour nous. L’avenir n’est pas écrit, mais il se code déjà, ligne par ligne.

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CHÔMEURS : FIN DES RADIATIONS AUTOMATIQUES POUR ABSENCE À UN RENDEZ-VOUS

27/4/2025

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DEMANDEURS D’EMPLOI : CE QUI VA CHANGER DANS LES PROCÉDURES DE SANCTION DÈS JUIN


C’était une sanction jugée brutale, parfois vécue comme une double peine par les demandeurs d’emploi. Dès le 1er juin, une réforme va changer la donne : l’absence à un rendez-vous ne suffira plus à justifier une radiation automatique. En plaçant la recherche effective d’emploi au cœur du contrôle, France Travail promet un traitement plus équitable et plus humain. Mais cette évolution soulève aussi des questions : comment mesurer objectivement l’implication d’un chômeur dans sa quête de travail ?
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Cette réforme traduit une volonté de refonder la relation entre chômeurs et service public.

Jusqu’à présent, manquer une convocation, sans explication immédiate, conduisait à une radiation quasi systématique. Un mécanisme jugé « rude » et « parfois injuste » par Jean-Pierre Tabeur, directeur des parcours d’accompagnement à France Travail. Désormais, le décret introduit la possibilité d’évaluer l’ensemble des efforts fournis par le demandeur d’emploi. S’il peut produire des éléments prouvant sa recherche active – candidatures, entretiens, démarches ciblées –, il pourra éviter la sanction. En lieu et place de la radiation automatique, une "suspension-remobilisation" sera appliquée : une retenue temporaire sur l’allocation, levée dès que les démarches actives reprennent. Cette approche, testée depuis juillet dans huit régions, a montré des premiers résultats encourageants : pas d’augmentation du taux de sanctions, des délais de traitement réduits, et une meilleure productivité constatée au sein de l’organisme.

En toile de fond, cette réforme traduit une volonté de refonder la relation entre chômeurs et service public de l’emploi sur une logique de confiance et de responsabilité. Mais elle pose aussi la question délicate de l’équité : comment garantir que les contrôles restent impartiaux, sans créer de nouvelles inégalités entre demandeurs ? Alors que 17 % des chômeurs contrôlés en 2024 ont été radiés, et que la pression demeure forte sur les publics en reconversion ou dans les métiers en tension, l’équilibre entre accompagnement et exigence reste fragile. Si cette réforme constitue une avancée vers un contrôle plus humain, elle impose surtout de renforcer l’accompagnement personnalisé pour éviter que la sanction ne devienne, à terme, une simple formalité administrative déguisée.

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POLICE MUNICIPALE : CASTELNAUDARY PASSE À LA VITESSE SUPÉRIEURE

25/4/2025

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CASTELNAUDARY INVESTIT POUR SA POLICE : MODERNISER POUR MIEUX PROTÉGER

Il aura fallu du temps. Trop de temps, diront certains. Mais la modernisation tant attendue des locaux de la police municipale de Castelnaudary est enfin engagée. Face à des effectifs en augmentation et à des exigences de sécurité croissantes, la ville a décidé d’investir massivement pour adapter ses infrastructures. Une transformation en deux temps, concrète et ambitieuse, qui traduit une volonté politique claire : donner aux agents les moyens de travailler efficacement dans un environnement adapté à leurs missions.
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Castelnaudary anticipe, s’adapte et renforce son maillage de proximité.

Les premiers aménagements viennent tout juste de s’achever. Vestiaires séparés pour hommes et femmes, douches, buanderie, tout a été pensé pour offrir des conditions de travail dignes aux six agents de la police municipale. "Ils arrivent en civil, repartent en civil, entre-temps ils doivent pouvoir se changer, se laver, et entretenir leur tenue. C’est la base", résume Philippe Greffier, premier adjoint au maire. Un investissement de 80 000 euros, jugé indispensable pour accompagner le développement du service. Dès ce lundi 28 avril, un second chantier démarre : il vise cette fois la rénovation complète des bureaux, avec des espaces repensés, un accueil du public modernisé, une armurerie sécurisée et un centre de supervision dédié à la vidéoprotection. Ce dernier permettra de visionner les images des 27 caméras disséminées dans la ville, couvrant une cinquantaine de points sensibles. "Neuf fois sur dix, ces images permettent d’identifier les auteurs d’infractions", souligne fièrement l’élu.

Au total, la municipalité consacre 400 000 euros à la modernisation de sa police municipale en 2025. Une somme conséquente, qui comprend l’acquisition d’un second véhicule, l’arrivée de deux agents supplémentaires d’ici septembre et l’équipement en pistolets à impulsion électrique.

La Région Occitanie soutient l’effort avec une subvention de 13 000 euros. Le message est clair : la sécurité est une priorité. Castelnaudary anticipe, s’adapte et renforce son maillage de proximité. Dans un contexte de tension sur les questions d’ordre public, la ville fait le choix d’un service plus efficace, mieux encadré, et mieux outillé. Une stratégie pragmatique, saluée sur le terrain, qui pourrait faire école dans d’autres communes de taille comparable.


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FIN DE L’ABATTEMENT DE 10 % : UN COUP DUR POUR LES PETITS RETRAITÉS

23/4/2025

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FAUT-IL SUPPRIMER L’ABATTEMENT FISCAL DES RETRAITÉS ? UNE MESURE QUI DIVISE ET INTERROGE

C’est une niche fiscale vieille de près d’un demi-siècle, mais dont la pertinence est aujourd’hui sérieusement remise en cause. Le gouvernement envisage de supprimer l’abattement automatique de 10 % appliqué aux pensions de retraite lors du calcul de l’impôt sur le revenu. Objectif : faire rentrer près de cinq milliards d’euros dans les caisses publiques. Une décision technique en apparence, mais qui ravive des débats de fond sur l’équité fiscale, la justice sociale et la solidarité intergénérationnelle. En toile de fond, une question cruciale : qui doit contribuer à l’effort national quand l’État cherche à combler ses déficits ?
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Les opposants alertent sur les effets sociaux d’une telle mesure.

