Regardez la version bêta de notre télévision C11.MEDIA © 2025 ________________
43 MOIS DE PRISON POUR UN MULTIRÉCIDIVISTE : L’ÉCLAT DE COLÈRE QUI DÉVOILE LE VRAI VISAGE DE L’ACCUSÉ Il y a des instants où la vérité dépasse les mots. Lundi 26 mai, à Carcassonne, l’audience de comparution immédiate s’est achevée dans une tension presque irréelle. À la barre, Mickaël, bientôt 39 ans, tente de convaincre : larmes, introspection, promesse de changement. Mais au moment où la juge prononce sa peine — 43 mois de prison ferme —, l’homme craque. Il traverse la salle, lance un sarcastique "bravo, bravo" à son ex-compagne, avant de frapper violemment dans le mobilier. Le masque tombe. L’épisode, enregistré sur demande de la présidente, éclaire d’un jour cru une récidive devenue mécanique. Et pose une question centrale : jusqu’où tolérer les discours de rédemption quand les actes se répètent avec une constance glaçante ? Originaire de Carcassonne mais domicilié à Montpellier, Mickaël n’en est pas à son premier passage devant la justice. Depuis 2011, cinq relations amoureuses, cinq condamnations pour violences conjugales. La dernière, en 2022, l’avait déjà conduit en détention pour 27 mois. Cette fois, l’affaire commence en mars, lorsqu’il entame une relation avec une nouvelle compagne. Deux mois plus tard, le 21 mai, elle dépose plainte après une scène de violence : des coups de poing dans la cuisse, un coup dans le nez, les cheveux tirés — le tout devant sa fille de deux ans. Les SMS à caractère menaçant, les insultes, le contrôle permanent, la surveillance numérique : Le jeune femme décrit un engrenage brutal. La domination s’installe au quotidien, sous une forme insidieuse autant que physique. "Je voulais qu’elle me dise la vérité", justifie l’homme lors de l’audience, admettant les faits avec une franchise qui ne dissipe rien du malaise. Il reconnaît aussi avoir cassé son téléphone, fouillé ses messages, interdit certains déplacements. "Je suis fautif à 100 %", répète-t-il. Mais les regrets, cette fois, ne suffisent plus. À la barre, Me Nègre, avocat de la victime, demande une rupture nette : "Il faut que ma cliente soit la dernière victime." La procureure appuie : "Nous n’avons pas d’autre choix que de l’écarter de la société." Face à eux, la défense plaide le sursis. Tentative vaine. Les juges retiennent la gravité des faits et la récidive : 43 mois de prison, maintien en détention, 1 200 euros de dommages et intérêts à verser à la jeune victime et sa fille. L’explosion de colère qui suit, en plein tribunal, vient valider la sévérité du jugement. Au-delà du fait divers, ce procès interroge. Que peut la justice face à la répétition des violences conjugales ? L’auteur, en larmes à la barre, peut-il être pris au sérieux quand ses actes trahissent ses paroles ? Faut-il croire au travail sur soi lorsqu’il est invoqué au pied du mur, ou préférer l’exclusion pour protéger les victimes ? Dans ce dossier, la justice a tranché avec fermeté. Non pour punir par principe, mais pour prévenir. Car l’enjeu est là : briser le cycle, empêcher que les excuses ne deviennent des armes. Et rappeler que face aux violences faites aux femmes, chaque geste compte. Surtout celui de dire : ça suffit. __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
Information, sport, musique, divertissement... Au delà de la fabrication et la diffusion de programmes originaux, notre mission est de former les publics à la maitrise de la communication (à partir de 11 ans) et de les faire participer aux pratiques de l'audiovisuel, en leur donnant la possibilité de s'exprimer via nos trois supports : presse, radio et télévision.
![]()
L’idée du projet C11.MEDIA est de toucher un large éventail de publics en offrant une grande variété de contenus, tout en mettant à profit le meilleur de la technologie en matière de diffusion audiovisuelle.
Pour cela, notre mission consiste à la mise en place d'une offre média "digitale" multi-support intégrant des outils de communication de proximité (presse, radio et télévision) et un puissant réseau communautaire. L’association C11.MEDIA est reconnue d’intérêt général. Les dons sont déductibles à 66% dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent est reportable sur les 5 années suivantes (Art 200 et 238 bis du CGI).
Offrir un espace de libre expression rendant possible la prise de parole, l'argumentation, l'échange, le passage et la confrontation d'idées au travers une offre de programmes audiovisuels interactifs et contradictoires
Mais au delà de l'aspect technique, il s'agit aussi de favoriser l'éveil des citoyens du département (Aude) par la création, la production et la diffusion de programmes audiovisuels originaux ; Donner la parole à celles et ceux qui ne l'on pas, permettant à chacun de s'exprimer sur les sujets de la vie courante ; Archives
Juin 2025
|