VIOLS EN MILIEU PSYCHIATRIQUE : UN RÉCIT CHOQUANT QUI INTERPELLE SUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

UN RÉCIDIVISTE ACCUSÉ DE VIOLS : LES DYSFONCTIONNEMENTS DU SYSTÈME EN QUESTION

L'affaire secoue le milieu psychiatrique et soulève de lourdes questions sur la protection des patients vulnérables. Mis en examen pour "viols sur personne vulnérable", Joaïd H., un Carcassonnais de 30 ans, a été placé en détention à la maison d'arrêt de Seysses. Son parcours judiciaire chaotique et son profil psychiatrique interpellent, alors que la justice tente de faire toute la lumière sur ces accusations graves.

Le coupable comparaîtra une nouvelle fois devant le tribunal de Carcassonne.

L'homme, connu des services de police et de la justice, a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de Limoux avant d'être présenté au parquet de Carcassonne, le jeudi 20 mars 2025. Accusé de viols présumés sur deux patientes, l'une à l'Union sanitaire et sociale pour l'accompagnement et la prévention (Ussap) de Limoux en 2024, l'autre à l'Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA) de Toulouse en 2022, il fait l'objet d'une information criminelle ouverte par le parquet. Malgré sa schizophrénie diagnostiquée, aucun trouble du discernement n'a été relevé par les experts psychiatriques, renforçant ainsi la solidité de l'accusation.

Mais au-delà du parcours personnel du mis en cause, l'affaire révèle surtout des failles profondes dans la gestion des patients dangereux en milieu psychiatrique. Avec vingt-trois condamnations à son actif, dont certaines pour des menaces graves et des faits d'apologie du terrorisme, comment cet individu a-t-il pu se retrouver en situation de commettre de telles agressions ? La question de la surveillance et de l'encadrement des patients aux antécédents judiciaires lourds se pose avec acuité, alors que le secteur psychiatrique dénonce depuis des années un manque de moyens et d'effectifs.

Ce lundi 24 mars, Joaïd H. comparaîtra une nouvelle fois devant le tribunal de Carcassonne, cette fois pour "provocation de mineurs à commettre un crime", "menaces de mort sur son psychiatre" et "violation de la Mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas)". Son passé tumultueux et son comportement erratique inquiètent autant qu'ils questionnent la capacité du système judiciaire et psychiatrique à prévenir de telles dérives. Jusqu'où ira cette affaire ? Et surtout, quelles mesures seront prises pour éviter qu'un tel scénario ne se reproduise ?

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Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant
pour C11.MEDIA et La Voix des Citoyens
Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷

Rédaction : Press’K - Tous droits réservés
Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025

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