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LES LOUPS SÈMENT LA TERREUR DANS LE LAURAGAIS : LES ÉLEVEURS DÉBORDÉS, LES TROUPEAUX DÉCIMÉS Dans les collines paisibles du Lauragais audois, un malaise profond s’installe. Depuis plusieurs mois, les attaques de loup se multiplient, bouleversant le quotidien d’éleveurs ovins déjà fragilisés par un métier exigeant. Aux Brunels, petit village du nord-ouest du département, trois éleveurs, Alain Geoffroy, Myriam et Didier Canalis, voient leur travail de toute une vie mis à mal. Leur exploitation, modèle de rigueur et de production Label Rouge, a une nouvelle fois été la cible d’un prédateur insaisissable. Deux brebis tuées, plusieurs autres grièvement blessées, dont deux précieux reproducteurs récemment acquis : c’est un nouveau coup dur pour ce GAEC, qui, malgré les alertes et les mesures mises en place, peine à protéger efficacement ses troupeaux. Le sentiment d’impuissance grandit. Et avec lui, la lassitude. L’ombre du loup plane sur les élevages depuis 2021, mais c’est en 2024 que les attaques se sont confirmées, de Sorèze à Avignonet-Lauragais. Aux Ourliacs, le coup de grâce est porté en plein cœur de l’été dernier. Malgré l’ouverture d’un dossier par la DDTM et l’OFB, malgré l’arrivée de chiens Patous et de Kangals, rien n’y fait : les prédateurs frappent encore. Le chiffre d’une attaque n’est qu’une donnée parmi d’autres, mais il masque les séquelles invisibles. Didier Canalis l’avoue, la gorge serrée : "35 heures en trois jours, c’est notre nouveau rythme." Les éleveurs se relaient, dorment peu, guettent le moindre bruit suspect. Chaque nuit, une angoisse : celle de retrouver au matin des brebis éventrées, des bêtes éparpillées, des mois de travail réduits à néant. Et toujours, l’attente d’une réponse des autorités, qui tarde. Pour ces professionnels de la terre, l’agriculture n’est plus seulement un métier, mais une lutte quotidienne pour la survie. Ces situations mettent en lumière un enjeu national : comment concilier préservation de la biodiversité et survie économique des élevages ? Faut-il revoir les dispositifs de protection, repenser la place du loup sur certains territoires ou adapter les indemnisations aux dommages réels, y compris psychologiques ? L’État semble avancer à pas lents là où le loup court. Pendant ce temps, sur le terrain, l’épuisement ronge les forces, et l’idée d’une reconversion n’est plus taboue. Elle devient un réflexe de survie. Car dans le Lauragais, ce ne sont pas seulement les brebis qui tombent, ce sont aussi des vocations, des savoir-faire et une ruralité qui se fissure. La cohabitation avec le loup, telle qu’elle est aujourd’hui envisagée, interroge sur notre capacité à écouter ceux qui, au plus près du réel, nourrissent la France chaque jour. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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