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LE LAURAGAIS FACE À UNE VAGUE VIRULENTE, LES MÉDECINS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME L’épidémie de grippe frappe de plein fouet le Lauragais. Les cabinets médicaux sont saturés, les pharmacies constatent une demande accrue de médicaments et les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour inciter à la vaccination. Dans cette région, les professionnels de santé alertent : le virus circule intensément, et le pic n’est pas encore atteint. À Castelnaudary, le docteur Guillaume Pinel, médecin généraliste, fait état d’une situation préoccupante. « Nous avons vu une montée progressive des cas dès décembre, mais depuis début janvier, c’est une explosion. » Dans son cabinet, il reçoit quotidiennement une dizaine de patients présentant des symptômes grippaux sévères : fièvre élevée, fatigue extrême, céphalées et douleurs musculaires. Le virus se propage surtout dans les établissements scolaires et en entreprise, où la promiscuité favorise les contaminations. Contrairement aux jeunes actifs, les personnes âgées sont moins touchées, mais elles développent les formes les plus graves. « Ce sont les plus vulnérables qui remplissent les services hospitaliers », déplore le médecin. L’intensité de l’épidémie s’explique par la coexistence de deux souches virales : la grippe A, majoritaire, et la grippe B, qui représente 40 % des cas. Cette double menace augmente le risque de complications. Si la présence du COVID reste marginale, la grippe, elle, met le système de santé sous tension. Malgré l’incitation des autorités sanitaires, la couverture vaccinale demeure insuffisante au niveau national, freinée par la méfiance du public envers les vaccins. Julie Deville, pharmacienne à Castelnaudary, observe néanmoins une tendance locale à contre-courant. « Nous avons distribué près de 1 300 doses, soit une hausse de 10 % par rapport à l’an dernier. Rien qu’en janvier, nous avons quasiment doublé la délivrance de vaccins. » Cette hausse serait le résultat d’une communication accrue des autorités et d’une prise de conscience face à la sévérité de l’épidémie. Pourtant, les gestes barrières restent peu respectés : masques et désinfection des mains sont souvent délaissés, ce qui contribue à la propagation du virus. Alors que la campagne de vaccination se poursuit jusqu’au 28 février, les professionnels insistent : il est encore temps de se protéger. Entre incitation et prévention, l’enjeu est de limiter l’impact de cette épidémie qui, chaque année, coûte des milliers de vies. Mais la prise de conscience collective sera-t-elle suffisante pour inverser la tendance ? ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et de partager… Merci |
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Février 2025
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