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VIOLENCE URBAINE À GRAZAILLES : LA JUSTICE FACE À LA CRUAUTÉ

17/10/2025

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GRAZAILLES : 30 ANS DE RÉCLUSION POUR UN DOUBLE HOMICIDE QUI QUESTIONNE LA SOCIÉTÉ

Le tribunal de l’Aude retient son souffle. Depuis lundi, la cour d’assises examine le procès du double homicide de Grazailles, où deux hommes sont accusés d’avoir ouvert le feu sur une voiture, tuant l’un des passagers et blessant les autres. Ce jeudi 16 octobre, l’avocat général Yessine Bouchareb a requis 30 ans de réclusion criminelle pour chacun. « Ils ont décidé de prendre ensemble le même chemin criminel », a-t-il martelé, soulignant la préméditation et la détermination à tuer. Dans ce procès, ce ne sont pas seulement les faits qui interpellent, mais le contexte et la gravité de la violence déployée : des tirs à hauteur d’homme avec une arme de guerre, en pleine rue, exposant non seulement les victimes, mais tout un quartier à un risque mortel.
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Les jurés sont confrontés à une violence brutale qui dépasse la sphère privée.

L’argumentation de l’avocat général s’appuie sur les détails précis des actions des accusés. Salah Cerriku et Gwendal Turninay ont ouvert le feu dans des conditions qui démontrent, selon le ministère public, une intention homicide manifeste. Le premier se cache derrière les colonnes avant de tirer sur la voiture, le second frappe à deux reprises dans l’habitacle, sans hésitation. Les jurés sont confrontés à une violence brutale mais réfléchie, qui dépasse la sphère privée et touche la société entière. La question posée par la mère d’une des victimes résonne comme un avertissement : « Sommes-nous en guerre en France ? » Un tir à l’arme de guerre en centre-ville, sur des civils, change la donne pour la justice et pour l’ordre public.

Au-delà de la peine requise, ce procès soulève des interrogations profondes sur la prévention, la dérive de la jeunesse et la banalisation des armes de guerre dans l’espace public. L’affaire Grazailles illustre la fragilité d’une société confrontée à la violence armée et à ses conséquences irréversibles. Le message envoyé par le tribunal ne se limite pas à la sanction : il pose la question d’une responsabilité collective. Comment prévenir que de telles tragédies se reproduisent ? La justice, en condamnant avec fermeté, cherche à protéger, mais peut-elle vraiment influer sur une culture où la violence se normalise ?

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens 
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PROCÈS DU DOUBLE MEURTRE DE GRAZAILLES : UN JEUNE BLESSÉ DEVANT LE TRIBUNAL

15/10/2025

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CARCASSONNE : UNE BAGARRE ÉCLATE EN MARGE DU PROCÈS DU DOUBLE MEURTRE DE GRAZAILLES

Mardi 14 octobre, la tension a franchi les portes du palais de justice de Carcassonne. En fin d’après-midi, vers 17 h 30, une rixe a éclaté dans la rue du Palais, à quelques mètres seulement de la cour d’assises. Un jeune homme a été blessé au cours de cette altercation violente impliquant plusieurs individus. Pris en charge par les pompiers, il a été transporté d’urgence à l’hôpital. Aucune information n’a, pour l’heure, filtré sur la gravité de ses blessures. L’incident a plongé le tribunal dans un climat d’inquiétude et d’émotion.
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Un jeune homme a été blessé au cours de cette altercation violente impliquant plusieurs individus.

Cette bagarre s’est produite alors qu’à l’intérieur du palais, se tenait le procès très attendu des deux accusés dans l’affaire du double meurtre de Billal Doussas et Anas El Madani, abattus dans le quartier de Grazailles dans la nuit d’Halloween 2021. L’audience venait d’être suspendue par le président Eric Emmanuelidis après la diffusion d’images particulièrement éprouvantes des victimes. Dehors, dans une atmosphère déjà tendue, des échanges verbaux ont dégénéré. En quelques instants, les mots ont laissé place aux coups. Les policiers sont rapidement intervenus pour séparer les protagonistes, tandis que le parquet de Carcassonne ouvrait une enquête pour comprendre l’origine exacte des faits.

