DEMAIN, LA FÊTE DE LA MUSIQUE : ET SI ON REMERCIait JACK LANG POUR AVOIR LIBÉRÉ NOS OREILLES ? Demain, comme chaque 21 juin depuis plus de quarante ans, la France vibrera au son des guitares, des voix, des basses et des flûtes en plastique. Une tradition devenue institution, qui transforme rues, places, balcons et arrière-cours en scènes éphémères. Mais qui se souvient encore de son origine ? De cet élan politique, presque révolutionnaire, né au cœur des années Mitterrand ? En 1982, Jack Lang, alors ministre de la Culture, offre aux Français bien plus qu’une fête : une vision. Celle d’un pays où la culture descend dans la rue, se partage, se vit librement. Et ce souffle libertaire ne s’est pas arrêté là. Il a marqué une époque, façonné nos médias, et ouvert la voie à une expression populaire longtemps bridée. Car au-delà des amplis et des scènes improvisées, c’est tout un pan de la liberté culturelle qui s’éveille dans les années 80. Sous l’impulsion de François Mitterand et de Jack Lang, la France légalise les radios libres. Les ondes se multiplient, les voix se diversifient. Finie l’époque d’un monopole d’État étouffant : place aux initiatives locales, aux musiques alternatives, aux débats engagés. En parallèle, la télévision change de visage. Les premières chaînes privées voient le jour. Canal+ déboule en 1984, avec son ton décalé, son humour parfois grinçant, son regard neuf sur le cinéma et l’actualité. Un choc culturel. Une libération des formats, des styles, des mots. Le petit écran devient plus vivant, plus libre, parfois plus impertinent. Merci Tonton, dit-on souvent avec un sourire complice. Mais surtout, merci Jack, pour avoir su faire de la culture un outil d’émancipation collective. Aujourd’hui, alors que la fête de la musique continue d’exister — parfois galvaudée, parfois récupérée — une question demeure : avons-nous su préserver cet esprit de liberté ? Les radios locales résistent, souvent sans moyens. Les chaînes indépendantes peinent à rivaliser avec les grands groupes. La culture, elle, semble parfois reléguée au rang d’animation urbaine. Pourtant, chaque 21 juin, un frisson renaît. Celui d’une société qui, le temps d’une soirée, ose encore croire à la puissance du partage. À la magie d’une chanson improvisée. À la liberté de créer, de diffuser, de rêver ensemble. Et si, en célébrant demain la fête de la musique, on rendait aussi hommage à cet héritage trop souvent oublié ? La liberté d’expression, en art comme en politique, est un bien fragile. Jack Lang l’a défendue avec passion. Il nous appartient, désormais, de la faire vivre. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci PAUVRETÉ RECORD DANS L’AUDE : UNE JEUNESSE ENTRE RÊVES BRISÉS ET RÉALITÉ CRUELLE Dans l’Aude, les chiffres parlent d’eux-mêmes et frappent fort : 21,7 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, bien au-delà des 17,2 % enregistrés au niveau régional. Mais c’est surtout chez les jeunes que le constat est le plus alarmant : 33,1 % des moins de 30 ans sont touchés, contre 27,2 % en moyenne en Occitanie. À Carcassonne, Narbonne, Limoux ou Castelnaudary, cette réalité ne se lit plus seulement dans les statistiques : elle se voit dans les files devant les épiceries solidaires, se vit dans les appartements surpeuplés ou se devine dans les parcours scolaires brisés. Un phénomène silencieux, mais massif, qui redessine en profondeur le visage social du département. À Carcassonne, la pauvreté s’étend au-delà des quartiers dits sensibles. De nombreux jeunes diplômés ou actifs enchaînent les contrats précaires sans perspective de stabilité. Narbonne, pourtant plus dynamique sur le plan économique, n’échappe pas à la spirale : les loyers y restent élevés et les petits boulots saisonniers ne suffisent plus à couvrir les besoins élémentaires. À Limoux, ville plus rurale, l’isolement accentue la détresse : manque de transports, accès compliqué à la formation, emplois rares. Et Castelnaudary, avec son tissu industriel en déclin, voit des familles entières basculer dans la précarité malgré une volonté forte de rester sur le territoire. Partout, les associations témoignent d’un afflux inédit de jeunes : étudiants, apprentis, jeunes travailleurs, parfois même mineurs émancipés, tous confrontés à l’impossibilité de boucler les fins de mois. « Ce qui nous frappe, c’est que même ceux qui ont un emploi n’arrivent plus à vivre décemment », confie une bénévole du Secours catholique à Narbonne. La pauvreté n’est pas qu’une affaire de revenus : elle touche à la dignité, à l’accès aux soins, à la capacité d’avoir un avenir. Dans un département déjà fragile, cette situation interroge sur l’efficacité des politiques publiques. Où sont les mesures concrètes pour loger, former, accompagner ces jeunes ? Peut-on encore se contenter de dispositifs ponctuels quand c’est tout un système qui semble défaillant ? L’urgence est là : repenser l’économie locale, soutenir les structures d’insertion, valoriser les filières de formation, garantir un socle de revenus minimum pour chaque jeune. Car une génération sacrifiée aujourd’hui, c’est une société déséquilibrée demain. Dans l’Aude comme ailleurs, la pauvreté n’est pas une fatalité. Mais elle devient une norme si l’on choisit de l’ignorer. __________________________ Jean Michel JUMEAU,, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image d'illustration de Jacques CARDOZ France 2, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LIMOUX FAIT SONNER LA FÊTE DE LA MUSIQUE ENTRE PARC ET PLACE PUBLIQUE À Limoux, la musique ne se contente pas de résonner : elle habite les rues, les cœurs et les habitudes. Ce samedi 21 juin, la ville chantera à l’unisson, fidèle à un rendez-vous national instauré en 1982 mais vécu ici avec une ferveur toute particulière. Deux pôles, deux ambiances, un même élan : au parc de Cluny, les voix chorales rencontreront le rock engagé ; en centre-ville, les amateurs deviendront les artistes, sur une scène aussi ouverte que festive. Cette édition 2025 promet bien plus qu’une simple célébration sonore : elle incarne une vision populaire, inclusive et joyeusement métissée de la culture. Dès 17 heures, le parc de Cluny accueillera le premier acte de cette partition collective. « Les Polissons », chorale emblématique de la Lyre de Limoux, donneront le ton avec No Masters, groupe de rock à l’esprit libre. Un dialogue inédit entre tradition vocale et énergie électrique, pensé pour réunir générations et sensibilités. Plus qu’un concert, un moment de partage sur fond de verdure et de convivialité. Car ici, la musique se vit en famille, à ciel ouvert, dans l’ombre des platanes comme au rythme des guitares. Mais la soirée ne s’arrête pas aux limites du parc. En centre-ville, dès 18 heures, la place de la République vibrera sous l’impulsion de l’association "Solid’Air la scène ouverte". Son credo : la musique par tous et pour tous. Le groupe maison, Solid’Air Song, ouvrira le bal, suivi de deux karaokés géants à 19 h et 22 h 30. De quoi transformer passants et curieux en chanteurs d’un soir, dans un esprit bon enfant. Entre ces envolées participatives, deux temps forts : Mame Zé Mané, artiste venu de Casamance, livrera à 20 h ses ballades métissées entre contes africains et zouk chaloupé. À 21 h, The Woo’s injecteront leur rock d’inspiration britannique avant de céder les platines à DJ Tom Music pour une clôture électro jusqu’à la nuit. Au-delà des notes et des rythmes, c’est une ville qui s’exprime. Une ville qui revendique la culture comme lien social, comme espace de respiration et d’expression. Une ville qui, malgré ses modestes dimensions, fait de la musique un patrimoine vivant, joyeusement partagé. À l’heure où certaines communes réduisent leur programmation pour des raisons de sécurité ou de budget, Limoux fait le choix inverse : celui d’une scène ouverte, plurielle et généreuse. Cette fête est plus qu’un événement : elle est une déclaration. Et si la véritable force d’une ville résidait dans sa capacité à faire chanter ses citoyens, à faire danser ses trottoirs et vibrer ses places ? __________________________ William ESCORA, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Ville de Limoux/FB, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LIBERTÉ SUR LE SABLE : À GRUISSAN, UN COLLECTIF DÉFEND UN ACCÈS ÉQUITABLE AUX PLAGES "SAUVAGES" À Gruissan, le vent salé charrie plus qu’un parfum d’été. Il transporte aussi une revendication citoyenne, portée à bout de bras par des habitants excédés. Leur combat ? Réhabiliter un accès raisonnable et équitable aux plages de Mateille et de la Vieille Nouvelle. Derrière cette cause, un collectif localement bien nommé : P.L.A.G.E.S., pour Plages Libres d’Accès aux Gruissanais Enfants et Seniors. Le nom résume la vision de Georges Sicard, figure emblématique de ce mouvement, qui a déjà recueilli 1 300 signatures sur une pétition en ligne. Son objectif : aménager une bande de roulement praticable sur ces plages dites "sauvages", afin de ne pas exclure les aînés, les familles avec enfants ou les habitants non motorisés de ce littoral devenu difficilement accessible. Le collectif ne s’inscrit pas dans