FRÉDÉRIC FALCON ASSUME SES PROPOS FACE À LFI

NARBONNE : FRÉDÉRIC FALCON DÉFEND SA POSITION FACE À LA POLÉMIQUE

Séance tendue à l’Assemblée nationale jeudi soir. Alors que les débats sur la proposition de loi LR visant à restreindre le droit du sol à Mayotte se poursuivaient, une altercation verbale a opposé le député RN de la 2e circonscription de l’Aude, Frédéric Falcon, à l’élue LFI Ersilia Soudais. Le parlementaire a dénoncé avec force les prises de position de la députée insoumise, allant jusqu’à la qualifier "d’antisémite notoire", un propos qui a immédiatement déclenché une vague de réactions dans l’Hémicycle.

"J’ai dit ce que je pensais, et ce que des millions de Français partagent avec moi "

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À l’origine de cet échange, Ersilia Soudais avait dénoncé un prétendu "harcèlement" à chacune de ses interventions, insinuant une forme de discrimination à son encontre. Frédéric Falcon a immédiatement répliqué : "Madame Soudais, si on soupire quand vous parlez, ce n’est pas parce que vous êtes une femme, c’est parce que vous êtes une antisémite notoire, tout simplement." Ses propos, jugés offensants par une partie de l’Assemblée, lui ont valu un rappel à l’ordre du vice-président Roland Lescure, qui a annoncé la saisine du bureau de l’Assemblée pour examiner d’éventuelles sanctions.

Le député a cependant maintenu ses déclarations, dénonçant ce qu’il considère comme des postures idéologiques et une victimisation injustifiée de la part de LFI. "Vous êtes dans la provocation permanente, dans la bordélisation permanente, vous avez donné un spectacle absolument lamentable qui ternit l’image de tous les parlementaires aux yeux des Français", a-t-il ajouté. Pour lui, cette altercation illustre une nouvelle fois ce qu’il perçoit comme une dérive de La France insoumise vers des discours polémiques et des postures extrêmes.

Dans ce contexte, il n’est pas anodin que les positions d’Ersilia Soudais sur le conflit israélo-palestinien soient régulièrement critiquées. Son opposition affichée à la politique menée par Israël à Gaza lui vaut des accusations récurrentes d’antisémitisme de la part de ses adversaires politiques. Jeudi, elle défendait un amendement contre une proposition de loi visant à prioriser les travailleurs dans l’attribution de logements sociaux, une position qui s’inscrit dans la ligne politique de son groupe. À la sortie de la séance, elle a dénoncé des propos "intolérables" et exprimé son souhait que l’Assemblée prenne des mesures disciplinaires contre Frédéric Falcon. "J’espère bien que le bureau de l’Assemblée nationale n’en restera pas là et que ce député sera sanctionné à la hauteur du préjudice qu’il me fait subir", a-t-elle déclaré à l’AFP.

Sur X, Falcon a revendiqué ses propos, écrivant : "J’ai dit ce que je pensais, et ce que des millions de Français partagent avec moi sur ce que sont les députés LFI et du NFP." Pour lui, cette controverse ne fait que refléter une fracture idéologique plus profonde au sein de l’Assemblée, où s’affrontent deux visions radicalement opposées de la politique et du débat démocratique.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
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Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025, Image TV Assemblée Nationale

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