JURASSIC PARK : UNE EXPÉDITION DANS L’ENFER VIVANT DE L’HUMANITÉ

DANS L’OMBRE DES DINOSAURES, UNE VÉRITÉ QUI FAIT PEUR


Et si le salut de l’humanité reposait sur une poignée de chercheurs perdus au milieu de monstres du passé ? Voilà la promesse vertigineuse du nouveau film de Gareth Edwards, *Jurassic Park*, sorti ce 4 juillet dans les salles françaises. Portée par Zora Bennett, une cheffe d’équipe aussi déterminée que vulnérable, l’intrigue plonge au cœur d’une île oubliée, théâtre d’un projet scientifique devenu cauchemar. Le lieu est connu : l’ancien site du Jurassic Park original. Mais ce que l’on va y découvrir dépasse de loin les frayeurs habituelles liées aux dinosaures.

Tourné avec sobriété mais une redoutable efficacité, le film explore plusieurs niveaux de lecture.

Ce n’est plus un simple divertissement de science-fiction. C’est un miroir tendu à notre époque. Le scénario signé David Koepp — fidèle à l’univers de la saga — installe une tension nouvelle. Plus lente, plus sourde. Car ici, il ne s’agit pas de fuir des prédateurs, mais de justifier leur résurrection. L’équipe de Zora n’est pas composée d’aventuriers, mais de scientifiques porteurs d’une mission humanitaire : récupérer du matériel génétique de dinosaures pour soigner des maladies humaines. Une avancée thérapeutique majeure, justifiée par les plus hautes sphères gouvernementales. Pourtant, l’expédition vire rapidement au drame. Non pas à cause des créatures… mais en raison d’un secret, caché depuis des décennies, enfoui dans les sous-sols du laboratoire d’origine. Un secret qui pourrait redéfinir notre rapport à la science, à la mémoire, et surtout à la vérité.

Tourné avec sobriété mais une redoutable efficacité, le film explore plusieurs niveaux de lecture. À la surface, un survival tendu et spectaculaire. En profondeur, une réflexion sur la transmission des savoirs, les dérives de la recherche et la fragilité du vivant. Gareth Edwards renoue ici avec la veine épique de ses précédents travaux (Rogue One, Godzilla), tout en y injectant une noirceur presque documentaire. Les paysages de l’île sont à couper le souffle, la musique d’Alexandre Desplat soutient avec finesse les temps forts. Mais c’est surtout la performance de Zora Bennett (interprétée avec intensité par une actrice dont le nom devrait bientôt s’imposer) qui donne à ce récit une chair et une âme.

En somme, ceJurassic Park* nouvelle génération ne se contente pas de réveiller les monstres d’hier. Il nous oblige à interroger nos fantasmes de toute-puissance scientifique. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller au nom du progrès ? À quel prix ? Et surtout, qui décide de ce que nous avons le droit de ressusciter ? Si l’on ressort du film bouleversé, ce n’est pas seulement à cause des rugissements. Mais parce que, pour la première fois dans la saga, les vrais prédateurs ne sont peut-être pas ceux que l’on croit.


À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne.
🎟️ Programme et horaires sur  https://www.cgrcinemas.fr

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Alicia BREITMAN, Journaliste indépendante
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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