UN JURY TRES SPECIAL AU FESTIVAL DU FILM POLITIQUE DE CARCASSONNE

UN JURY DE CRÉATEURS DE CONTENU POUR LES COURTS-MÉTRAGES AU FESTIVAL DE CARCASSONNE : UNE APPROCHE MODERNE DU CINÉMA POLITIQUE

Pour sa nouvelle édition, le Festival international du film politique de Carcassonne introduit une innovation majeure dans la catégorie des courts-métrages. Le jury, entièrement composé de créateurs de contenu, réunit Louis Rossignol, Pauline Jannon et Lauriane Hamont, trois personnalités qui incarnent une vision contemporaine et accessible du septième art.

Louis Rossignol, connu pour sa chaîne YouTube Intercut, partage son expertise cinématographique avec une communauté fidèle. Diplômé de la faculté de cinéma de Lyon, il a évolué dans la production de longs-métrages, documentaires et séries sur des plateformes majeures comme Netflix et Amazon Prime.

Pauline Jannon, psychiatre et fondatrice de l’association Super Seven, combine activisme culturel et critique cinématographique pour accompagner les films jusqu’à leur distribution.

Lauriane Hamont, journaliste et autrice, anime le compte Instagram « Culture et botanique », où elle vulgarise le cinéma et les arts à destination d’un public diversifié. Ce trio a pour mission d’apporter une réflexion moderne sur les enjeux politiques traités dans les courts-métrages.

La sélection officielle de cette année reflète la diversité des perspectives internationales. Parmi les films en compétition, on retrouve « Fuck les whites » de Jérémy Peter Allen, qui interroge les tensions raciales, et « Shadows » de Rand Beiruty, explorant l’impact des conflits sur les individus. D’autres œuvres, comme « Titanic, suitable version for Iranian families » de Farnoosh Samadi, dénoncent les absurdités de la censure. Les thématiques abordées s’étendent des questions identitaires à la liberté d’expression, en passant par les conséquences des migrations et les relations intergénérationnelles.

Ce choix d’un jury issu de l’univers des créateurs de contenu répond à une stratégie assumée par le festival : attirer un public plus jeune et promouvoir une approche inclusive du cinéma politique. « Ils enrichiront le festival en apportant une réflexion contemporaine sur les enjeux politiques », indique le communiqué officiel. Cette initiative soulève également une question majeure : ces nouveaux relais culturels permettront-ils de rééquilibrer la perception d’un genre parfois perçu comme élitiste ? La réponse pourrait se jouer lors de la cérémonie de remise des prix, prévue ce lundi 20 janvier, où le trio décernera la distinction au court-métrage le plus marquant.

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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