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JACQUES MONTAGNÉ, L’HOMME QUI PARLAIT À L’AUDE

8/5/2025

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LE DERNIER COMBAT DE JACQUES MONTAGNÉ POUR LA GAUCHE RURALE

Et si le Quercorb venait de perdre plus qu’un ancien élu ? Jacques Montagné, ancien maire de Chalabre et conseiller général, est décédé à l’âge de 88 ans. Figure majeure du Parti socialiste et artisan discret mais déterminé du développement économique audois, il laisse derrière lui une empreinte durable sur un territoire qu’il n’a jamais quitté, ni dans le cœur ni dans les idées. À l’heure où le monde rural peine à faire entendre sa voix, son parcours résonne comme un écho tenace d’un engagement politique ancré, sans clinquant, mais jamais sans conviction.
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Jusqu’à ses dernières années, Jacques Montagné continuait d’observer, de commenter, de s’indigner.

Des Pyrénées audoises aux couloirs du conseil général, Jacques Montagné a incarné une époque et une méthode : celle du terrain, du verbe haut mais du dossier précis. Fils d’un éleveur militant qui parcourait la campagne à vélo dans les années 1930 pour assister aux réunions politiques, il perpétue très tôt cet héritage en militant dès 1965, avant d’être élu conseiller général en 1979 à 42 ans. Maire de Chalabre dès 1989, il s’impose comme un pilier de la vie publique locale, à la fois proche des réalités rurales et visionnaire dans ses fonctions départementales. À la tête du Comité départemental du tourisme, de l’agence de développement économique ou encore des "Logis de France", il travaille sans relâche à dynamiser une Aude souvent reléguée au second plan. Dans les instances, on se souvient d’un orateur pugnace, au franc-parler redouté, mais écouté. Car Jacques Montagné savait convaincre, autant qu’il savait construire. Sa chute électorale en 2001, suivie de sa démission en 2002, n’efface pas une trajectoire marquée par l’action concrète et la défense farouche des territoires oubliés.

Mais que reste-t-il aujourd’hui de cet héritage ? Jusqu’à ses dernières années, Jacques Montagné continuait d’observer, de commenter, de s’indigner. En 2014, il dénonçait publiquement les divisions de la gauche et l’inaction face à la montée du Front national, dans une lettre où transparaissait une lucidité troublante : "Laissez vos ego au vestiaire". Son appel à l’unité sonnait comme une supplique d’un homme fidèle à l’idéal Jaurésien d’une République sociale. Un idéal qu’il avait tenté d’ancrer dans la réalité économique d’un département longtemps méprisé par les grandes politiques nationales. Aujourd’hui, alors que l’on évoque à nouveau l’aménagement du territoire, la désertification rurale ou la fracture sociale, la figure de Jacques Montagné rappelle qu’il est possible d’agir sans renier ses convictions. Et que parfois, les hommes politiques les plus discrets sont aussi ceux qui laissent les traces les plus profondes.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
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L’AUDE DÉBALLE TOUT : UN 8 MAI ENTRE SOLIDARITÉ ET DÉBROUILLE

8/5/2025

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LES VIDES-GRENIERS DE L’AUDE : MÉMOIRE POPULAIRE OU MARCHÉ DE L’INFORMEL ?

Ce 8 mai 2025, sur les places de village, dans les cours d’école ou le long des boulevards, les vides-greniers fleurissent partout dans l’Aude. À Carcassonne, Narbonne, Limoux ou Castelnaudary, les habitants ont sorti tréteaux, cartons et souvenirs d’un autre temps. Mais que dit vraiment cette effervescence dominicale de notre société ? Est-ce seulement le plaisir de chiner, ou les signes plus profonds d’un modèle économique parallèle qui prend de l’ampleur ? Derrière les sourires et les négociations à la bonne franquette, se cache une réalité plus nuancée, entre solidarité locale, débrouille et contournement des circuits traditionnels de consommation.
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On y trouve de tout : vêtements usagés, jouets démodés, outils rouillés, vaisselle ancienne...

Car ces marchés à ciel ouvert, parfois organisés par des associations ou des municipalités, deviennent un rendez-vous incontournable. D’abord pour les vendeurs : retraités en quête de revenu d’appoint, familles qui désencombrent leur maison, ou jeunes en recherche d’un peu de pouvoir d’achat. On y trouve de tout : vêtements usagés, jouets démodés, outils rouillés, vaisselle ancienne... autant d’objets modestes mais porteurs d’histoires. À Carcassonne ce jeudi matin, près de 40 exposants se sont installés dès l’aube. « On fait 50 à 100 euros dans la journée, parfois plus », confie Martine, 67 ans, venue vendre les affaires de ses petits-enfants. Le public, lui, est varié : chineurs passionnés, familles modestes ou jeunes consommateurs en quête de bonnes affaires. Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, l’attrait du “seconde main” ne relève plus seulement de l’écologie ou de la nostalgie, mais devient une nécessité économique. D’autant que ces événements échappent souvent à toute fiscalité : pas de TVA, pas de charges, peu de contrôle.

Alors, les vide-greniers sont-ils devenus un marché parallèle toléré ? La loi est pourtant claire : chaque particulier a droit à deux participations par an, au-delà, cela devient une activité commerciale soumise à déclaration. Or, sur le terrain, la régulation est floue. Dans l’Aude, comme ailleurs, les contrôles sont rares, et les organisateurs souvent bienveillants. Loin d’être marginale, cette économie de la récupération occupe une place croissante. Elle répond à des besoins réels, mais interroge aussi les limites d’un modèle où le commerce informel côtoie l’économie officielle. Quel rôle jouent alors les collectivités ? Encouragent-elles une forme d’entraide populaire ou ferment-elles les yeux sur une économie grise qui échappe aux règles communes ?

À travers ces étals éphémères se dessine un portrait contrasté de notre époque. D’un côté, une volonté de partager, de recycler, de transmettre. De l’autre, une adaptation pragmatique à la crise, qui pousse certains à vendre pour subsister. Ces marchés du quotidien sont aussi des thermomètres sociaux : ils révèlent les fractures, les solidarités, les ruses du quotidien. À l’heure où les questions de consommation, d’écologie et d’économie locale sont au cœur des débats, les vide-greniers méritent mieux que l’anecdote. Ils posent la question de la place que l’on donne à l’informel, du rôle des citoyens dans l’économie circulaire, et de la manière dont nos territoires accompagnent ces dynamiques. Un miroir de nos transitions, à ciel ouvert.

LES VIDES-GRENIERS DE L’AUDE

> Carcassonne : vide-grenier 1 rue du préfet Poubelle Herminis, jeudi de 7h à 17h, entrée gratuite

> Carcasonne : vide-grenier route de Limoux, jeudi de 6h30 à 14h, entrée gratuite

> Narbonne : bourse échange moto/voiture/tracteur avenue Maître Hubert Mouly, jeudi toute la journée, entrée gratuite

> Alet-les-Bains : vide-grenier devant la salle des fêtes, jeudi de 8h30 à 17h30, entrée gratuite

> Brézilhac : vide-grenier foyer et place du foyer, jeudi de 8h à 17h, entrée gratuite

> Coursan : grand vide-grenier de printemps avenue Jean Jaurès (stade), jeudi de 8h à 17h, entrée gratuite

> Fanjeaux : brocante place du Treil, jeudi de 8h à 18h, entrée gratuite

> Fleury : vide-grenier parking fête foraine (St-Pierre-la-Mer), jeudi de 7h à 17h, entrée gratuite

> Gruissan : vide-grenier La Belle Epoque avenue Jean Carbonel (place du Moulin), jeudi de 6h à 15h, entrée gratuite

> Lézignan-Corbières : vide-grenier de l’UFL bd Claude Bernard (parking Le Moulin), jeudi de 7h à 18h, entrée gratuite

> Lézignan-Corbières : vide-grenier de la pétanque 1 allée Edouard Jean Pierre, jeudi de 7h à 18h, entrée gratuite

> Puivert : fête du printemps lac de Puivert, jeudi toute la journée, entrée gratuite

> Trèbes : vide-grenier du football avenue Général de Gaulle (Arènes), jeudi toute la journée, entrée gratuite

> Villeneuve-Minervois : vide-grenier avenue du jeu de Mail (complexe Vitalis Cros), jeudi de 6h30 à 18h, entrée gratuite

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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CINEMA À L’AFFICHE DÈS LE 7 MAI 2025

7/5/2025

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🎬 LES SORTIES CINÉ DE LA SEMAINE AU CGR CARCASSONNE & NARBONNE
À l’affiche dès le 7 mai !

✨ ANGES & CIE

Comédie – 1h30 – France
De Vladimir Rodionov

Paul et Léa n’auraient jamais dû se rencontrer. Pourtant, leur coup de foudre pourrait bouleverser l’équilibre du ciel. Deux anges que tout oppose, Raphaëlle et Gabriel, sont envoyés pour empêcher cette union interdite. Une mission divine, pleine d’humour et de rebondissements, où l’amour donne bien du fil à retordre aux lois célestes.
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□ À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne. Voir les bandes annonces en cliquant sur l'image.


