SYLVIE DE FRANCE : APRÈS LES VOLCANS, LE CALME DE CARCASSONNE

SYLVIE DE FRANCE, L’AVENTURIÈRE QUI FAIT HALTE À CARCASSONNE APRÈS LA RÉUNION

Elle revient de l’autre bout du monde, chargée d’images, de sensations et de récits brûlants de vie. Après avoir traversé les cirques, les forêts primaires et les flancs en fusion du Piton de la Fournaise, Sylvie de France, figure emblématique du voyage d’exploration, a posé son sac à dos à Carcassonne. Un simple passage ? Non. Une escale choisie, pleinement assumée, presque intime. Derrière ce retour en métropole se cache un besoin de pause, de respiration, de réenracinement. Une halte méditative, autant qu’un point de bascule vers une suite encore en gestation.

Sylvie évoque ses aventures comme une quête de sens, une démarche humaniste.

À La Réunion, l’aventurière a multiplié les expériences extrêmes : trek sur les crêtes volcaniques, immersion dans la biodiversité des forêts primaires, rencontres avec une population aussi diverse que chaleureuse. « Chaque pas là-bas m’a reconnectée à la nature brute », souffle-t-elle, les yeux encore empreints de lumière. Mais ce qui frappe dans son récit, c’est moins l’exploit que la sensibilité avec laquelle elle le raconte. Loin de l’image classique de la baroudeuse, Sylvie évoque ses aventures comme une quête de sens, une démarche humaniste. Elle insiste sur les fragilités rencontrées, sur la nécessité de préserver les lieux, de comprendre les cultures locales avant de les traverser. Car voyager, pour elle, n’a jamais été synonyme de conquête. C’est une écoute, un dialogue.

Alors, pourquoi Carcassonne ? « J’ai grandi non loin d’ici. Cette ville, je la connais, je l’aime. Elle m’apaise. » Les mots sont simples, mais leur portée est claire : entre deux mondes, entre deux départs, Sylvie a besoin de se poser là où l’histoire résonne, où les pierres ont quelque chose à dire. C’est aussi une manière de rendre hommage à l’Occitanie, une région qui façonne ses repères intérieurs. Et le public carcassonnais, lui, l’accueille avec chaleur. Des échanges dans la rue, des enfants curieux, des anonymes venus lui glisser un mot. Cette dimension humaine, elle la chérit autant que les sommets. Car l’aventure, rappelle-t-elle, ne se mesure pas en kilomètres parcourus, mais en liens tissés.

Son escale ne durera que quelques jours. Déjà, son regard se projette vers de nouveaux horizons. Mais ce moment suspendu dans la cité médiévale dit autre chose : qu’il faut parfois ralentir pour mieux repartir. Et que l’exploration commence toujours là où l’on se reconnecte à soi.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant 
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens 
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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