Face à ce regain de tension, le président de la cour d’assises a pris une décision rare mais symboliquement forte : la poursuite du procès à huis clos pour le reste de la journée. Objectif affiché : apaiser les esprits et éviter toute surenchère. Car au-delà de l’incident, cette scène illustre la charge émotionnelle qui entoure ce procès hors norme. Trois ans après la nuit tragique du 31 octobre 2021, la plaie reste vive dans les quartiers populaires de Carcassonne. La justice doit dire le droit, mais elle se heurte aussi à la colère, à la peur et à la douleur d’une jeunesse divisée entre mémoire et vengeance. Reste une question essentielle : comment rendre la justice dans la sérénité quand la violence continue de rôder aux portes du tribunal ?

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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant 
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ALCOOL AU VOLANT : UNE VIE PERDUE, UNE AUTRE SOUS BRACELET

10/10/2025

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PRISON À DOMICILE POUR AVOIR TUÉ SON PASSAGER EN ÉTANT IVRE : LE DRAME D’UNE NUIT QUI A TOUT FAUCHÉ

Une nuit de fête, quelques verres de trop, et une vie brisée. Ce mercredi 8 octobre, le tribunal correctionnel de Carcassonne a jugé Robin, 27 ans, pour “homicide involontaire par conducteur sous l’emprise d’un état alcoolique”. Les faits remontent au 15 mars 2025, sur la rocade de Carcassonne. Ce soir-là, après une soirée bien arrosée entre amis, un accident a coûté la vie à Alexandre Bonifas, 30 ans, marié et père d’un petit garçon. Le conducteur, lui, s’en est sorti. Mais depuis, il vit avec un poids qu’aucune peine ne pourra effacer.
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Son casier est vierge, rien ne laissait présager qu’il finirait un jour devant la justice.

Vers 3 h 30 du matin, les secours découvrent une Clio accidentée à hauteur de Montlegun. L’auto a fait plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser sur la chaussée. Robin, au volant, a 1,70 g d’alcool dans le sang. Il s’est assoupi, a perdu le contrôle. Alexandre, son passager, est mort sur le coup. Devant le tribunal, le jeune homme tente d’expliquer : “Je me souviens être sorti de la voiture, mais mon dernier souvenir, c’est la boîte de nuit.” Un trou noir qui n’efface rien. L’audience révèle un mensonge anodin – il avait changé de vêtements pour cacher sa sortie à sa compagne – mais lourd de symboles : celui d’une irresponsabilité ordinaire, presque banale. “Je regrette chaque seconde. Je me lève et me couche avec cette faute”, répète-t-il, les yeux baissés. Son casier est vierge, il travaille, il a un enfant. Rien ne laissait présager qu’il finirait un jour devant la justice.

Face à lui, les familles d’Alexandre écoutent, meurtries. “Ce qui me sidère, c’est qu’il avait laissé sa voiture, par peur d’un contrôle, et qu’il est monté avec quelqu’un d’ivre”, souligne l’avocat de la partie civile, Me Alberti. Pour l’épouse et le petit garçon du défunt, Me Marion Blondeau évoque une douleur irréversible : “Son fils va désormais voir son père au cimetière, en pensant qu’il répare les étoiles dans le ciel.” Le ministère public, lui, fustige une soirée sans “SAM”, sans désignation d’un conducteur sobre. Le substitut Guillaume Reininger requiert vingt mois avec sursis et l’annulation du permis. Le tribunal, plus sévère, condamne Robin à trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire. La partie ferme sera purgée sous bracelet électronique, à domicile. Son permis est annulé pour un an.

L’affaire dépasse le seul cas d’un conducteur fautif. Elle interroge notre rapport collectif à l’alcool au volant. Comment, en 2025, continuer à banaliser un fléau qui tue encore ? Dans l’Aude, trente-huit personnes ont déjà perdu la vie sur les routes depuis le début de l’année. Des drames ordinaires, qui s’ajoutent les uns aux autres, nourris par l’oubli, l’excès, l’illusion du “je gère”. La justice peut punir. Mais la vraie question demeure : que faudra-t-il pour que la société, elle aussi, se ressaisisse ?