une opposition frontale à la municipalité. Il dénonce plutôt un compromis "trop restreint" : deux parkings aménagés seulement — 550 places à Mateille, 320 à la Vieille Nouvelle — pour une station balnéaire qui frôle les 100 000 visiteurs l’été. Résultat : congestion, risques d’accidents, et saturation de la plage des Chalets, seul accès encore praticable en voiture. Or, à Gruissan, ces plages ne sont pas de simples cartes postales. Elles sont un mode de vie, une respiration pour des habitants comme Robert, un Gruissanais qui raconte ne jamais avoir pris l’avion. "Mes vacances, c’est le dimanche à la Vieille Nouvelle. Aujourd’hui, l’été est devenu insupportable." Le discours est limpide : derrière l’écologie légitime, se cache parfois une exclusion silencieuse. C’est là que le débat se noue. Les pétitionnaires ne contestent pas la loi Littoral. Ils réclament son application souple et contextualisée. Ils proposent une alternative : une bande de roulement étroite, à 300 mètres de la mer, qui n’entraverait ni les dunes ni la nidification des sternes naines, protégées sur ces territoires. Cette solution, disent-ils, a été appuyée par des études d’impact écologique. Pour eux, c’est un compromis réaliste, humain, un trait d’union entre préservation et inclusion. Car, in fine, que signifie protéger un territoire si ceux qui y vivent ne peuvent plus y accéder ? À Gruissan, une question s’impose : la transition écologique peut-elle s’écrire sans fracture sociale ?
L’appel lancé par P.L.A.G.E.S. révèle une tension croissante entre impératif environnemental et justice d’accès. Il interroge notre manière de gérer les biens communs : au nom de la nature, peut-on restreindre la liberté d’un peuple à habiter son propre territoire ? Ce débat dépasse largement le cas de Gruissan. Il est celui de toutes les zones littorales françaises où les interdictions se multiplient, parfois sans contrepartie concrète. Le droit d’accès aux espaces naturels est-il en train de devenir un privilège ? À l’heure où le littoral devient enjeu de régulation, la voix des citoyens, comme celle de Georges Sicard, mérite d’être entendue. Non pas pour faire reculer la protection de la nature, mais pour rappeler que l’écologie ne peut être durable que si elle est partagée. __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci PORT-LA NOUVELLE : UNE FAMILLE INTERPELLÉE DANS UN COUP DE FILET ANTI-COCAÏNE SPECTACULAIRE Ce lundi 2 juin, le calme apparent du centre-ville de Port-la Nouvelle a volé en éclats. En pleine pause méridienne, une opération anti-drogue d’envergure a mobilisé hélicoptère, chiens renifleurs et plusieurs dizaines de gendarmes. Objectif : démanteler un réseau familial présumé de trafic de cocaïne. En quelques minutes, six membres d’une même famille ont été interpellés. Une action rapide, visible, et hautement symbolique, qui révèle l’ampleur silencieuse de la diffusion des trafics en zone portuaire. Derrière cette opération millimétrée, ce sont 44 gendarmes et une unité aérienne venue de Toulouse qui ont été déployés. Depuis février, la brigade de lutte contre les stupéfiants travaillait dans l’ombre sur ce dossier. Grâce à une surveillance discrète, mais constante, les enquêteurs ont pu identifier deux points de deal actifs et régulièrement fréquentés. Le 2 juin à midi, le dispositif est enclenché : fouilles, interpellations, perquisitions avec une équipe cynophile. Au final, six suspects mis en garde à vue : le père, la mère, trois fils et la compagne de l’un d’eux. Tous issus d’un même cercle familial. Selon les premières sources, la détention pourrait durer jusqu’à 96 heures, avant un éventuel déferrement devant le parquet de Narbonne, prévu le vendredi 6 juin. Ce dossier illustre une réalité de plus en plus marquée dans l’Aude : les réseaux de stupéfiants ne se concentrent plus uniquement dans les quartiers sensibles des grandes villes. Ils se déplacent, investissent les zones rurales, les petites communes et les espaces portuaires où la surveillance est souvent moins dense. À Port-la Nouvelle, les gendarmes ont visé un trafic "ouvert presque en continu" selon une source proche du dossier, provoquant nuisances, tensions de voisinage, et sentiment d’impunité. Ce qui interroge, c’est la structuration de ces réseaux : ici, une cellule familiale soudée, organisée, qui aurait utilisé sa discrétion apparente comme couverture. Cette affaire soulève une question capitale : face à la mutation géographique et sociale du trafic de drogue, les moyens de lutte sont-ils adaptés ? Car si les opérations spectaculaires rassurent ponctuellement, elles ne règlent pas la question de fond. Comment prévenir l’installation de nouveaux réseaux en zone périurbaine ? Comment reconstruire une vigilance citoyenne sans tomber dans la suspicion généralisée ? En touchant une famille entière, ce coup de filet interpelle : le trafic s’ancre désormais au cœur des liens familiaux, au sein même de la vie quotidienne. La réponse des autorités devra être non seulement répressive, mais aussi préventive et territorialisée, au plus près des habitants. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci ELIO, L’ENFANT QUI PARLE AUX ÉTOILES : UNE FABLE MODERNE SUR L’IDENTITÉ ET LA DIFFÉRENCE Et si, pour être entendu, il fallait quitter la Terre ? C’est la question vertigineuse posée par Elio, le nouveau film d’animation qui propulse un enfant de 11 ans aux confins de l’univers… faute d’avoir trouvé sa place ici-bas. En mêlant science-fiction, humour et introspection, cette œuvre inclassable ose raconter l’enfance autrement, dans un monde où les étoiles semblent parfois plus accueillantes que les cours d’école. Elio n’est pas un héros traditionnel. Ni fort, ni populaire, ni sûr de lui. Il est rêveur, sensible, décalé. Et c’est précisément cela qui le rend si humain. Un jour, sans prévenir, il est arraché à son quotidien et téléporté dans le *Communiverse*, une sorte d’ONU galactique où les représentants de planètes aux formes et aux logiques parfois absurdes débattent de la paix et du sort des civilisations. Pris pour l’ambassadeur de la Terre – erreur qui fait sourire mais interroge – Elio se retrouve contraint de parler au nom de l’humanité, alors qu’il peine à parler en son propre nom. Le récit bascule alors dans un voyage initiatique audacieux. Autour de lui, des créatures farfelues mais jamais caricaturales. Glordon, l’allié improbable, apporte l’humour et la tendresse. La tante Olga, restée sur Terre, incarne un ancrage affectif qui évite à l’histoire de se perdre dans le vide spatial. L’enjeu ? Non pas sauver le monde, mais se trouver soi. Et c’est là toute la force du scénario : faire d’un malentendu une quête d’identité, d’un accident un destin. Elio ne doit pas apprendre à devenir un héros. Il doit seulement apprendre à être lui-même, et cela suffit à faire de lui le représentant légitime d’une humanité imparfaite mais profondément sensible. Ce film touche un point névralgique de notre époque : la difficulté, pour les jeunes, de s’intégrer dans un monde qui va vite, juge vite, exclut vite. À travers la métaphore du voyage interstellaire, *Elio* raconte la solitude, la différence, l’imaginaire comme refuge… mais aussi comme outil de transformation. Il pose cette question essentielle : qui a le droit de représenter les autres ? Et si ceux qu’on ne regarde jamais ici-bas étaient, ailleurs, les mieux placés pour parler de nous ? À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne. 🎟️ Programme et horaires sur https://www.cgrcinemas.fr __________________________ Alicia BREITMAN, Journaliste indépendante pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci IL A CRIÉ VERS DIEU DANS LA NUIT : LA PRIÈRE DU CHRIST, ENTRE LARMES HUMAINES ET ESPÉRANCE DIVINE Dans le silence d’un jardin, au cœur d’une nuit troublée, un homme s’effondre. Ce n’est pas un inconnu, ni un simple passant. C’est Jésus, Christ pour les croyants, figure morale pour d’autres, homme de douleur pour tous. Ce verset d’Hébreux 5:7, tiré de la Bible, révèle un moment rare, bouleversant. Celui d’un être, pourtant dit fils de Dieu, en proie au doute, à la peur, au poids d’une fin annoncée. Il crie. Il supplie. Il pleure. Et sa prière, portée par une fidélité inébranlable, est entendue. Ce geste n’a rien d’anodin : il nous place face à l’ultime question humaine – que reste-t-il quand on n’a plus que la foi ? Le texte ne parle pas d’un miracle éclatant. Il n’annonce pas une résurrection immédiate. Il évoque l’attente, la souffrance, le cri. Cette scène, celle de Gethsémané, reste un pilier spirituel pour des millions de croyants. Mais elle touche au-delà des cercles religieux. Car elle parle d’un homme qui, malgré la peur de la mort, reste fidèle à son espérance. Ce n’est pas seulement la prière d’un prophète, c’est celle de chacun face à l’épreuve. De ceux qui veillent une nuit entière pour un être cher. De ceux qui affrontent une maladie, une injustice, une guerre intérieure. La supplication du Christ, selon l’épître aux Hébreux, n’est pas une fuite. C’est une confrontation, les yeux ouverts, avec la réalité du destin. Et c’est en cela que Dieu l’écoute, non parce qu’il est puissant, mais parce qu’il est resté fidèle. Cette fidélité est le cœur du message. Elle interroge : que signifie rester fidèle aujourd’hui ? Dans un monde pressé, où le doute est perçu comme faiblesse, où l’on exige des réponses immédiates, que vaut encore la prière, nue, silencieuse, douloureuse ? Ce verset ouvre un champ de réflexion vertigineux. Il ne promet pas que la mort soit évitée. Il affirme que le cri sincère, lui, est entendu. Jésus n’a pas été sauvé *de* la mort, mais à travers elle. Sa fidélité devient alors un pont. Un appel à la persévérance. Une force pour ceux qui, dans l’ombre, continuent de croire, de prier, de tenir, même sans comprendre. Faut-il croire pour espérer, ou espérer pour croire ? Ce texte n’impose rien, il propose. Il ne répond pas, il accompagne. C’est peut-être là sa vraie puissance. