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PRISON FERME POUR AVOIR PERCUTÉ UN GENDARME : À MONTREDON, LA JUSTICE MET UN COUP D’ARRÊT À L’IMPUNITÉ Il y a des images qui ne s’effacent pas. Celle d’un gendarme projeté à près de deux mètres de hauteur par un véhicule lancé à pleine vitesse, un soir d’hiver sur fond de tensions agricoles, en fait partie. Le 26 janvier 2024, à Montredon-des-Corbières, un jeune homme heurte violemment un militaire en intervention. Dix-sept mois plus tard, la justice tranche : 18 mois de prison, dont un an avec sursis. Une décision ferme, claire, qui vise à rappeler que s’en prendre aux forces de l’ordre, quelles que soient les circonstances, n’est pas sans conséquences. Mais cette affaire, aussi brutale qu’elle fut, pose aussi une autre question : où commence la responsabilité individuelle, où finit l’excuse contextuelle ? Ce soir-là, le chaos règne autour du McDonald’s de Montredon. Les manifestations des vignerons paralysent la circulation, et un groupe de jeunes, en route pour l’Espagne, se retrouve pris dans l’engrenage. Insultes racistes lancées par un viticulteur visiblement ivre, altercation physique, montée de la tension… et soudain, l’irréparable. En tentant de quitter la scène, le conducteur — l’un des jeunes du groupe — percute un gendarme du PSIG. Le choc est d’une violence rare. Il blesse également son propre neveu dans sa fuite, et manque de peu trois autres militaires. Un acte dramatique, jugé aujourd’hui comme une mise en danger délibérée. La défense plaide la panique, l’affolement, et pointe l’absence du viticulteur provocateur, simple témoin dans le dossier. Pourtant, le tribunal a choisi de retenir la gravité des faits et de ne pas minimiser l’impact d’une telle action, surtout à l’encontre de représentants de l’ordre public. Ce jugement marque un tournant. Il répond à une demande croissante de fermeté face aux agressions de plus en plus fréquentes contre les uniformes. Il répond aussi à une attente de cohérence judiciaire, dans un climat social où l’autorité semble souvent remise en cause. En prononçant une peine avec incarcération partielle, la justice envoie un double message : elle reconnaît le caractère exceptionnel du contexte — une manifestation sous haute tension — mais refuse d’en faire une circonstance atténuante suffisante. Ce verdict ne clôt pas le débat. Il en ouvre un autre, plus profond : comment prévenir ces enchaînements tragiques dans des moments d’hystérie collective ? Et que faire pour que la justice n’ait plus à intervenir là où le dialogue, l’écoute, et la maîtrise auraient dû prévaloir ? __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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