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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant 
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MENACE DE MORT À PUICHÉRIC : UN VOISIN RÉCIDIVISTE CONDAMNÉ

2/10/2025

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"JE VAIS TE TUER, TE COUPER LES COUILLES ET T’ENTERRER" : UN VOISIN CONDAMNÉ À 10 MOIS DE PRISON FERME

À Puichéric, petite commune du Minervois, une nuit d’août a viré au cauchemar pour un couple de voisins. Jean-Barthélémy, 36 ans, sous l’emprise de l’alcool et en état d’agitation, est sorti de son logement pour confronter ses voisins, à qui il reprochait d’avoir alerté les gendarmes le mois précédent. Les insultes ont rapidement laissé place aux menaces physiques : « Je vais te tuer, te couper les couilles et t’enterrer ! » a-t-il crié, face à un homme resté les bras croisés. Le prévenu a ensuite posé son front contre celui de sa victime et porté un violent crochet du droit. La tension a duré jusqu’au petit matin suivant, nécessitant l’intervention des gendarmes pour mettre fin à cette escalade.

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Devant le tribunal, le prévenu a nié toute menace de mort et réduit l’incident à une bousculade.

L’affaire, jugée lundi devant le tribunal de Carcassonne, révèle un profil inquiétant : seize condamnations à son actif, dont une pour enlèvement, séquestration, violences aggravées et transport d’arme de catégorie B. Libéré sous surveillance électronique après avoir purgé six mois de prison, Jean-Barthélémy bénéficiait de mesures de confiance et d’obligations de soins qu’il n’a pas respectées. Depuis son installation à Puichéric, les gendarmes sont intervenus à quinze reprises pour des altercations mineures ou menaces. Le couple de voisins, régulièrement pris pour cible, a été forcé d’agir pour protéger leurs enfants et eux-mêmes. « Ils disent la vérité », insiste Me Stéphane Cabée, avocat des parties civiles.

Devant le tribunal, le prévenu a nié toute menace de mort et réduit l’incident à une bousculade : « C’est lui qui est venu front contre front. Je l’ai juste repoussé », a-t-il expliqué. Sa compagne a soutenu cette version. Mais pour le substitut du procureur, Guillaume Reininger, le dossier est sans ambiguïté : « L’attitude du prévenu est exécrable, il ne respecte aucune mesure de confiance ni obligation de soins ». La défense a plaidé pour un partage de responsabilité, mais le tribunal a tranché : dix mois de prison ferme avec maintien en détention. L’affaire illustre non seulement les dangers des conflits de voisinage mal gérés, mais aussi les limites des mesures de suivi judiciaire face à des récidivistes violents. Elle pose la question cruciale de l’efficacité des dispositifs de prévention et de surveillance, et rappelle combien la sécurité des citoyens dépend autant de la justice que de la vigilance des forces de l’ordre et des voisins eux-mêmes.
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DROGUES, ARMES ET RÉCIDIVE : UN PROCÈS REPORTÉ À CARCASSONNE

21/9/2025

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CARCASSONNE : UN TRENTENAIRE MULTIRÉCIDIVISTE DEMANDE UN DÉLAI POUR SA DÉFENSE

Il devait être jugé hier pour détention de stupéfiants et possession d’une arme non déclarée. Mais Benhaouda, 32 ans, a choisi une autre voie : demander un délai pour préparer sa défense. Maintenu en détention provisoire depuis le 20 septembre, il sera jugé le 30 octobre. Une nouvelle étape judiciaire pour un homme dont le parcours pénal en dit long sur les difficultés à enrayer la récidive.
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Escorté par des agents pénitentiaires, il a écouté, impassible, le rappel de ses condamnations.

Vendredi 19 septembre, les policiers carcassonnais découvrent chez lui, dans le quartier de La Conte, de petites quantités de cocaïne, résine de cannabis et ecstasy. Un fusil à pompe, inutilisable, est également retrouvé. Des faits qui auraient pu sembler mineurs si le casier du trentenaire n’affichait déjà dix-neuf mentions depuis 2008, allant de vols aggravés à trafic de stupéfiants, en passant par la détention d’armes. Escorté par des agents pénitentiaires, il a écouté, impassible, le rappel de ses condamnations. "Ça commence à faire… Il faut dire stop", a-t-il lâché à la barre, comme s’il voulait tourner une page déjà trop lourde. Pourtant, le parquet a rappelé que ce dossier n’était pas isolé : l’homme est aussi mis en examen dans une autre affaire.