Pour les partisans de cette suppression, l’abattement n’a plus lieu d’être. L’économiste Elie Cohen souligne que cette niche, créée en 1978 pour compenser les « frais professionnels » des retraités, n’a plus de logique aujourd’hui. "Plus personne ne comprend cette mesure", estime-t-il, pointant une incohérence devenue emblématique d’un système fiscal trop complexe. À l’heure où les dépenses publiques explosent, il juge plus responsable de cibler ces avantages injustifiés plutôt que d’augmenter la TVA, qui frapperait indistinctement tous les ménages. Reste que cette stratégie de "petits pas fiscaux" fragilise la lisibilité de la politique budgétaire : le risque, selon lui, est de sacrifier la cohérence à court terme pour grignoter des milliards sans réforme d’ensemble.

À l’inverse, les opposants alertent sur les effets sociaux d’une telle mesure. Pour Éric Berr, économiste à l’Université de Bordeaux, c’est une « fausse bonne idée » qui frappera d’abord les plus modestes. Supprimer cet abattement, c’est faire entrer dans l’impôt plus de 500 000 retraités, dont une majorité vit avec moins de 1 500 euros par mois. Il rappelle que d’autres niches bien plus coûteuses – comme la flat tax ou la transformation de l’ISF – pèsent bien davantage sur les finances publiques, sans réelle contrepartie économique. Pour lui, il faudrait plutôt ajuster le plafond de l’abattement pour en limiter les effets sans en sacrifier l’esprit : celui d’un minimum fiscal préservé pour les retraités les plus fragiles.

Ce débat, au-delà des chiffres, reflète une fracture plus profonde : celle d’un pays où la solidarité fiscale devient un champ de bataille idéologique. Si la justice commande que chacun contribue à hauteur de ses moyens, encore faut-il éviter que les efforts ne reposent toujours sur les mêmes épaules. Les retraités, nombreux et organisés, constituent aussi un pilier de la vie associative et du lien social dans les territoires. Faut-il vraiment les cibler, ou repenser l’ensemble de notre système fiscal à l’aune des nouvelles inégalités ? Dans une société en quête de repères et de justice, la réponse dépasse largement les 10 % d’un abattement.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens
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LA CROIX À LA VIE : LA PUISSANCE SPIRITUELLE DE PÂQUES AUJOURD’HUI

20/4/2025

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PÂQUES, LA FÊTE DU RENOUVEAU SPIRITUEL QUI RELIE LES HOMMES À L’ESSENTIEL

Dans un monde pressé, bruyant et souvent désenchanté, il est des instants qui rappellent l’existence de ce qui nous dépasse. Pâques est de ceux-là. Bien plus qu’une simple fête printanière marquée par le chocolat et les réunions familiales, elle demeure, pour des millions de croyants à travers le monde, un moment de profondeur spirituelle, de silence intérieur, de renaissance. Alors que les repères s’effritent, que les traditions se diluent, que signifie encore Pâques dans nos vies modernes ? Quelle portée peut avoir un événement aussi ancien à l’heure des réseaux et de l’instantané ?
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Pâques est l’occasion d’un retour à l’essentiel.

Au cœur de la tradition chrétienne, Pâques est la pierre angulaire. Elle célèbre l’événement fondateur : la résurrection du Christ. Loin d’un simple symbole, cette victoire sur la mort est vécue par les croyants comme une promesse : celle d’une vie renouvelée, d’un espoir indéfectible même dans les ténèbres. Le chemin qui y mène, jalonné par la Semaine Sainte, incite à la méditation, à l’abandon de l’égo, à la conversion du cœur. Ce n’est pas un hasard si tant de fidèles se tournent à nouveau vers l’Église à cette période. Pâques est l’occasion d’un retour à l’essentiel, à une intériorité que la société tend à étouffer.

Mais la fête dépasse les frontières du christianisme. Dans la tradition juive, Pessa’h marque elle aussi une libération : celle du peuple hébreu quittant l’esclavage d’Égypte. C’est un exode vers la lumière, un mouvement de foi vers l’inconnu. Deux histoires, deux récits spirituels, un même souffle de liberté. Aujourd’hui encore, dans les foyers où ces traditions perdurent, le rite n’est jamais vide : il est un lien vivant entre générations, une mémoire transmise, un acte de résistance face à l’oubli.

Alors, que signifie célébrer Pâques aujourd’hui ? C’est, peut-être, prendre le temps de s’arrêter. De contempler ce qui renaît — en soi, autour de soi. C’est s’interroger : quelles chaînes doit-on briser ? De quoi souhaite-t-on ressusciter ? Face aux crispations identitaires, à la perte de sens, Pâques rappelle que la spiritualité n’est pas un repli, mais un chemin d’ouverture, de fraternité, de lumière. Elle invite chacun, croyant ou non, à accueillir le printemps de l’âme.

Joyeuses pâques à tous !

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RÉTRO MAIS PAS RINGARD : LE C15 FAIT SON SHOW À CARCASSONNE

18/4/2025

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C15 EN FOLIE : À CARCASSONNE, PLUS DE 100 CITROËN POUR UNE JOURNÉE PAS COMME LES AUTRES

On les croyait relégués aux souvenirs de campagnes ou aux utilitaires d’un autre temps. Et pourtant, le Citroën C15 renaît… par passion. Ce dimanche 20 avril, à Carcassonne, plus d’une centaine de véhicules de ce modèle culte se donneront rendez-vous sur le site du karting, route de Bram, pour un rassemblement inédit. Des C15 venus de toute la France, et même d’Espagne, s’aligneront fièrement pour le plaisir des amateurs d’automobile. Un hommage inattendu à un véhicule discret, mais qui a marqué son époque. Pourquoi un tel engouement pour ce modèle souvent moqué, parfois oublié ? C’est justement ce que cette journée veut raconter.
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Ce dimanche à Carcassonne, les passionnés défendront une manière d’aimer l’automobile.

