LE 22 AOÛT, UN FESTIVAL POUR RÉVEILLER L’ESSENTIEL DANS L’AUDE

FESTIVAL DU BONHEUR : LA DANSE COMME ANTIDOTE À LA MOROSITÉ

Le 22 août 2025, les collines du Cabardès vibreront au rythme du corps et du cœur. Initialement prévu en mai, le Festival du Bonheur aura bien lieu, avec une promesse intacte : celle d’un instant d’union, de lumière, de vie. À l’origine de cet élan : Sophie et Richard Andreelli, vignerons passionnés et hôtes du château La Villatade, niché à Sallèles-Cabardès. Leur idée, un brin audacieuse, repose sur une conviction profonde : et si le bonheur pouvait se partager comme un bon vin, dans un cadre naturel, au contact des autres, sans artifices ? Le report du festival n’a fait que renforcer leur détermination. En invitant Femi, danseur lumineux venu du Bénin, ils veulent réveiller les sens et les âmes.

Ce 22 août, l’art et l’émotion seront en pleine terre. Le décor — vignes dorées, pinèdes silencieuses, ciel immense — servira d’écrin à un moment rare. La star du jour, c’est Femi : formé à Angers, aguerri à Paris, nourri de son enfance béninoise. Sur les réseaux, ses vidéos dansantes cumulent les vues ; dans la vraie vie, il fédère les inconnus en quelques gestes. Sa force ? Une danse libre, joyeuse, sans barrières. Pas de scène surélevée ni de barrière symbolique. Juste des corps, des regards, une pulsation. À La Villatade, il promet d’offrir plus qu’un spectacle : un rituel collectif. Le couple Andreelli, qui a transformé son domaine viticole en lieu de rencontres et d’expériences humaines, voit dans ce festival la suite logique de son engagement. “C’est notre manière de cultiver le vivant”, souffle Richard.

Alors que la société s’enlise dans les crises, que les campagnes culturelles peinent à rivaliser avec les métropoles, une question s’impose : comment redonner sens et joie à nos rassemblements ? Le *Festival du Bonheur* ne prétend pas changer le monde, mais propose, le temps d’une soirée, de le regarder autrement. Pieds nus dans la terre, yeux dans les étoiles, les festivaliers seront invités à se reconnecter à eux-mêmes, aux autres, à la beauté simple du moment présent. Un geste artistique, oui. Mais aussi politique, à sa façon : croire en la force du lien, en l’élan du collectif, en la vitalité des territoires. Dans l’Aude, le 22 août, la danse ne sera pas qu’un art : elle sera une déclaration.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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