Face à un tel profil, le ministère public a insisté sur la nécessité de "mettre fin à l’infraction et prévenir son renouvellement". La défense, assurée par Me Marion Blondeau, n’a pu qu’acquiescer : la loi permet au prévenu de demander un délai, mais pas d’échapper à la détention provisoire. Le tribunal a tranché : Benhaouda restera incarcéré à la maison d’arrêt de Carcassonne jusqu’à son procès du 30 octobre. Derrière ce nouveau report, une question demeure : comment traiter des parcours marqués par une succession d’échecs judiciaires et de promesses de réinsertion jamais tenues ? Entre sévérité assumée et fatigue d’un système qui répète les mêmes sanctions, ce cas illustre le défi d’une justice prise en étau entre récidive et réhabilitation.

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CANNABIS, COCAÏNE, CASH : LES POLICIERS DE CARCASSONNE EN GUERRE CONTRE LES POINTS DE DEAL

23/8/2025

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CARCASSONNE : SUR LES POINTS DE DEAL, LA POLICE NE RELÂCHE PAS LA PRESSION

À Carcassonne, les descentes de police se multiplient. Mercredi et jeudi, les forces de l’ordre ont ciblé deux quartiers connus pour leurs trafics : Grazailles et Fleming. Objectif affiché : déstabiliser les points de deal ancrés dans la ville. Une stratégie assumée, qui combine interventions de terrain, contrôles inopinés et placements en garde à vue. Derrière ces opérations, un message clair : la présence policière se veut permanente et la tolérance, nulle.
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Le suspect, un SDF de 34 ans, a été placé en garde à vue.

Mercredi en fin d’après-midi, c’est un simple joint fumé au détour d’une rue de Grazailles qui a déclenché l’intervention. Le suspect, un SDF de 34 ans, avait sur lui quelques grammes de résine de cannabis et 450 euros en liquide. L’argent, versé par la Caf selon lui, a été saisi en raison d’amendes impayées. Placé en garde à vue, il a affirmé que la drogue était destinée à sa consommation personnelle. Libéré, il sera jugé en février prochain. Le lendemain, le ton est monté d’un cran dans la cité Fleming. Cette fois, les policiers ont surpris un homme dissimulant un sachet plastique dans une haie. À l’intérieur, cocaïne et résine conditionnées pour la revente. Le suspect, lui, est resté en garde à vue au commissariat. Deux jours, deux affaires, deux profils, mais un même constat : la circulation de stupéfiants reste diffuse, entre consommation individuelle et petits réseaux de distribution.

Ces opérations répétées posent une question centrale : la stratégie de harcèlement policier suffit-elle à enrayer durablement les trafics ? Les forces de l’ordre misent sur l’essoufflement et la pression constante, afin de fragiliser les points de deal. Mais dans une ville comme Carcassonne, où certains quartiers sont touchés depuis des années, le problème dépasse le seul cadre répressif. Sans relais sociaux, sans alternatives pour les jeunes tentés par l’argent facile, la mécanique risque de se répéter. En multipliant les coups de filet, la police gagne du terrain. Mais la bataille, elle, s’annonce longue, et l’équilibre entre sanction et prévention reste à trouver.
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PEUR, MENACES ET RÉCIDIVE : SON ARGUMENT N’A PAS CONVAINCU LE TRIBUNAL

20/8/2025

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C’EST À CIEL OUVERT QUE SON ÉVASION S’EST TERMINÉE : SIX MOIS DE PRISON POUR UN CARCASSONNAIS

Une soirée d’août, une permission de sortie, puis une décision qui change le cours d’une vie. Le 14 août, David, quadragénaire originaire de Carcassonne, n’a pas réintégré le quartier de semi-liberté de la maison d’arrêt. Une absence volontaire, qualifiée d’« évasion caractérisée » par la procureure, qui lui vaut aujourd’hui six mois de prison supplémentaires. Rattrapé dès le lendemain dans les rues de la ville, l’homme a tenté de justifier sa fuite par les menaces subies derrière les murs de la détention. Mais cette explication n’a pas convaincu les juges, qui ont retenu une récidive préoccupante.
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Depuis 2012, son casier affiche douze condamnations : violences, escroquerie, outrage, vol avec violence.