À l’origine de cette initiative, Enzo Salvetat, 24 ans, passionné autodidacte, qui a imaginé l’événement en quelques discussions informelles entre amis. "Ce projet est parti d’un rien", explique-t-il, avant de se transformer, quatre mois plus tard, en un véritable rassemblement national. L’ouverture au public est prévue dès 10 heures, avec un mot d’ordre : la convivialité. Les visiteurs pourront approcher les voitures, poser leurs questions, échanger avec les propriétaires. Chaque C15 arborera fièrement le drapeau de sa région d’origine, comme un clin d’œil à la diversité des participants. En fin de journée, après les échanges et les anecdotes mécaniques, les conducteurs s’élanceront pour une balade collective, avant de clore l’événement autour d’un dîner. Un programme simple, mais fédérateur, à l’image de ce véhicule aux lignes utilitaires mais au capital sympathie intact.

Ce rassemblement interroge : comment expliquer l’attachement si fort à un modèle aussi modeste que le C15 ? Peut-être parce qu’il incarne, à sa manière, une époque plus simple. Celle où l’on bricolait sa voiture le dimanche, où les utilitaires servaient à tout, des marchés aux vacances improvisées. Le C15, c’est une mémoire roulante. Et dans un monde automobile de plus en plus aseptisé, connecté, standardisé, ces engins robustes et accessibles rappellent une autre philosophie : celle de l’usage avant l’image. Ce dimanche à Carcassonne, les passionnés ne défendront pas seulement une voiture, mais une manière d’aimer l’automobile. Sincère, collective, et profondément populaire.

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POUVOIR D’ACHAT : CES VILLAGES QUI FONT MIEUX QUE LES VILLES

13/4/2025

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VIVRE MIEUX EN DÉPENSANT MOINS  : CES PETITES COMMUNES OÙ LA VIE COÛTE (ENCORE) MOINS CHER

Dans un pays rongé par l’inflation, où chaque ticket de caisse devient un bulletin de vote silencieux, certains territoires résistent encore à la spirale des prix. Loin des centres urbains saturés, des petites communes offrent une qualité de vie plus abordable. Moins de loyers exorbitants, une alimentation plus locale, des déplacements moins coûteux. Une réalité qui séduit de plus en plus de ménages en quête d’air pur… et d’équilibre budgétaire. Faut-il y voir un nouvel eldorado du quotidien ou une simple illusion rurale ?
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L’accès aux soins ou aux services publics, plus complexe, peut vite devenir un casse-tête.

À Limoux, dans l’Aude, le prix du mètre carré flirte avec les 1 300 euros, contre plus de 4 000 à Toulouse, à deux heures de route. Pour le même budget, un foyer peut ici s’offrir une maison avec jardin plutôt qu’un simple deux-pièces en ville. « On a tout de suite vu la différence », témoigne Camille, 34 ans, venue s’installer avec sa famille après la crise sanitaire. « Loyer divisé par deux, panier de courses réduit de 20 %, et en prime, une vie moins stressante. » En zone rurale, le coût de l’alimentation reste globalement plus stable : circuits courts, productions locales, ventes directes réduisent les marges intermédiaires. Un plein de courses à la supérette du coin ou au marché revient souvent moins cher que dans un hypermarché de périphérie.

Autre avantage : la mobilité. Si les transports publics sont plus rares, les distances à parcourir le sont aussi. Moins de bouchons, moins d’essence. À condition d’être véhiculé, le coût global des trajets quotidiens reste supportable. Dans certaines communes, les municipalités vont plus loin : aide à la mobilité, logements sociaux rénovés, fiscalité locale modérée. Mais derrière cette image apaisante, tout n’est pas si simple. Le manque d’emplois sur place oblige parfois à de longs trajets ou à une reconversion. L’accès aux soins ou aux services publics, plus complexe, peut vite devenir un casse-tête. « Il faut accepter de renoncer à certaines facilités pour faire baisser la facture », confie Thierry, retraité installé à Esperaza.

Cette tendance révèle en creux une fracture territoriale qui ne dit pas son nom. Ces communes ne sont pas seulement moins chères : elles pallient les défaillances d’un modèle urbain devenu inaccessible. Et si demain, le pouvoir d’achat se mesurait moins en euros qu’en équilibre de vie ? Si ces territoires devenaient non plus un refuge par défaut, mais une alternative assumée au modèle métropolitain ? Reste à savoir si l’État saura accompagner ce mouvement, en investissant durablement dans les infrastructures rurales, plutôt que de laisser ces communes faire seules le pari d’un avenir plus vivable.

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À CARCASSONNE, LA DROITE LANCE SA PLATEFORME DE STREAMING

10/4/2025

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FRONTIÈRES+ : LA NOUVELLE VITRINE MÉDIATIQUE D’UNE DROITE QUI VEUT SE REDESSINER

C’est un lancement qui ne passe pas inaperçu. Le 24 avril, Carcassonne accueillera le dévoilement de Frontières+, une plateforme de streaming revendiquée comme la première du genre à droite. Organisé par l’association RPA (Réunis pour l’Aude), l’événement réunira plusieurs figures médiatiques et éditoriales connues pour leurs prises de position conservatrices, à l’instar d’Erik Tegnér, directeur de la rédaction de Frontières, ou de Baudouin Wismeslmann, fraîchement nommé rédacteur en chef après un passage remarqué à Valeurs Actuelles. Objectif affiché : « défendre nos valeurs » et « offrir un contrechamp culturel » dans un paysage médiatique jugé trop homogène. Un projet qui suscite autant d’enthousiasme chez ses soutiens que d’inquiétudes chez ses détracteurs.
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Les intervenants du 24 avril ont en commun une volonté d’incarner une droite « décomplexée ».

