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RSA : DERNIER FILET DE SÉCURITÉ OU PIÈGE À EXCLUSION ? Ne plus avoir de revenu, mais ne pas sombrer. Le Revenu de solidarité active (RSA) est, pour plus de deux millions de personnes en France, l’ultime rempart contre la grande précarité. Créé en 2009 pour remplacer le RMI, il incarne la promesse d’un socle minimum de ressources pour les adultes sans emploi ou aux revenus très faibles. Pourtant, quinze ans après sa mise en place, ce dispositif soulève des interrogations : est-il vraiment un tremplin vers l’emploi ou un mécanisme d’assistance figé dans ses limites ? Et à quel prix pour les bénéficiaires ? Le RSA garantit un revenu minimum de 635 euros par mois pour une personne seule sans ressources. Le montant peut augmenter selon la composition du foyer. Il est versé par les Caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA). En contrepartie, les bénéficiaires sont tenus d’effectuer des démarches d’insertion : recherche d’emploi, formation, accompagnement social. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a engagé une réforme visant à conditionner le versement du RSA à 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire. Une mesure qui fait débat. Ses partisans y voient un levier d’émancipation, ses opposants dénoncent une stigmatisation des plus vulnérables, souvent confrontés à des freins multiples : isolement, problèmes de santé, absence de qualification, ou encore fractures territoriales. Dans les faits, les parcours restent souvent chaotiques. Selon un rapport du Sénat publié en 2023, près de 40 % des allocataires ne sont pas ou peu accompagnés. Et seuls 3 % sortent durablement du RSA chaque année grâce à un retour à l’emploi stable. Ces chiffres questionnent l’efficacité de l’accompagnement proposé, mais aussi les moyens humains déployés. Certaines collectivités locales, comme le Département de l’Essonne ou du Bas-Rhin, expérimentent de nouveaux dispositifs d’insertion « par l’activité » ou renforcent le suivi individualisé. Des initiatives saluées, mais qui peinent à se généraliser, faute de moyens et de personnel formé. Le RSA est un filet, mais il est fragile. Il protège de l’extrême pauvreté, mais ne suffit pas à reconstruire une vie digne sans un accompagnement fort et humain. La réforme en cours, en imposant des contreparties, tente de transformer l’aide en moteur. Mais sans un investissement massif dans l’insertion et la lutte contre l’exclusion sociale, cette logique risque de produire l’inverse de ce qu’elle promet. Faire du RSA un vrai tremplin passe d’abord par la reconnaissance des réalités de terrain, loin des stéréotypes. Le défi n’est pas seulement économique : il est profondément social. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Mai 2025
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