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IL A ÉTÉ BLESSÉ POUR NOUS : UN CRI SILENCIEUX QUI TRAVERSE LES SIÈCLES Il y a des paroles qui, même millénaires, frappent avec la force d’un coup de tonnerre. « Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. » Ce verset d’Ésaïe, souvent cité, rarement médité à sa juste mesure, interroge à la fois notre responsabilité collective et la nature du sacrifice consenti. Que dit-il, réellement ? Et pourquoi résonne-t-il avec tant d’acuité aujourd’hui, à l’heure où la notion même de faute semble parfois diluée dans un relativisme confortable ? Ces mots, issus d’un texte prophétique vieux de plus de deux mille ans, évoquent la figure d’un homme brisé pour les autres. La blessure devient ici un langage, la douleur un levier de transformation. Derrière la phrase, c’est tout un renversement moral qui s’opère : ce n’est plus le coupable qui paie, mais l’innocent. Et si cette inversion nous dérange, c’est peut-être parce qu’elle met en lumière une vérité plus profonde : notre tendance à fuir le prix de nos erreurs. Dans ce verset, Ésaïe ne cherche pas à condamner, mais à faire comprendre. Le lien de cause à effet y est immédiat, presque brut : faute → souffrance. Pas la sienne. La nôtre, reportée sur un autre. L’analyse linguistique révèle cette proximité entre « nos fautes » et « ses blessures », comme un nœud de dépendance tragique. Et cette dépendance, elle interroge notre humanité. Car c’est bien là que se loge le scandale et, paradoxalement, l’espérance. La paix, la guérison, la réconciliation ne seraient pas des conquêtes, mais des dons. Acquis au prix d’une souffrance qui ne nous appartient pas directement, mais que nous provoquons. Loin de tout moralisme, ce verset devient alors un miroir : que faisons-nous des fautes que nous perpétuons ? À qui les transférons-nous ? Dans une société qui valorise la réussite individuelle et la maîtrise de soi, cette idée d’un salut acquis par la blessure d’un autre peut heurter. Pourtant, elle replace la question du lien au cœur du débat. Le collectif y prend toute sa dimension. Il n’est plus seulement un cadre, mais un tissage de responsabilités croisées. Ce passage biblique nous pousse à sortir d’une logique de punition-récompense. Il introduit une forme de justice inversée, profondément subversive. Et c’est sans doute pour cela qu’il demeure actuel. Dans un monde où la guerre, la violence, la souffrance se banalisent, que vaut encore la blessure d’un seul ? Ésaïe nous répond : elle peut guérir. À condition de la reconnaître. D’accepter d’en porter, ne serait-ce qu’une part symbolique. Car si la paix est tombée sur lui, c’est bien pour que nous cessions, enfin, de la faire tomber sur les autres. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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