Frontières+ entend s’imposer comme un nouveau canal d’expression à destination d’un public en quête d’un regard alternatif sur l’actualité. Au programme : des reportages, des documentaires, des débats, avec pour fil rouge une ligne éditoriale clairement assumée. À l’instar de Jordan Florentin, journaliste de terrain régulièrement envoyé dans les zones de tension, les intervenants du 24 avril ont en commun une volonté d’incarner une droite « décomplexée ». L’événement, qui se tiendra à la salle du Paradis Squash, Route de Narbonne, prévoit une conférence à 18 h suivie d’un apéritif dînatoire, sur réservation. Le lancement est également soutenu par Droite Unie du Gard, une structure qui milite pour une refondation idéologique locale. Si les organisateurs parlent d’un « outil pour renforcer la voix des territoires », la nature même de cette initiative interroge : assiste-t-on à la naissance d’un média d’opinion ou à celle d’un canal de mobilisation politique ?

Derrière cette opération de communication bien huilée, une stratégie semble se dessiner : investir le champ culturel pour mieux peser sur le débat public. Un choix qui n’est pas sans rappeler certaines dynamiques à l’œuvre outre-Atlantique, où médias conservateurs en ligne et influenceurs politiques forment un écosystème de plus en plus influent. En France, la tentative reste marginale mais révélatrice d’un mouvement de fond : une partie de la droite ne se contente plus de débattre, elle veut produire ses propres récits. Reste à savoir si ce pari sur le numérique tiendra ses promesses. Car si Frontières+ veut convaincre au-delà de son cercle initial, il devra proposer plus qu’un simple miroir idéologique. Il lui faudra créer de la valeur journalistique, résister à la tentation du repli militant, et répondre à une question essentielle : quel rôle un média engagé peut-il jouer dans une démocratie pluraliste sans tomber dans la caricature ou l’isolement ?

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POUVOIR D’ACHAT, SANTÉ : LA COLÈRE DES RETRAITÉS EXPLOSE

20/3/2025

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RETRAITÉS EN COLÈRE : UNE MOBILISATION RÉGIONALE POUR LEURS DROITS

Le ras-le-bol grandit chez les retraités de l’Aude. Ce jeudi 20 mars, ils sont appelés à se rendre à Montpellier pour une mobilisation régionale à l’appel de l’intersyndicale. Une démonstration de force pour faire entendre leurs revendications face à un gouvernement qu’ils jugent sourd à leurs demandes. "On continue de revendiquer car on a un mur en face", dénoncent les représentants syndicaux. Ils fustigent des "attaques et stigmatisations" répétées et s’inquiètent des nouvelles orientations budgétaires. "Avec l’économie et les efforts de guerre qui vont être demandés, on entend dire que les discussions sur les retraites sont secondaires, voire dérisoires. C’est intolérable", s’indignent-ils.
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L’intersyndicale réclame une augmentation du budget de la Sécurité sociale pour garantir une protection sociale.

Si les pensions ont été revalorisées de 2,5 % en début d’année, les retraités dénoncent une simple indexation sur l’inflation, loin de compenser les pertes accumulées. "Nous demandons un rattrapage des pertes subies depuis des années, soit au moins trois mois de pension", expliquent-ils. Mais au-delà du pouvoir d’achat, c’est surtout l’accès aux soins qui est au cœur des préoccupations. "700 000 retraités en France n’ont pas de complémentaire santé. Certains renoncent à se soigner par manque de moyens", alerte Gérard Petit, de Loisirs Solidarité Retraités. "Nous avons besoin de solutions concrètes : réguler l’implantation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux, créer des centres de santé avec des praticiens salariés, faciliter l’exercice des médecins formés hors de l’Union européenne", plaide Patrick Cuesta de la CGT. Plus largement, l’intersyndicale réclame une augmentation du budget de la Sécurité sociale pour garantir une protection sociale digne de ce nom. "La Sécurité sociale aura 80 ans cette année. Nous sommes bien loin de l’esprit de solidarité qui l’animait à sa création."

Le choix du parcours de la manifestation illustre ces revendications. Après avoir traversé Montpellier, les manifestants termineront leur mobilisation devant la CPAM, où une délégation sera reçue. L’organisation est déjà en place : des bus partiront de Carcassonne et Lézignan, tandis qu’un système de covoiturage est prévu depuis Limoux et Castelnaudary. "On pense partir à environ une centaine. Pour l’instant, les deux tiers des places sont déjà réservées", précise Patrick Cuesta.

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MARS BLEU : LIMOUX MOBILISÉE POUR LE DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL

17/3/2025

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CANCER COLORECTAL : LIMOUX APPELLE AU DÉPISTAGE AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD

Avec plus de 17 000 morts par an, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France selon la Ligue contre le cancer. Pourtant, un simple test de dépistage permettrait d’éviter des milliers de décès chaque année. Un paradoxe auquel la Ville de Limoux entend bien s’attaquer en organisant une journée de sensibilisation ce mercredi 19 mars, en partenariat avec la Ligue contre le cancer.
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Ce mercredi, Limoux espère faire bouger les lignes et convaincre ses habitants.

"Le dépistage est simple, rapide, fiable et gratuit. Pourtant, deux tiers des personnes concernées, les plus de 50 ans, ne le font pas. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard", alerte la Ligue. Dans 9 cas sur 10, ce cancer peut être guéri s’il est diagnostiqué à un stade précoce. Pourtant, en France, le taux de participation au dépistage reste désespérément bas, autour de 30 %.

Face à ce constat alarmant, la commune de Limoux s’investit pleinement dans l’opération "Mars Bleu", mois dédié à la lutte contre le cancer colorectal. Au programme de cette journée : un concert de la chorale "Les Polissons" dès 18 heures, suivi d’une conférence aux Halles avec un invité de marque, le professeur Henri Roché. Cet éminent oncologue, qui a longtemps exercé à l’Oncopole de Toulouse, viendra partager son expertise sur les facteurs de risque, les avancées thérapeutiques et l’importance d’un dépistage précoce. Il sera accompagné du Dr Michel Grand, président de la Ligue contre le cancer, et du Dr Pierre Busque, gastro-entérologue.

