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À CARCASSONNE, UNE JUSTICE EN ATTENTE : QUAND LE MANQUE DE MAGISTRATS FAIT DÉRAILLER L’AUDIENCE Le rideau s’est levé, mais la scène est restée vide. Ce mercredi matin, au tribunal correctionnel de Carcassonne, six affaires devaient être jugées en audience collégiale. Des dossiers lourds, impliquant des délits aussi variés que l’exercice illégal de la médecine, la maltraitance animale ou la détention d’images pédopornographiques. Pourtant, en quelques mots, tout a été balayé : "Cette audience va de nouveau être renvoyée", a annoncé la présidente Anne Nappez. Dans la salle, un mélange d’incompréhension, de résignation et de frustration. Les justiciables, les avocats, les familles : tous priés de revenir. Mais pas avant le 19 novembre 2025. L’origine du problème est connue : une nouvelle fois, le parquet est amputé d’un magistrat, en arrêt maladie. Une absence qui paralyse la machine judiciaire locale. Géraldine Labialle, procureure de la République, est venue en personne s’en expliquer : "Mon parquet est en souffrance d’effectif. Lorsqu’un d’entre nous manque, c’est 25 % de nos capacités en moins." Le mot est fort, mais juste : "dépeuplé". Et les conséquences sont immédiates. En cascade, les affaires s’empilent. Les délais s’allongent. Et la confiance vacille. Car si la justice ne peut plus juger, que devient-elle ? Ce n’est pas une première. Déjà la semaine dernière, les mêmes dossiers avaient été renvoyés. Ce mercredi, bis repetita. Et pour les prévenus, parfois libres sous contrôle judiciaire, parfois en attente de vérité, c’est un sursis, mais aussi un supplice. Le tribunal de Carcassonne n’est pas un cas isolé. Partout en France, les juridictions de taille moyenne peinent à faire face à la charge. Trop de dossiers. Pas assez de bras. La justice, pourtant pilier de la démocratie, semble s’effriter dans les marges, loin des caméras. Ici, ce sont des victimes qui attendent. Là, des accusés qui voient leur sort suspendu. Et dans les couloirs, des magistrats fatigués de ne pouvoir faire leur travail. Il ne s’agit plus d’un simple incident de calendrier, mais d’un symptôme. Le renvoi systématique de dossiers graves, faute de moyens humains, interroge. Quel message cela envoie-t-il aux victimes ? Et à ceux qui bravent la loi ? Une justice lente est-elle encore une justice ? En quelques mois, Carcassonne est devenue l’illustration criante d’un mal profond : celui d’un service public asphyxié, laissé trop souvent à l’abandon. Dans cette affaire, la présidente comme la procureure n’ont pas démérité. Elles se battent, à voix nue, avec ce qu’il leur reste : l’honnêteté, l’humilité, et une colère sourde. Mais jusqu’à quand ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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