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UN OURS SUR LE PLATEAU DE SAULT ? L'ÉNIGME QUI DÉCHIRE LES ÉLEVEURS ET L'ÉTAT C’est une nouvelle blessure dans la chair du pastoralisme local. Le 3 juillet, une brebis a été retrouvée morte sur une exploitation de Bessède-de-Sault, dans l’Aude. Une de plus. Joana Mege, l’éleveuse concernée, n’en peut plus. En juin, elle avait déjà perdu quatre bêtes. Cette fois encore, les clôtures électriques, les chiens de garde et la vigilance n’ont rien empêché. S'agit-il d’un ours ? D’un sanglier ? D’un prédateur non identifié ? Les autorités minimisent, les éleveurs s’alarment. Une fracture s’installe entre paroles officielles et vécus de terrain. Et derrière les doutes, une colère sourde monte dans les estives. L’histoire pourrait ressembler à un fait divers montagnard ordinaire. Mais les éléments troublants s’accumulent. Des témoins affirment avoir vu l’animal. "À 50 mètres à peine", jure Joana. Selon elle, "les preuves sont là", et elle accuse une prudence excessive des services de l’État. Le maire du village, Sébastien Daigneaux, tempère. Pas de confirmation, pas de panique. Des excréments ont été retrouvés près du lieu de l’attaque. L’Office français de la biodiversité (OFB) les a prélevés pour analyse. À Aunat, quelques kilomètres plus loin, deux jeunes disent avoir aperçu un animal ressemblant à un ours. Mais là aussi, rien n’est confirmé. Ni photo, ni trace fiable. Le maire reste prudent. Il veut éviter les fantasmes. Mais dans les conversations, le mot "ours" circule de plus en plus. Comme une rumeur qu’on n’ose prononcer trop fort, de peur qu’elle devienne réelle. L’État, de son côté, ne s’emballe pas. Les services préfectoraux parlent d’un "sanglier". Une hypothèse jugée peu crédible par les éleveurs. "Un sanglier, sérieusement ? À chaque attaque, on nous dit que c’est un hasard. Et l’OFB vient toujours juste avant…", s’étonne Joana Mege. Selon elle, l’ours serait bien là, tapi dans les forêts du plateau de Sault, mais on éviterait de le dire pour ne pas alimenter les tensions. Il faut dire que le sujet est explosif. Car si l’ours est officiellement réintroduit dans les Pyrénées centrales, sa présence à l’ouest de l’Aude n’est pas officiellement reconnue. Et dans une région où l’élevage est plus qu’un métier — un mode de vie — l’irruption d’un grand prédateur ravive de vieilles plaies. L’enquête de l’OFB est en cours, mais la méfiance, elle, est déjà bien installée. Au fond, la question est moins celle de l’identité du prédateur que celle du dialogue. Pourquoi les témoignages locaux sont-ils si vite écartés ? Que vaut la parole d’un éleveur face à une expertise technique ? Et jusqu’où l’État peut-il nier ce que les habitants vivent ? L’enjeu dépasse une brebis morte. Il concerne la confiance. L’équilibre fragile entre nature et activité humaine. Et la place laissée aux ruraux dans les décisions qui les concernent. Car qu’il s’agisse d’un ours ou d’un autre animal, c’est bien une fracture invisible qui grandit, entre les champs et les bureaux, entre ceux qui vivent avec la terre et ceux qui l’administrent. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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