ENTRE VIGNES ET ÉMOTIONS : LA VILLATADE OUVRE LE BAL DU BONHEUR AVEC FEMI

FEMI FAIT DANSER L’AUDE : LE FESTIVAL DU BONHEUR DÉBARQUE À LA VILLATADE

Nous en avions parlé il y a quelques jours, mais l’information mérite qu’on y revienne. Car le bonheur, lorsqu’il est proposé de cette manière, n’a pas lieu d’être écarté. Et si danser devenait un acte de résistance ? Dans une époque marquée par l’anxiété climatique, les tensions sociales et une quête éperdue de sens, un simple mouvement du corps pourrait-il réveiller une forme d’espoir collectif ? C’est le pari audacieux que lancent Sophie et Richard Andreelli avec leur *Festival du Bonheur*, prévu le 24 mai au château La Villatade, à Sallèles-Cabardès. Un événement inédit dans l’Aude, porté par un nom qui résonne déjà comme un sourire : Femi. Ce danseur béninois à l’énergie communicative entend bien faire plus que divertir. Il veut reconnecter, rassembler, émouvoir. Le temps d’une soirée, la danse devient langage universel, et La Villatade, un laboratoire de joie.

Ce 24 mai, son art trouve un écrin naturel, entre vignes et garrigue, pour inviter à “lâcher prise”.

Ce rendez-vous n’est pas le fruit du hasard. Depuis leur installation à La Villatade, les Andreelli ont su réinventer l’art de vivre rural en associant viticulture, écologie et culture. Le festival s’inscrit dans cette logique : celle d’un lieu ouvert sur le monde, enraciné dans la terre audoise mais habité d’un esprit cosmopolite. Femi, formé à Angers et à Paris, incarne ce pont entre les cultures. Sur les réseaux, ses chorégraphies improvisées rassemblent des milliers de spectateurs. Dans la vraie vie, elles créent de véritables micro-sociétés éphémères, où chacun retrouve sa place sans avoir à parler. Ce 24 mai, son art trouve un écrin naturel, entre vignes et garrigue, pour inviter à “lâcher prise”, comme il le dit si simplement. Une philosophie qui tranche avec les injonctions à la performance ou à la rentabilité, si présentes dans notre quotidien.

Mais derrière la fête, c’est un modèle de société que ce festival esquisse. Une société où l’on se retrouve autour d’émotions communes, sans barrière d’âge, de langue ou de statut. Dans une région rurale où la culture peine parfois à trouver sa place, l’initiative pourrait inspirer. Et si la joie devenait un droit fondamental ? En osant mêler exigence artistique et chaleur humaine, le *Festival du Bonheur* fait une proposition rare : celle d’un moment authentique, hors des circuits marchands habituels. Une invitation à danser, oui, mais surtout à repenser la place de la culture comme vecteur de lien social. Peut-être est-ce là, dans un pas de danse partagé, que renaît un peu de ce bonheur collectif qu’on croyait perdu.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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