Si ces actions sont essentielles, elles posent aussi une question de fond : pourquoi une si faible mobilisation autour du dépistage, malgré les efforts répétés des autorités sanitaires ? La peur du diagnostic, le manque d’information ou encore l’absence de recommandation médicale sont autant de freins qui doivent être levés. Ce mercredi, Limoux espère faire bouger les lignes et convaincre ses habitants que, face au cancer colorectal, la meilleure arme reste la prévention.

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LA JOURNÉE NATIONALE DES AIDES À DOMICILE

17/3/2025

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LA JOURNÉE NATIONALE DES AIDES À DOMICILE : UNE RECONNAISSANCE ENCORE TROP DISCRÈTE

Pour concrétiser le virage domiciliaire et répondre au souhait majoritaire des Français de vivre chez eux le plus longtemps possible, les aides à domicile sont un maillon essentiel du quotidien des personnes les plus fragiles. Leur engagement lors des épisodes de canicule a encore démontré, si besoin était, leur rôle indispensable au sein de notre société.
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Un hommage national pour une profession essentielle

Instaurée en 2023 par le ministère en charge des Solidarités, en concertation avec les fédérations du secteur, la Journée nationale des aides à domicile vise plusieurs objectifs : Mettre en lumière ces centaines de milliers de professionnels, majoritairement des femmes, qui accompagnent au quotidien les personnes âgées et en situation de handicap.

Sensibiliser l’ensemble des Français aux réalités de la perte d’autonomie et du handicap.

Rappeler à la société ce qu’elle doit à ces métiers du lien social, indispensables au maintien à domicile. Aujourd’hui, 570 000 aides à domicile permettent aux personnes en perte d’autonomie de rester chez elles dans les meilleures conditions. Leur profession est plébiscitée par une majorité de Français, puisque 80 % d’entre eux souhaitent des politiques publiques favorisant le maintien à domicile des personnes âgées.

Une soirée de reconnaissance… sous contrôle

À Limoux, la communauté de communes a organisé une soirée en l’honneur des aides à domicile sous le signe de l’art. Ateliers pratiques, caricatures de Laurent Malard, photomaton, tatouages éphémères et fresque participative : l’initiative semblait prometteuse. Toutefois, cet événement « privé » n’a pas fait l’objet d’une couverture médiatique libre. Les élus locaux, soucieux de préserver un certain contrôle sur la communication, ont refusé que la presse indépendante relaie l’information. Une attitude qui interroge sur la transparence et la valorisation réelle de ces professionnels de l’ombre, dont l’engagement mériterait une reconnaissance bien plus large et sincère.

Néanmoins, sur le grand Limouxin, les élus ont la dent dure et n'ont pas souhaité que la presse indépendante puisse relayer l'information au micro de votre serviteur. Nous l'aurons compris, Durand, Andrieu et les autres veillent à leur butin.... électoral.

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CRISE DE L’ÉGLISE ET DÉCLIN MORAL : LES VISIONS TROUBLANTES DE MARIE-JULIE JAHENNY

16/3/2025

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MARIE-JULIE JAHENNY : LA MYSTIQUE BRETONNE AUX PROPHÉTIES TROUBLANTES

Depuis plusieurs décennies, les prophéties de Marie-Julie Jahenny, une humble paysanne bretonne née en 1850 à Blain, suscitent curiosité et interrogations. Stigmatisée et dotée de dons mystiques, elle aurait reçu durant près de soixante ans des révélations sur l’avenir de la France et de l’Église catholique. Si ces annonces paraissaient à l’époque mystérieuses et lointaines, de nombreux observateurs y voient aujourd’hui des correspondances troublantes avec les événements contemporains.
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Les révélations de Marie-Julie Jahenny sont consignées sur plus de 5000 pages.

Les visions de Marie-Julie Jahenny font état d’une crise profonde au sein de l’Église, marquée par des scandales et des profanations. Ces dernières décennies, l’Église catholique a en effet été ébranlée par des affaires d’abus sexuels, des actes de vandalisme contre des lieux de culte et une perte de foi croissante. En 1881, elle annonçait : « Voici le siècle qui va sonner hautement dans l’univers entier, particulièrement autour de toi, ô France, voici l’heure où ma Justice va frapper mes prêtres. » Une prédiction qui résonne étrangement avec la crise morale et spirituelle que traverse actuellement le clergé.

Outre les dérives au sein de l’Église, Marie-Julie Jahenny a également prophétisé une dégradation morale de la société. Dès 1903, elle s’alarmait de l’éducation des enfants, décrivant une jeunesse livrée à l’impureté et à l’irréligion. « Les enfants sont instruits maintenant comme les grandes personnes. Que de paroles honteuses sonnent à leurs oreilles et font écho dans leurs bouches », disait-elle. Une critique qui trouve un écho dans la banalisation de certaines pratiques et discours dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Un autre aspect marquant de ses prophéties concerne la France elle-même. La mystique bretonne prédisait une nation envahie par l’athéisme et influencée par des cultures étrangères, annonçant en 1905 : « La France devient athée ; vous verrez Satan et tous ses alliés. » Certains interprètent ces paroles comme une allusion à la montée de la laïcité et à l’essor de nouvelles croyances sur le territoire français. Elle évoquait également une période de troubles sociaux et de conflits violents, suivis d’un retour à la foi et à l’unité nationale sous la conduite d’un roi choisi par Dieu.

Les révélations de Marie-Julie Jahenny, consignées sur plus de 5000 pages, décrivent aussi des catastrophes naturelles, des épidémies et des guerres civiles. Elle prévoyait, par exemple, une révolution éclatant une semaine après le passage d’une loi qualifiée de « loi d’Enfer », suivie d’une guerre civile et d’une période de chaos en Italie, touchant notamment Rome.

