RICHARD ORLINSKI FAIT ENTRER L’ART CONTEMPORAIN DANS LA CITE DE CARCASSONNE

CINQ ŒUVRES, UNE RENCONTRE : L’ART CONTEMPORAIN DANS LA CITE MÉDIÉVALE DE CARCASSONNE


À Carcassonne, l’art contemporain rencontre l’histoire. Pour la première fois, cinq œuvres majeures de Richard Orlinski prennent place dans des lieux emblématiques de la ville, du square Gambetta au parvis de la porte Narbonnaise en passant par l’espace Chénier et le portail des Jacobins. Cette installation exceptionnelle marque l’inauguration du nouveau centre d’art contemporain dans la Bastide, un projet voulu comme un pont entre modernité et patrimoine. Mais que révèle cette rencontre entre sculptures audacieuses et décors médiévaux ? Et comment cet artiste de renom s’est-il associé à une ville si profondément ancrée dans son histoire ?

La démarche d’Orlinski rappelle ainsi que l’art contemporain ne s’adresse pas uniquement aux initiés.

L’exposition, ouverte depuis le 2 juin, déploie cinq sculptures hautes en couleur : deux gorilles – l’un orange, l’autre bleu –, un crocodile bleu, un ours blanc et un homme géant jaune. Le gorille bleu, emblématique, trône fièrement devant la porte Narbonnaise. Cette œuvre, signature de l’artiste, attire les regards et intrigue, comme en témoigne cette scène d’inauguration où une passante confond l’œuvre et son créateur. Richard Orlinski explique cette mise en scène : "Je veux que l’art contemporain soit accessible, qu’il ne soit pas réservé à une élite. Exposer dans des lieux uniques comme Carcassonne crée une expérience ouverte à tous." Le dialogue entre ses sculptures modernes et l’architecture médiévale amplifie l’impact visuel et émotionnel. Il ajoute que la collaboration avec la commune est un "mariage" qui exige réflexion et adaptation, garantissant que chaque œuvre s’intègre pleinement à son environnement.

Au-delà de l’événement, cette initiative soulève une question essentielle : comment l’art contemporain peut-il revitaliser des sites historiques sans les dénaturer ? Orlinski semble répondre par l’harmonie des contrastes. La Bastide, tout comme la Cité médiévale, devient alors un théâtre où passé et présent se confrontent et se complètent. Cette exposition, visible jusqu’au 22 septembre, invite le public à s’interroger sur la place de l’art moderne dans des espaces chargés de mémoire. Car si l’art évolue, il doit aussi s’ancrer dans les territoires et leurs histoires. La démarche d’Orlinski rappelle ainsi que l’art contemporain ne s’adresse pas uniquement aux initiés, mais à tous ceux qui veulent s’ouvrir à de nouvelles perspectives.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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