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci GRAND COUP DE FILET DANS L’AUDE : DES GARAGES AUTOMOBILES DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE Jeudi 12 juin au matin, dans le calme apparent de Montredon-des-Corbières et Lézignan-Corbières, une opération de grande ampleur s’est déroulée, mobilisant pas moins de 25 gendarmes, épaulés par des inspecteurs des finances publiques, de la douane, du travail et de l’Urssaf. Un déploiement inédit dans le cadre du comité d’action départemental de lutte contre la fraude, orchestré sous l’autorité du procureur de la République de Narbonne et du préfet de l’Aude. En ligne de mire : plusieurs garages automobiles suspectés de pratiques illégales. Derrière les portes de ces ateliers, une réalité bien éloignée de l’éthique professionnelle attendait les enquêteurs. Selon le communiqué conjoint du procureur Éric Camous et du préfet Christian Pouget, les contrôles ont mis au jour de graves irrégularités : mauvaise tenue des registres comptables, dissimulation d’activités, travail non déclaré, et même aide à l’entrée et au séjour d’étrangers en situation irrégulière. Le constat est lourd. Deux entreprises en particulier sont soupçonnées d’abus de biens sociaux et de blanchiment d’argent, des infractions qui pourraient coûter cher à leurs dirigeants. Trente-quatre véhicules ont d’ores et déjà été saisis. Depuis la loi du 24 juin 2024, les sanctions se sont alourdies : 10 ans de prison, 750 000 euros d’amende et confiscation obligatoire des biens ayant servi à commettre l’infraction. Ce renforcement législatif vise clairement à briser les réseaux organisés qui prospèrent dans les zones grises de l’économie locale. Mais au-delà des chiffres et des qualifications pénales, c’est un système dévoyé qui est mis au jour. Ces contrôles font suite à une hausse préoccupante des plaintes de particuliers floués, découvrant, une fois le contrat signé, l’état déplorable de leur véhicule acheté "en toute confiance". Une trahison qui frappe au cœur une population déjà fragilisée par l’inflation et la précarité. Dans un territoire rural où l’automobile n’est pas un luxe mais une nécessité, cette forme de criminalité n’est pas anodine. Elle mine la confiance, fragilise les entreprises honnêtes et alimente un sentiment d’impunité. En lançant ce type d’opérations, les autorités posent un acte fort : réaffirmer que la loi s’applique à tous, que l’économie informelle n’est pas une fatalité, et que derrière chaque fraude, ce sont des vies humaines qui vacillent. La question demeure : combien d’autres ateliers dissimulent encore les traces d’un système opaque ? Et jusqu’où l’État est-il prêt à aller pour rétablir l’ordre dans ce secteur vital ? __________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee, image d'illustration, Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CIGARETTE INTERDITE SUR LE SABLE : LES CLUBS DE PLAGE DE NARBONNE BIENTÔT SOUS PRESSION Un vent nouveau souffle sur les plages françaises. À compter du 1er juillet 2025, il ne sera plus possible d’allumer une cigarette sur le sable, dans les parcs publics ou aux abords des aires de jeux. Une décision portée par la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, dans une logique de santé publique assumée : « bannir la cigarette là où il y a des enfants ». Pourtant, à quelques jours de l’entrée en vigueur de cette mesure, un flou persiste. À Narbonne, les gérants de clubs de plage s’interrogent : devront-ils interdire à leurs clients de fumer à table, sur leurs terrasses installées sur le sable ? Entre injonctions ministérielles, décret encore inexistant, et attentes de l’ARS, l’inquiétude monte. Et avec elle, l’impression d’une réforme appliquée à la hâte. Car dans les faits, la situation s’annonce plus complexe qu’annoncée. Selon le ministère de la Santé, « tout établissement situé dans un espace où l’interdiction s’applique est concerné ». Une phrase lourde de conséquences. À Narbonne-Plage comme ailleurs, les clubs de plage sont des structures hybrides, à la fois restaurants, lieux de détente et établissements privés implantés sur un domaine public. Dès lors, doivent-ils se conformer à l’interdiction comme s’ils étaient un simple carré de sable accessible à tous ? Pour l’Agence régionale de santé Occitanie, la réponse attend encore un cadre juridique clair : « Le décret est en cours d’élaboration », indique-t-elle, sans pouvoir trancher pour l’instant. Les gérants, eux, restent dans le flou, coincés entre la menace de sanctions futures et le besoin de préserver une clientèle estivale parfois fumeuse, souvent exigeante. Peut-on interdire la cigarette dans un espace privatisé mais exposé au vent marin et sans cloisons ? Et qui contrôlera ? L’enjeu dépasse la simple question réglementaire. Il cristallise une tension croissante entre santé publique et liberté individuelle, entre protection des plus jeunes et réalité économique locale. Les clubs de plage, déjà contraints par les règles environnementales, l’instabilité des concessions ou la pression touristique, doivent à présent gérer cette nouvelle restriction sans accompagnement précis. La volonté de créer des « espaces sans tabac » est légitime. Mais son application, sans concertation ni cadre clair, risque de braquer des professionnels et de provoquer des incompréhensions sur le terrain. À terme, la question est moins de savoir s’il faut interdire, que de savoir comment et avec qui. Une politique de santé ne gagne en efficacité que si elle s’appuie sur l’adhésion et la clarté. À Narbonne, l’été s’annonce tendu entre parasols et mégots. __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, https://idealebox.com, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci MCDONALD’S DANS L’AUDE : APRÈS 33 ANS, UN PIONNIER PASSE LE FLAMBEAU À UNE NOUVELLE GÉNÉRATION C’est une page de l’histoire économique locale qui se tourne. Le 1er juin 2025, Alain Grand, figure discrète mais essentielle du développement de McDonald’s dans l’Aude, a cédé les rênes de ses trois franchises – deux à Carcassonne et une à Limoux – à Julien Caullier. Une transmission qui dépasse le simple changement de propriétaire : elle marque la fin d’un cycle débuté il y a 33 ans, lorsque le premier McDo du centre-ville de Carcassonne voyait le jour, au cœur de la rue piétonne. Ce même été 1992, le père de Julien, Philippe Caullier, ouvrait la première franchise Narbonnaise. Trente-trois ans plus tard, leurs trajectoires se croisent à nouveau, dans une symbolique qui raconte aussi l’évolution d’un modèle économique, d’un territoire, et d’un goût français pour le burger devenu patrimoine commercial. À l’origine, rien n’était gagné. À Carcassonne, l’installation du premier McDo en lieu et place du Grand Café Continental avait provoqué crispations et résistance. Le monde agricole voyait d’un mauvais œil l’arrivée du géant américain. Alain Grand, fils d’un grossiste en fromages bordelais, a dû jouer finement pour faire accepter sa marque. Il invente un “menu vigneron”, travaille avec la cave Sieur d’Arques, fait déguster du vin local et accueille même le président de la chambre d’agriculture. Résultat : les esprits s’apaisent, et l’entreprise s’intègre. En trois décennies, Alain Grand ouvre Salvaza, Cité II, puis Limoux, et quitte le centre-ville en 2012. L’homme ne laisse pas derrière lui seulement des murs et des bilans : il lègue une méthode, une résilience et un attachement assumé au territoire. “Je voulais quelqu’un qui construise pour durer”, dit-il. Il trouve en Julien Caullier ce profil rare : à la fois héritier d’un savoir-faire local et homme du présent, formé au droit des affaires à Paris, passé par de grandes franchises et désormais à la tête de neuf McDo audois sur douze. Mais au-delà du passage de relais, l’enjeu est celui de la pérennité d’un empire en pleine mutation. Car si les chiffres sont flatteurs – 1,8 million de repas servis en 2023 pour les trois sites, un chiffre d’affaires de 6,2 M€ rien que pour Cité II, soit le double de la moyenne nationale – la réalité du secteur évolue. Les concurrents se multiplient, les parts de marché se diluent, les attentes des consommateurs changent. McDonald’s France, désormais hyperstructurée, conserve un droit de regard sur les reprises, mais laissent les vétérans comme Grand peser sur les décisions. Julien Caullier, déjà solide de six ouvertures, dont Port-Leucate en 2021, hérite donc d’un portefeuille stratégique. Il incarne cette nouvelle génération d’entrepreneurs locaux, aguerris aux codes internationaux mais ancrés dans le tissu économique du territoire. Reste à savoir comment il tiendra la barre dans une mer où le burger n’est plus seul à faire recette. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Droits d'auteur : ©Alain MACHELIDON / Le Mag évasion, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci IVRESSE ET FUITE À CARCASSONNE : LA SÉCURITÉ LOCALE SOUS PRESSION Dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 juin, vers 2 h 40 du matin, une patrouille de police sur le boulevard Barbès à Carcassonne est alertée par un véhicule circulant à vive allure, zigzaguant dangereusement. La tentative d’interception tourne rapidement au refus d’obtempérer. Face à cette défiance, le conducteur prend tous les risques pour échapper aux forces de l’ordre. Après une course poursuite tendue, il est finalement stoppé avenue du Général Leclerc. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire : l’homme tente de nouveau de fuir, causant d’importants dégâts matériels aux véhicules de police, témoignant de son refus de se soumettre à l’autorité. Interpellé dans ces conditions explosives, le suspect âgé de 48 ans présente un état d’ébriété manifeste. Incapable de souffler dans l’éthylomètre, il se trouve également en situation irrégulière sur le territoire français, ajoutant une couche administrative à une affaire déjà complexe. Placé en garde à vue différée, il est poursuivi pour refus d’obtempérer aggravé et dégradation de bien public. Il reste détenu au commissariat ce lundi 16 juin, pendant que les investigations se poursuivent. Cette affaire soulève des interrogations sur la montée de ces comportements à risque dans des villes moyennes comme Carcassonne. Le mélange entre alcool au volant, situations administratives précaires et défi à l’autorité traduit-il une forme de crise sociale latente ? La sécurité publique est mise à rude épreuve quand les forces de l’ordre sont confrontées à de tels incidents. Faut-il revoir les dispositifs de contrôle et d’accompagnement des personnes en situation irrégulière ? Peut-on concilier fermeté policière et politiques d’intégration plus humaines ? Au-delà du simple fait divers, cette nuit mouvementée pose la question d’un équilibre fragile entre ordre public et cohésion sociale dans une société en mutation .__________________________ Jean Michel JUMEAU, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci SUR LA ROUTE DE PAPA : QUAND LE RETOUR AU BLED DEVIENT UN MIROIR DE L’ÂME Chaque été, ils sont des milliers à emprunter la même route, celle du retour vers le pays d’origine. Mais pour Kamel, architecte accompli aux projets internationaux, le voyage prend un tout autre sens. Ce n’est pas seulement une question de vacances, c’est un retour aux sources, un face-à-face inattendu avec soi-même. Dans Sur la Route de Papa, le film poignant de Nabil Aitakkabouali et Olivier Dacourt, ce road trip familial devient un révélateur identitaire. Obligé de revoir ses plans estivaux pour emmener sa famille et sa mère au bled, Kamel embarque également une voiture lourde de souvenirs : la R21 Break de son défunt père. Ce choix anodin déclenche un voyage à double détente, géographique et intérieur, qui révèle tensions, silences et ressentiments enfouis. Ce film, coécrit avec Hakim Zouhani, brosse le portrait sensible de nombreuses familles issues de l'immigration nord-africaine en Europe. Des familles partagées entre ici et là-bas, entre la vie moderne occidentale et l’attachement viscéral aux racines. Le scénario met en scène l’intimité d’un huis clos sur fond de route brûlante, où les kilomètres avalés ouvrent la voie à des confrontations profondes : avec soi, avec les autres, avec l’Histoire. Kamel, désormais bien installé dans le confort culturel français, s’est éloigné de ses origines. Son retour forcé agit comme un révélateur : les souvenirs affluent, la colère aussi. Face à une mère très présente, à une femme aux choix éducatifs divergents, et à ses propres enfants, il doit jongler entre les rôles de père, de fils et de conjoint. Et dans cette voiture héritée du passé, c’est toute la mémoire familiale qui refait surface, jusqu’à bousculer les certitudes. Au fil des kilomètres, le film soulève des questions fondamentales : comment transmettre une culture quand on l’a soi-même mise à distance ? Comment conjuguer identité personnelle et fidélité à ses origines ? Dans cette ambiance tendue mais empreinte de tendresse, la caméra capte l’indicible : les regards qui fuient, les gestes de réconciliation, les silences qui en disent long. La mise en scène, sobre et immersive, éclaire aussi la place centrale des mères dans cette culture, véritables piliers de la mémoire et du lien. Le message est fort, sans être moralisateur : dans un monde traversé par les fractures culturelles, Sur la Route de Papa rappelle que le dialogue et le partage sont les clés d’un vivre-ensemble possible, et que le retour aux racines n’est pas un repli mais une mise au point. Un film nécessaire, touchant, à hauteur d’homme, qui interroge autant qu’il apaise. À découvrir cette semaine dans vos cinémas CGR de Carcassonne et Narbonne. 🎟️ Programme et horaires sur https://www.cgrcinemas.fr __________________________ Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Journaliste indépendante pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’AUDE PEUT-ELLE SE RELEVER PAR ELLE-MÊME ? LES 5 IDÉES CHOC DE RÉUNIS POUR L’AUDE Quand tout semble s’éloigner – les services publics, les médecins, les trains, parfois même l’écoute des élus – certains choisissent de ne pas baisser les bras. Dans l’Aude, l’association Réunis pour l’Aude (RPA) lance un appel à l’action. Fini les constats stériles : place aux propositions concrètes. Cinq idées simples, mais fortes, pour réveiller une démocratie locale à bout de souffle, réancrer l’économie, et refaire société dans nos villages. Face à un territoire parfois relégué, le mouvement citoyen veut enclencher une dynamique d’espoir. Mais peut-on vraiment changer les choses, sans attendre tout de l’État ? Première proposition : écouter les habitants. Mais vraiment. RPA veut organiser des assises citoyennes dans chaque canton, avec des réunions ouvertes et des ateliers thématiques. Objectif : permettre aux habitants de dire ce qui compte pour eux – santé, sécurité, ruralité, culture, emploi – et faire émerger une vision commune. À l’heure où la parole publique semble confisquée, l’enjeu est de taille : refonder le lien entre citoyens et responsables. Pas de programme hors-sol, mais un projet ancré dans la réalité. Deuxième idée : voir clair. Un observatoire local de la souveraineté et des services publics serait chargé de documenter ce que l’Aude perd, année après année. Écoles fermées, hôpitaux en tension, gares désertées, explosion des imports alimentaires, insécurité ressentie : autant de sujets que les habitants vivent, mais qui manquent de chiffres clairs. Une cellule bénévole permettrait de bâtir un état des lieux précis, pour mieux alerter, mieux proposer, et sortir des approximations. Troisième levier : relocaliser. Produire ici, pour vivre ici. Avec le réseau "Produire dans l’Aude", RPA entend recenser les initiatives locales – artisans, agriculteurs, PME – et leur donner de la visibilité. Une vitrine en ligne, un salon annuel, un soutien aux commandes publiques locales : autant d’outils pour faire exister une autre économie, plus humaine, plus durable. Derrière ce réseau, une ambition : redonner aux habitants la fierté d’un territoire qui crée, qui nourrit, qui emploie. Mais pour tenir dans le temps, encore faut-il transmettre. C’est le sens de la quatrième proposition : une école de l’engagement local. Ouverte à tous, elle proposerait des formations en communication, droit local, gestion associative, prise de parole… pour outiller celles et ceux qui veulent s’investir. Former les élus de demain, soutenir les militants d’aujourd’hui, réveiller les endormis : une école comme une fabrique du renouveau démocratique. Enfin, cinquième pilier : ne pas laisser les plus fragiles sur le bord du chemin. RPA propose de créer un fonds d’urgence pour les invisibles : hébergement ponctuel, aide alimentaire, soutien juridique. Un fonds citoyen, alimenté par les adhérents, pour répondre vite, sans lourdeur administrative. Un geste de solidarité directe, à l’échelle locale, là où parfois l’État ne répond plus. Ces cinq propositions peuvent-elles suffire à transformer un département en quête de souffle ? À elles seules, sans doute pas. Mais elles dessinent une voie. Celle d’une mobilisation enracinée, autonome, constructive. Elles reposent sur une conviction : l’avenir ne viendra pas d’en haut. Il naîtra ici, dans les villages, les cantons, les collectifs. Dans les mains de ceux qui refusent le fatalisme. Encore faut-il qu’ils soient entendus. Et suivis. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’APPEL DU 18 JUIN : LA VOIX QUI NE S’ÉTEINT PAS Le 18 juin 1940, une voix jaillit de Londres et fend le silence assourdissant de la débâcle française. Celle du général de Gaulle, encore inconnu du grand public, lançant un appel à refuser la défaite, à refuser l’humiliation, à refuser la fin de la France libre. Ce jour-là, il n’y avait ni caméra, ni foule, ni discours sous les ors d’un palais républicain. Juste une voix, grave, ferme, solitaire, transmise par les ondes de la BBC. Une voix qui parlait d’honneur, de résistance, et d’espérance. L’appel du 18 Juin n’a pas été entendu par des millions de Français ce jour-là. Mais il a changé le cours de l’Histoire. Il incarne, encore aujourd’hui, le refus de plier. Le courage de dire non. Et la foi inébranlable en une certaine idée de la France. Ce discours, rédigé à la hâte après l’arrivée de de Gaulle à Londres, n’a pas été enregistré. Mais sa force tient dans sa clarté : *« La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »* L’Appel répond à l’abattement d’un pays traumatisé par une guerre éclair, la percée allemande, l’exode, puis l’annonce du maréchal Pétain demandant l’armistice. Face à ce renoncement, le général s’élève : la guerre n’est pas finie, dit-il, la France n’est pas seule, car elle peut compter sur son empire, ses alliés, et surtout ses enfants, prêts à se battre. Cet appel marque la naissance de la France libre. À l’étranger, il convainc peu de responsables politiques dans l’immédiat, mais il plante une graine. Dans l’ombre, elle germe : les premiers résistants, les réseaux clandestins, les Compagnons de la Libération. Ils ne sont d’abord qu’une poignée, mais ils écrivent une page essentielle de notre mémoire collective. Aujourd’hui, alors que les dernières voix des témoins directs s’éteignent, que reste-t-il de l’Appel du 18 Juin ? Une commémoration officielle au Mont-Valérien. Des cérémonies sobres. Une plaque dans les écoles. Mais surtout, une question qui nous hante : saurions-nous, à notre tour, dire non ? Résister à l’indifférence, à la haine, à l’érosion des valeurs communes ? De Gaulle parlait au nom de la liberté, mais aussi d’un certain patriotisme exigeant. À l’heure où les nations doutent, où les voix extrêmes prospèrent sur les peurs, que nous dit encore cette voix de 1940 ? Peut-être qu’il ne suffit pas de résister. Il faut aussi espérer, agir, et croire, envers et contre tout, à la force du collectif. L’Appel du 18 Juin ne vit pas seulement dans les livres d’histoire. Il survit dans chaque décision de rester debout, fidèle à soi-même et à l’intérêt général. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LA PEUR DES AUTRES, CE PIÈGE QUI PARALYSE LA SOCIÉTÉ Il n’a jamais été aussi simple de se méfier. Des inconnus dans la rue. Des voisins jugés « différents ». D’un regard mal interprété. D’un mot qui froisse. La peur de l’autre s’installe, sourde, insidieuse. Elle se nourrit de rumeurs, d’infos anxiogènes, de clivages politiques. Elle fracture les liens, affaiblit la confiance. Et pourtant, une vérité demeure, ancienne, simple, radicale : « Celui qui a peur des autres est pris dans un piège. Mais celui qui met sa confiance dans le Seigneur est en sécurité. » Ce proverbe biblique résonne comme une alerte… et un appel à l’apaisement. Dans l’Aude comme ailleurs, cette peur a parfois des visages bien concrets. Elle prend la forme de repli communautaire, d’actes de rejet, ou de silences pesants dans les espaces communs. Elle se traduit par une montée de l’isolement, de l’intolérance, de l’individualisme. Selon le baromètre 2024 du Défenseur des droits, 62 % des Français disent avoir déjà évité un contact social par crainte d’une réaction négative. Ce réflexe, pourtant humain, peut devenir un verrou. Il enferme chacun dans une bulle de soupçon, coupe les ponts et empêche le dialogue. Et c’est toute la société qui en paie le prix : perte de cohésion, défiance institutionnelle, montée des extrêmes. Mais faut-il pour autant se résigner à cette méfiance généralisée ? Le verset des Proverbes invite à renverser la perspective. Il oppose à la peur une confiance supérieure, sereine, inébranlable. Non pas naïve, mais fondée sur une foi qui libère. Celle qui permet de regarder l’autre sans filtre, sans préjugé. D’oser la rencontre, même quand tout pousse à s’en protéger. Dans certaines communes de l’Aude, des initiatives locales s’emparent de cette idée. Cafés intergénérationnels, médiations de rue, ateliers interreligieux : autant d’occasions de désamorcer les tensions. Le message est clair : la sécurité ne se construit pas par le contrôle permanent, mais par la confiance partagée. Une confiance qui ne nie pas les risques, mais qui choisit l’ouverture. Parce que se retrancher, c’est survivre. Faire confiance, c’est vivre. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci QUAND L’AUDE PREND LE MICRO POUR SE FAIRE ENTENDRE Dans l’Aude, des voix s’élèvent. Calmes, hésitantes parfois, mais résolument déterminées. Ce ne sont ni des experts ni des éditorialistes. Ce sont des lycéens de Narbonne, des retraités de Quillan, des bénévoles d’associations à Limoux ou des mères de famille de Castelnaudary. Tous ont un point commun : ils prennent la parole. Et ce qu’ils racontent, ce qu’ils révèlent, c’est un territoire vivant, inquiet, plein de ressources, mais trop souvent ignoré. Dans cette France périphérique, où l’info arrive en différé et la parole citoyenne en sourdine, l’audiovisuel local devient une arme douce mais puissante. Une forme de réappropriation démocratique. Derrière ce mouvement, un projet singulier porté par un média citoyen de proximité : donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais. Mais pas seulement en leur tendant un micro. En leur apprenant à le tenir. À formuler, cadrer, enregistrer, monter. Des ateliers sont organisés dans des écoles, des foyers, des MJC, des centres sociaux. Les enfants y apprennent à interviewer un ancien. Les agriculteurs racontent leur quotidien face au dérèglement climatique. Les jeunes de quartiers populaires débattent de politique sans tabou. Le tout capté, monté, diffusé. Ce sont des podcasts, des vidéos, des reportages, des fictions parfois. Le fond est sérieux, les formes sont libres. Le ton est juste. L’effet est immédiat : les habitants se sentent écoutés. Et donc visibles. Ce modèle de production inversée n’est pas anodin. Il remet en cause l’idée d’un journalisme vertical, hors sol. Il renoue avec l’éducation populaire et l’envie de comprendre le réel de l’intérieur. Il ne cherche pas à faire le buzz, mais à tisser des liens. Dans un département marqué par l’isolement rural, la pauvreté endémique et la crise des services publics, cela n’a rien d’anecdotique. C’est même une forme de résistance. À l’abandon. À l’uniformisation. À la désinformation. L’enjeu va bien au-delà du local. Alors que la défiance envers les grands médias explose — 62 % des Français disent ne plus leur faire confiance selon le dernier baromètre La Croix-Kantar —, cette dynamique offre une piste : redonner aux citoyens un rôle actif dans la fabrique de l’information. Ce n’est pas une utopie. C’est une nécessité. Car si la démocratie se nourrit du débat, elle s’étiole sans expression libre. À travers ces micros tendus, ces caméras partagées, c’est une promesse républicaine qui reprend vie. Celle de l’égalité des voix. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DANS L’AUDE, DES MÉDECINS QUI PARTENT ET DES PATIENTS QUI ATTENDENT Il faut parfois attendre plus de six mois pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste. À Limoux, Castelnaudary ou Quillan, les médecins généralistes frôlent la saturation. Dans certaines communes, ils ont disparu. La pharmacie fait office de point de repère médical, quand elle existe encore. Et sur les bancs de la mairie, on ne compte plus les appels à l’aide. Dans l’Aude, comme ailleurs en zone rurale, l’accès aux soins est devenu une course contre la montre. Un parcours d’obstacles. Une inégalité de territoire. Et un risque réel pour la santé de milliers d’habitants. Face à ce désert médical qui s’étend, élus, citoyens et soignants cherchent des solutions. Mais le temps presse. Car la fracture sanitaire, elle, ne cesse de s’approfondir. Le constat est clair : l’Aude manque de médecins. En 2024, on comptait à peine 103 généralistes pour 100 000 habitants dans le département, contre 151 en moyenne nationale. Des chiffres en baisse constante, selon les données de l’ARS. À Limoux, il ne reste plus que 9 praticiens pour 10 000 habitants. À Sigean, les urgences ferment la nuit. Dans la haute vallée de l’Aude, certains patients doivent parcourir plus de 40 kilomètres pour consulter un spécialiste. Les plus âgés renoncent. Les plus précaires patientent. Les plus isolés n’osent même plus appeler. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il s’aggrave. D’ici 2030, un médecin généraliste sur deux partira à la retraite dans le département. Et la relève peine à venir. Le numerus clausus a beau avoir été levé, il faut une décennie pour former un médecin. Les jeunes diplômés, eux, privilégient les zones urbaines. Moins de charges, plus de confort, davantage de réseaux professionnels. Dans ce contexte, des initiatives locales émergent. À Couiza, une maison de santé pluridisciplinaire tente de structurer l’offre de soins. À Carcassonne, des consultations avancées en ophtalmologie ou en cardiologie sont proposées par télé-expertise. À Montréal, la municipalité a financé un logement de fonction pour attirer un jeune médecin venu d’Espagne. Des solutions existent, mais elles restent trop souvent isolées. Ce qui se joue ici, c’est l’équilibre même du pacte républicain. Car la santé, au même titre que l’école ou la justice, est un droit. Et ce droit se dérobe sous les pieds de milliers d’Audois. Peut-on encore parler d’égalité quand la date d’un rendez-vous médical dépend du code postal ? Quand un habitant de Port-la-Nouvelle attend trois mois pour voir un dentiste, pendant que son cousin à Toulouse est pris dans la semaine ? Faut-il créer des obligations d’installation pour les jeunes médecins ? Revaloriser la médecine rurale ? Repenser l’organisation territoriale des soins ? Les questions sont nombreuses, et les réponses tardent. L’État promet des mesures. La région soutient les maisons de santé. Mais rien ne remplace un médecin en chair et en os, connu des familles, enraciné dans son territoire. L’Aude a besoin de plus que des annonces. Elle a besoin d’une volonté politique claire, d’une planification sanitaire digne de ce nom. En attendant, ce sont les citoyens qui s’organisent, les élus qui improvisent, et les soignants qui tiennent bon. Jusqu’à quand ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci L’AUDE RECULE, SES VOISINS PROGRESSENT : L’ALERTE DES PROFESSIONNELS DU TOURISME Le décor est idyllique : citadelles médiévales, vignes à perte de vue, villages de carte postale, lagunes et Méditerranée en toile de fond. Et pourtant. L’Aude, longtemps épargnée par la volatilité touristique, vacille. En 2024, la fréquentation a chuté de 6 %. Un chiffre qui inquiète les professionnels du secteur, dans un contexte où la concurrence régionale s’intensifie et où les habitudes des vacanciers changent. Peut-on encore défendre une offre jugée trop figée, face à des voisins plus offensifs et mieux armés ? Carcassonne, fleuron touristique du département, tente de réagir. La célèbre cité médiévale reste un aimant à visiteurs, mais son attractivité ne suffit plus à stabiliser les chiffres. Pour allonger les séjours, les autorités misent sur la diversification : visites nocturnes, parcours immersifs, expériences gastronomiques. À Gruissan et Leucate, on joue la carte du tourisme durable, avec sentiers balisés, location de paddle, initiation à l’ostréiculture. De belles intentions. Mais les résultats tardent. L’inflation persistante pousse les familles à réduire la durée de leurs vacances et à chercher des hébergements moins coûteux. Un constat : l’Aude attire, mais peine à retenir. D’autant que la pression concurrentielle s’intensifie. L’Hérault et les Pyrénées-Orientales connaissent un vrai regain. Perpignan et Montpellier séduisent les jeunes voyageurs grâce à des offres événementielles, culturelles et sportives bien plus diversifiées. Les plages catalanes, elles, misent sur une ambiance festive et branchée. Dans l’Aude, l’offre peine à évoluer. L’hôtellerie souffre d’un manque d’investissement. Les campings et chambres d’hôtes, majoritaires, peinent à répondre aux nouvelles attentes en matière de confort, de digitalisation et de services. « Il faut un plan Marshall du tourisme », réclame un restaurateur de la côte audoise. « Des aides pour se moderniser, et une vraie campagne de promotion qui sorte des clichés. » Car au-delà de la concurrence, c’est l’identité même du territoire qui se joue. Faut-il réaffirmer le positionnement “authentique” de l’Aude ou s’aligner sur des standards plus actuels ? Peut-on capitaliser sur ses richesses – patrimoine mondial, terroirs viticoles, villages de caractère – sans tomber dans le folklore ? L’avenir du tourisme audois se jouera sur cette ligne de crête : inventer une offre nouvelle, accessible, attractive, sans trahir son âme. Le défi est grand, mais pas insurmontable. À condition d’oser. __________________________ Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Image Sigean @actu.fr/ https://toploc.com, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci PEUGEOT FAIT RUGIR LE LABEL GTI AVEC UNE E-208 ÉLECTRIQUE QUI VISE JUSTE Quarante ans après le mythe 205 GTI, Peugeot ressuscite sa légende sportive dans une version 100 % électrique. Un pari risqué, mais aussi un coup de maître en apparence, tant la e-208 GTI semble taillée pour faire frissonner les passionnés comme les nostalgiques. Présentée en marge des 24 Heures du Mans, cette citadine survoltée assume son héritage tout en regardant vers l’avenir, à l’heure où les moteurs thermiques cèdent peu à peu leur place aux électrons. Et si l’électrique pouvait aussi rimer avec plaisir de conduite ? Sous son look provocateur, la e-208 GTI cache un ADN profondément retravaillé. Plus basse, plus large, plus affûtée, la lionne revient avec une silhouette qui évoque subtilement la 205 GTI tout en s’inscrivant dans l’air du temps. Lignes tendues, jantes ajourées, rouge flamboyant : chaque détail crie « performance ». À l’intérieur, Peugeot soigne l’ambiance avec des matériaux valorisants, un i-Cockpit modernisé et une ambiance visuelle rouge vif qui ne laisse aucun doute sur l’intention : faire battre le cœur du conducteur. Surtout, la mécanique suit. Embarquant un moteur de 280 chevaux et un couple impressionnant de 345 Nm, cette GTI nouvelle génération abat le 0 à 100 km/h en 5,7 secondes. Une prouesse qui la place devant sa rivale directe, l’Alpine A290. En matière d’équipement et de technologie, elle n’est pas en reste : recharge rapide, autonomie de 350 km, compatibilité V2L... L’électrique ne sacrifie ni la polyvalence, ni la modernité. Mais ce retour flamboyant pose plusieurs questions. À commencer par celle du prix : si le tarif annoncé dépasse les 45 000 €, la GTI électrique risque de se couper d’un large public, bien loin de l’esprit populaire qui faisait la force des précédentes générations. S’y ajoutent les doutes des puristes : une GTI sans bruit moteur ni boîte manuelle est-elle encore une vraie GTI ? Pourtant, il serait injuste de condamner ce modèle sans lui accorder le bénéfice du doute. Car dans un marché automobile contraint par des normes toujours plus strictes, Peugeot tente ici de concilier passion et transition écologique. Cette e-208 GTI est donc autant un symbole qu’un test grandeur nature. Le début d’une nouvelle ère ? Peut-être. Reste à voir si cette sportive silencieuse saura faire autant de bruit que ses aînées.__________________________ Jean Michel JUMEAU, William ESCORA, Alicia BREITMAN, Christopher GREEN, Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci CARCASSONNE SE LÈVE POUR LA PAIX : DES VOIX CONTRE LE SILENCE DES ARMES Ils étaient quelques dizaines, ce samedi 14 juin, réunis au portail des Jacobins, cœur battant de Carcassonne, pour dire non. Non à l’inertie internationale. Non à la violence sans fin. Non à l’arraisonnement, en haute mer, du navire humanitaire Madleen par l’armée israélienne. Derrière les banderoles du collectif Carcassonnais pour une paix juste et durable, une conviction : on ne peut plus détourner le regard. "Chaque jour, une nouvelle atrocité. Chaque jour, l’espoir s’efface un peu plus", souffle Patrick Borde, syndicaliste FSU. En écho, une question brûle : jusqu’où tolérer l’inacceptable ? Le Madleen, navire civil chargé d’aide humanitaire à destination de Gaza, a été intercepté en pleine mer. À son bord : des pacifistes venus d’Europe, parmi lesquels la militante suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée LFI Rima Hassan. Tous ont été arrêtés, certains expulsés. D'autres encore détenus. "Israël a commis un acte de piraterie. Ce bateau ne violait aucune frontière. Il croisait en eaux internationales", affirme le collectif. Le droit maritime est pourtant clair : nul État n’a autorité hors de ses eaux territoriales, sauf cas extrêmes. Mais qui, aujourd’hui, dit encore le droit ? À Carcassonne, l’indignation a franchi un nouveau seuil après les frappes meurtrières lancées par l’État hébreu sur le sol iranien dans la nuit du 12 au 13 juin. Bilan : près de 80 morts. "Une opération de destruction massive, ciblant la chaîne de commandement iranienne", souligne une manifestante. Pour Jacqueline Yvroux, de l’association France Palestine Solidarité, "il ne s’agit plus seulement de riposte. C’est une fuite en avant criminelle, sans égard pour les civils." En toile de fond : l'impunité. Car malgré ces événements, Israël participera, dès ce 16 juin, au Salon international de l’aéronautique du Bourget. "Une honte absolue", dénoncent les syndicats. "Comment peut-on, en France, accueillir des vendeurs d’armes d’un État qui ne respecte plus rien ?" La manifestation Carcassonnaise, modeste en nombre mais forte en symboles, lance un signal clair : la société civile ne se résigne pas. Derrière les prises de parole, un message traverse les esprits : il ne s’agit pas de choisir un camp dans un conflit complexe, mais de défendre un principe. Celui du droit. Celui de la dignité humaine. Celui de la paix. À l’heure où certains des militants retenus refusent de signer des aveux de culpabilité exigés par Tel-Aviv, leur combat devient celui de la liberté. Et leur silence imposé, une clameur que relaient des villes comme Carcassonne. Alors, que fait la France ? Le collectif appelle l’État à sortir de son ambiguïté. À condamner fermement les actes de piraterie. À exiger la libération des militants pacifistes. Et, surtout, à appliquer des sanctions concrètes. "Il est temps de cesser les déclarations creuses. Il faut des actes", martèle Patrick Borde. Sans pression internationale, la machine s’emballe. Et Gaza, comme d’autres territoires meurtris, reste prisonnière d’un engrenage mortel. Car ce que pose ce rassemblement, c’est une question universelle : jusqu’où tolérer que la force remplace le droit ? Quand la diplomatie se tait, les citoyens doivent-ils crier plus fort ? À Carcassonne, ce 14 juin, ils ont répondu par la présence. Par la parole. Par l’espoir têtu que, même à l’ombre des puissants, la paix peut encore s’écrire. À condition de s’en donner les moyens. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025, Image : https://ledrenche.fr/ viperagp - stock.adobe.com 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci VOL, INCENDIE ET DÉRIVE FAMILIALE : LES FRÈRES DE L’OMBRE FACE À LA JUSTICE DE CARCASSONNE C’est une nuit banale devenue soudainement le théâtre d’un fait divers glaçant. À Carcassonne, deux frères ont replongé dans une spirale de violence et de marginalité, réveillant les démons d’un quotidien fait d’errance et d’illégalité. Dans la nuit du 9 au 10 mai, un vol de faible envergure s’est transformé en scène de vandalisme, puis en procès édifiant sur la déshérence sociale. Hier, Grégory, 44 ans, et David, 51 ans, ont comparu devant le tribunal. Vol en réunion, incendie criminel, conduite sans permis et sous alcool, récidive aggravée : un cocktail explosif, reflet d’un naufrage personnel et collectif. Tout commence par un signalement. À 1h25, une femme aperçoit un homme brisant la vitre d’une Golf stationnée en ville. Il s’empare d’une canne à pêche, de vêtements, d’un briquet, de papiers. Puis, plus grave, il met le feu au siège conducteur. La scène est brève, brutale. L’homme repart dans une Renault 5, accompagné d’un autre individu. Alertés, les policiers identifient rapidement la voiture. À bord, Grégory, au volant sans permis, ivre (2,02 g/l), et son frère David, lui aussi alcoolisé. Dans l’habitacle, les objets volés. La victime, un homme handicapé sous curatelle, découvre le lendemain que son seul moyen de locomotion est carbonisé. Une agression sans motif apparent, sans explication cohérente. Face aux juges, les deux frères restent évasifs, presque absents. Grégory bredouille un "je n’étais pas moi-même". David, plus laconique encore, tente de se dédouaner : "Je ne savais pas que c’était volé". L’indifférence laisse un goût amer. Les profils des accusés en disent long. Grégory, 26 mentions au casier, sortait tout juste de prison pour violences conjugales. Sous bracelet anti-rapprochement, il vivait chez sa mère, sans emploi, suivi par un psychiatre qui évoque un "retard mental léger", une "immaturité", une personnalité "frustre". David, lui aussi sans emploi, au RSA, cumule trois condamnations et affiche une forme de résignation sociale : "J’attends que le travail sonne à ma porte". Deux frères enfermés dans une routine de dépendance, d’échec et de passivité, incapables de prendre conscience de la gravité de leurs actes, ni de leur impact. Le ministère public évoque une absence totale de responsabilité. L’avocate de la victime, un homme déjà fragile, parle de "sidération". Le préjudice est matériel, mais aussi moral. Le tribunal a été sans indulgence pour Grégory : 27 mois de prison, révocation partielle du sursis, suivi sociojudiciaire. David, quant à lui, effectuera 280 heures de travail d’intérêt général. Deux trajectoires qui interrogent : que faire de ces profils à la marge ? Peut-on encore espérer une réinsertion lorsque l’absence de repères, de motivation et de lien social devient une norme ? Ce fait divers n’est pas seulement l’histoire d’un incendie et d’un vol dérisoire : c’est le symptôme d’un malaise profond. La délinquance de survie, l’alcoolisation chronique, la perte de dignité et l’effondrement des repères familiaux posent des questions que la justice seule ne peut résoudre. Carcassonne, ce soir-là, n’a pas seulement vu brûler le siège d’une voiture : elle a vu deux destins se consumer. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci DIEU FAIT-IL VRAIMENT TOUT POUR NOTRE BIEN ? UNE PROMESSE QUI INTERROGE AUTANT QU’ELLE RASSURE « Dieu fait tout pour le bien de ceux qui ont de l’amour pour lui. Ceux-là, il les a appelés selon son projet. » Cette phrase, tirée de l’épître aux Romains (chapitre 8, verset 28 – Parole de Vie, 2017), résonne comme une promesse absolue pour les croyants. Mais à l’heure des tragédies personnelles, des conflits mondiaux, des injustices sociales, que vaut encore cette assurance biblique ? À qui s’adresse-t-elle vraiment ? Et comment peut-on encore croire, en 2025, que tout ce qui survient — même le pire — participerait à un dessein positif ? Dans une époque marquée par l’incertitude et l’angoisse, la parole de Paul aux Romains offre un contrepoint radical : tout, absolument tout, aurait un sens — pourvu que l’on aime Dieu. Cette affirmation a traversé les siècles, inspirant les plus grandes figures spirituelles comme les anonymes du quotidien. Pourtant, elle soulève un paradoxe puissant : comment parler de bien lorsque la souffrance frappe ? Quand un enfant tombe malade, quand une guerre éclate, quand une injustice broie un destin ? Est-ce vraiment encore Dieu qui agit pour notre bien, ou notre manière de donner sens à l’absurde ? Les témoignages abondent, aussi variés que bouleversants. Claire, 42 ans, a perdu son mari dans un accident de la route. « Sur le coup, tout s’effondre. Mais cette phrase m’a tenue debout. Pas parce que j’y voyais une explication, mais parce qu’elle m’a obligée à croire qu’il restait un avenir. » Pour certains, cette parole agit comme une ancre. Une certitude dans la tempête. D’autres, au contraire, la contestent : « Ce verset est cruel s’il est pris au pied de la lettre », déclare le philosophe Jean-Noël Dumont. « Il ne faut pas le lire comme une justification du mal, mais comme une promesse de transformation intérieure. » Et c’est là que réside le cœur du sujet. Le verset ne nie pas l’existence du mal. Il affirme autre chose, plus difficile encore à concevoir : que Dieu travaille au-delà de ce que nous percevons. Non pas que chaque événement est bon en soi, mais que le croyant est appelé à traverser l’épreuve avec confiance, dans la certitude que quelque chose de plus grand se construit. Il s’agit moins d’une logique immédiate que d’un projet profond, à l’échelle d’une vie. Les religions, les philosophies, les psychologies contemporaines convergent d’ailleurs sur un point : notre manière de donner du sens à l’épreuve peut transformer notre manière de vivre. Viktor Frankl, rescapé des camps de la mort, écrivait : « Quand on a un pourquoi, on supporte n’importe quel comment. » Le projet dont parle Paul, c’est peut-être cela : un pourquoi. Un appel à la fidélité, au courage, à l’espérance. Un fil rouge dans l’invisible. Mais cette promesse engage. Elle n’est pas un refuge confortable. Elle exige une relation vivante à Dieu, un amour qui n’est pas sentimental mais volontaire, tenace, éprouvé. Ce verset ne garantit pas une vie facile. Il invite à une posture intérieure : croire que le bien n’est pas toujours visible sur le moment, mais qu’il est à l’œuvre, en profondeur. Dans un monde fracturé, cette promesse a de quoi heurter. Elle peut aussi nourrir. Elle nous renvoie à notre responsabilité : comment choisissons-nous de lire les événements de nos vies ? Quel regard posons-nous sur les tragédies ? Sommes-nous des spectateurs passifs ou des bâtisseurs de sens ? La foi, ici, n’est pas fuite mais engagement. Et si ce verset, loin d’être une formule magique, était une boussole ? __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LES « HATERS » : CES NOUVEAUX PRÉDATEURS DU CLAVIER QU’IL FAUT APPRENDRE À CONTRER Ils n’ont pas de visage, souvent pas de nom non plus. Pourtant, leur présence est massive, leurs mots parfois violents, et leurs cibles multiples. Dans l’arène impitoyable des réseaux sociaux, les « haters » pullulent, vomissant leur haine gratuite au détour d’un commentaire, d’un tweet ou d’une vidéo. Ces fauteurs de haine numérique s’attaquent à tout ce qui dépasse : une opinion, un physique, un choix de vie. Qui sont-ils réellement ? Pourquoi agissent-ils ainsi ? Et surtout, que faire pour leur ôter leur pouvoir de nuisance ?. Derrière le masque de l’anonymat numérique, le « hater » incarne une colère souvent mal dirigée. Ce n’est pas seulement un internaute en désaccord : c’est un agresseur digital, dont le discours est motivé par l’humiliation, le mépris, parfois