💥 COKA CHICAS

Thriller – 1h40 – France
De Roxine Helberg

Sarah, Jessica et Chanel, trois amies inséparables issues de la banlieue parisienne, acceptent une mission risquée dans une île des Caraïbes. Mais lorsque Jessica disparaît après leur arrestation, l’aventure vire au cauchemar. Un thriller intense entre trafic, loyauté et survie dans les bas-fonds d’un paradis trompeur.

🎟️ Programme et horaires sur  https://www.cgrcinemas.fr
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SANS PERMIS, SANS CEINTURE, ET SOUS COCAÏNE : LE COUP DE TROP D’UN RÉCIDIVISTE

7/5/2025

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UN DÉRAPAGE DE TROP POUR OLIVIER, 49 ANS, RATTRAPÉ PAR LA JUSTICE À CARCASSONNE

Au tribunal de Carcassonne, les faits ont parlé d’eux-mêmes. Lundi 5 mai, Olivier, 49 ans, comparaissait sous escorte après un épisode routier pour le moins chaotique survenu deux jours plus tôt à Lavalette. Sans permis, sans ceinture, sous stupéfiants et en fuite face aux gendarmes, l’homme, déjà bien connu de la justice, a dû répondre d’un faisceau d’infractions qui en disent long sur une spirale personnelle et judiciaire difficile à enrayer. Ce procès express en comparution immédiate pose une question brûlante : comment endiguer les récidives lorsque le système judiciaire semble peiner à prévenir les rechutes ?
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Le tribunal a tranché avec une certaine mesure : 210 heures de travail d’intérêt général.

Le samedi 3 mai, Olivier est intercepté au volant d’une voiturette sans permis. Détail troublant : il était sous le coup d’une suspension administrative de son permis de conduire. Il ne porte pas sa ceinture. Contrôlé, il tente de fuir après avoir bousculé un gendarme. La fuite est brève, à peine vingt mètres. Le test salivaire révèle la présence de cannabis et de cocaïne, bien que l’absence d’un procès-verbal formel ait mené à sa relaxe sur ce chef. Lors de l’audience, il reconnaît les faits, non sans tenter de minimiser la portée de son geste.

Une version hésitante, où se mêlent peur, confusion et un brin de fatalisme. "Je regrette", souffle-t-il. Pourtant, son casier judiciaire, long de neuf mentions, témoigne d’un rapport ancien et conflictuel avec la loi. En 2025, il a déjà été condamné à deux reprises. Sous subutex, il admet continuer la cocaïne "pour être quelqu’un de normal". Une addiction banalisée, dangereuse, et révélatrice d’une détresse profonde, que ni les peines précédentes ni les mesures d’accompagnement n’ont su endiguer. Face à lui, la procureure Géraldine Labialle a requis huit mois de prison, évoquant "une justice mise à l’épreuve face à la récidive constante". Son avocat, Me Quentin Poirot-Seynaeve, a pointé les failles de la procédure, demandant du temps pour que son client "mette en place ce qu’il doit mettre en place".

Le tribunal a tranché avec une certaine mesure : 210 heures de travail d’intérêt général, sous peine de huit mois ferme. Une peine alternative, certes, mais avec une épée de Damoclès bien réelle. Olivier est ressorti libre, mais pour combien de temps ? Ce fait divers illustre les limites d’un système judiciaire oscillant entre sanction et accompagnement. Peut-on vraiment espérer une réinsertion lorsque les prises en charge s’essoufflent, et que l’urgence sociale et psychologique du prévenu dépasse le cadre juridique ? À travers ce dossier, c’est tout l’enjeu de la gestion des multirécidivistes qui se pose, entre fermeté attendue et humanité nécessaire.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TRAIN OU VOIE VERTE : LA HAUTE VALLÉE FACE À UN CHOIX DE SOCIÉTÉ

7/5/2025

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LIGNE TER LIMOUX-QUILLAN : LE RAIL PEUT-IL ENCORE GAGNER LE COMBAT DE LA HAUTE VALLÉE ?

C’est une bataille de territoire autant que d’idées. Le 16 mai prochain, les conclusions de l’expertise indépendante commandée par la CGT cheminots de Carcassonne seront enfin rendues publiques. Pendant trois mois, cinq cabinets spécialisés ont planché sur un seul et même enjeu : la réouverture de la ligne TER entre Limoux et Quillan est-elle réaliste, et surtout, économiquement viable ? Derrière cette question en apparence technique se joue un choix crucial pour l’avenir de la Haute Vallée de l’Aude. Un choix entre deux visions irréconciliables : celle d’un train de proximité réhabilité pour désenclaver le territoire, et celle d’une voie verte à vocation touristique, plus douce mais sans rail.
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Pierre Castel, a affûté ses arguments. Lui défend une voie verte plus facilement réalisable.

Ce rapport attendu pourrait bien rebattre les cartes. L’étude commandée par la CGT ne se contente pas d’un simple audit comptable : elle analyse aussi les impacts sociaux, l’aménagement urbain, le génie civil nécessaire et même les opportunités de fret ferroviaire. Un travail de fond mené dans un contexte tendu depuis la décision de la Région, en décembre dernier, de suspendre temporairement le projet. Une annonce mal vécue par les défenseurs du rail, alors que l’exécutif régional, pourtant favorable jusqu’ici à la réhabilitation, invoquait la nécessité de "temps pour la concertation". Depuis, les partisans du retour du train — au premier rang desquels les associations ALF, AF3V et La Trame — s’accrochent à cette expertise comme à une bouée dans un océan d’incertitudes.

Mais cette réunion, très attendue, ne tranchera pas seule la question. Depuis plusieurs mois, le camp opposé, emmené par le maire de Quillan, Pierre Castel, a affûté ses arguments. Lui défend une voie verte plus facilement réalisable, potentiellement porteuse d’un tourisme durable. À sa demande, un précédent rapport réalisé par le cabinet Tourisme et patrimoine concluait à la faible rentabilité du rail, à son coût élevé, et à des contraintes techniques nombreuses. Cette guerre d’experts révèle une fracture plus profonde : quelle mobilité pour les zones rurales demain ? Un train relancé dans la vallée, ce serait plus qu’un moyen de transport. Ce serait un signal politique, un choix de société, une réponse au sentiment d’abandon d’un territoire enclavé.

Reste que la réponse économique, aussi précise soit-elle, ne suffira peut-être pas. Car l’équation dépasse le seul budget : il s’agit d’attractivité, d’aménagement du territoire, de réponse à l’urgence écologique… et de justice territoriale. Le rail est-il trop cher ou simplement trop ambitieux pour une Haute Vallée que certains estiment déjà marginalisée ? Le débat ne fait que commencer, et ce rapport pourrait bien en être le catalyseur. À moins qu’il n’alimente, à son tour, une polarisation déjà bien ancrée.

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SYNDICAT DES VIGNERONS : UNE PAGE SE TOURNE, LES COMBATS CONTINUENT

7/5/2025

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FRÉDÉRIC ROUANET TOURNE LA PAGE APRÈS DOUZE ANS À LA TÊTE DES VIGNERONS DE L’AUDE

Il est de ces voix qui marquent un territoire. De celles qui portent au-delà des vignes, jusqu’aux travées de l’Assemblée ou sur les pavés des manifestations agricoles. Mardi 6 mai, Frédéric Rouanet a tiré sa révérence après douze années passées à la tête du syndicat des vignerons de l’Aude. Une présidence combative, intense, ponctuée de crises et d’engagements, qu’il a choisie de conclure dans la sobriété, lors de l’assemblée générale du syndicat au lycée Charlemagne de Carcassonne. L’heure était à l’émotion, mais aussi à la transmission. Une séquence symbolique qui interroge sur l’avenir d’une profession en mutation, dans un contexte de fragilisation économique et de désengagement politique.
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La page se tourne, mais les enjeux demeurent.

À 40 ans passés, Frédéric Rouanet laisse derrière lui un mandat marqué par des batailles syndicales musclées et une ligne de conduite sans compromis. Dès ses débuts à 28 ans, il incarne une génération de vignerons décidée à faire entendre sa voix. Tour de France 2016 et sa polémique sur le vin chilien, concurrence espagnole, effondrement du marché post-Covid, manifestations massives en 2023… Autant de secousses traversées avec un style direct et une capacité à fédérer. Dans une vidéo projetée en ouverture de l’assemblée, il revient sur ces douze années, évoquant avec gravité « le moment le plus fort » de son mandat : cette mobilisation de 6 000 personnes, en pleine crise viticole, alors que des exploitants étaient menacés de tout perdre. Ce jour-là, il s'était imposé comme figure centrale d’un mouvement uni, soutenu par les élus locaux mais trop souvent, selon lui, ignoré par les politiques nationaux.