Si l’Église catholique n’a jamais officiellement reconnu ses prophéties, elle n’a pas non plus condamné ses visions. Pour certains fidèles, ces avertissements sont un appel à la conversion et à la prière pour éviter les châtiments annoncés. D’autres estiment que ces prédictions relèvent de la superstition ou de l’interprétation subjective.

Quoi qu’il en soit, l’histoire de Marie-Julie Jahenny continue de fasciner et d’interroger, tant par la précision de ses visions que par leur pertinence face aux bouleversements contemporains. Ses paroles, empreintes de foi et de souffrance, invitent à une réflexion profonde sur l’état spirituel et moral de notre époque.
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PLATEFORMES ET LIVREURS : UN BRAS DE FER SUR LA RÉMUNÉRATION

15/3/2025

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LIVREURS INDÉPENDANTS : LA FNAE REFUSE L'ACCORD DE REVENUS 2025 ET EXIGE UNE TARIFICATION MINIMALE PAR COURSE

La colère monte chez les livreurs indépendants. La Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs (FNAE) rejette fermement la proposition d'accord de revenus 2025 présentée par l'Association des Plateformes des Indépendants (API). Cet accord, qui introduit une garantie de revenus sur une base hebdomadaire, est perçu comme un stratagème masquant l'absence d'une réelle tarification minimale par course. Une revendication pourtant essentielle pour garantir des conditions de travail dignes aux livreurs.
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Les livreurs indépendants risquent de voir leurs revenus se dégrader au bénéfice des plateformes.

Depuis le début des négociations, la FNAE plaide pour une grille tarifaire intégrant des critères concrets : un montant fixe de prise en charge, la distance parcourue entre l'acceptation et la livraison, le temps de parcours estimé, ainsi que les périodes d'attente. La fédération insiste aussi sur la prise en compte de majorations en fonction des distances, des horaires atypiques, des conditions météorologiques et du dénivelé. Or, la proposition de l'API évite soigneusement d'intégrer ces éléments. Pire encore, elle impose aux livreurs d'accepter toutes les courses, sans distinction, en échange d'un rattrapage hypothétique. Une approche jugée insatisfaisante, car elle nie la liberté des livreurs et les expose à une incertitude financière constante.

Les critiques de la FNAE ne s'arrêtent pas là. L'organisation dénonce le manque de transparence des plateformes, qui n'ont jamais publié de données concrètes sur les effets réels des mesures précédentes. L'absence d'informations sur les impacts du plancher de 11,75€ par heure introduit en 2023 ou le nombre réel de livreurs ayant bénéficié de ces dispositifs jette le doute sur la volonté des plateformes de garantir une rémunération équitable. La nouvelle proposition de février, qui remplace le plancher horaire par un calcul basé sur l'ensemble des courses de la semaine, ne règle en rien ces problèmes de précarisation et de manque de prévisibilité pour les livreurs.

Face à cette situation, la FNAE appelle à un sursaut de responsabilité des plateformes. Elle exhorte les acteurs du secteur à revenir à la table des négociations et à adopter une tarification minimale par course, claire et adaptée aux réalités du terrain. Sans cette garantie, les livreurs indépendants risquent de voir leurs revenus se dégrader encore davantage, au bénéfice exclusif des plateformes. La question reste en suspens : les plateformes entendront-elles enfin les revendications de ceux qui assurent, jour après jour, la logistique urbaine moderne ?

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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QUAND LES ARBRES GÉNÈRENT DES CONFLITS ENTRE VOISINS : QUE DIT LA LOI ?

12/3/2025

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QUAND LES ARBRES DEVIENNENT UNE SOURCE DE CONFLIT ENTRE VOISINS

C'est une querelle qui empoisonne bien des relations de voisinage : des branches qui dépassent, une lumière occultée, une gouttière obstruée. Les arbres mal entretenus ne sont pas seulement une question esthétique, ils peuvent vite devenir une source de tensions, voire de litiges judiciaires. Entre droits et devoirs, ce que dit la loi est souvent méconnu, rendant les conflits encore plus complexes à désamorcer.
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Un arbre dépassant deux mètres de hauteur doit être planté à plus de deux mètres de la limite du terrain.

Selon l’article 673 du Code civil, un propriétaire est dans son droit d’exiger l’élagage des branches d’un arbre voisin si celles-ci empiètent sur son terrain. En revanche, il ne peut pas intervenir lui-même. Pour ce qui est des racines, ronces ou brindilles, la loi est plus souple : elles peuvent être coupées directement à la limite séparative. L’article 671 précise également les distances minimales de plantation : un arbre dépassant deux mètres de hauteur doit être planté à plus de deux mètres de la limite du terrain. Si ces règles ne sont pas respectées, la demande d’élagage, voire d’abattage, est légitime. Toutefois, certains critères viennent tempérer ces obligations. Par exemple, si l’arbre a dépassé la hauteur légale depuis plus de trente ans, il bénéficie de la « prescription trentenaire », rendant toute action judiciaire impossible. Les arbres classés bénéficient également d’une protection spécifique.

Avant d’envisager une procédure judiciaire, il est toujours préférable de privilégier le dialogue. Une discussion posée avec le voisin peut suffire à trouver un compromis. Si cela ne suffit pas, la mairie peut intervenir en tant que médiateur, tout comme la commission départementale de conciliation. En dernier recours, une mise en demeure par courrier recommandé peut être envoyée. Si aucune réaction ne suit, la saisine du tribunal judiciaire devient alors la seule option. Attention toutefois à ne pas céder à la tentation de couper soi-même les branches gênantes : une telle intervention, interdite par la loi, pourrait se retourner contre celui qui en prend l’initiative.

Les conflits de voisinage liés aux arbres rappellent une réalité souvent sous-estimée : la méconnaissance des règles en vigueur et l'absence de communication peuvent transformer une simple gêne en bataille judiciaire. Dans un monde où l’espace est de plus en plus restreint, l’arbre, symbole de nature et de quiétude, peut paradoxalement devenir une source de discorde. Plutôt que d’en arriver aux tribunaux, privilégier la médiation et le respect des réglementations locales reste la meilleure option pour préserver une harmonie de voisinage.