Les faits sont simples, mais lourds de conséquences. Sorti dans le cadre d’une permission, David choisit de ne pas revenir. Prévenus, les policiers le croisent par hasard le 15 août en fin d’après-midi, errant dans Carcassonne. À leur vue, il tente de se dissimuler entre deux véhicules. Interpellé, il avoue craindre pour sa sécurité : selon lui, des détenus le pressaient de faire entrer des paquets de tabac piégés. « J’ai eu peur », répète-t-il à la barre. La présidente, sceptique, s’étonne : pourquoi rester à Carcassonne au lieu de prévenir les forces de l’ordre ? Pourquoi fuir si ce n’était pas pour échapper à la justice ? Avec un certain recul, le prévenu admet : « J’aurais dû le faire. » Mais ses antécédents judiciaires pèsent lourd. Depuis 2012, son casier affiche douze condamnations : violences, escroquerie, outrage, vol avec violence. En 2021, il avait déjà tenté une première évasion. Sa libération, initialement prévue en janvier 2026, s’éloigne encore un peu plus.

La procureure a requis huit mois fermes, soulignant l’absence de preuve d’un retour volontaire et le profil d’un homme qui « ne respecte pas ses obligations judiciaires ». La défense, elle, a insisté sur l’état de nécessité et la volonté de maintenir une activité professionnelle. Mais le tribunal a tranché : six mois de prison, maintien en détention. À l’énoncé de la peine, David a murmuré : « Je vais perdre mon emploi. » La réponse de la présidente a claqué comme un verdict moral : « Il fallait y réfléchir avant. » Cette affaire pose une question plus large : peut-on invoquer la peur pour justifier une évasion ? Et jusqu’où la justice doit-elle tenir compte des menaces internes au milieu carcéral ? Derrière cette condamnation individuelle, c’est aussi la fragilité d’un système pénitentiaire sous tension qui affleure.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
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ARGENT LIQUIDE, BALANCE ET RÉCIDIVE : LE TRIBUNAL NE CROIT PAS AU SIMPLE USAGE

15/8/2025

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CANNABIS, ARGENT LIQUIDE ET BALANCE DE PRÉCISION : LE TRIBUNAL DE CARCASSONNE TRANCHÉ

À 20 ans, Cody, originaire de Pont, a quitté librement sa cellule la veille pour se présenter au tribunal. Mais hier, il en est ressorti menotté, direction la maison d’arrêt. Son dossier, déjà chargé, s’est alourdi avec la détention de 45,6 g de résine de cannabis, une liasse de 1 090 € en espèces et une balance de précision dans son sac. Les faits remontent au 12 août, à Carcassonne. Ce soir-là, les policiers de la brigade anticriminalité croisent le jeune homme près d’un point de deal. Il accélère, cache quelque chose dans son caleçon. Quelques minutes plus tard, la fouille confirme les soupçons : cannabis dans les sous-vêtements, argent liquide et matériel suspect. À la garde à vue, il refuse de donner le code de son téléphone.
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Son casier compte déjà trois condamnations pour des faits liés aux stupéfiants.

Face aux juges, Cody répète qu’il n’est pas revendeur mais consommateur, addict depuis l’âge de 11 ans. La balance ? « Pour peser mes achats », assure-t-il. Des explications qui peinent à convaincre. La présidente Anne Nappez relève les incohérences : pourquoi transporter ce matériel si la marchandise a été achetée plusieurs jours plus tôt ? Et comment justifier une telle somme d’argent sans travail ni revenus ? Son casier compte déjà trois condamnations pour des faits liés aux stupéfiants, un sursis probatoire en cours, et un rapport pénitentiaire peu flatteur : absence de suivi, motivation faible, projet professionnel inexistant.

Le ministère public voit dans cette affaire un schéma classique : un jeune sans ressources, intercepté avec des produits et des outils qui dépassent la simple consommation. Douze mois de prison sont requis, plus la révocation d’un sursis antérieur. La défense plaide le sursis ou un aménagement de peine sous surveillance électronique, et demande une requalification en usage. Le tribunal tranche : douze mois de prison, dont huit avec sursis probatoire sur deux ans, révocation des six mois de sursis précédents. Bilan : dix mois ferme. Un verdict qui rappelle que la frontière entre usage personnel et trafic reste floue, mais que la justice ne se fie pas aux seules déclarations.