Car au-delà du bilan, Rouanet a aussi réglé quelques comptes. Sans désigner de noms, il fustige "ceux qui ont fait arracher des vignes", dénonçant l’abandon progressif d’une filière essentielle à l’économie et à l’identité de l’Aude. Une charge politique mesurée, mais claire, qui éclaire la tension croissante entre les réalités de terrain et les décisions parisiennes. Pour autant, l’homme ne se revendique pas d’amertume. "Je vous laisse seul juge de mon travail", a-t-il déclaré devant une salle émue, affirmant vouloir désormais "passer du temps avec ses enfants". Ses pairs lui ont rendu hommage, à l’image de Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture, saluant "un homme intègre", ou Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France, qui souligne "un mandat qui a fait bouger les lignes". À l’issue de cette cérémonie, Damien Onorre, seul candidat à la succession, a été élu à l’unanimité. Il hérite d’un syndicat modernisé, mais toujours confronté aux défis structurels du secteur.

La page se tourne, mais les enjeux demeurent. À l’heure où les exploitations viticoles doivent jongler entre rentabilité, transition écologique et survie économique, le départ de Rouanet pose une question simple : qui portera demain la voix des territoires viticoles, face à des arbitrages souvent décidés loin des vignes ? À l’évidence, l’ère Rouanet s’achève, mais l’exigence qu’il a incarnée ne saurait disparaître avec lui.

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Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE INVITE À RÉINVENTER LE BUSINESS LOCAL

7/5/2025

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RÉSEAUTER AUTREMENT : LE CLUB PROTÉINE CARCASSONNE OUVRE SES PORTES AUX INVITÉS

Dans un monde professionnel où l'isolement guette les indépendants et les dirigeants de TPE, le besoin de réseau n’a jamais été aussi crucial. À Carcassonne, le Club Protéine s’impose comme une réponse concrète à ce défi, alliant efficacité économique et convivialité. Le vendredi 16 mai, ses membres organisent une réunion exceptionnelle, dédiée aux invités, pour faire connaître leur approche du business collaboratif et étendre encore leur maillage local. Une initiative qui en dit long sur l’évolution des pratiques professionnelles et les nouvelles formes d'engagement économique.
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Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter.

Né d’une volonté de rompre l’isolement entrepreneurial, le Club Protéine de Carcassonne s’inscrit dans une dynamique bien ancrée : celle d’un réseautage fondé sur la confiance, les recommandations et le soutien mutuel. Chaque vendredi, ses membres — commerçants, artisans, prestataires de services — se réunissent pour échanger des opportunités, partager des expériences et consolider leurs liens.

Le 16 mai, la réunion prend un tour particulier. Elle s’ouvre aux curieux, aux entrepreneurs en quête de réseau, et à ceux qui veulent comprendre de l’intérieur le fonctionnement d’un cercle où les relations humaines comptent autant que les chiffres. Accueil autour d’un café, présentation du club, tour de table pour se présenter, point sur les recommandations passées : le programme, cadencé mais accessible, vise à montrer la valeur ajoutée du club sans en faire un argument de vente forcé. Le repas au restaurant panoramique du Tribe, point d’orgue de la rencontre, traduit bien l’ADN du club : professionnel, mais chaleureux.

Cette ouverture à de nouveaux membres interroge sur la transformation en cours dans le monde du travail indépendant. À l’heure où le numérique facilite les connexions mais dilue parfois la proximité, ces clubs locaux retrouvent une pertinence forte : créer du lien, du vrai, et dynamiser l’économie locale en misant sur la recommandation de confiance. En valorisant le bouche-à-oreille structuré, le Club Protéine s’inscrit dans une logique de croissance collective, loin des logiques de compétition. Une méthode qui, si elle séduit, pourrait s'étendre à d'autres territoires. Reste à savoir si ces réseaux parviendront à conserver leur esprit communautaire à mesure qu’ils s’élargissent. C’est là tout l’enjeu de cette réunion spéciale : croître sans perdre l’âme.

Pour participer, rien de plus simple : Stéphane Pérard vous invite personnellement à cette réunion qui se tiendra à l’Hôtel TRIBE, 2 rue des 3 Couronnes, 11000 Carcassonne. Lors de votre inscription, il vous suffira d’indiquer le nombre d’invités que vous souhaitez convier, ainsi que leurs coordonnées. Une opportunité à saisir pour celles et ceux qui souhaitent rejoindre un réseau actif, humain et ancré dans son territoire.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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ÉLECTIONS 2026 : QUAND LE PS TEND L’OREILLE AUX CARCASSONNAIS

6/5/2025

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LE PRINTEMPS CARCASSONNAIS VEUT REDONNER LA PAROLE AUX HABITANTS

Et si l’avenir de Carcassonne se dessinait en frappant simplement aux portes ? C’est le pari du « Printemps carcassonnais », une initiative citoyenne lancée il y a trois mois par les socialistes Alix Soler-Alcaraz et Maria Conquet. À l’heure où la défiance politique grandit et où l’abstention menace chaque scrutin, le tandem a fait le choix d’une démarche à contre-courant : partir à la rencontre des habitants pour écouter, noter, questionner. Objectif affiché : bâtir un projet municipal qui ne soit pas seulement porté par un parti, mais enraciné dans les réalités du quotidien. Prochaine étape, annoncée pour la mi-juin : une restitution publique de cette "enquête de terrain" baptisée Carcassonne vue par les Carcassonnais.
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Alix Soler-Alcaraz, désormais chef de file pour les municipales 2026.

Durant dix semaines, ils ont sillonné les quartiers, discuté avec les riverains, échangé avec les commerçants, interrogé les associations – plus de 200 ont été contactées. Au fil des échanges, plusieurs préoccupations majeures sont revenues : l’insécurité, le sentiment d’abandon de certains secteurs, la perte du lien social, notamment entre les générations. À ces constats s’ajoute une critique plus structurelle : une forme de lourdeur institutionnelle symbolisée par le doublon des services, comme les deux offices de tourisme. À cela s’ajoute l’inquiétude croissante concernant la désertification commerciale, perçue comme un marqueur inquiétant du déclin du centre-ville. Des observations récurrentes, sans surprise pour les initiateurs du projet, mais désormais étayées par une parole citoyenne collectée méthodiquement.

Cette première phase, axée sur l’écoute, s’achèvera donc par une restitution publique, prélude à la construction du programme pour 2026. Mais au-delà des échéances électorales, la méthode interpelle : peut-on encore faire de la politique locale autrement ? Alix Soler-Alcaraz, désormais chef de file pour les municipales, affirme vouloir "élargir la dimension collective" de la démarche. En creux, une critique du fonctionnement actuel et un appel à une démocratie plus participative. Reste à savoir si cette dynamique saura mobiliser durablement au-delà du cercle des convaincus. Car écouter est une chose. Transformer cette écoute en action, en est une autre. Et c’est sur ce second terrain que se jouera, sans doute, la crédibilité du Printemps Carcassonnais.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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CE QUI CHANGE POUR VOTRE DÉCLARATION D’IMPÔTS EN 2025

6/5/2025

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DÉCLARATION D’IMPÔTS 2025 : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR POUR NE PAS FAIRE D’ERREUR

Elle est devenue un rendez-vous quasi automatique. Et pourtant, chaque année, la déclaration d’impôts soulève les mêmes inquiétudes : ai-je bien tout rempli ? Ai-je oublié une case ? Suis-je dans les délais ? En 2025, même si le prélèvement à la source a simplifié le paiement, la déclaration reste obligatoire pour corriger, ajuster et signaler tout changement. Une formalité en apparence, mais qui peut vite virer au casse-tête si l’on n’y prend pas garde.
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Toute erreur ou omission peut entraîner un redressement, voire des pénalités.

Depuis le 11 avril 2025, le service en ligne est ouvert. Pour la majorité des contribuables, tout se passe désormais sur [impots.gouv.fr](https://www.impots.gouv.fr). L’administration fiscale préremplit les informations connues : salaires, pensions, aides perçues. À vous de les vérifier scrupuleusement. Toute erreur ou omission peut entraîner un redressement, voire des pénalités. Il faut donc signaler un déménagement, une naissance, un changement de situation familiale, ou l’ajout d’un crédit d’impôt (emploi à domicile, dons, travaux de rénovation énergétique...). Les dates limites varient selon les départements : du 23 mai au 6 juin selon votre numéro de département. Pour ceux qui choisissent encore le format papier, la date butoir est fixée au 21 mai. Mais attention : la déclaration papier est réservée uniquement à ceux qui ne disposent pas d’accès Internet ou ne sont pas en capacité de l’utiliser.

Des nouveautés sont à noter cette année. D’abord, un renforcement des contrôles automatisés sur les locations meublées de courte durée. Ensuite, une nouvelle case pour les jeunes de moins de 25 ans percevant la prime d’activité, qui doivent désormais déclarer ce revenu spécifique. Enfin, un simulateur actualisé est disponible pour estimer son impôt, une manière de prévenir les mauvaises surprises. À ce jour, près de 11 millions de foyers fiscaux ne paient pas d’impôt sur le revenu, mais cela ne dispense pas de déclarer.