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INFLATION, CRÉDITS, LOYERS : LA BOMBE DU SURENDETTEMENT

7/3/2025

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LA DETTE DES MÉNAGES AUDOIS S'ALOURDIT, UN SIGNE PRÉOCCUPANT

Le surendettement explose en France. En 2024, les dossiers de surendettement ont connu une augmentation significative, une tendance qui inquiète les autorités économiques et sociales. Un constat alarmant qui interroge sur les causes profondes de cette crise et les solutions envisageables.
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Anne Morize, directrice départementale de la Banque de France.

Selon les chiffres communiqués par la Banque de France, la hausse des dépôts de dossiers de surendettement atteint près de 8 % sur un an. Anne Morize, directrice départementale de la Banque de France, confirme que "les profils des personnes concernées sont de plus en plus variés, incluant des travailleurs à temps plein, ce qui témoigne d'une fragilité croissante du pouvoir d'achat". En effet, la spirale inflationniste, la montée des taux d'intérêt et l'augmentation des charges courantes ont plongé des milliers de foyers dans une impasse financière. Si les crédits à la consommation restent un facteur aggravant, ils ne sont plus l'unique responsable. Désormais, les dépenses contraintes comme le loyer, l'énergie ou les assurances pèsent lourdement dans la balance.

Face à ce phénomène, les dispositifs d'aide existants montrent leurs limites. Le surendettement n'est plus exclusivement l'affaire des ménages les plus précaires, mais touche désormais des classes moyennes autrefois épargnées. La procédure de traitement de la Banque de France permet d'apporter des solutions comme l'effacement partiel des dettes ou l'étalement des remboursements, mais cela ne règle pas le problème de fond : la précarisation économique. Faut-il revoir les politiques salariales et les mécanismes de régulation du crédit ? L'État doit-il intervenir plus massivement pour éviter que la dette des ménages ne devienne un facteur de crise économique plus large ? Autant de questions qui doivent être au cœur du débat public.

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8 MARS : UNE JOURNÉE DE LUTTE OU DE CÉLÉBRATION ?

7/3/2025

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POURQUOI LE 8 MARS EST DEVENU LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES ?

Chaque année, le 8 mars marque un rendez-vous incontournable : la Journée internationale des droits des femmes. Une date qui résonne dans le monde entier, célébrée à travers des manifestations, des débats et des initiatives pour l’égalité. Mais pourquoi cette journée existe-t-elle et d’où vient-elle réellement ?
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Le 8 mars est-il devenu un simple rituel ou conserve-t-il sa portée militante ?
L’origine du 8 mars remonte au début du XXe siècle, en pleine effervescence des luttes féministes. Si plusieurs événements ont jalonné l’histoire, c’est en 1910 que Clara Zetkin, militante socialiste allemande, propose l’instauration d’une journée de mobilisation pour les droits des femmes lors de la conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague. L’idée prend forme et, en 1917, un tournant décisif se produit en Russie : le 8 mars, des ouvrières manifestent à Petrograd pour réclamer du pain et la fin de la guerre. Un soulèvement qui précipite la Révolution russe et ancre définitivement cette date comme un symbole de lutte.

Depuis, le 8 mars s’est institutionnalisé. En 1977, l’ONU le reconnaît officiellement comme Journée internationale des droits des femmes. Mais cette journée, qui vise à dénoncer les inégalités et à promouvoir les avancées en matière de droits, est parfois vidée de son sens par des célébrations commerciales ou festives. Derrière les discours et les hommages, les défis restent immenses : écarts de salaires, violences, accès à l’éducation… Le 8 mars est-il devenu un simple rituel ou conserve-t-il sa portée militante ? La question mérite d’être posée.


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MÉDECINS RECHERCHÉS : CASTELNAUDARY SORT LE GRAND JEU

21/2/2025

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CASTELNAUDARY LANCE UNE AIDE AU LOYER POUR ATTIRER LES MÉDECINS

Face à la pénurie de médecins, les collectivités rivalisent d'ingéniosité pour attirer de nouveaux praticiens sur leur territoire. À Castelnaudary, la municipalité a décidé d’agir en instaurant une aide au loyer pour inciter les professionnels de santé à s’installer durablement. Une mesure forte qui s’inscrit dans une stratégie globale pour renforcer l’offre de soins et répondre aux besoins grandissants des habitants.
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À Castelnaudary, la municipalité a décidé d’agir pour trouver des médecins

Le dispositif, voté à l’unanimité lors du conseil municipal du 13 février, repose sur une aide dégressive sur trois ans. Concrètement, la municipalité propose de prendre en charge une partie du loyer des soignants à hauteur de 9 euros par mètre carré au départ, avec un soutien diminuant progressivement à 4 puis 2 euros/m² au fil des mois.

Par exemple, pour un cabinet de 40m², l’aide pourra atteindre jusqu’à 360 euros mensuels au début du contrat. Pour prétendre à ce coup de pouce, les candidats devront remplir deux conditions : ne pas être déjà installés sur le territoire de la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois et s’engager à exercer au moins cinq ans sur place.

Cette aide s’ajoute à une série d’initiatives destinées à renforcer l’attractivité du territoire. La commune a ainsi misé sur la formation et l’accueil des internes en médecine, en lien avec la faculté de Toulouse. Grâce à l’implication de nombreux praticiens locaux devenus maîtres de stage, de jeunes médecins sont accueillis chaque année et certains font le choix de rester. Pour favoriser leur installation, trois logements ont été aménagés à proximité de l’hôpital et des maisons de santé pluridisciplinaires. Le développement des infrastructures hospitalières, notamment dans le domaine de l’imagerie médicale, constitue également un levier déterminant.