même le désir d’anéantir psychologiquement l’autre. On les retrouve dans tous les secteurs : sous les publications d’artistes, dans les sections commentaires d’articles de presse, sur les profils d’influenceurs ou même dans les débats politiques en ligne. Et nul n’est à l’abri : des anonymes aux célébrités, chacun peut devenir la cible d’une déferlante de messages haineux. Un exemple frappant : en 2023, l’actrice Adèle Haenel quitte les réseaux après une vague de harcèlement sexiste. Même sort pour le youtubeur Squeezie, qui dénonce régulièrement la toxicité de certains internautes. Ce déferlement n’est pas seulement une nuisance morale : il a des conséquences réelles sur la santé mentale, l’estime de soi, et parfois, la vie professionnelle des victimes. Face à ce fléau, la réaction individuelle et collective devient cruciale. Premier réflexe : ne pas répondre. Le hater se nourrit de l’attention qu’on lui porte. En l’ignorant, on réduit son emprise. Deuxième levier : protéger ses comptes, bloquer, signaler. La plupart des plateformes offrent désormais des outils efficaces, encore sous-utilisés. Mais il faut aller plus loin : sensibiliser les jeunes à la citoyenneté numérique dès l’école, exiger des modérations plus rapides, plus humaines, plus fermes. À l’instar de certaines initiatives menées en Scandinavie, où les discours haineux sont poursuivis même s’ils sont émis en ligne, la législation doit s’adapter à la virulence du web. Enfin, il faut aussi valoriser l’expression positive, réhabiliter le débat serein, encourager l’entraide, la nuance. Car à force de normaliser la haine, c’est le tissu même de notre démocratie qui s’effrite. En somme, neutraliser un hater, ce n’est pas seulement le faire taire. C’est l’empêcher de contaminer l’espace public avec sa violence. C’est créer un environnement numérique où la critique n’est pas un prétexte à l’agression, où le désaccord n’aboutit pas à l’insulte. C’est aussi, et surtout, refuser que le cynisme l’emporte sur le dialogue. Car derrière chaque écran, il y a un être humain. Et cela, aucun hater ne devrait pouvoir l’oublier impunément. __________________________ Ludovic BEUZERON, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci LE GRAND RÉVEIL DU JOURNALISME INDÉPENDANT : UN GUIDE POUR MIEUX COMPRENDRE UNE PROFESSION EN MUTATION Peut-on encore exercer le métier de journaliste librement en 2025 ? La parution du Guide pratique des journalistes et médias indépendants vient raviver cette question brûlante, à l’heure où la confiance envers les grands médias vacille et où l’exigence de vérité n’a jamais été aussi forte. En 380 pages denses et documentées, cette publication ambitieuse propose une plongée au cœur d’une profession en pleine recomposition. Histoire, cadre légal, évolutions sociétales, initiatives collectives : tout y est. Plus qu’un simple manuel, ce guide se présente comme une boussole pour tous ceux qui veulent comprendre les rouages du journalisme contemporain, qu’ils soient débutants, professionnels en reconversion ou simples citoyens curieux. Et si ce livre marquait un tournant dans la reconnaissance des journalistes non salariés ? Dès les premières pages, le guide rappelle une évidence trop souvent oubliée : le journalisme ne se résume ni à une tribune d’opinion ni à un produit d’audience. Il est un pilier de la démocratie. Cette vérité fondamentale irrigue l’ensemble de l’ouvrage, structuré en sept grandes parties, chacune éclairant un aspect clef de la profession. On y découvre l’évolution historique du métier, son rôle dans la société, mais aussi les nouvelles formes qu’il adopte à l’ère du numérique. À la question : « Qui peut se revendiquer journaliste ? », le guide oppose une réponse construite : tout individu engagé dans une démarche d’information honnête, structurée et vérifiable, que ce soit à travers la presse écrite, la radio, la télévision ou les réseaux sociaux. Une approche inclusive, qui tient compte des transformations récentes du paysage médiatique, mais sans céder aux dérives de l’influence ou de l’opinion débridée. Là où l’ouvrage frappe fort, c’est dans sa volonté de clarifier les statuts. Journaliste salarié, pigiste, auto-entrepreneur, journaliste citoyen : chacun y trouvera des repères juridiques précis, des explications sur les droits, les obligations et les possibilités d’évolution. L’arrivée du régime de l’auto-entrepreneur y est notamment analysée comme une chance mais aussi comme un risque de précarisation si un cadre de protection n’est pas consolidé. Ce diagnostic lucide se prolonge dans la partie consacrée à l’éthique et à la déontologie, avec un rappel salutaire : informer n’est pas vendre. Enfin, la dernière section du guide met en lumière une dynamique collective en plein essor : la création d’un syndicat de journalistes non salariés, pensé comme un rempart contre l’isolement et comme un outil de reconnaissance institutionnelle. Ce guide n’est pas seulement un outil pédagogique : c’est un acte politique. Il traduit une prise de conscience et une volonté de réinventer le journalisme dans un monde où les certitudes vacillent et où la défiance est forte. Son existence pose une question de fond : quelle place voulons-nous accorder, en tant que société, à celles et ceux qui nous informent au quotidien ? Et à quelles conditions peut-on encore exercer ce métier avec dignité, indépendance et efficacité ? En offrant des repères, en documentant les réalités, en proposant des pistes d’action concrètes, cet ouvrage participe à une réflexion collective plus large : celle de la réhabilitation d’un journalisme libre, utile, profondément humain. Une urgence démocratique. Offre promotionnelle disponible sur https://fnjmi.fr/shop/view/E308B7B7 Acheter ce guide pratique, édition 2025 en pré-commande au tarif de 20€ au lieu de 27€ - Livraison à partir du 20 juillet 2025 __________________________ Christopher GREEN, Journaliste indépendant pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci 40 ANS D’ÉMOTIONS ET DE CINÉMA À PRIX DOUX : UN RENDEZ-VOUS POPULAIRE QUI NE S’ESSOUFFLE PAS Chaque année, c’est une promesse de retrouvailles avec le grand écran. Mais cette fois, l’événement a un goût d’anniversaire : du 29 juin au 2 juillet, La Fête du Cinéma souffle ses 40 bougies. Quatre décennies d’un rituel devenu culte, célébré partout en France avec un tarif unique et symbolique de 5 euros la séance. Une manière de rendre le cinéma accessible à tous, à l’heure où le prix du billet standard dépasse souvent les 10 euros. Derrière cette initiative, une volonté toujours intacte : replacer le 7e art au cœur de nos vies, dans les salles, en famille, entre amis, et sans barrière économique. À l’origine de cette fête, lancée en 1985 par la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), un principe simple mais puissant : ouvrir grand les portes du cinéma à tous les publics. En 2023, 4,6 millions de spectateurs ont répondu à l’appel. Cette année, la FNCF espère faire encore mieux, portée par une programmation foisonnante. Des romances sensibles comme Materialists ou Les Amants astronautes, aux thrillers haletants comme 28 ans plus tard et M3GAN 2.0, en passant par les films d’auteur acclamés (13 jours, 13 nuits, L’Accident de piano), chacun peut y trouver son compte. Le cinéma français, toujours bien représenté, s’offre une vitrine de choix à l’heure où il cherche à reconquérir son public. Et les plus jeunes ne sont pas oubliés : Elio, Dragons, ou Maya, donne-moi un titre promettent de belles émotions partagées. La diversité des genres, des voix, des esthétiques est le maître-mot de cette édition anniversaire. Mais derrière la fête, une question se pose : pourquoi faut-il attendre un événement promotionnel pour que les salles se remplissent ? La fréquentation du cinéma reste fragile, bousculée par les plateformes de streaming et les habitudes de consommation. Pourtant, rien ne remplace l’expérience collective d’une salle obscure, ce moment suspendu où l’on rit, pleure ou frissonne ensemble. La Fête du Cinéma rappelle que la culture, lorsqu’elle est rendue accessible, suscite toujours l’enthousiasme. Reste à savoir si cette bulle populaire de quatre jours peut inspirer une politique plus durable d’accès à la culture pour tous. Et si, à travers cette fête, c’était aussi l’occasion de repenser notre rapport au cinéma, comme un bien commun à chérir, défendre… et fréquenter toute l’année. __________________________ Alicia BREITMAN, Journaliste indépendante pour C11 .MEDIA et La Voix des Citoyens Membre actif de la #fnjmi 🇫🇷 Rédaction : Press’K - Tous droits réservés Crédit photographique : DR, Buzee Prod 2025 📱 Téléchargez notre application : https://monappsradio.com/c11.media Dans l’Aude : « C’est le media qui vous donne la parole » 📌 Regardez la TV sur : https://tv.c11.media Ecoutez la radio sur : https://radio.c11.media Lire les infos sur https://www.lefilactu.fr/ #c11media #journaliste #information #citoyen #aude #occitanie ⚠️ Pour nous soutenir, n’oubliez pas de liker et partager… Merci |
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Juin 2025
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