L’administration veut une fiscalité plus transparente et mieux comprise. Mais encore faut-il que les outils soient accessibles à tous. Les zones rurales, les personnes âgées, les foyers modestes restent parfois désarmés face au numérique. Des permanences fiscales existent, des points d’accueil en mairie ou dans les centres des finances publiques peuvent accompagner les contribuables. Ce service de proximité est plus que jamais essentiel pour éviter la fracture administrative. Car déclarer, ce n’est pas seulement un acte fiscal : c’est un acte citoyen, un devoir de transparence, mais aussi un droit à être correctement prélevé, voire remboursé.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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TRAVAILLER ET TOUCHER UNE PRIME D’ACTIVITÉ : SYMPTÔME D’UN MALAISE SOCIAL

6/5/2025

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LA PRIME D’ACTIVITÉ : UN COUP DE POUCE QUI INTERROGE SUR LE TRAVAIL ET LA DIGNITÉ SOCIALE
Travailler ne suffit plus toujours pour vivre dignement. Alors l’État compense. Depuis 2016, la prime d’activité a été instaurée pour soutenir les revenus modestes. Une aide discrète, mais précieuse, qui concerne aujourd’hui plus de 4,6 millions de foyers en France. Pourtant, derrière ce dispositif social se cache une question plus vaste : pourquoi faut-il une prime pour que le travail « paie » vraiment ? Et que dit-elle de l’équilibre entre solidarité et reconnaissance de l’effort individuel ?
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Cela souligne aussi l’incapacité de nombreux secteurs à proposer une rémunération suffisante.

La prime d’activité est versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) aux travailleurs percevant des revenus modestes — salariés, indépendants ou fonctionnaires, à condition d’avoir plus de 18 ans et de résider en France. Le calcul dépend de plusieurs critères : revenus du foyer, situation familiale, nombre d’enfants à charge. Concrètement, un célibataire touchant le SMIC peut espérer environ 190 euros par mois. Le dispositif est conçu pour être incitatif : plus on travaille, plus on peut en bénéficier, dans une logique de valorisation de l’emploi plutôt que de l’assistanat. En 2023, les revalorisations ont suivi l’inflation, mais de nombreux bénéficiaires dénoncent encore des montants insuffisants, des démarches complexes, voire des erreurs de calcul.

Si l’intention est claire — encourager le retour à l’emploi et améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs pauvres —, le recours à cette prime interroge sur le rôle de l’État. En subsidiaire du salaire, elle souligne aussi l’incapacité de nombreux secteurs à proposer une rémunération suffisante. Peut-on parler de justice sociale quand une personne employée à temps plein dépend d’une aide publique pour finir le mois ? En filigrane, c’est toute la question de la valeur du travail qui ressurgit. Et face à une inflation persistante, la prime d’activité, bien qu’utile, semble de plus en plus apparaître comme un pansement sur une plaie ouverte.

La prime d’activité révèle une société où travailler ne garantit plus, à lui seul, un niveau de vie acceptable. Elle est à la fois un soutien indispensable et le symptôme d’un déséquilibre plus profond. Plutôt que de s’interroger uniquement sur les modalités de son calcul, il serait temps d’ouvrir un débat plus large : faut-il continuer à corriger les bas salaires par des aides, ou repenser le partage de la richesse dès la rémunération ? La dignité sociale mérite mieux qu’un ajustement mensuel.

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ALZONNE : L’ASPERGE FÊTÉE, MAIS BOUDÉE PAR LA MÉTÉO

6/5/2025

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DES PARAPLUIES ET PEU D’ACHETEURS POUR L’ÉDITION 2025 DE  LA FÊTE DE L’ASPERGE

La pluie n’aura pas eu raison de la fête, mais elle en a sérieusement refroidi l’ambiance. À Alzonne, petit village audois de 1 500 habitants, la 11e édition de la fête de l’asperge, organisée ce dimanche 4 mai, a connu une affluence en berne. Un contraste frappant avec les éditions précédentes, marquées par une fréquentation soutenue et des records de vente. Cette année, les parapluies ont remplacé les paniers bien remplis, et les producteurs ont vu fondre leurs espoirs comme la rosée sous le soleil, qui, lui, n’a jamais percé les nuages.
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Comment pérenniser ce type de rendez-vous face aux aléas climatiques ?

Depuis plus de dix ans, cet événement célèbre le terroir local et soutient une économie de proximité en mettant l’asperge à l’honneur. En 2024, 1 000 kg s’étaient écoulés en une seule journée. Mais en 2025, la météo capricieuse a changé la donne. Seulement 53 stands contre une soixantaine habituellement, un public clairsemé, des producteurs inquiets. "C’est la pire année", soupire Loïs Jalbaud, producteur à Villespy, les bottes dans la boue. Même les animations destinées à retenir les familles – balades en calèche, ferme pédagogique, danses country – n’ont pu compenser l’humidité ambiante. Les visiteurs, moins nombreux, se sont souvent réfugiés à l’intérieur après quelques achats. Et certains commerçants, comme Sophie Bonnet, habituée de l’événement, ont constaté une baisse nette de leurs ventes : « Habituellement, je vends tout avant midi. Là, il m’en restait encore après déjeuner. »

Ce contretemps météorologique ne remet pas en cause l’intérêt de la fête ni l’attachement des habitants à cet événement. Mais il interroge : comment pérenniser ce type de rendez-vous face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents ? Peut-on imaginer une adaptation du format – couvert, semi-numérique, déplacé dans le calendrier ? Car au-delà de la convivialité, c’est aussi une filière agricole fragile qui s’expose aux caprices du ciel. La pluie a cette année terni la fête, mais elle n’en a pas effacé l’utilité. Il reste à en tirer les leçons pour que l’asperge, reine d’un jour, puisse continuer à faire recette les années suivantes, sans dépendre du bon vouloir des nuages.
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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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MUNICIPALES : CHRISTOPHER MALOSSE VEUT EN FINIR AVEC L’ÈRE MARTIN

5/5/2025

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PORT-LA-NOUVELLE : CHRISTOPHER MALOSSE DÉFIE HENRI MARTIN, L’EMBLÉMATIQUE MAIRE EN PLACE DEPUIS 30 ANS

Il ne veut pas d’un strapontin. Il veut le fauteuil. Celui de maire, occupé depuis trois décennies par Henri Martin, figure locale quasi-inamovible de Port-La Nouvelle. À 34 ans, Christopher Malosse a choisi de se lancer dans la course aux municipales avec une ambition assumée : incarner un profond renouvellement dans une ville qu’il connaît par cœur. "Je ne suis pas venu chercher une place autour de la table. Je viens pour diriger", martèle-t-il, en officialisant sa candidature sous la bannière de son mouvement fraîchement créé, *La Nouvelle ère*.
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Au-delà de la déclaration d’intention, Malosse pointe une usure démocratique.

Le décor est planté : une jeunesse déterminée face à un pouvoir installé. Ancien enfant du pays, aujourd’hui principal adjoint d’un collège à Sigean, Malosse revendique une légitimité construite sur l’attachement à son territoire. "Je suis revenu chez moi pour m’investir pleinement dans la vie locale", affirme-t-il. Éloigné des partis, son mouvement se veut apolitique, participatif et ouvert. Il a déjà réuni les deux tiers de ses futurs colistiers, tout en dénonçant des "pressions" qui s’exerceraient dès que des noms circulent. Il refuse pour l’instant d’en dévoiler les identités. La prudence d’un novice ? Peut-être. Mais aussi la stratégie d’un homme qui connaît le poids des réseaux et les inerties d’un pouvoir en place depuis trop longtemps, selon lui.

Car au-delà de la déclaration d’intention, Malosse pointe une usure démocratique. Il ne s’en cache pas : la longévité d’Henri Martin — trente ans à la tête de la commune — lui semble excessive dans un contexte de mutations économiques, sociales et environnementales. "Il faut tourner la page", lance-t-il, tout en assurant ne nourrir aucune animosité personnelle envers le maire sortant. Son discours tranche avec la défiance populiste habituelle : calme mais ferme, critique sans invective. Il affirme avoir déjà le soutien d’une partie des habitants, désireux d’une alternance et d’un regard neuf. Et pour incarner cette transition, il parie sur l’écoute, en lançant un site internet participatif pour recueillir les propositions de la population.

La démarche est audacieuse dans une ville marquée par la stabilité d’un leadership local presque patrimonial. Mais l’enseignant-candidat sait que l’opposition, trop longtemps absente ou symbolique, ne suffit plus : "Il faut une alternative crédible, construite, enracinée." En informant le rectorat de ses intentions, en préparant un éventuel détachement s’il est élu, Christopher Malosse semble vouloir balayer l’image d’une aventure improvisée. Il s’inscrit dans le temps long, en misant sur une campagne de proximité et de fond. Reste à savoir si Port-La Nouvelle est prête à clore un chapitre aussi long que singulier de son histoire municipale. La démocratie locale, elle, a sans doute besoin de ce genre de confrontations : franches, assumées, tournées vers l’avenir.

