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LE RETOUR D'UNE JOURNÉE DE TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉE POUR FINANCER LA SOLIDARITÉ Une journée de travail supplémentaire et gratuite : l’idée, rejetée à l’automne dernier par l’Assemblée nationale, refait surface. Soutenue par la ministre du Travail Catherine Vautrin et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, cette mesure vise à récolter 2 milliards d’euros pour financer les dépenses sociales, notamment celles liées à la dépendance et aux Ehpad. UNE MESURE QUI DIVISE Catherine Vautrin justifie l’initiative en évoquant son impact limité : "Travailler sept heures de plus dans l’année revient à dix minutes de plus par semaine", a-t-elle déclaré au Journal du Dimanche. Amélie de Montchalin, sur France 3, a souligné que cet effort s’inscrivait dans "l’esprit de la Sécurité sociale", visant à répondre aux préoccupations croissantes des Français en matière de solidarité. Pourtant, cette proposition a déjà suscité des oppositions fermes. En novembre dernier, bien que validée par le Sénat, elle avait été rejetée par les députés lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Les clivages politiques sont profonds : les socialistes qualifient la mesure de "casus belli", tandis que le Rassemblement national et une partie de la droite s’y opposent également. Cette situation reflète un débat déjà vif en 2004, lorsque la première journée de solidarité avait été instaurée après la canicule de 2003. DES ENJEUX COMPLEXES POUR LES SALARIÉS ET LES ENTREPRISES Actuellement, les salariés travaillent déjà une journée gratuite par an, rapportant 3,2 milliards d’euros en 2023 selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Ces fonds financent des dispositifs comme l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la Prestation de compensation du handicap (PCH). Ajouter une deuxième journée pourrait générer 2 milliards supplémentaires, mais au prix d’un effort supplémentaire pour les entreprises et les travailleurs. Certains élus favorables à la mesure plaident pour une application flexible : les entreprises pourraient choisir entre une journée annuelle ou une répartition sur plusieurs semaines. En contrepartie, les employeurs verraient augmenter leur contribution de solidarité pour l’autonomie. UNE SOLUTION OU UN FAUX DÉBAT ? Si cette proposition relance un débat légitime sur le financement des politiques sociales, elle soulève des questions cruciales : est-il juste de demander aux salariés un effort supplémentaire alors que le poids des prélèvements obligatoires en France est déjà parmi les plus élevés d’Europe ? Par ailleurs, l’efficacité de ce type de mesure sur le long terme reste à prouver. Le Parlement examinera de nouveau la question en 2025. En attendant, ce projet met en lumière les tensions entre justice sociale et pression fiscale, dans un contexte où les Français semblent de plus en plus partagés sur la répartition des efforts collectifs. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et de partager… Merci |
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Février 2025
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