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LIGOTÉE, TASÉE, FRAPPÉE : LE CAUCHEMAR D’UNE FEMME DANS SON PROPRE POULAILLER Une scène d’une violence inouïe, qui glace le sang. À Escales, dans l’Aude, une femme a été torturée par son conjoint à peine deux jours après sa condamnation pour violences conjugales. Ligotée, frappée, tasée dans son propre poulailler, elle a été retrouvée en état de choc, les côtes brisées, le corps marqué, la voix encore entravée par la peur. L’agresseur, Jacques L., 67 ans, originaire de Rouen, n’en était pas à son premier acte de brutalité. Le tribunal de Narbonne venait tout juste de le condamner à 18 mois de prison, dont 10 avec sursis. Mais faute d’exécution immédiate de l’interdiction de contact, le pire s’est produit. Une tragédie qui interroge : que vaut une condamnation sans application immédiate ? Comment protéger les victimes quand la justice tarde à faire effet ? Le scénario du guet-apens est glaçant. Le 3 avril, à l’aube, Jacques L. emprunte un chemin discret, escalade un mur, découpe le grillage d’un poulailler. Il se cache. Toute la journée, il attend. Lorsque sa compagne vient ramasser les œufs en fin d’après-midi, il surgit. Il l’assomme, la plaque au sol, l’attache avec des serflex. Puis vient l’acharnement : coups de poing, usage d’un taser sur le cœur, la tête, sous la poitrine. Il s’assoit sur elle, lui brise dix côtes. Il l’entraîne ensuite à l’intérieur, l’observe vomir du sang, reste impassible, boit un verre d’eau. Puis la menace : "Dis que tu es tombée". Avant d’appeler les secours, sans parler, et de fuir. Rattrapé dans la nuit, il reconnaît tout. Il dit avoir voulu “parler”, sans mesurer la gravité des coups. L’expertise psychiatrique écarte toute pathologie. Ce n’est pas la folie, mais la violence brute. Celle qui tue parfois. Celle qui piétine la parole de justice, les décisions de tribunal, la peur des victimes. Cette affaire pose un double défi : judiciaire et sociétal. Comment admettre qu’un homme condamné pour violences puisse, 48 heures plus tard, approcher sa victime sans qu’aucune mesure concrète de protection n’ait été mise en œuvre ? Comment expliquer que l’exécution provisoire n’ait pas été ordonnée ? Ces décisions ne sont pas de simples formalités : elles sauvent des vies. Le 9 mai, Jacques L. comparaîtra à nouveau, cette fois pour séquestration, usage d’arme, violences aggravées. Mais que restera-t-il de la confiance de sa compagne dans la parole publique ? Combien d’autres femmes vivront, demain, le même cauchemar ? Il est urgent de reposer la question du suivi judiciaire des auteurs de violences conjugales, de renforcer les protections immédiates, de ne plus attendre qu’un drame survienne pour réagir. Parce qu’une victime protégée trop tard, c’est déjà une victime en danger. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
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Avril 2025
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