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CANNES 2025 : PIERRE RICHARD ÉMERVEILLE AVEC UN FILM TOURNÉ À GRUISSAN

5/5/2025

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PIERRE RICHARD, 90 ANS, FAIT SON GRAND RETOUR À CANNES AVEC UN FILM TOURNÉ DANS L’AUDE

Il aurait pu choisir de se reposer sur ses lauriers. Mais à 90 ans, Pierre Richard préfère toujours faire rire, émouvoir, créer. Le comédien et réalisateur, icône incontournable du cinéma français, signe son retour sur la Croisette avec un nouveau film tourné en Occitanie, "L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme". Une œuvre inattendue, à la fois drôle et touchante, qui sera présentée en séance spéciale lors du Festival de Cannes 2025. Et une déclaration d’amour discrète mais vibrante à l’Aude, où l’acteur réside depuis de nombreuses années.
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Pierre Richard livre une comédie humaniste, fidèle à son style, mêlant humour tendre et amitié sincère.

L’histoire, burlesque et poétique, suit deux hommes que tout oppose – l’âge, le tempérament – mais que la vie réunit autour d’un ours échappé d’un cirque. Sur fond de paysages audois, du massif de la Clape aux ruelles de Gruissan, Pierre Richard livre une comédie humaniste, fidèle à son style, mêlant humour tendre, amitié sincère et regard bienveillant sur la différence. Le tournage, en partie tenu secret, s’est déroulé à l’automne dernier, notamment à Armissan, sur la place Léon-Blum, et à Gruissan, où un cimetière fictif a été spécialement créé pour une scène clé. Le comédien Jean-Claude Baudracco, Armissanais et habitué des plateaux, partage à nouveau l’affiche avec Pierre Richard pour la troisième fois. "C’est un honneur de tourner avec lui, encore plus chez moi", confiait-il alors, ému par la simplicité du monument qu’il côtoie à quelques mètres de son domicile.

Au-delà de la simple présentation d’un film, la venue de Pierre Richard à Cannes prend cette année des allures de célébration. Une manière de saluer une carrière foisonnante, riche de plus de 120 films, un César d’honneur en 2006, et une capacité intacte à faire rêver. À l’heure où le cinéma français cherche à se réinventer, ce retour sur la Croisette sonne comme un rappel essentiel : l’émotion, la sincérité, la fantaisie n’ont pas d’âge. Et les territoires comme l’Aude, souvent en retrait des projecteurs, trouvent dans ce type de projet une reconnaissance rare. À travers "L’homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme", Pierre Richard invite à porter un autre regard, plus doux, plus joyeux, sur notre monde. À Cannes, cette année, c’est une légende qui viendra faire rire et réfléchir. Et peut-être, tout simplement, nous émerveiller à nouveau.
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CARCASSONNE PREND DE LA VITESSE : LE ROLLER S’EMPARE DU CIRCUIT WINKART

5/5/2025

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UNE FOLIE SUR ROULETTES : LA COURSE DES 6 HEURES ROLLER DE CARCASSONNE FAIT LE PLEIN

C’est une frénésie qui ne faiblit pas. À cinq jours de la clôture des inscriptions, la 3e édition des 6 heures roller de Carcassonne atteint presque sa jauge maximale, avec déjà 260 participants inscrits sur les 300 autorisés. Un chiffre jamais vu qui témoigne d’un engouement grandissant pour cette épreuve d’endurance, mêlant performance, esprit d’équipe et passion du roller. Ce jeudi 8 mai, sur le circuit automobile WinKart, les patins remplaceront les moteurs, et la sueur sera reine. Dans une région plus habituée aux exploits cyclistes ou aux marathons pédestres, ce rendez-vous atypique s’impose peu à peu comme un incontournable du calendrier sportif occitan.
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Cette journée bien plus qu’une simple compétition : un temps fort sportif, festif et intergénérationnel.

La recette de ce succès repose sur une formule simple mais terriblement efficace : six heures de course, en solo, en duo ou en équipe, avec un objectif clair — parcourir la plus grande distance possible sur une boucle de 980 mètres. Le tout se joue dans une ambiance conviviale mais relevée, où se croisent amateurs éclairés, clubs passionnés et novices curieux. À la manœuvre, deux structures bien rodées : le Domitia Roller Skating de Narbonne et les Trolls de Toulouse, qui ont su transformer leur passion en un événement régional structurant, soutenu dès la première heure par le Conseil départemental de l’Aude. Leur savoir-faire logistique, leur engagement bénévole et leur sens de l’accueil font de cette journée bien plus qu’une simple compétition : un temps fort sportif, festif et intergénérationnel.

Mais cet enthousiasme pose aussi question. La montée en puissance de ces événements alternatifs traduit-elle un réel changement dans les pratiques sportives ? Ou n’est-elle qu’un phénomène ponctuel, porté par un public en quête de sensations accessibles ? À l’heure où les grandes épreuves traditionnelles peinent à se renouveler, cette course sur roulettes vient bousculer les codes et ouvrir des pistes — c’est le cas de le dire — vers d’autres formes de participation collective. Car ici, pas de dopage, pas de sponsor démesuré, pas de star du bitume : juste des gens ordinaires prêts à repousser leurs limites. Un exemple inspirant, à méditer pour repenser le sport de demain.
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Il est encore possible de s’inscrire à cet événement roller unique dans la région Occitanie, et soutenu depuis la première année par le Conseil départemental de l’Aude, en se rendant sur la plateforme dédiée.
Pour cela, cliquez sur ce lien   : https://stsport-inscription.fr/6hrollercarcassonne25.


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LE GUIDE INDISPENSABLE POUR COMPRENDRE ET RÉINVENTER LE JOURNALISME INDÉPENDANT

4/5/2025

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UN OUVRAGE QUI EXPLIQUE COMMENT DEVENIR JOURNALISTE INDÉPENDANT EN 2025 SANS RENONCER À L’EXIGENCE

Ils sont de plus en plus nombreux à quitter les rédactions pour tracer leur propre voie. Face à la précarisation de la presse traditionnelle et à la quête de sens dans l’exercice du métier, les journalistes indépendants occupent une place grandissante dans le paysage médiatique. Mais comment exercer son métier avec rigueur, liberté et impact, loin du confort d’une rédaction ? C’est à cette question essentielle que répond l’édition 2025 du Guide pratique des journalistes indépendants.. Un ouvrage de 400 pages, dense, exigeant, qui tombe à point nommé pour accompagner celles et ceux qui choisissent de porter la plume au service de l’intérêt général.
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À l’heure où les médias sont confrontés à une crise de légitimité, où la désinformation circule plus vite que la vérité, ce guide propose une approche méthodique et stratégique du journalisme. Il offre d’abord un panorama complet du métier tel qu’il se pratique aujourd’hui hors des cadres conventionnels : droits sociaux limités, isolement professionnel, concurrence accrue… mais aussi autonomie éditoriale, souplesse d’action et accès direct au terrain. Plus qu’un manuel, c’est un outil d’émancipation qui redonne sens à l’engagement journalistique.

Chaque chapitre s’appuie sur des études de cas, des exemples de reportages et des retours d’expérience concrets. Comment monter un projet d’enquête en solo ? Quel modèle économique adopter ? Comment produire une information fiable, utile, indépendante, dans un monde saturé de contenus ?

L’un des apports majeurs de cette nouvelle édition est sa réflexion sur le journalisme d’engagement, souvent décrié, parfois mal compris. Peut-on militer sans trahir l’exigence de vérité ? Où placer la frontière entre conviction personnelle et rigueur professionnelle ? Le livre ne cherche pas à imposer une réponse unique, mais propose des grilles d’analyse, des repères éthiques, et surtout une méthode pour que chaque journaliste trouve sa propre posture, en conscience. Dans un contexte où les mobilisations sociales, écologiques ou démocratiques exigent une information à la fois rigoureuse et incarnée, ce guide devient un compagnon de route plus que jamais nécessaire.

À travers cette édition 2025, une conviction s’affirme : le journalisme indépendant n’est pas une alternative marginale, il est un pilier essentiel de la vitalité démocratique. En donnant les clés pour exercer ce métier avec exigence, ce guide invite à réinvestir la fonction première du journaliste : enquêter, comprendre, raconter… et, parfois, déranger. Parce qu’informer, c’est aussi résister à l’indifférence.

Disponible en pré-lancement au prix promotionnel de 20 €  sur https://fnjmi.fr/shop/view/E308B7B7

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ENTRE CITOYENS ET PATRIOTES, L’AUDE CHERCHE UN NOUVEAU CHEMIN

4/5/2025

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RÉUNIS POUR L’AUDE : UNE ASSOCIATION QUI VEUT REDONNER LA PAROLE AUX TERRITOIRES

Et si le renouveau politique dans l’Aude venait d’ailleurs ? Ni d’un parti, ni d’un candidat, mais d’une association citoyenne qui s’emploie à faire vivre les débats là où ils semblent avoir disparu : sur le terrain. Réunis pour l’Aude, fondée en 2023 à Carcassonne par Axel Roulliaux, veut recréer du lien entre les habitants d’un département souvent relégué à la marge des grandes décisions.