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CARCASSONNE : UN JEUNE HOMME INTERPELLÉ APRÈS UNE SÉRIE DE SACCAGES

31/7/2025

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CARNAGE NOCTURNE À CARCASSONNE : UN JEUNE SUSPECTÉ D’AVOIR SACCAGÉ DES DIZAINES DE VOITURES

Le réveil a été brutal pour les habitants du quartier de Grazailles. Dans la nuit du 30 au 31 juillet, une vague de vandalisme a secoué ce secteur paisible de Carcassonne. Au petit matin, les trottoirs se sont transformés en scènes de désolation : vitres brisées, tableaux de bord éventrés, boîtes à gants fouillées, effets personnels jetés sur le bitume. Près d’une trentaine de véhicules auraient été ciblés. Des actes gratuits, sans vol apparent, qui soulèvent colère et incompréhension. Mais le plus inquiétant, c’est que l’auteur présumé est revenu sur les lieux… la nuit suivante.
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Un appel rapide à la police permet l’interpellation d’un jeune homme de 18 ans.

Il est environ 1h40, dans la nuit du jeudi 31 juillet au vendredi 1er août, lorsque des habitants aperçoivent un individu rôdant de nouveau dans le quartier. Cette fois, ils n’attendent pas les dégâts pour réagir. Un appel rapide à la police permet l’interpellation d’un jeune homme de 18 ans, originaire de Narbonne. Placé en garde à vue au commissariat de Carcassonne, il est soupçonné d’avoir vandalisé une dizaine de voitures. Un chiffre encore provisoire, tant l’ampleur des dégradations reste à évaluer. L’enquête, toujours en cours, s’appuie sur des témoignages et des vidéos issues de caméras de surveillance privées. Sur les lieux, les habitants dénoncent une spirale de violence : « J’en ai eu pour 2 000 € de peinture, et mon assurance refuse de prendre en charge. Ce n’est pas considéré comme du vandalisme puisque la voiture n’a pas bougé », s’indigne un riverain de l’impasse des Chênes. D’autres évoquent un climat d’insécurité latent et des actes qui se répètent trop souvent sans véritable réponse.

Ce fait divers, en apparence isolé, dit pourtant beaucoup de la fragilité du lien social dans certains quartiers. Comment un jeune majeur en vient-il à saccager sans motif des dizaines de véhicules ? Pourquoi ces actes violents, sans mobile clair, se multiplient-ils dans l’indifférence générale ? La réponse dépasse le cadre judiciaire. Elle renvoie à une rupture plus profonde, entre une jeunesse en errance et un tissu urbain qui peine à jouer son rôle de cadre structurant. Si l’efficacité de la police est ici à souligner, elle ne suffit pas à éteindre la colère des habitants. Leur sentiment d’abandon persiste. À quand une véritable prévention, sur le terrain, avant que la sanction ne vienne, trop tard, colmater les brèches ? Car c’est bien là que se joue une partie de la confiance dans nos institutions. Et de la cohésion républicaine.
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81 KILOS DE CANNABIS SAISIS DANS UN CAMION SUR L’AUTOROUTE A9

26/7/2025

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SAISIE CHOC SUR L’A9 : PLUS DE 80 KG DE CANNABIS DISSIMULÉS DANS UN POIDS LOURD

Un contrôle de routine qui vire à la découverte majeure. Le samedi 12 juillet, en fin d’après-midi, les douaniers de Narbonne ont intercepté un poids lourd transportant pas moins de 81,3 kilos de résine de cannabis.. C’est sur l’aire de Vinassan, située sur l’autoroute A9, que l’opération a eu lieu. Derrière cette saisie impressionnante, un scénario désormais bien rodé : un camion immatriculé en Espagne, un itinéraire transfrontalier, un chauffeur seul à bord, et une dissimulation minutieuse de la marchandise illicite.
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Le chauffeur a été immédiatement interpellé et remis aux services judiciaires compétents.

Le chauffeur, de nationalité espagnole, assurait transporter des véhicules neufs en direction de la Slovénie. Rien d’anormal à première vue. Mais l’intervention de l’équipe cynophile, spécialisée dans la détection de stupéfiants, a rapidement changé la donne. Alertés par le comportement du chien détecteur, les agents ont fouillé le véhicule plus en détail. C’est alors qu’ils ont découvert la drogue, soigneusement dissimulée au sein du chargement. Une méthode désormais classique mais toujours efficace : camoufler la résine dans un flux de transport légal, au cœur des flux européens. Le chauffeur a été immédiatement interpellé et remis aux services judiciaires compétents.

