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UN DÉRAPAGE DE TROP POUR OLIVIER, 49 ANS, RATTRAPÉ PAR LA JUSTICE À CARCASSONNE Au tribunal de Carcassonne, les faits ont parlé d’eux-mêmes. Lundi 5 mai, Olivier, 49 ans, comparaissait sous escorte après un épisode routier pour le moins chaotique survenu deux jours plus tôt à Lavalette. Sans permis, sans ceinture, sous stupéfiants et en fuite face aux gendarmes, l’homme, déjà bien connu de la justice, a dû répondre d’un faisceau d’infractions qui en disent long sur une spirale personnelle et judiciaire difficile à enrayer. Ce procès express en comparution immédiate pose une question brûlante : comment endiguer les récidives lorsque le système judiciaire semble peiner à prévenir les rechutes ? Le samedi 3 mai, Olivier est intercepté au volant d’une voiturette sans permis. Détail troublant : il était sous le coup d’une suspension administrative de son permis de conduire. Il ne porte pas sa ceinture. Contrôlé, il tente de fuir après avoir bousculé un gendarme. La fuite est brève, à peine vingt mètres. Le test salivaire révèle la présence de cannabis et de cocaïne, bien que l’absence d’un procès-verbal formel ait mené à sa relaxe sur ce chef. Lors de l’audience, il reconnaît les faits, non sans tenter de minimiser la portée de son geste. Une version hésitante, où se mêlent peur, confusion et un brin de fatalisme. "Je regrette", souffle-t-il. Pourtant, son casier judiciaire, long de neuf mentions, témoigne d’un rapport ancien et conflictuel avec la loi. En 2025, il a déjà été condamné à deux reprises. Sous subutex, il admet continuer la cocaïne "pour être quelqu’un de normal". Une addiction banalisée, dangereuse, et révélatrice d’une détresse profonde, que ni les peines précédentes ni les mesures d’accompagnement n’ont su endiguer. Face à lui, la procureure Géraldine Labialle a requis huit mois de prison, évoquant "une justice mise à l’épreuve face à la récidive constante". Son avocat, Me Quentin Poirot-Seynaeve, a pointé les failles de la procédure, demandant du temps pour que son client "mette en place ce qu’il doit mettre en place". Le tribunal a tranché avec une certaine mesure : 210 heures de travail d’intérêt général, sous peine de huit mois ferme. Une peine alternative, certes, mais avec une épée de Damoclès bien réelle. Olivier est ressorti libre, mais pour combien de temps ? Ce fait divers illustre les limites d’un système judiciaire oscillant entre sanction et accompagnement. Peut-on vraiment espérer une réinsertion lorsque les prises en charge s’essoufflent, et que l’urgence sociale et psychologique du prévenu dépasse le cadre juridique ? À travers ce dossier, c’est tout l’enjeu de la gestion des multirécidivistes qui se pose, entre fermeté attendue et humanité nécessaire. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Mai 2025
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