À sa tête aujourd’hui, Nicole Mouche, une retraitée discrète mais déterminée, incarne une forme d’engagement local, ancrée dans l’écoute et le dialogue. Son objectif : offrir aux Audois un espace pour s’exprimer, échanger et s’impliquer, sans passer par les structures politiques classiques. Une démarche qui, deux ans après son lancement, intrigue autant qu’elle questionne.
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"Réunis pour l’Aude" tente une réponse originale : remettre les citoyens au centre du jeu,

L’association revendique deux vocations principales : repolitiser l’espace local, en réunissant les citoyens autour de sujets à la fois locaux et nationaux — dans une logique de « balancier » entre le proche et le global —, et souder les patriotes, en créant des passerelles entre individus souvent isolés ou cantonnés aux partis traditionnels. "Si on veut faire vivre la démocratie directe, il faut réunir les gens pour débattre", explique Axel Roulliaux son fondateur, qui continue d’inspirer la ligne stratégique du mouvement. "Il ne doit pas y avoir de déconnexion entre les préoccupations locales et les enjeux nationaux. Et surtout, il faut que les patriotes puissent se rencontrer, se fédérer, sans être cloîtrés dans les logiques partisanes."

Sur le terrain, cela se traduit par une série d’initiatives : petits-déjeuners thématiques, apéros-débats, conférences publiques. Le 24 avril dernier, la venue du journaliste indépendant Jordan Florentin, fondateur de la plateforme FRONTIÈRES +, a marqué un temps fort. L’événement a rassemblé une centaine de personnes autour des enjeux de souveraineté médiatique, dans une atmosphère ouverte mais clairement ancrée à droite. Pour Nicole Mouche, cette diversité des formats permet « d’abaisser les barrières, de donner envie de débattre sans crainte d’être jugé ».

Reste une interrogation majeure : cette dynamique peut-elle s’inscrire dans la durée sans débouché politique formel ? L’association assure ne pas vouloir se transformer en liste électorale, mais certains membres n’excluent pas un engagement futur. À l’approche des municipales, cette posture pourrait devenir un dilemme. L’ambition de « réveiller » le débat citoyen est-elle tenable sans chercher à influer plus directement sur les décisions locales ?

Dans un département où l’abstention s’installe comme norme et où le sentiment de relégation grandit, Réunis pour l’Aude tente une réponse originale : remettre les citoyens au centre du jeu, en dehors des appareils. En articulant enracinement local et préoccupations patriotes, l’association occupe un terrain peu exploré. Mais elle devra prouver qu’elle peut faire vivre une parole durable, audible, et surtout utile, sans glisser vers les logiques qu’elle entend dépasser.

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À PIEUSSE, UNE CRÈCHE LUMINEUSE POUR ÉCLAIRER LE MONDE RURAL

4/5/2025

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UN AGRICULTEUR DE L’AUDE DÉFIE LE MONDE AVEC SES SANTONS LUMINEUX

Et si la plus grande crèche lumineuse du monde naissait au cœur de l’Aude ? À Pieusse, petit village de 1 000 âmes niché entre vignes et collines, un agriculteur s’est lancé un pari fou : passer de 265 à 765 personnages illuminés pour transformer son domaine en véritable hommage à la ruralité. Derrière cette ambition démesurée, il y a Alexis Guyot, producteur de lavandin et fervent défenseur d’un monde agricole trop souvent relégué dans l’ombre. Pour lui, la crèche n’est pas seulement une tradition de Noël : c’est un acte de foi dans le territoire, un projet collectif où la lumière devient un symbole de résistance, d’espoir et de fierté rurale.
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Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon.

L’an dernier, la crèche de St-André la Tuilerie avait attiré jusqu’à 200 visiteurs par jour. Un succès local et spontané, né sans publicité, qui a convaincu Alexis et son épouse de viser plus haut, beaucoup plus haut : décrocher un record mondial homologué. Pour cela, il leur faut multiplier les figurines, créer une véritable armée de santons et d’animaux, et ancrer cette œuvre dans un élan populaire. La campagne de financement participatif qu’ils viennent de lancer repose sur une idée simple : impliquer le public dans la construction du record. Pour quelques euros, les contributeurs verront leur nom gravé sur un santon et deviendront, selon les mots de Guyot, "co-détenteurs du plus grand hymne lumineux à la ruralité jamais réalisé". Une promesse à la fois poétique et politique, où chaque figurine incarne un métier, un artisanat, une mémoire à préserver. Et l’on ne s’y trompe pas : au-delà du folklore, c’est bien une volonté de reconnaissance qui s’exprime.

Car derrière les guirlandes et les ampoules LED, ce projet dit tout haut ce que beaucoup murmurent à voix basse : la campagne mérite mieux que l’oubli. Dans un pays où le monde agricole est en crise, où les exploitants s’interrogent sur leur avenir, cette crèche devient un manifeste. Elle propose un autre récit : celui d’une ruralité vivante, inventive, solidaire. Le soutien de personnalités issues du rugby ou du cyclisme, discrètement évoqué, renforce cette volonté de rassembler au-delà des clivages.

Alexis Guyot ne revendique pas un statut d’artiste ni de militant, mais d’agriculteur qui refuse le fatalisme. "Frapper fort", dit-il. Il le fait avec des santons, des ampoules et une foi inébranlable dans la force du collectif. Reste à voir si cette lumière-là, bien plus que décorative, saura éclairer durablement les consciences.

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NARBONNE : LA BISCUITERIE « LA CURE GOURMANDE » TOUCHE-T-ELLE À SA FIN ?

4/5/2025

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ENTRE TRADITION ET TENSIONS ÉCONOMIQUES : « LA CURE GOURMANDE »  FACE AU COMPTE À REBOURS

L’image est familière à de nombreux touristes : celle de ces boutiques colorées, aux airs de carte postale surannée, débordantes de biscuits, de bonbons et de boîtes en métal décorées. Pourtant, derrière cette façade sucrée, La Cure gourmande traverse une crise qui pourrait bien être fatale. Placée en liquidation judiciaire fin avril, la célèbre biscuiterie, née il y a 35 ans dans l’Hérault, est aujourd’hui suspendue au fil ténu d’un éventuel repreneur, qui aurait jusqu’à la fin juin pour sauver ce fleuron régional de la confiserie artisanale. Une échéance serrée qui pose une question simple, mais brutale : comment en est-on arrivé là ?
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C’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille.

Le destin de La Cure gourmande est à l’image de nombreuses PME françaises au parcours fulgurant mais fragile. Née en 1989 dans l’ancienne gare de Balaruc-les-Bains, la marque a su séduire par son esthétique nostalgique et ses recettes artisanales. Le succès a été rapide, avec l’ouverture de deux sites de production, à Frontignan puis à Narbonne, et l’essaimage de boutiques dans les hauts lieux touristiques du sud de la France. Mais cette expansion, portée par l’engouement pour le "made in France" et le goût de l’authentique, a montré ses limites dès 2019. La première alerte a pris la forme d’un redressement judiciaire. Fermetures de points de vente, recentrage stratégique : l’entreprise s’en était alors sortie, non sans mal. La crise du Covid aurait pu être une planche de salut grâce à la relance de la consommation. Elle n’a été qu’un sursis. Ces dernières années, l’envolée des prix des matières premières, la pression de la concurrence, notamment étrangère, et l’érosion du pouvoir d’achat ont fragilisé une structure qui reposait sur un modèle devenu difficilement soutenable.

Au-delà des chiffres et des difficultés économiques, c’est tout un pan du patrimoine gustatif du Sud qui vacille. Avec une centaine d’emplois menacés et un savoir-faire qui pourrait disparaître, la liquidation de La Cure gourmande interroge sur la capacité des entreprises artisanales à survivre dans un marché mondialisé, où la valeur ajoutée locale ne suffit plus toujours à compenser les réalités économiques. La direction, silencieuse, laisse planer le doute sur une issue heureuse. Mais en creux, cette affaire pose aussi la question du rôle des collectivités, des consommateurs et des politiques publiques dans la préservation de ce tissu de PME, souvent emblématiques de leur territoire. À l’heure où la relocalisation industrielle est érigée en priorité nationale, l’éventuelle disparition de La Cure gourmande sonnerait comme un échec collectif. À moins qu’un repreneur ne vienne, in extremis, raviver la flamme d’un modèle qu’il faudra, quoi qu’il en soit, repenser en profondeur.

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MARINE LE PEN À NARBONNE : UNE CANDIDATE DÉTERMINÉE FACE À LA TOURMENTE JUDICIAIRE

4/5/2025

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1ER MAI À NARBONNE : MARINE LE PEN FAIT FRONT, MALGRÉ LES TURBULENCES, ET RASSEMBLE SON CAMP

Sous les projecteurs de l’Arena de Narbonne, Marine Le Pen a joué sa partition de candidate combattante, comme si de rien n’était. Jeudi 1er mai, dans un Sud-Ouest électoralement favorable, plus de 5 000 sympathisants du Rassemblement National ont répondu présents à l’appel de leur cheffe de file. L’enjeu : démontrer, face à la justice et aux divisions internes, que le parti garde le cap et que la ferveur militante reste intacte. Une démonstration de force pensée comme un antidote à la crise de confiance qui secoue le mouvement.
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"Si je passais sous un camion, Bardella serait là. Mais ce n’est pas le cas" irone Marine.