Mais ces efforts seront-ils suffisants ? La concurrence entre territoires pour attirer les professionnels de santé est rude. D'autres villes mettent en place des aides encore plus incitatives, comme la prise en charge intégrale du loyer ou des primes à l'installation. Castelnaudary devra donc poursuivre son engagement et adapter sa politique en fonction des résultats observés.

Une question demeure : jusqu’où les collectivités devront-elles aller pour pallier le manque de médecins ?

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YOUTUBE A 20 ANS : COMMENT LA PLATEFORME A SURPASSÉ LA TÉLÉVISION ET CONQUIS LE MONDE

16/2/2025

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DE LA VIDÉO AMATEURE À LA NOUVELLE TÉLÉ : COMMENT YOUTUBE A REFAÇONNÉ NOTRE RAPPORT AUX IMAGES`

Le 14 février 2005, trois anciens employés de PayPal lançaient un site qui allait bouleverser notre rapport aux images : YouTube. Vingt ans plus tard, cette plateforme, initialement perçue comme un simple hébergeur de vidéos amateurs, a redéfini les codes du divertissement et de l’information. Devenue le premier service de streaming au monde, elle capte aujourd’hui des milliards de spectateurs chaque jour, inversant le rapport de force avec la télévision traditionnelle.
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Les grandes chaînes de TV ont d’abord vu en YouTube une menace...

En 2024, selon Nielsen, YouTube est le premier service de streaming aux États-Unis en termes de temps de visionnage. Autrefois cantonné aux écrans d’ordinateur, le site s’est imposé sur les téléviseurs, où il cohabite désormais avec les chaînes historiques. « Pour de plus en plus de gens, regarder la télévision signifie regarder YouTube », affirme Neal Mohan, PDG de la plateforme. Ce succès repose sur une offre diversifiée, mêlant vidéos courtes, podcasts, directs et événements sportifs, tout en exploitant des algorithmes de recommandation toujours plus sophistiqués. Contrairement aux grilles rigides des chaînes classiques, YouTube permet une personnalisation totale du visionnage.

Face à cette montée en puissance, les grandes chaînes ont d’abord vu en YouTube une menace, l’accusant d’héberger illégalement leurs contenus. Mais elles ont rapidement dû s’adapter : aujourd’hui, des talk-shows comme The Tonight Show publient des extraits directement sur la plateforme, tandis que les grands événements politiques, comme le débat présidentiel américain de 2024, y attirent des dizaines de millions de spectateurs. Loin de se limiter à la télévision traditionnelle, YouTube a également emprunté ses codes, proposant des services premium et des formats publicitaires inspirés des spots télévisés.

Au cœur de cette révolution, une nouvelle génération de créateurs a émergé. Des figures comme Squeezie en France ou MrBeast aux États-Unis génèrent une audience comparable, voire supérieure, à certaines chaînes câblées. En produisant du contenu toujours plus élaboré, ces YouTubeurs ont su créer des communautés engagées et redéfinir les standards du divertissement. Désormais, leur influence rivalise avec celle des stars du petit écran, et certains développent même leurs propres studios de production.

L’avenir du paysage audiovisuel semble désormais hybride. Tandis que les chaînes traditionnelles s’adaptent à la consommation numérique, YouTube intègre de plus en plus d’éléments télévisuels, comme la diffusion en direct d’événements sportifs ou politiques. À terme, le divertissement pourrait s’articuler autour d’une convergence entre télévision et streaming, où l’écran de salon reste central, mais le contenu est diffusé par une multiplicité de plateformes.

Vingt ans après sa création, YouTube a démontré une capacité d’adaptation unique. Face aux nouveaux acteurs de la vidéo en ligne comme TikTok et Instagram, la plateforme continue de se réinventer, prouvant qu’elle ne s’est pas contentée de concurrencer la télévision : elle l’a transformée.


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ARNAQUE AUX FAUX ACCIDENTS : LES PERSONNES ÂGÉES DANS LE VISEUR DES ESCROCS

15/2/2025

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NOUVELLE ESCROQUERIE AUX RÉTROVISEURS : LES GENDARMES LANCENT L'ALERTE DANS L'AUDE

Une arnaque vieille comme le monde, mais toujours aussi efficace. Dans l'Aude et les départements voisins, la fraude aux rétroviseurs cassés refait surface, visant principalement des personnes âgées. Les gendarmes, confrontés à une recrudescence de ces escroqueries, appellent à la vigilance. L'objectif des malfaiteurs : piéger leurs victimes en leur faisant croire qu'elles ont accidentellement endommagé un véhicule et les pousser à payer sur-le-champ pour éviter des démarches administratives contraignantes.
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Les forces de l'ordre recommandent donc de ne jamais céder à la pression

Le dernier cas recensé s'est produit mercredi 12 février à Saint-André-de-Roquelongue. Une octogénaire s'est fait subtiliser 2 000 € après avoir été abordée par un individu prétendument conciliant.

La scène est bien huilée : l'escroc accuse la victime d'avoir heurté son rétroviseur, lui montre une pièce cassée et feint un appel à son assurance. Au bout du fil, un complice endosse le rôle d'un conseiller et suggère un règlement à l'amiable pour éviter une franchise coûteuse. Piégée, la victime obtempère, se rend à un distributeur et remet l'argent à son bourreau, qui disparaît aussitôt.

Le scénario se répète inlassablement. En décembre dernier, un habitant de Carcassonne avait été dupé à trois reprises en quelques jours, versant au total 7 500 € à deux escrocs insistant sans relâche. Les forces de l'ordre recommandent donc de ne jamais céder à la pression et de systématiquement relever la plaque d'immatriculation ainsi que le modèle du véhicule des suspects avant de composer le 17.

Car au-delà de la perte financière, ces pratiques exploitent la vulnérabilité et la confiance des victimes, révélant une préoccupation plus large : celle de la protection des personnes les plus fragiles face à des techniques d’escroquerie qui, malgré les mises en garde, ne cessent de se réinventer.
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