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ON NE S’ACHARNE PAS SUR UN ENFANT" : UNE AFFAIRE QUI INTERROGE L’ÉCOLE SUR SA MISSION ET SES LIMITES C’est une scène banale de fin d’année scolaire, qui a failli virer au drame silencieux. Un enfant de six ans, Marius (prénom modifié), élève de CP à l’école Jean-Moulin de Castelnaudary, a été écarté du spectacle de fin d’année par son directeur pour des raisons de comportement. Une décision contestée avec force par sa mère, qui y voit une forme de "discrimination" et un "acharnement" injustifié. L’affaire, loin d’être anecdotique, pose une question brûlante : comment l’institution scolaire accompagne-t-elle les élèves en difficulté comportementale, sans les marginaliser ? Lundi 2 et mardi 3 juin, l’école organise son spectacle à la Halle aux Grains. Un moment de joie, d’émotion, de fierté pour les familles. Mais à quelques jours de l’événement, les parents de Marius reçoivent un courriel du directeur, Philippe Blanchard. Il y annonce que leur fils ne participera pas. En cause, selon lui : des "comportements et attitudes" qui rendent impossible la mobilisation de personnel pour assurer sa sécurité et sa discipline dans le cadre du spectacle. La mère explose : "Marius est un enfant qui bouge, qui a besoin d’être rassuré. L’exclure, c’est le stigmatiser. C’est de la discrimination." Elle affirme aussi que son fils aurait été "saisi par le bras et secoué" par le directeur. Une version qu’aucune enquête officielle ne confirme à ce jour, mais qui alimente la tension. Ce n’est pas la première fois que la situation dérape. L’année précédente, la mère de Marius avait engagé des démarches pour un suivi médical. Les délais sont longs. Entre-temps, l’école saisit les services sociaux pour un signalement. L’affaire sera classée sans suite. Pour la mère, l'accumulation des décisions à l’encontre de son fils ne laisse place à aucun doute : "Il est ciblé." Aujourd’hui, elle a déposé une main courante et prévient les autorités de l’Éducation nationale. Le rectorat assure de son côté que "tout a été mis en œuvre pour que l’enfant participe au spectacle", ce qui sera finalement le cas. Ce fait divers soulève une problématique plus large : à quel moment un comportement devient-il ingérable ? Et surtout, quelles réponses l’école publique peut-elle proposer, sans exclure ni surcharger ses personnels ? À l’intersection de la pédagogie, du soin et de la justice, l’affaire Marius révèle les fragilités d’un système qui manque parfois de ressources, de formation et de temps pour accueillir comme il se doit les enfants "différents". Elle interroge aussi la relation entre parents et école, de plus en plus empreinte de défiance. La mère de Marius envisage désormais de changer son fils d’école. Une solution qui évite l’affrontement, mais ne règle pas la question de fond. Car ce n’est pas un simple cas isolé. Dans de nombreux établissements, des enfants en souffrance sont confrontés à des règles rigides et des adultes dépassés. Faut-il revoir les protocoles, renforcer les équipes de soutien, former davantage à la gestion des troubles du comportement ? Ces questions, vitales, méritent un débat public. Car l’école, pour être le lieu de l’apprentissage, doit d’abord rester un refuge. Y compris – et surtout – pour ceux qui en ont le plus besoin. __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image / Ville de Castelnaudary, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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