Regardez la version bêta de notre télévision C11.MEDIA © 2025 ________________
COURSAN : OCCUPATION SAUVAGE, COLÈRE FROIDE D’UN MAIRE AU BORD DE LA RUPTURE Ils sont arrivés sans prévenir, un dimanche ensoleillé, dans le calme apparent d’un week-end ordinaire. Trente caravanes de gens du voyage se sont installées sur un terrain municipal de Coursan, aux abords de la station d’épuration. Sans autorisation. Sans concertation. Pour Édouard Rocher, maire de la commune, c’est la goutte de trop. Un ras-le-bol exprimé sans détour, dans un contexte où les élus locaux peinent à faire respecter le droit, face à des occupations qu’ils jugent illégales, et de plus en plus fréquentes. Dès son arrivée sur les lieux, le maire a tenté de bloquer physiquement l’accès, avec son propre véhicule. Deux élus étaient déjà présents. "Nous avons refusé toute forme de négociation", explique-t-il, évoquant une situation tendue, marquée selon lui par "des intimidations, des menaces". Des photos ont été prises, mais les plaques d’immatriculation étaient dissimulées. Dans le même temps, des branchements clandestins à l’eau et à l’électricité sont constatés. Des dégradations sont évoquées. "Ce n’est pas une simple incivilité, c’est une atteinte à l’ordre public", martèle Édouard Rocher. Le soir même, un arrêté municipal est rédigé, transmis en urgence à la préfecture. La procédure est enclenchée. Le maire le rappelle : Coursan respecte ses obligations. Une aire de grand passage a été aménagée à Narbonne, à quelques kilomètres de là, conformément au schéma départemental, fruit de cinq ans de concertation. Le cadre légal est donc limpide : cette installation sur un terrain municipal sans autorisation est illégale. Et le message adressé aux autorités est sans équivoque : "La force doit rester à la règle et à la loi". Ce lundi, le maire est toujours mobilisé sur le terrain, identifiant les véhicules, recensant les faits. La préfecture, contactée, confirme avoir été saisie. Un procès-verbal de constatation d’occupation devrait être rédigé par les gendarmes, suivi d’un arrêté préfectoral de mise en demeure. Si dans les 48 heures les lieux ne sont pas libérés, l’expulsion pourra être ordonnée. Derrière ce fait divers local se dessine une problématique nationale. D’un côté, une communauté en quête de stationnements, souvent confrontée à l’insuffisance des infrastructures disponibles. De l’autre, des élus pris en étau, sommés de concilier droit, sécurité, et paix publique. L’indignation d’Édouard Rocher reflète la lassitude d’un grand nombre de maires, souvent désarmés face à la répétition de ces occupations. Le cadre juridique existe, mais son application reste complexe, parfois lente. Dans ce climat de tensions, une question demeure : comment garantir les droits de chacun sans que l’un ne prenne systématiquement le pas sur l’autre ? La réponse, sans doute, passera par une volonté politique plus claire, un encadrement plus réactif, et surtout, une reconnaissance mutuelle des devoirs de chacun. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image: La dépêche du midi / Philippe Leblanc, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
Information, sport, musique, divertissement... Au delà de la fabrication et la diffusion de programmes originaux, notre mission est de former les publics à la maitrise de la communication (à partir de 11 ans) et de les faire participer aux pratiques de l'audiovisuel, en leur donnant la possibilité de s'exprimer via nos trois supports : presse, radio et télévision.
![]()
L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et télévision) et un puissant réseau communautaire. L’association C11.MEDIA est reconnue d’intérêt général. Les dons sont déductibles à 66% dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent est reportable sur les 5 années suivantes (Art 200 et 238 bis du CGI).
Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ; Archives
Juin 2025
|