Cette saisie vient s’ajouter à une série d’opérations similaires sur les grands axes du sud de la France. L’autoroute A9, qui relie l’Espagne à la vallée du Rhône en passant par Perpignan, Narbonne et Montpellier, est régulièrement utilisée par les trafiquants comme voie rapide de transit. Pour les autorités douanières, la pression reste constante. Les réseaux utilisent des chauffeurs souvent peu informés de la nature réelle du chargement, ou au contraire complices rémunérés. Ces affaires interrogent la capacité des services à maintenir une vigilance constante face à des filières toujours plus inventives et structurées.

À l’heure où les saisies explosent (+23 % en 2024 pour le cannabis selon les chiffres du ministère de l’Intérieur), cette opération rappelle l’ampleur du trafic et son intégration dans les circuits logistiques classiques. Lutter contre ces flux illégaux exige des moyens humains, technologiques et judiciaires renforcés. Elle suppose aussi une coopération transfrontalière plus étroite. Car derrière ces 80 kg, ce sont des centaines de milliers d’euros qui échappent à l’économie légale, et une violence sociale et sanitaire qui, elle, reste bien réelle dans les quartiers où cette drogue se vend au détail.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
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TRÈBES : UN AN DE PRISON POUR LE JEUNE POMPIER PYROMANE

24/7/2025

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UN POMPIER INCENDIAIRE CONDAMNÉ : LA TRAHISON DE TROP

Il portait l’uniforme pour sauver, il s’en est servi pour allumer. Un jeune sapeur-pompier volontaire de 19 ans a été condamné hier à Carcassonne à un an de prison ferme, sous bracelet électronique, pour avoir déclenché plusieurs incendies dans le secteur de Trèbes, dans l’Aude. Le choc est brutal. Derrière l’image du soldat du feu, un pyromane dissimulé. L’affaire soulève une question vertigineuse : comment un pompier peut-il devenir incendiaire ? Et jusqu’où la logique du « syndrome du héros » peut-elle pousser un homme à trahir sa mission première ?
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Pourquoi provoquer un incendie pour ensuite venir l’éteindre ?
Les faits sont graves. Cinq départs de feu volontaires, entre mars et mai 2025, tous dans la même zone, tous similaires. Trois d’entre eux ont été retenus par la justice. Le 6 avril, à Trèbes, 2 000 m² partent en fumée. Le 27 mai, 500 m² sont détruits. Le 30 mai, les gendarmes, déjà sur ses traces, le suivent discrètement. Il s’arrête quelques minutes en bord de route, puis repart. Peu après, un départ de feu est signalé. Contrôlé par une gendarme, il prend la fuite. Il sera interpellé quelques minutes plus tard. À l’audience, il reconnaît certains faits, mais en conteste deux autres. Les départs de feu ont cessé depuis son arrestation. Un détail qui pèse lourd.

Son comportement interroge. Pourquoi agir ainsi ? Pourquoi provoquer un incendie pour ensuite venir l’éteindre ? L’accusé invoque, sur les conseils de sa psychologue, le « syndrome du héros ». Une pulsion destructrice mêlée à un besoin de reconnaissance. Une perversion de la vocation. Un feu qu’il allume pour mieux apparaître en sauveur. Une pathologie rare, mais connue des experts. La justice, elle, ne s’est pas arrêtée à ce constat. Le tribunal a retenu la responsabilité, la gravité des faits, et l’atteinte symbolique : lorsqu’un pompier trahit, c’est tout un corps de métier qui vacille.

Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Aude se dit trahi. Son avocat parle de déloyauté, de gaspillage des moyens humains, matériels et financiers. La procureure, elle, rappelle le préjudice écologique, durable : « Il faut un siècle pour que certaines terres se régénèrent. » Une peine de 14 mois de prison ferme avait été requise. La défense, en retour, évoque la jeunesse, les troubles identifiés, la volonté de réparation. Mais face aux flammes déclenchées, les excuses semblent dérisoires.

Ce drame soulève une question essentielle : quelles garanties avons-nous sur la solidité psychologique de ceux à qui nous confions nos vies, nos forêts, nos maisons ? Loin de jeter l’opprobre sur l’ensemble des pompiers, l’affaire rappelle la nécessité d’un encadrement rigoureux, d’un suivi psychologique dès les premières missions. Car si un pompier craque, le feu n’est plus seulement dehors, il est dans la caserne.

