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« CE SOIR, ON VA TE TUER ! » : UNE EXPÉDITION PUNITIVE AU CŒUR DU TRIBUNAL Un climat de tension extrême, une dette de stupéfiants minime mais aux conséquences majeures, et une soirée qui a viré à la traque. Le tribunal de Carcassonne a jugé ce jeudi 27 mars un homme accusé de violences avec arme, de menaces de mort réitérées et de conduite en état d’ivresse. Derrière les faits, un scénario digne d’un film noir qui témoigne d’une spirale de tensions dans certains quartiers de la ville. Tout commence le samedi 22 mars, aux alentours de 22 heures, lorsque les policiers de la brigade anticriminalité de Carcassonne sont appelés en urgence : un homme est poursuivi par plusieurs individus armés de couteaux. Selon le signalement, les agresseurs circulent à bord d’un véhicule. La course-poursuite se conclut dans le quartier des Capucins, où trois suspects sont interpellés. Dans leur voiture, deux couteaux sont retrouvés. Le conducteur, un Comorien de 37 ans, est contrôlé avec un taux de 1,16 g d’alcool par litre de sang. L’enquête met au jour un enchevêtrement de rancœurs et de rivalités. L’homme interpellé aurait frappé une femme près de l’église Saint-Vincent, cherchant à atteindre son compagnon, avec qui il était en conflit au sujet d’une dette de 20 euros de stupéfiants. Quelques heures auparavant, dans le quartier de La Conte, la tension avait déjà été à son comble : un pistolet à impulsion électrique aurait été brandi, forçant le créancier à chercher du renfort. C’est ainsi qu’en début de soirée, il se retrouve pris en chasse par une bande d’au moins six individus. "Ce soir, on va te tuer !", lui auraient-ils crié avant qu’il ne prenne la fuite, laissant sa compagne derrière lui. Devant le tribunal, l’accusé nie en bloc : "Tout ce qu’ils disent sont des mensonges. Nous, on n’est pas des tueurs !" Son casier judiciaire, lourd de vingt-trois mentions depuis 2005, et son comportement ce soir-là ne plaident pas en sa faveur. Cependant, le manque de preuves tangibles et d’éléments à charge affaiblit l’accusation. Les couteaux retrouvés ne correspondent pas à ceux brandis plus tôt dans la soirée. Aucun témoin ne peut formellement identifier les agresseurs. La représentante du ministère public peine à soutenir les charges les plus graves. Pour les menaces de mort, elle requiert la relaxe. Quant aux violences avec arme, le manque de preuves la contraint à une prudence similaire. Finalement, une peine de six mois de prison est demandée, accompagnée d’une amende de 300 euros, de l’annulation du permis de conduire et d’une interdiction de détenir une arme durant trois ans. En défense, Me Émilie Boyer dénonce un dossier confus, truffé de contradictions et d’auditions divergentes. "Rien ne permet d’engager la responsabilité de mon client, hormis la conduite en état d’ivresse, pour laquelle la peine doit être proportionnée." Au terme des débats, le tribunal statue : relaxe pour les violences et les menaces de mort, mais condamnation pour la conduite sous l’emprise de l’alcool. Le prévenu écope de 120 jours-amendes à 5 euros, ainsi que de l’annulation de son permis. Cette affaire illustre un phénomène croissant : des conflits de plus en plus violents autour de dettes minimes, dans un contexte où la justice peine parfois à démêler le vrai du faux. Jusqu’où la spirale de la vengeance peut-elle aller ? Faut-il repenser la prévention pour enrayer ces montées de violence urbaine ? La question reste ouverte. ________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 Dans l’Aude : « C’est le média qui vous donne la parole » 📱Téléchargez notre application musicale sur « radio.c11.media » 📺 Regardez nos programmes TV 7/24 sur « tv.c11.media » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker notre page et de partager ce contenu… Merci. #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #presse #radio #television |
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