La condamnation judiciaire de Marine Le Pen – assortie d’une peine d’inéligibilité immédiate – pèse lourdement sur l’horizon 2027. Pourtant, à Narbonne, c’est une figure résolue, offensive, qui s’est présentée à la tribune. « L’immigration massive fait chavirer notre système de protection sociale », a-t-elle lancé d’un ton martial, déclenchant les acclamations d’un public galvanisé. Avec Jordan Bardella à ses côtés, elle a martelé que le RN est « le parti du travail et de la France », revendiquant une ligne sociale et identitaire sans compromis. Le président du parti, en appui, a fustigé l’"écoterrorisme" subi par les agriculteurs, tandis que les figures locales du RN recevaient une ovation nourrie. L’ambiance, festive et bien rodée, tranchait avec la fébrilité palpable dans les états-majors parisiens.

Mais derrière cette démonstration d’unité, les tensions affleurent. L’apparition remarquée de Louis Aliot, les rumeurs sur le retour stratégique de Marion Maréchal, et surtout la déclaration récente de Jordan Bardella se disant prêt à « assumer » en cas d’empêchement de Marine Le Pen, laissent entrevoir une guerre de succession larvée. La triple candidate à l’Élysée, loin de s’effacer, tente de verrouiller son avenir politique. « Si je passais sous un camion, Bardella serait là. Mais ce n’est pas le cas », a-t-elle ironisé, balayant l’hypothèse d’un retrait forcé et réaffirmant sa volonté de se battre en appel.

Ce 1er mai Narbonnais aura donc été autant un acte de campagne qu’un acte de résistance. Le RN veut croire que son assise populaire suffit à traverser la tempête judiciaire. Mais la question demeure : cette mobilisation est-elle le signe d’un socle électoral solide ou le dernier sursaut d’une dynamique fragilisée ? Si le parti à la flamme s’efforce d’imposer son récit – celui d’un mouvement au service des oubliés du pays –, les mois à venir diront si la stratégie du refus de l’échec est tenable, ou si l’alternance attendue se joue déjà en coulisses.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
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ENQUÊTE À ROUFFIAC : QUI EMPOISONNE LES ANIMAUX DU VILLAGE ?

4/5/2025

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EMPOISONNEMENTS À ROUFFIAC D’AUDE : L’OMBRE D’UN TUEUR SILENCIEUX

Depuis 2022, un mystère plane sur la petite commune de Rouffiac d’Aude. Des chats retrouvés morts, des hérissons inanimés, des tourterelles abattues sans explication apparente. Trois ans après les premiers signalements, l’hypothèse d’une série d’empoisonnements ciblés ne fait plus de doute. Pourtant, malgré l’accumulation des faits, l’enquête avance à pas lents. Les habitants, eux, oscillent entre colère, peur et impuissance, face à une menace invisible qui s’attaque à la faune locale avec une régularité glaçante.
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Rouffiac est-il aux prises avec un empoisonneur en série ?

Tout commence en 2022, avec la mort suspecte de sept chatons. Depuis, les cas se multiplient. Le 6 janvier dernier, Nelsa, une chatte de sept ans, est retrouvée morte dans la cour de sa maison. L’odeur chimique qui se dégage de son pelage ne laisse guère de doute : la piste d’un poison est évoquée. Ce n’était pas la première alerte. En 2024, la même chatte avait survécu à une tentative suspecte, après avoir été piégée dans une cage appartenant à une voisine. Acte isolé ou préméditation répétée ? La question demeure ouverte, mais les indices s’accumulent.

Ce qui trouble, c’est l’ampleur du phénomène. Les victimes ne sont pas uniquement des animaux domestiques. Des chats errants — pourtant identifiés, stérilisés et suivis dans le cadre d’un programme municipal — sont eux aussi retrouvés morts, parfois en groupe, parfois isolés. Aucun quartier n’est épargné. Un signalement mentionne même des hérissons décimés à proximité d’un lotissement résidentiel. Le silence persistant des autorités locales alimente le malaise. Une plainte a bien été déposée, mais les investigations peinent à progresser, faute d’éléments techniques probants.

Rouffiac est-il aux prises avec un empoisonneur en série ? La question, longtemps reléguée au rang de rumeur, prend désormais une consistance inquiétante. D’autant que les riverains signalent un sentiment d’abandon croissant. Pourquoi, malgré la répétition des faits, aucune opération de sensibilisation, de prélèvement ou de surveillance n’a-t-elle été menée de manière visible ? Et si demain les empoisonnements touchaient d’autres espèces, ou pire, de jeunes enfants manipulant un animal contaminé ?

À défaut de réponses officielles, la mobilisation citoyenne s’organise. Des habitants s’échangent des informations, documentent les décès, et alertent les associations de défense animale. C11.MEDIA, prochainement sur place, recueillera leurs témoignages, ignorés jusque-là par les canaux institutionnels. L’heure est venue de faire la lumière sur cette série noire. Pour que cesse enfin cette spirale toxique, il faudra que l’enquête sorte de l’ombre, et que la justice prenne la mesure d’un phénomène dont l’impunité, elle aussi, empoisonne.


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VIOLENCES POLITIQUES : LE LOCAL RN DE TRÈBES PRIS POUR CIBLE APRÈS CELUI DE NARBONNE

4/5/2025

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TRÈBES : NOUVELLE ATTAQUE CONTRE UNE PERMANENCE RN DANS UN CLIMAT POLITIQUE SOUS HAUTE TENSION

Les murs du local départemental du Rassemblement National à Trèbes portent encore les traces d’une colère nocturne : tags rageurs, vitres brisées, slogans appelant à chasser l’extrême droite. Survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, cette nouvelle dégradation intervient seulement quelques jours après le saccage de la permanence du député Frédéric Falcon à Narbonne. Deux attaques ciblées en moins d’une semaine, deux signaux inquiétants dans un département où les tensions idéologiques ne cessent de s’exacerber.
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Jusqu’où peut aller le rejet idéologique ?

Le RN, par la voix de Frédéric Falcon, dénonce une « attaque contre le débat démocratique » et accuse une frange radicalisée de l’extrême gauche de multiplier les intimidations. Pour le parlementaire, ces méthodes violentes traduisent une incapacité à accepter la progression électorale de son mouvement dans un territoire historiquement ancré à gauche. Et de rappeler que l’Aude, naguère bastion socialiste, a vu émerger au fil des scrutins une nouvelle carte politique où le Rassemblement National s’installe durablement, gagnant mairies, circonscriptions, et présence dans les esprits. Une transformation qui dérange, visiblement, certains irréductibles.

Mais au-delà des luttes partisanes, ces actes de vandalisme posent une question cruciale : jusqu’où peut aller le rejet idéologique sans que le pacte démocratique lui-même ne vacille ? La violence, même au nom d’une cause jugée « juste », devient une impasse dès lors qu’elle nie la légitimité du suffrage universel. Elle trahit un climat de crispation où le dialogue recule, remplacé par l’intimidation et l’invective. Le pluralisme ne peut survivre sans le respect de l’adversaire.

À Trèbes comme ailleurs, c’est la démocratie qui est testée, dans sa capacité à absorber les conflits sans céder aux passions destructrices. Reste à savoir si les institutions et la société civile sauront répondre avec fermeté et hauteur de vue à ces signaux d’alarme répétés.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
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ET SI VOUS PARTICIPIEZ À L’AVENIR DE C11.MEDIA ?

4/5/2025

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C11.MEDIA : LE PHÉNOMÈNE QUI FAIT BOUGER L’INFO DANS L’AUDE

En quelques mois à peine, une nouvelle voix s’est imposée dans le paysage médiatique local. C11.MEDIA, né dans l’Aude, bouscule les habitudes et redonne à l’information de proximité ses lettres de noblesse. De Coursan à Castelnaudary, de Carcassonne à Quillan, les habitants découvrent chaque jour une information vivante, incarnée, en formats courts et variés : articles écrits, chroniques audio ou reportages vidéo. Une promesse simple mais ambitieuse : donner la parole aux citoyens, à leurs préoccupations, leurs engagements, leurs réussites. Et ça fonctionne. Le bouche-à-oreille, dopé par les réseaux sociaux, a propulsé ce média participatif au rang d’acteur incontournable.
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Quels contenus vous marquent, vous manquent, ou vous inspirent ?

Ce succès n’est pas un hasard. Il repose sur une ligne éditoriale claire : traiter l’actualité autrement, au plus près du terrain, loin des logiques verticales des grands médias. Ici, on parle des sujets que les autres ignorent : les projets associatifs d’un quartier, les combats silencieux d’une infirmière, la vie d’un village au rythme d’un marché ou d’un tournoi de pétanque. L’info locale, mais dans toute sa profondeur. Le ton est direct, les formats sont accessibles, et l’approche résolument interactive. Chaque jour, cinq productions originales donnent à voir et entendre ce que vivent vraiment les Audois. Une manière nouvelle de faire du journalisme, où les lecteurs ne sont plus de simples spectateurs, mais des acteurs à part entière. Et c’est précisément à eux que C11.MEDIA s’adresse aujourd’hui.

