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DES AGRICULTRICES DÉNONCENT UNE POLÉMIQUE SEXISTE LORS DES VŒUX DU DÉPUTÉ RN JULIEN RANCOULE Ce vendredi 24 janvier à Limoux, une quinzaine d’agricultrices ont interrompu la cérémonie des vœux de Julien Rancoule, député Rassemblement national de l’Aude. Une manifestation symbolique et revendicative, portée par des militantes dénonçant des propos sexistes attribués à l’élu. UNE SOUPE SYMBOLIQUE POUR UN MESSAGE CLAIR La salle Louis-Costes de Limoux, où se réunissaient les invités du député RN, a été le théâtre d’une action orchestrée par des membres du collectif féministe « Nous toutes ». Brandissant des pancartes aux slogans évocateurs tels que *« Limoux, anti fa »* et *« Va faire la soupe sal*pe, plus jamais ça »*, les manifestantes ont exprimé leur indignation face à une photo polémique diffusée un an auparavant. Sur ce cliché, Julien Rancoule, accompagné de deux élus du même parti, posait devant une pancarte arborant une injure sexiste à l’encontre de la députée écologiste Sandrine Rousseau. Cet incident, qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre, a trouvé un nouvel écho ce vendredi, avec cette action dénonçant des attitudes jugées *« d’un autre âge »*. Les agricultrices, certaines affiliées à des organisations telles que Maison Paysanne ou Solidarité Paysan, ont mis en scène une distribution symbolique de soupe, pour ironiser sur l’injonction sexiste que la pancarte sous-entendait. Malgré l’interdiction de manifester et les tentatives des gendarmes de disperser le rassemblement, les militantes ont assuré agir dans un esprit pacifique et revendicatif. UN DÉBAT SUR LA PLACE DES ÉLUS ET LEUR RESPONSABILITÉ Face à ces critiques, Julien Rancoule s’est défendu en évoquant une « maladresse » déjà expliquée par le passé, sans convaincre les manifestantes. L’une d’elles a rétorqué : *« Dire que c’est une maladresse, c’est admettre que ce mot fait partie de son langage courant. »* Une autre a rappelé la dimension juridique de l’affaire, précisant que l’insulte sexiste pouvait entraîner une sanction pénale, selon le Code pénal, allant jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Au-delà de l’incident spécifique, les militantes ont élargi leur critique à ce qu’elles qualifient de *« politique sexiste, raciste et homophobe »* portée par le Rassemblement national. L’action, selon elles, visait à souligner que de tels propos, même issus d’une supposée maladresse, reflètent une culture et une mentalité qu’elles jugent inacceptables. UN SYMPTÔME D’UNE FRANCE POLARISÉE ? Cette manifestation soulève des questions sur le rôle et la responsabilité des élus dans une société en quête d’exemplarité. Les propos et attitudes des représentants politiques doivent-ils être jugés avec une tolérance moindre, compte tenu de leur impact sur le débat public et les valeurs qu’ils véhiculent ? Dans un climat politique déjà marqué par des tensions croissantes, l’événement de Limoux illustre les fractures idéologiques et sociales qui traversent la société française. Pour les militantes féministes, la lutte contre le sexisme, même sous des formes apparemment banales, demeure une priorité absolue. Du côté des élus, cet incident rappelle la nécessité d’une communication prudente et d’un comportement irréprochable, sous peine de voir leur parole dénaturée et leur action publique contestée. Alors que cette polémique continue de faire débat, elle interroge sur la capacité des acteurs politiques et citoyens à dépasser leurs clivages pour construire une société plus respectueuse et inclusive. ————-- Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱Téléchargez notre application C11 .MEDIA depuis votre navigateur. Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Suivrez-nous gratuitement 24/7 sur www.lefilactu.fr #c11media #journaliste #information #citoyen #aude ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et de partager… Merci |
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