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant 
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JE ME PROSTITUE, ILS ME PROTÈGENT : UN PROCÈS SURREALISTE POUR UNE FAMILLE EN CAVALE

12/7/2025

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VOL FAMILIAL, ÉVASION ET RÉSEAU DÉROUTANT : À NARBONNE, UN PROCÈS HORS NORME POUR UNE AFFAIRE DÉMESURÉE

Huit heures d’audience. Trente-quatre infractions. Six prévenus, dont cinq issus de la même famille. Et une salle d’audience bondée, surchauffée, suspendue à un dossier judiciaire vertigineux. Ce lundi 23 juin, le tribunal correctionnel de Narbonne a jugé une affaire aussi tentaculaire que troublante : vols organisés, recel, évasion de prison et une logistique digne d’un polar. Au cœur de cette affaire hors norme : une famille unie… par le crime.
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À la barre, six accusés. Une femme qui interroge par son argumentaire.

Tout commence à l’automne 2024. Dans l’Aude, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, les vols de véhicules et de matériels s’enchaînent. Quads, motos, outillages, voitures… Rien n’échappe aux voleurs. En tout, 155 000 euros de préjudice, auxquels s’ajoutent plus de 42 000 euros de biens saisis. Les gendarmes de l’Aude et de l’Hérault, dépassés par l’ampleur du phénomène, déclenchent une enquête d’envergure : géolocalisation des véhicules, filatures, écoutes téléphoniques, vidéosurveillances, produits de marquage codé. Tout est mobilisé. Jusqu’au jour où, le 18 décembre, une herse stoppe la course folle d’un couple suspect. Le véhicule est intercepté. Les auteurs s’échappent, mais sont confondus par leur ADN. Le coup de filet final aura lieu le 5 mai 2025.

À la barre, six accusés. Une femme, sa compagne, ses neveux, un cousin et un dernier homme présenté comme un renfort ponctuel. Tous, sauf un, sont issus de la même famille de la communauté gitane. Le chef présumé du réseau ? Un évadé de la prison de Perpignan, jamais revenu d’une permission de sortie. Selon les enquêteurs, il organisait les vols avec méthode : une voiture ouvreuse, les véhicules volés au centre du convoi, et un véhicule de fermeture. L'ensemble opérait à travers les départements, ciblant aussi bien des particuliers que des entreprises. Les prévenus auraient stocké les véhicules sur une parcelle dédiée, et parfois même livré les biens volés à des receleurs.

Face au président du tribunal, les réponses sont évasives, parfois absurdes. La seule femme du groupe déclare avoir été présente lors des faits parce qu’elle se prostitue, accompagnée de toute sa famille pour sa protection. Une justification qui laisse le tribunal circonspect. L’homme extérieur à la famille, un sans-abri, explique avoir laissé son ADN dans un véhicule volé simplement parce qu’il fait souvent de l’auto-stop. Les versions sont fragiles, les preuves accablantes.

Le procureur, dans son réquisitoire, évoque "des vols par effraction commis avec une organisation hiérarchisée". Portails forcés, toitures démontées, entreprises cambriolées. Le tribunal découvre un fonctionnement structuré, où chacun avait un rôle. À l’issue des réquisitions, les peines demandées sont lourdes : jusqu’à neuf ans de prison cumulés pour l’instigateur, trois à quatre ans pour les autres.

Les avocats de la défense, eux, dénoncent un dossier confus, mal construit. Certains plaident le manque de temps, d’autres parlent d’un "enquête mal ficelée". Malgré les tentatives de fragiliser l’accusation, les condamnations tombent à 22 heures. Quatre ans de prison pour le principal accusé, assortis de deux ans pour son évasion. Trois ans pour sa compagne. Trente mois pour deux des neveux. Dix-huit mois avec sursis pour le seul homme libre jusqu’à présent. Tous les détenus restent incarcérés.

Au-delà des peines, ce procès interroge. Comment une telle organisation a-t-elle pu agir aussi longtemps sans être inquiétée ? Le maillage familial a-t-il protégé, renforcé, encouragé ces dérives ? Et enfin, que dit cette affaire de la manière dont la justice, la société, et les institutions traitent ces réseaux familiaux déviants ? À Narbonne, ce procès restera comme celui d’une spirale de délinquance mêlant liens de sang, silence collectif, et fractures sociales. La justice a tranché. Mais le malaise, lui, demeure.
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