À la veille d’une nouvelle étape de son développement, le média lance un appel : que pensez-vous de votre expérience ? Quels contenus vous marquent, vous manquent, ou vous inspirent ? Cette démarche participative, fidèle à l’ADN du projet, vise à renforcer encore le lien entre la rédaction et son public. Car un média indépendant, ancré dans son territoire, ne peut croître qu’avec l’appui de ses lecteurs. En sollicitant vos avis, vos idées et même vos critiques, C11.MEDIA poursuit un objectif : mieux vous comprendre, pour mieux vous servir. Alors, qu’attendez-vous pour répondre à l’appel ?

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Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant
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LEZIGNAN, THÉÂTRE D’UN AFFRONTEMENT DÉCISIF POUR LA BOULE JOYEUSE

4/5/2025

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TOUS AU BOULODROME POUR SOUTENIR LA BOULE JOYEUSE !

Ce samedi 17 mai à 14 heures, le mythique boulodrome de Lézignan-Corbières, dédié à la mémoire de J. Richou, accueillera un moment fort du championnat AS. Deux équipes de la Boule Joyeuse de Villemoustaussou y affronteront leurs principaux rivaux dans des demi-finales à haut enjeu. Ce n’est pas seulement une qualification en finale qui se joue, mais l’honneur d’un club, la passion d’un village, et la force d’un collectif. Plus que jamais, le soutien des supporters sera déterminant pour pousser nos joueurs vers la victoire.
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Être présent ce samedi, c’est affirmer son attachement à ces valeurs.

Ces confrontations ne sont pas des moindres. Les adversaires sont coriaces, expérimentés, et bien décidés à barrer la route aux Villemoustaussanais. Mais les joueurs de la Boule Joyeuse ont prouvé, tout au long de la saison, qu’ils possédaient les qualités nécessaires pour s’élever au plus haut niveau : précision, sang-froid, et esprit d’équipe. Leur présence en demi-finale est le fruit d’un engagement constant, d’un travail de terrain, et d’une culture du jeu forgée dans les parties les plus disputées.

Le choix de Lézignan, haut lieu du "sport boule" régionale, ajoute à l’intensité symbolique de cette journée. C’est là, face à leurs rivaux les plus redoutables, que se jouera peut-être l’une des plus belles pages de leur saison.

Au-delà de la compétition, ce rendez-vous est un appel à la mobilisation locale. Dans un monde où l’individualisme gagne du terrain, les clubs sportifs comme la Boule Joyeuse rappellent l’importance du collectif, de l’entraide et de la convivialité. Être présent ce samedi, c’est affirmer son attachement à ces valeurs. C’est dire que la victoire ne se joue pas seulement au bout du bras, mais aussi dans les tribunes, dans les encouragements, dans la ferveur populaire. La question reste posée : serons-nous assez nombreux pour faire la différence et porter nos équipes jusqu’à la finale ? La réponse appartient aux supporters.

À noter : La finale de ce championnat se déroulera le 24 mai prochain à Narbonne.

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LE MAIRE CONTESTÉ DE VAL-DU-FABY FAIT CONDAMNER UNE HABITANTE POUR OUTRAGE

3/5/2025

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INSULTER UN MAIRE PEUT VOUS MENER AU TRIBUNAL… MÊME SI LUI-MÊME EST CONTESTÉ

Dans la Haute Vallée de l’Aude, les tensions locales ne se limitent plus aux conseils municipaux. Elles éclatent désormais sur la place publique et s’invitent devant les tribunaux. Ce vendredi 2 mai, une retraitée de 69 ans, Marthe, a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour avoir traité de « merde » le maire de Val-du-Faby, Anthony Chanaud. Un mot qui, selon elle, visait une décision de vote et non l’élu en personne. Une nuance que le tribunal n’a pas retenue : elle a été condamnée à 300 euros d’amende avec sursis. Pourtant, derrière ce fait divers, une autre réalité s’impose : celle d’un maire au parcours judiciaire mouvementé, déjà critiqué pour son autoritarisme et des affaires de favoritisme.
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Mis en cause pour favoritisme présumé, l’élu de Val-du-Faby traverse une période délicate.

Les faits remontent au 25 septembre 2024. Ce jour-là, lors d’une réunion de l’ACCA (association communale de chasse agréée), une vive altercation éclate sur le parvis de la mairie. Le maire, également conseiller départemental, affirme avoir été insulté à deux reprises. Face à la justice, Marthe réfute : « J’ai dit que c’était de la merde, en parlant du vote, pas de lui. » Pourtant, des témoins affirment que les propos visaient directement l’élu.

À la barre, le maire maintient : « Je suis sûr à 100 % qu’elle m’a visé. » La justice a tranché, tout en soulignant l’absence de casier judiciaire et les antécédents sociaux exemplaires de la prévenue. L’affaire, somme toute banale, interroge toutefois sur la nature des relations entre élus et administrés dans les zones rurales, où le lien est souvent direct, mais parfois explosif.

Car cette histoire n’arrive pas dans un vide politique. En parallèle, Anthony Chanaud multiplie les apparitions judiciaires. Débouté à Montpellier dans une affaire de détournement de pouvoir portée par un collectif de citoyens, mis en cause pour favoritisme présumé, attaqué pour ses propos à l’encontre de l’opposition, l’élu de Val-du-Faby traverse une période délicate .

Une décision du tribunal administratif a mê me récemment annulé une délibération municipale jugée irrégulière. De quoi affaiblir sa posture d’homme public irréprochable et relancer le débat sur la légitimité de certaines plaintes, perçues par ses détracteurs comme des manœuvres d’intimidation.

Faut-il voir dans cette condamnation un signal fort contre les outrages aux élus ? Ou l’arbre qui cache une forêt de tensions croissantes entre pouvoir local et citoyens désabusés ? La question mérite d’être posée. Si le respect des institutions est essentiel, il ne saurait occulter les dérives d’élus eux-mêmes contestés. Ce fragile équilibre entre autorité et exemplarité devrait peser dans les urnes au printemps 2026. Car au-delà des mots échappés sur une place de village, ce sont les pratiques de pouvoir qui seront jugées, cette fois, par les électeurs.

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Jean Michel JUMEAU,  Journaliste indépendant
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CHÔMAGE DANS L’AUDE : LA JEUNESSE EN PREMIÈRE LIGNE FACE À LA CRISE

3/5/2025

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POURQUOI L’AUDE PLONGE À NOUVEAU DANS LA CRISE DE L’EMPLOI

Le vent tourne pour l’Aude. Après dix ans d’une baisse presque continue du chômage – exception faite de l’épisode brutal du confinement de 2020 – le département replonge dans une spirale inquiétante. Les derniers chiffres publiés par France Travail ce lundi 28 avril sont sans appel : la courbe de l’emploi repart à la hausse, et avec une vigueur qui inquiète les observateurs. 37 500 personnes étaient inscrites à France Travail au 31 mars 2025. Parmi elles, 22 730 sans aucune activité. Une hausse de 7,5 % en trois mois. Un bond de 11,2 % en un an. Que se passe-t-il dans l’Aude, et pourquoi le territoire semble-t-il plus exposé que d’autres à ce retournement brutal du marché du travail ?
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Quelles réponses concrètes face à cette crise qui se durcit ?

Ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribut. Leur taux de chômage explose : +18,1 % au premier trimestre 2025, +23,6 % sur un an. Un effondrement qui témoigne d’un marché du travail incapable d’absorber cette génération pourtant mieux formée, plus mobile, mais aussi plus précaire. Les 25-49 ans ne sont pas épargnés, avec une hausse de 2 % sur trois mois, et 5 % sur un an. Même les seniors, traditionnellement plus stables, voient leur situation se dégrader (+1,7 % au trimestre). Cette dégradation s’inscrit dans un contexte économique marqué par une recrudescence des défaillances d’entreprises et un essoufflement général de l’activité. Beaucoup de salariés en activité réduite ont, depuis septembre 2024, basculé dans le chômage total. Le tissu économique local, composé majoritairement de PME fragiles, semble avoir atteint un point de rupture.

Le plus inquiétant, c’est que cette morosité pourrait bien durer. Les intentions d’embauche reculent fortement : 14 520 projets de recrutement recensés en 2025 contre près de 17 000 en 2024, soit une chute de 16,6 %. Le rebond espéré se fait attendre. Et la question est désormais claire : quelles réponses concrètes face à cette crise qui se durcit ? Faudra-t-il se résoudre à de simples rustines – aides ponctuelles ou contrats aidés – ou repenser plus profondément le modèle de développement local ? Derrière ces chiffres froids, il y a des vies, des familles, et un territoire qui doute. L’Aude, aujourd’hui, a besoin d’un souffle. Pas seulement de statistiques.

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